++ WEBTUBE : Xavier Poussard, rédacteur en chef de la lettre confidentielle Faits & Documents vient d’accorder une interview exclusive au Média 4-4-2 sur les réseaux pédophiles de la Macronie : Les numéros 519 à 526 de Faits & Documents sont entièrement consacrés au thème « Jeunesse, éducation et sexualité en Macronie ». Ces huit numéros font suite aux numéros 492 à 496 et 502 sur le « Pacte de corruption », et aux numéros 497 à 501, 503, 504 et 527 sur le « Mystère Brigitte Macron »
Le « Pacte de corruption » est la vente de la branche énergie d’Alstom à l’Américain General Electric sous l’impulsion d’Emmanuel Macron. En novembre 2019, un blogueur israélien qui signe « France » – צָרְפַת en hébreu – fait circuler dans les rédactions parisiennes une enquête dans laquelle il croise le dossier Alstom et celui du financement, miraculeux, de la campagne présidentielle victorieuse d’Emmanuel Macron en 2017. Avant le 26 août 2014, date à laquelle il est nommé ministre de l’Économie, de l’Industrie et du Numérique dans le gouvernement Valls II en remplacement d’Arnaud Montebourg, Macron était totalement inconnu du grand public…
Le « Mystère Brigitte Macron » aborde l’hypothèse transsexuelle de la « première dame de France » et met en évidence les contradictions, invraisemblances et réécritures de sa biographie officielle. Dans le n° 527, Xavier Poussard apporte à cette hypothèse l’éclairage de la reconnaissance faciale :
Dans le dossier « Jeunesse, éducation et sexualité en Macronie », Xavier Poussard s’intéresse aux proches du Président Macron afin de combler un « vide » dans la biographie officielle : avant 1991, on ne sait en effet quasiment rien du personnage.
Lors de son enquête, Xavier Poussard constate que la pédocriminalité de réseau est surreprésentée dans l’entourage d’Emmanuel Macron.
Le propos de ce dossier est alors d’interconnecter ces réseaux pédophiles et les réseaux de pouvoir de la Macronie.
L’enfance est le « trou noir » de la biographie d’Emmanuel Macron. Selon Emmanuel Todd, le chaos dans lequel la Macronie a plongé la France en six années trouve son explication dans l’« enfance du chef ». Les médias étrangers commencent à s’interroger sur l’« étrangeté » du personnage. Le thème sataniste revient très souvent. Emmanuel Macron lui-même a parlé de sa « mission » dans un entretien. « Je crois que notre génération doit savoir que la bête de l’événement est là »
Xavier Poussard relie des événements apparemment indépendants pour en tirer un portrait global du pouvoir macronien, lequel gravite en effet largement autour des réseaux pédophiles.
Entre autres, la nomination d’Eric Dupont-Moretti (dit « l’ogre d’Outreau », ou encore « l’ogre de Kaltenborn » en lien avec le livre cryptopédophile de Michel Tournier « Le roi des aulnes ») comme ministre de la Justice interroge. Ainsi que le fait qu’il ait conservé son poste bien que mis en examen (une première dans l’histoire de la République…), et sa reconduction comme garde des sceaux lors du récent remaniement ministériel qui a vu le jeune Gabriel Attal, à l’homosexualité revendiquée, arriver à la deuxième marche du pouvoir républicain, après une ascension fulgurante.
Le Dakar Times, qui n’est pas soumis à la censure à laquelle se plient les médias français, a titré pour l’occasion :
« Le lobby homosexuel a pris le pouvoir en France. Le regard de l’Afrique sur le premier ministre gay »
Dakar Times s’est-il pour l’occasion autocensuré ? Visait-il en réalité les réseaux pédophiles macroniens et leurs ramifications en Afrique ?
Pour Xavier Poussard, le « trou noir » de l’enfance du chef explique que la Macronie n’a pas seulement une odeur de pédophilie, mais également une odeur d’inceste…
Nous laissons au lecteur le soin de découvrir la suite de l’entretien sur le média 4-4-2. Un dossier tel que « Jeunesse, éducation et sexualité en Macronie » représente une somme de travail considérable pour Xavier Poussard et son équipe, ainsi qu’un risque personnel évident (voir dans https://ripostelaique.com/scoop-le-veritable-arbre-genealogique-de-brigitte-macron.html la liste des vexations et brimades dont a été victime le rédacteur en chef de Faits & Documents après la publication de sa première enquête sur la transsexualité de Brigitte…). Faits & Documents n’a jamais été condamné pour diffamation depuis sa fondation par Emmanuel Ratier en 1996. Cette lettre confidentielle occupe une place essentielle dans la réinfosphère et mérite le soutien financier de ses lecteurs.
++ WEBTUBE : À Bourges – ville du Cher connue pour sa sublime cathédrale ainsi que le Palais Jacques Cœur, un hôtel particulier du XVe siècle ayant appartenu au fameux argentier et qui rendit alors jaloux le roi Charles VII –, un « mineur isolé » aurait été mis sous les verrous pour avoir confondu ses codes culturels avec ceux de la France en violant, en pleine rue, une jeune femme de 26 ans.
Les faits se sont déroulés le 4 janvier dernier. Le « mineur isolé » – ils le sont tous quand ils arrivent d’Afrique, même s’ils évoluent en bandes et ont l’air souvent aussi mineur que moi je ressemble à une danseuse étoile ! – aurait d’abord renversé sa victime puis l’aurait traînée dans les bosquets, comme le gorille de Georges Brassens, à cela près que ledit gorille entendait perdre son pucelage en se farcissant un juge, pas une femme vulnérable ! Ensuite, ayant arraché les vêtements de sa victime, le « mineur isolé » l’aurait violée.
Le criminel a été rapidement interpellé et placé en garde à vue. Une garde à vue à l’issue de laquelle il a été déféré au parquet puis mis en examen et écroué, rapporte Valeurs actuelles. Une fois n’est pas coutume, le pauvre migrant, accablé par le poids de la colonisation et de l’esclavage, accablé aussi un peu par sa sauvagerie sexuelle irrépressible, est tombé sur le mauvais cheval car, d’ordinaire, les juges d’appellation Syndicat de la magistrature sont plutôt cléments avec les violeurs allogènes. C’est pas de bol !
Enfin, pour un violeur exotique qui file au mitard, combien pourront encore aller butiner des femelles impudiques en terre de France, quand bien même ces dernières ne seraient pas consentantes ?! Et si elles sont blanches, elles sont de toute façon coupables d’être nées aux yeux de ces prédateurs venus d’ailleurs !
Cependant, le vent tournerait-il, et les magistrats, plus par crainte que le peuple se fasse justice lui-même que par conviction, prendraient-il enfin la mesure du danger que l’immigration fait peser sur la gent féminine et ce, quel que soit l’âge des proies potentielles ?
Ainsi l’Afghan ayant, en décembre dernier, agressé sexuellement une fillette au Trocadéro, à Paris, a été condamné à 30 mois de prison dont 18 mois ferme. Peine dérisoire, me direz-vous et vous aurez raison. Mais peine tout de même en lieu et place d’une culture judiciaire de l’excuse à l’égard des migrants.
Idem pour un certain Walid – un nom qui fleure bon la France traditionnelle d’antan ! – qui, dans le 20e arrondissement de la capitale, avait violé une femme lourdement handicapée. Il se trouve actuellement en détention provisoire dans l’attente de son procès, tandis qu’il y a peu encore il se serait promené gentiment « en liberté » et en quête d’une autre victime !
Évidemment, pour toutes ces affaires, les féministes n’ont pas pu se mobiliser : cela tombait pile au moment de leurs cours d’aqua-poney !
En attendant, Mesdames, et au mépris des menaces judiciaires potentielles, défendez-vous avec toute la rage requise et tant pis si votre agresseur y laisse sa peau ! Plus vous serez nombreuses et plus les traîtres à la France, qui font venir et protègent cette engeance violeuse qui n’a pas les codes, trembleront.
Sinon, rien à voir, mais aujourd’hui, m’en revenant du Limousin, j’ai été presque tout de suite plongé dans l’ambiance bucolique de l’Île-de France car dans une commune des Yvelines j’ai croisé un important groupe de policiers devant un collège et, un peu plus loin, une compagnie d’intervention de gendarmerie s’affairait en tenue anti-émeute, dont j’ai reconnu un gradé aperçu quelquefois à Paris lors de manifestations. Je me suis instantanément dit qu’il devait y avoir du grabuge dans une autre commune proche, celle fameuse de Chanteloup-les-Vignes, délicieusement diversitaire. Eh bien j’avais tort !
Plus tôt, sur l’A13, nous avions tous été priés par des motards de la police de nous ranger car un cortège fonçait dans la direction opposée à Paris. Et qui y avait-il dans ce cortège : Gabriel Attal, le poupon de Manu fraîchement nommé Premier ministre, plus Amélie Oudéa-Castéra, nouvelle ministre de l’Éducation. Tous deux se rendaient effectivement dans ledit collège transformé en camp retranché, sans doute pour y dispenser une grosse louche d’empathie à des élèves plutôt tranquilles, contrairement aux autres un peu plus loin, à Chanteloup-les-Vignes. Mais Attal n’ira pas à Chanteloup parce qu’avec son patronyme et sachant l’antisémitisme islamique qui y règne, il sait sans doute qu’il risque des injures qui feraient tache dans l’illusion du vivre-ensemble qu’il défend avec tant d’ardeur.
Au fait, tous ces policiers et gendarmes ne seraient-ils pas mieux employés à d’autres occupations qu’accompagnateurs de ministres en goguette ?
++ WEBTUBE : (…) Gabriel G, le nonagénaire qui a été victime d’un violent “home-jacking” dans la nuit du lundi 8 au mardi 9 janvier dans le paisible quartier des Condamines à Pamiers, est décédé des suites de ses blessures ce jeudi.
12/01/2024
(…) Gabriel G, le nonagénaire qui a été victime d’un violent “home-jacking” dans la nuit du lundi 8 au mardi 9 janvier dans le paisible quartier des Condamines à Pamiers, est décédé des suites de ses blessures ce jeudi.
(…) Au moment de son transfert à l’hôpital, la victime souffrait d’un pneumothorax et de plusieurs fractures aux visages et aux côtes. (…)
Dans un communiqué, la maire de Pamiers, Frédérique Thiennot, dit s’associer “à la peine de la famille de M. G. et lui présente les condoléances de notre communauté dont il était un membre estimé” et affirme que “les services municipaux, et en particulier la police municipale, ont mis à la disposition des enquêteurs les éléments d’information qu’ils ont collectés”. (…)
INFO ACTU17 – Un violent home-jacking nocturne s’est déroulé au domicile d’un homme de 92 ans à Pamiers, en Ariège. La victime a été violemment frappée par ses deux agresseurs. Son pronostic vital est toujours engagé ce mercredi.
Un homme âgé de 92 ans a été victime d’un violent home-jacking dans la nuit de lundi à mardi, à son domicile de Pamiers (Ariège), selon les informations d’Actu17. Il a été évacué à l’hôpital dans un état grave et son pronostic vital est toujours engagé ce mercredi, nous indique le parquet de Foix.
Le nonagénaire a pu s’exprimer brièvement. Il a indiqué avoir entendu du bruit dans sa maison située dans le sud-est de la ville, au cours de la nuit, et être sorti de sa chambre. L’habitant s’est alors retrouvé face à ses deux cambrioleurs au visage dissimulé, qui l’ont roué de coups de poing et de pied.
Les malfaiteurs ont ensuite fouillé son domicile et auraient ouvert le coffre-fort de la victime. Ils ont pris la fuite à bord de la voiture de marque Mercedes du nonagénaire. Le véhicule a été retrouvé accidenté un peu plus tard à Tarascon-sur-Ariège, à environ 35 km du lieu des faits, par les policiers, vide de tout occupant.[…]
++ WEBTUBE : Les agriculteurs allemands ne décolèrent pas. Après la manifestation du 18 décembre à Berlin, une nouvelle mobilisation est en cours, du 8 au 15 janvier, destinée à faire pression sur le gouvernement d’Olaf Scholz. Soutenue par la Fédération des agriculteurs allemands (DBV), le principal syndicat agricole du pays, cette protestation est organisée contre la fin des subventions au diesel agricole. Une perte qui équivaut à « un milliard d’euros », a estimé le président de la Fédération, Joachim Rukwied, devant l’Agence France-Presse...
Saisie par l’opposition, en novembre dernier, la Cour constitutionnelle annulait 60 milliards d’euros d’investissement dans la « transition climatique », estimant que le gouvernement avait enfreint les règles constitutionnelles liées à la limitation de l’endettement. Sommée de revoir sa copie budgétaire des années 2023 et 2024, la coalition au pouvoir décidait de supprimer les subventions qu’elle jugeait « nuisibles pour le climat », au rang desquelles l’aide à l’achat de carburant pour l’agriculture.
Retrouver le sens de la PAC ?
Il n’en fallait pas plus pour pousser à la rébellion les agriculteurs allemands, lassés d’être la cible sempiternelle des écologistes. Car enfin, les agriculteurs, comme les pêcheurs, utilisent le gazole pour travailler. Et aucune solution alternative au carburant n’est connue, à ce jour, pour faire rouler leurs tracteurs ! Comme les gilets jaunes en leur temps, les gilets verts allemands ont vécu cet oukase comme une injustice.
Une fois dans la rue, les agriculteurs allemands ont brandi d’autres revendications.
Comme les autres agriculteurs européens, les agriculteurs allemands se plaignent de la Politique agricole commune (PAC) de l’Europe, devenue au fil du temps une vaste politique environnementale, ni vraiment agricole, ni vraiment commune. La PAC a totalement perdu de vue les cinq objectifs définis dans le traité de Rome, signé en 1957 :
accroître la productivité de l’agriculture ;
assurer un niveau de vie équitable à la population agricole ;
Comme les autres agriculteurs européens, ils dénoncent la stratégie « Farm to Fork » (de la ferme à la fourchette) adoptée par le Parlement européen qui, en se donnant des objectifs de « réduction des pesticides » et d’augmentation de l’agriculture dite « biologique », risque fort de sacrifier un peu plus encore l’autonomie alimentaire du continent et l’avenir de nos agriculteurs. C’est en tout cas l’avis de nombreux experts qui tirent la sonnette d’alarme sans être vraiment entendus.
Une Union européenne sous influence
Comme les autres agriculteurs européens, ils dénoncent le discours idéologique d’une Europe sous influence des ONG qui ignore tout ou presque des réalités scientifiques et est en train de tuer à petit feu tous les efforts de l’agriculture européenne et les fruits des progrès de l’agronomie.
Comme les autres agriculteurs européens, ils se plaignent de cette Europe toujours prompte à interdire et à réglementer sur son sol, mais qui signe des traités de libre-échange très généreux avec des pays qui ne sont soumis ni aux mêmes contraintes ni aux mêmes coûts de production, faisant du marché européen le nouvel « open bar » de l’agriculture internationale. Une agriculture du dumping social et environnemental qu’on importe à bas coût et qui permet de nourrir les Européens, pendant que les coûts de production de l’agriculture européenne explosent sous la multiplication des contraintes. Quand, dans le même temps, feignant de ne pas voir ce qu’il organise, le Parlement européen demande à la Commission d’intensifier ses efforts – y compris par l’adaptation des règles de concurrence – pour renforcer la position des agriculteurs européens dans la chaîne d’approvisionnement !
Comme les autres agriculteurs européens, enfin, ils se plaignent de l’avènement de la bureaucratie, un peu partout, en lieu et place du bon sens paysan. Pourtant, il nous semblait à nous, Français, qu’en matière de bureaucratie, les Allemands n’étaient pas les plus mal lotis… Il est loin, le temps où un agriculteur pouvait remplir seul son dossier PAC, sans l’aide d’un technicien spécialisé ou d’un consultant averti.
Les agriculteurs de France sont solidaires de leurs collègues allemands. Depuis quelques mois, en France, les panneaux de certaines communes sont retournés par les associations de Jeunes Agriculteurs. Comme leurs collègues allemands, mais avec d’autres méthodes, ils dénoncent cette France et cette Europe qui marchent sur la tête, comme nous l’écrivions avec David Lisnard, président des Maires de France, le 4 décembre dernier, dans Le Point.
++ WEBTUBE : Il y aurait tellement à dire sur ce gouvernement Borne sans Borne, avec l’amant d’Attal qui devient ministre ! Mais j’ai choisi de vous parler de deux autres cas. Gérald Damarnin, que nous surnommons affectueusement Moussa, et Rachida Dati ont beaucoup de ressemblances. Ils incarnent tous les deux des enfants de musulmans parfaitement intégrés, et savent parfois faire vibrer les naïfs avec des incantations patriotes et des hymnes à l’amour de la France. Il n’empêche que leurs pratiques dans la politique française – même s’ils ne sont pas les seuls à pratiquer de la sorte – s’apparentent beaucoup à celles de leurs ancêtres, notamment par l’absence de parole, l’art de la taqîya, et parfois le recours au bakchich.Quelques exemples dans cette vidéo.
++ WEBTUBE :00:00 Intro 01:25 Son portrait (Religion, la mort de sa mère) 12:50 Les coulisses de la télé (Prises de position, son parcours) 38:50 Les questions cashs Jordan De Luxe arrive sur en quotidienne tous les matins sur C8. L’émission « Chez Jordan » vous permet de partager un moment unique conjuguant confessions et indiscrétions en toute convivialité. Au-delà de l’interview d’actualité, Jordan, le spécialiste du scoop accompagne ses invités du monde du spectacle, du cinéma, des médias ou de la politique à se livrer comme ils le font rarement. L’invité se confiera sur sa carrière, sa vie privée, ses succès, ses échecs, ses valeurs, ses ambitions… Au fil de l’interview, le téléspectateur en découvrira toujours plus sur l’invité.
++ WEBTUBE : José Andrés Calderón est un jeune madrilène qui est devenu le symbole de la prière du rosaire dans les manifestations de la rue Ferraz contre l’amnistie convenue entre le parti socialiste et les séparatistes catalans, dans le cadre d’un mouvement de protestation appelé “Noviembre Nacional” (novembre national). Qu’est-ce que le “Novembre national” ?José Andrés Calderón : Novembre national est un mouvement transversal dans lequel on trouve des personnes de pensées et d’idéologies différentes : des libéraux conservateurs aux réactionnaires, en passant par les carlistes, les falangistes, etc. Tous ceux qui s’opposent à un régime qui marginalise et détruit l’idée de l’Espagne depuis des décennies, parce que ce qui nous gouverne est une oligarchie de partis qui, au lieu de rechercher le bien commun, ne cherche qu’à s’enrichir et à promouvoir son agenda idéologique. L’amnistie a été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase et qui a fait dire à de nombreuses personnes que cela suffisait. C’est pourquoi différents slogans sont scandés, mais il y a une idée fondamentale, à savoir que l’Espagne est au-dessus de tout, même de la Constitution et de la monarchie, et que cette situation exceptionnelle exige une réponse immédiate. Il y a aussi des drapeaux du Sacré-Cœur, des cris tels que “Espagne chrétienne et non musulmane” et la croix du symbole de Novembre national. De manière quelque peu désorganisée, le Novembre national est une recherche des racines dont nous avons été dépouillés. L’amnistie est un danger territorial pour l’unité de l’Espagne, mais c’est aussi un danger spirituel et moral.
Comment est née l’idée de prier à Ferraz ?
José Andrés Calderón : Le vendredi 3 novembre, la manifestation a commencé, mais c’est le 6 novembre, lorsque la police a gazé les manifestants, que l’explosion a eu lieu. À ce moment-là, il n’y avait pas de prière, mais il y avait des drapeaux du Sacré-Cœur de Jésus et un désir de Dieu. C’est sur les réseaux sociaux, qui ont eu un impact énorme sur tout ce qui s’est passé à Ferraz, que la possibilité de prier un chapelet a été signalée et c’est ainsi que tout a commencé. On m’a proposé de le faire, parce que je suis assez active dans les réseaux sociaux, on m’a laissé un mégaphone et on a commencé. Au début, nous n’étions que vingt ou trente, et peu à peu, d’autres personnes nous ont rejoints. Toute bataille politique s’inscrit dans un contexte religieux car, comme l’a dit Donoso Cortes, “dans toute question politique, il y a une question religieuse” : “Dans toute question politique, il y a une question théologique”. Pedro Sanchez et tous ceux qui nous gouvernent, au niveau national et international, promeuvent une religion séculière, une religion de substitution à la religion catholique. Nous devons dire ouvertement que nous vivons une persécution contre les catholiques. Il y a une répression physique et vous pouvez être condamné à un an de prison pour avoir prié devant une clinique d’avortement, et il y a une autre répression plus silencieuse qui vise à nous enfermer dans nos maisons et nos temples pour prier ; une répression qui prétend qu’être chrétien signifie seulement aller à l’église pour prier.
Et ne pensez-vous pas que cela s’est produit parce que de nombreuses personnes dans l’Église ont décidé de ne pas se battre ?
José Andrés Calderón : Absolument. Pas toute l’Eglise, bien sûr, parce qu’il y a des prêtres qui se battent avec acharnement, mais au niveau institutionnel, l’Eglise a pris ses aises et s’est laissée piéger par la boîte de l’IRPF. Elle a assumé la logique du système lui-même et a fait de la religion, par peur ou par ignorance, une sphère comme une autre, alors qu’un catholique n’est pas seulement catholique quand il va à la messe, mais dans tous les domaines de sa vie : dans la vie publique, dans la famille, dans son travail, etc. Et le soutien des hiérarchies ecclésiastiques manque lorsque des catholiques sont condamnés à des amendes ou persécutés pour avoir manifesté leur foi. Tout comme elles restent pratiquement silencieuses lorsque la Cour constitutionnelle se prononce sur la loi sur l’avortement ou que Pedro Sanchez adopte une loi sur l’euthanasie et d’autres lois ouvertement antichrétiennes.
C’est en partie une conséquence du fait de se réfugier dans le spirituel et de ne pas “être dans le monde”.
José Andrés Calderón : Oui, parce qu’en fin de compte, un catholique doit avoir les pieds sur terre et savoir où il est, c’est-à-dire que nous, catholiques, avons le devoir de participer à la vie publique. Nous ne pouvons pas prétendre mettre fin en quelques jours à toutes les lois idéologiques qui ont été imposées depuis des décennies, mais nous devons nous battre petit à petit pour renverser la situation. Ce qui est en jeu n’est pas seulement un problème espagnol, mais un problème de tout l’Occident, parce qu’ils veulent construire une civilisation sans Dieu, et c’est la raison de cette persécution. Nous avons vu comment la prière a été interdite par un délégué du gouvernement qui a une idéologie clairement anti-chrétienne. Le 1er juin dernier, il était à la clinique d’avortement “Dator” pour montrer son soutien et promettre qu’il persécuterait tous ceux qui veulent empêcher l’avortement, et quand il parle d’”empêcher”, il veut dire y aller pour prier ou donner la possibilité à une femme de voir ce qu’elle porte dans le ventre de sa mère.
Avant le début des manifestations, vous postuliez pour entrer dans la police nationale.
José Andrés Calderón : Oui, je postulais pour devenir inspecteur, mais c’est très difficile pour moi parce que j’ai commis une infraction administrative selon la loi de sécurité citoyenne en refusant d’accepter l’interdiction du délégué du gouvernement et du tribunal supérieur de justice de Madrid. Lorsqu’on me demande pourquoi je l’ai fait, sachant ce que je risquais, je réponds que si l’on croit en quelque chose et que l’on a de vraies convictions, il faut être cohérent avec ce que l’on pense et ce que l’on fait. Il est clair pour moi que Dieu passe avant les hommes, et je crois que les lois doivent être respectées, mais lorsqu’elles sont manifestement tyranniques, il est de notre devoir de leur désobéir. La désobéissance, qui est l’expression la plus douce du droit de résistance, s’inscrit dans le cadre du droit positif et du droit naturel.
Recevez-vous de l’aide pour faire face aux amendes et aux sanctions ?
José Andrés Calderón : Oui, je suis aidé par plusieurs personnes et notre objectif est de porter l’affaire devant la Cour constitutionnelle et, si elle la rejette, de saisir une instance supérieure. La Cour européenne des droits de l’homme a rendu un arrêt très clair en Hongrie : “La décision d’interdire une manifestation pacifique pour la seule raison de l’absence de préavis sans qu’il y ait eu de comportement illégal de la part des participants constitue une ingérence disproportionnée dans le droit de réunion pacifique et non armée”.
Que va-t-il se passer avec le National de novembre ?
José Andrés Calderón : En fin de compte, les gens cesseront de manifester à Ferraz dans quelques jours ou dans un mois, mais un nouvel horizon s’est ouvert. Enfin, en dehors de la gauche, il y a une Espagne qui s’est réveillée de la léthargie, de ce processus de narcotisation auquel elle a été soumise pendant longtemps, et qui a compris qu’il ne suffit pas de manifester un dimanche et de rentrer chez soi, mais qu’il faut manifester en permanence. Les gens réalisent également que l’Espagne est au-dessus de tout et que si la Constitution, le système ou la monarchie continuent à permettre la balkanisation de l’Espagne, ils cesseront de les défendre. Nous avons également constaté qu’une partie de la police, et non la totalité, ne défend que l’État, et que si l’État est entre les mains de personnes qui n’ont aucun scrupule à conclure des pactes avec les séparatistes ou à interdire la prière devant les salles d’avortement, elles n’ont aucun problème à exécuter leurs ordres. Une bonne partie de la droite a compris qu’elle était plus seule qu’elle ne le pensait et qu’elle ne pouvait pas compter sur certaines institutions.
Les manifestations ne sont-elles pas aussi un signal d’alarme pour ces institutions qui ferment les yeux sur ce qui se passe ?
José Andrés Calderón : En fin de compte, Novembre national est le cri d’une Espagne qui ne se résigne pas à mourir, de gens qui sont très préoccupés par ce qui se passe. Je ne sais pas si l’Espagne s’est réveillée, mais beaucoup l’ont fait. On a vu qu’il y a encore un esprit de reconquête, de retour à ce qu’était l’Espagne et non pas à ce qu’on veut en faire. Breizh-info.com
++ WEBTUBE : En Allemagne, c’est par milliers que se comptent ces tracteurs qui, chaque jour depuis le début de la semaine, convergent vers les grandes villes allemandes, bloquant les accès routiers et les portes des agglomérations dans un pays déjà paralysé par une grève ferrovière. Vu de France, et selon 20 Minutes, ce n’est qu’un mouvement « abondamment relayé dans les sphères complotistes et souverainistes » générant une « avalanche de posts dans les sphères complotistes et souverainistes » puisque, d’ailleurs, « l’extrême droite allemande s’est engouffrée dans le dossier ». CQFD.
Les raisons d’une grogne… contagieuse ?
Un moyen expéditif ultra-efficace pour disqualifier d’office une grogne qui commence à essaimer… en France. Si les revendications immédiates du monde agricole allemand ne sont pas précisément les mêmes que chez nous – le gouvernement d’outre-Rhin projette de supprimer l’avantage fiscal sur le diesel -, ici comme là bas, les racines du mal-être sont les mêmes. Né de l’abandon d’une fraction de la population qui peine à vivre des métiers de la terre par une oligarchie de décideurs politiques confortablement installés à Bruxelles. Deux mondes que tout sépare.
Limites de la liberté d’expression contre climat
Pour en parler, nous avons interrogé Sylvie Brunel, qui est géographe, enseignante à la Sorbonne et docteur en économie. L’ostracisation pour crime de complotisme, elle connaît. Pour avoir, en juin 2022, sur un plateau télé, osé faire remarquer que les températures caniculaires qui touchaient alors la France sont « le quotidien quand vous vivez à Dakar » et publié, dans Le Monde, une tribune transgressive – « Le changement climatique n’est pas forcément une mauvaise nouvelle » (2019) -, Sylvie Brunel est définitivement estampillée « figure climato-sceptique médiatique » et logiquement boudée par les médias. Sa fiche Wikipédia squattée par des militants de la cause climatique est un réquisitoire en règle.
Cette « grande connaisseuse de l’Afrique » connaît pourtant son sujet : spécialiste des questions de développement et de famine, elle a dirigé l’association Action contre la faim et publié bon nombre d’ouvrages aux titres évocateurs tels que (entre autres) Pourquoi les paysans vont sauver le monde ou Cessons de maltraiter ceux qui nous font vivre (aux Éditions Buchet-Chastel) et prépare un nouveau livre à paraître en février : Sa majesté le maïs. Elle nous explique les raisons de cette crise profonde de l’agriculture : « L’Europe a décidé de devenir plus verte que verte et, donc, de mettre en œuvre des normes écologiques extrêmement exigeantes sur la neutralité carbone, le classement des zones en biodiversité, la limitation de l’usage des produits de traitement et des engrais. Des objectifs transposés par la France de manière très exigeante qui impactent, dans les différents pays, les agriculteurs qui ne sont ni des décorateurs de la nature ni des jardiniers mais des chefs d’exploitation. Toutes ces normes prises par des gens qui ne connaissent rien au problème rendent leur travail d’autant plus difficile que les contrôles se multiplient. »
Des décisions prises à Paris ou Bruxelles sans tenir compte des spécificités des exploitations
D’où cette distorsion profonde entre une intelligentsia qui ne rêve que micro-exploitations, circuits courts et produits d’excellence, et la réalité économique quotidienne que vivent les agriculteurs pris en étau entre des normes qui ne cessent de changer et des Français qui se serrent la ceinture et cherchent à se nourrir à des prix raisonnables. Sylvie Brunel n’y va pas par quatre chemins : faute de pouvoir satisfaire les rêves des intellos derrière leurs ordinateurs, « nos agriculteurs sont victimes d’un véritable « racisme de classe » et passent pour des gros beaufs pollueurs ».
La profession est déjà démographiquement menacée de disparition car exercée par des individus qui, pour la moitié d’entre eux, ont plus de 55 ans. « Pour 20.000 départs chaque année, on compte 13.000 installations. Les jeunes qui s’installent sont souvent formatés par le discours vertueux des micro-modèles ; ils partent sur des niches comme le petit maraîchage mais, malheureusement, abandonnent très vite lorsqu’ils découvrent la pénibilité, les parasites, etc. », précise la géographe.
Nos agriculteurs sont pourtant bel et bien au cœur d’un enjeu politique majeur : l’alimentation des Français et du reste du monde. Songeons, en passant, aux conséquences en termes d’immigration d’un Maghreb que nos paysans ne pourraient plus ravitailler.
Ces dernières semaines, beaucoup d’entre nous contemplaient, goguenards, sans trop chercher à comprendre, ces panneaux retournés de nos villages : « On marche sur la tête. » Une gentille jacquerie, comparé à la révolte allemande. Le meilleur reste sans doute à venir.
++ WEBTUBE : Nous sommes le 19 juin 2022, lors de la soirée électorale après le second tour des élections législatives. Sur le plateau de TF1, côte à côte, Gabriel Attal et Rachida Dati. L’un représente la Macronie qui se retrouve penaude avec une majorité relative, autrement dit essuyant une véritable défaite pour un parti qui avait été habitué cinq ans durant au doux confort de la majorité absolue. L’autre, « Tatie flingueuse » de feu la Sarkozie, porte avec allant et combativité l’étendard de sa « famille politique » qui, elle aussi, doit encaisser le choc : seulement une petite soixantaine de députés au Palais Bourbon quand le RN en fait entrer 89. Un tournant historique de la vie politique française.
Attal-Dati : une chaude soirée électorale de 2022
Sur le plateau, Attal reconnaît effectivement que ces résultats ne sont pas terribles pour son camp : « Je ne vais pas me cacher derrière mon petit doigt, ce n’est pas le résultat qu’on espérait ». Ni une, ni deux, très en forme, Rachida Dati qui, au lendemain du premier tour de l’élection présidentielle avait appelé à voter Emmanuel Macron, ne mâche pas ses mots et rétorque : « C’est sa stratégie qui est en échec. Un, pour les présidentielles, on fait monter l’extrême droite. Deux, pour les législatives, on fait monter l’extrême gauche. Et là, maintenant, on dit ‘‘mais oui, mais bon, peut-être’’ ; vous dites ‘‘faut pas se cacher derrière son petit doigt’’. Ne vous cachez pas non plus derrière nous… » L’échange se poursuit, Attal est à la peine pour en placer une et – moment humiliant -, un peu maternelle, Dati pose sa main sur l’avant-bras puis sur l’épaule du jeune homme qui en rougit comme une communiante. Dati l’achève en lui disant : « C’est bien… » Il ne faut pas grand-chose pour que la phrase ne se termine sur un « mon petit ».
« – Je ne vais pas me cacher derrière mon petit doit. – Bah vous cachez pas derrière nous… »
Ce 11 janvier 2024, un an et demi et quelques contorsions et convulsions politiques plus tard, le jeune homme rougissant est premier ministre de la France et la dame est ministre sous les ordres de ce même jeune homme… En politique, ne jamais dire jamais.
Cette entrée de Dati au gouvernement est incontestablement la « surprise du chef ». Dati qui n’avait pas de mots assez durs pour la politique de Macron fait donc aujourd’hui allégeance. « Pas de cap, pas de projet, pas de direction », déclarait-elle, sur le plateau de LCI, le 23 juin 2022, au lendemain de l’allocution d’Emmanuel Macron qui prenait acte de sa majorité relative à l’Assemblée nationale. Il faut écouter et réécouter cette interwiew. Macron vient de déclarer qu’il a été réélu sur un « programme très clair » ? « Donnez-moi, ne serait-ce qu’une ou deux propositions de son programme…‘‘ très clair’’ », réagit Dati. Macron constate que la France est fracturée ? « Mais c’est le résultat de son quinquennat ». Et d’en remettre une couche, puis deux, puis trois. Macron a « sous-estimé les questions régaliennes ». « Il y a un sujet majeur sur le régalien, notamment sur la maîtrise des flux migratoires ». « Ils [la Macronie] n’ont pas de ligne politique ». « Pas de dette supplémentaire ? Il [Macron] l’a faite exploser ! » Toujours dans cet entretien, sont évoquées les éventuelles participations des LR au gouvernement qui sont dans l’air à l’époque. Et Dati de reprendre à son compte les propos sur ce sujet de Jean-François Copé : « Il faut tordre le bras à Emmanuel Macron sur des sujets majeurs… »
Alors, en ce 11 janvier 2024, on imagine que Rachida Dati, après avoir posé sa main sur le bras d’Attal en cette belle soirée de juin 2022, a réussi à tordre celui d’Emmanuel Macron, que ce dernier, dans une sorte de fulgurance fantastique, a trouvé un cap, a défini un projet, a fixé une direction, a décidé de prendre à bras le corps les sujets régaliens, notamment celui de l’immigration. A moins que Rachida Dati n’ait perdu la boussole de sa chère « famille politique ». Il est vrai que Dati a un cap : gagner Paris en 2026. Cela n’est possible qu’en s’alliant à la Macronie, a-t-elle sans doute analysé. Cette entrée au gouvernement de Rachida Dati, dans laquelle on peut voir la main de Sarkozy, fait peut-être les affaires de la droite parisienne. En revanche, c’est un clou de plus sur le cercueil des LR qui viennent d’ailleurs d’exclure de leur parti la toute nouvelle ministre de la Culture. Mais si Paris vaut bien une messe, on imagine que la plus belle ville du monde doit bien valoir aussi une conversion au macronisme.