. Pourquoi 2 700 fonctionnaires ne veulent-ils pas travailler dans le paradis du 9-3 ?


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#webtube : « Ça fait peur » : les 2700 agents au ministère de l’Intérieur ne veulent pas déménager dans l’ancien village olympique en Seine-Saint-Denis

On attendait ce moment sans impatience, on savait que ça allait arriver… forcément. Une espèce de justice immanente ? Non, pas vraiment car ce ne sont pas les déplacés les coupables (sauf s’ils ont voté consciencieusement pour les pro-immigration depuis des décennies…).

Entre les réquisitions d’appartements, et la submersion migratoire qui touche Paris en premier, il fallait bien qu’un jour nos chers décideurs envoyassent nos petits fonctionnaires travailler là où plus personne ne veut vivre ni travailler, eu égard à la pègre islamiste, aux gauchos drogués, aux dangereux revendeurs de drogue, aux magasins qui ne proposent plus que de la viande halal susceptible de tuer qui ne la cuit pas à mort… J’en passe et des meilleures.

En tout cas, 2700 fonctionnaires « administratifs »  du ministère  de l’Intérieur sont censés migrer début 2027, quitter l’abri tranquille et douillet du centre de Paris pour occuper de nouveaux bâtiments (magnifiques, n’est-il pas ? Voir ci-dessus) sis dans le département le plus recherché de France…

Quand la réalité explose à la figure de nos gouvernants…

Quand la réalité explose à la figure de nos juges qui depuis 20 ans poursuivent et condamnent les lanceurs d’alerte qui ont le mauvais goût de remettre en cause l’innocuité de l’islam et de l’immigration massive musulmane…

On n’a même pas envie de ricaner et encore moins de dire « bien fait » car on sait bien que les responsables bien à l’abri dans leurs maisons gardées jour et nuit, dans leurs voitures avec gardes du corps, s’en tapent le coquillart.

Mais tout cela va peut-être ouvrir les yeux à 3000 personnes de plus et leur famille, soit au moins 5000 personnes… 5000 bulletins de vote pour le camp patriote ? Ce n’est pas à négliger…

Faut-il s’attendre à une vague de départs au ministère de l’Intérieur d’ici à début 2027 ? L’échéance correspond au déménagement annoncé de 2700 agents du ministère, principalement sur des postes administratifs dits de « support » des différentes directions (ressources humaines, finances, numérique), depuis le site Lumière, situé dans le 12e arrondissement de Paris, pour Universeine à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis). Ce nouvel écoquartier, sorti de terre en quelques années pour servir de village des athlètes pendant les Jeux olympiques et paralympiques de 2024, et aujourd’hui devenu une zone en développement mêlant logements, bureaux et commerces, dont la halle Maxwell, l’ancienne centrale électrique réhabilitée qui fait partie des futurs nouveaux locaux du ministère de l’Intérieur.

[…]

Mais côté personnel, le transfert ne fait pas l’unanimité. Selon le SNIPAT, l’un des syndicats indépendants des agents du ministère, environ 50 % des agents ne souhaitent pas déménager de leur quartier de Bercy, à deux pas de la sympathique voie pavée commerçante du Cour Saint-Émilion pour rejoindre la Seine-Saint-Denis.

[…]

Le représentant syndical explique que « le lieu peut faire peur à certains. La Seine-Saint-Denis… Saint-Denis… Ça fait peur, c’est clair. Il y en a qui n’y sont jamais allés mais ils ont peur. C’est vrai qu’il y a un peu plus d’actes de délinquances à Saint-Denis qu’à Neuilly-sur-Seine, c’est sûr ». De manière générale « c’est un département où il y a beaucoup de rotation, où les effectifs ne restent pas, ne s’installent pas. Certains de nos collègues sont originaires de Seine-Saint-Denis et ont fui le département, alors devoir y retourner pour le travail, ça représente un peu un retour en arrière pour eux », confie Lassen Miadi.

[…]

Actu.fr

F de souche

Christine Tasin

. Mantes-la-Jolie (78) : “Le Val-Fourré, c’est Malaga !” — pillage d’un camion de cannabis, fusillades et habitants terrés dans la peur


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#webtube : Le Val-Fourré, à Mantes-la-Jolie, vit depuis plusieurs jours sous tension après le « pillage » d’un camion rempli de cannabis. 

Trois hommes ont été blessés lors d’une fusillade nocturne, filmée et diffusée sur Snapchat sous le titre glaçant « Dehors c’est pas un jeu ». Les enquêteurs ont retrouvé vingt-cinq étuis de calibre 7,62 mm et 9 mm sur les lieux. Selon Le Parisien, l’affaire découle de la disparition d’une importante cargaison de drogue abandonnée par son chauffeur — une occasion saisie par plusieurs habitants du quartier.

« Ça a été un pillage. Les petits venaient de partout. » confie une source locale. Certains se seraient vantés de l’exploit en lançant « Le Val-Fourré, c’est Malaga ! », en référence à la plaque tournante espagnole du trafic. Le propriétaire de la marchandise, furieux, chercherait désormais à récupérer son bien « par tous les moyens ». Et, comme le résume un habitant, « un coup de pression, chez ces gens-là, ce n’est pas avec des menaces téléphoniques ».

La peur s’installe dans le quartier : « Depuis cette histoire, tout le monde voit des tireurs embusqués, des policiers partout, au pied des tours, à la sortie de la mosquée », témoigne un habitant. D’autres avouent ne plus sortir : « J’espère qu’il n’y aura pas de nouvelles fusillades… Si le dealer n’est pas du coin, il aura moins de réticences à rafaler et ça peut tomber sur n’importe qui. » Beaucoup estiment qu’il faudrait que « les petits rendent la marchandise » pour espérer un retour au calme.

Le Parisien

. 300 films produits par an, la moitié sous les 20 000 entrées — le rapport IGF dévoile la faillite chiffrée du cinéma français subventionné


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#webtube : Derrière les tapis rouges et les discours sur “l’exception culturelle”, un rapport de l’Inspection Générale des Finances, passé inaperçu l’an dernier, dresse un constat brutal : l’industrie du cinéma français s’effondre sous le poids de ses propres subventions.

Près de 300 longs-métrages sont produits chaque année, mais la moitié ne dépasse pas 20 000 entrées, et seule une vingtaine franchit le cap du million. Le rapport tranche : « Le dispositif d’aides contribue à entretenir un niveau de production élevé, parfois déconnecté du public et des capacités de financement du marché. »

Même les films dits “porteurs” échouent : 66 % des productions à plus de 15 millions d’euros sont déficitaires, malgré le soutien public. L’IGF dévoile un paradoxe glaçant : plus un film coûte cher, plus il a de chances de perdre de l’argent. En 2023, les aides publiques cumulées au secteur atteignent 1,2 milliard d’euros, pour un modèle “unique au monde” où l’argent public remplace le public tout court. Derrière la “diversité culturelle”, le rapport voit surtout un système verrouillé — producteurs agréés, distributeurs subventionnés, chaînes complices, tous réunis autour de la manne du CNC.

Ce monde clos, décrit comme “une aristocratie subventionnée”, se nourrit d’entre-soi : “les enfants d’acteurs tournent pour les enfants de producteurs, eux-mêmes mariés aux enfants de scénaristes.” L’audace n’y naît plus du risque artistique, mais de la longueur du dossier de financement. Dans ce “capitalisme de connivence” où la rentabilité n’est plus un enjeu, le cinéma français incarne les dérives d’un modèle économique étatisé, moralisateur et élitiste. En conclusion, le rapport interroge sans le dire : pour sauver le cinéma français, ne faudrait-il pas commencer par lui couper les vivres ?

Source : FDS

. Quasquara : quand la Corse se mobilise pour sauver sa croix


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#webtube : À Quasquara, lycéens et habitants se mobilisent pour leur calvaire, là où ailleurs la loi prime sur la ferveur locale.

En Corse, les défenseurs de la croix de Quasquara ne décolèrent pas. Alors que le tribunal administratif de Bastia a ordonné le retrait du calvaire dans cette petite commune de la région d’Ajaccio, le 10 octobre dernier, les manifestations contre cette décision retentissent encore sur le territoire insulaire.

Ce mardi 14 octobre, c’est une cinquantaine de lycéens qui s’est mobilisée pour exprimer son indignation face à ce qui est perçu comme « une atteinte au respect de l’identité et de la culture corses », rapporte Corse Matin. La croix, érigée en 2022 à l’entrée du village, avait fait l’objet d’un signalement de la part d’une habitante jugeant son emplacement illégal. Le maire ayant refusé d’y toucher, celle-ci avait porté l’affaire devant la Justice, qui prononçait la nullité de la décision municipale en s’appuyant sur la loi de 1905 relative à la séparation des Églises et de l’État.

Une ferveur populaire intacte

Une mobilisation qui ne s’est pas essoufflée depuis le jugement puisque banderoles, slogans et pétitions se sont multipliés pour défendre les racines chrétiennes de l’île. L’association SOS Calvaires, qui restaure les croix à travers tout le territoire français, s’était rendue sur l’île à l’occasion de la Semaine sainte, où elle avait participé à la rénovation de sept croix. Interrogée par Boulevard Voltaire, elle dit avoir été frappée par « la ferveur populaire » et par l’attachement toujours très vif des habitants à ce patrimoine religieux. « On a vu des hommes, des femmes, des vieux, des jeunes, tous types de profils et même des gens qui ne sont pas forcément croyants, mais qui respectent le symbole que représente le calvaire », témoigne l’association. Une piété populaire qui reste très ancrée sur l’île, où chacun participe encore aux processions et à la pose des croix, autant par foi que par fidélité à une identité commune, estime SOS Calvaires.

À ce sujet — Semaine sainte en Corse avec SOS Calvaires

Mais au‑delà de la Corse, SOS Calvaires explique ce qui pousse, de façon plus générale, ceux qui se mobilisent pour les calvaires. Ces monuments n’ont jamais été posés par hasard, rappelle l’association : retour de mission, grâce rendue, délimitation d’un village… Derrière cette dimension historique ou religieuse, l’engagement répond en réalité à des besoins très humains. Le besoin de concret, d’abord. Agir, sortir de chez soi, sentir que l’on participe vraiment à quelque chose, au lieu de se limiter aux écrans et aux réseaux sociaux. Le besoin de racines, ensuite, pour savoir d’où l’on vient et, ainsi, mieux comprendre où l’on va. Le besoin de fraternité, de se retrouver à plusieurs pour accomplir ensemble un geste durable et visible. Et, enfin, le besoin de transcendance : « le calvaire qui s’enracine dans la terre et s’élève vers le ciel », symbole tangible que l’on plante dans le monde et qui invite à lever les yeux.

À Montgenèvre, dans les Hautes-Alpes, autre ambiance

À rebours de cette mobilisation sur l’île de Beauté, le cas d’un autre calvaire : sur les hauteurs de Montgenèvre. Là où certains montrent une ferveur remarquable pour défendre leur patrimoine, d’autres, dans cette commune des Hautes-Alpes, près de la frontière avec l’Italie, mettent autant, si ce n’est plus, d’énergie pour se montrer strictement légalistes. Ce 14 octobre, le Journal du dimanche informait qu’une croix restaurée et replacée en octobre 2024 par un groupe de randonneurs à côté d’une croix déjà existante a ainsi été retirée, ce 8 octobre, par la mairie avec l’intervention… d’un hélicoptère !

Informée dès le mois d’août de ce projet, l’association SOS Calvaires avait pourtant tenté de trouver une solution. Elle proposait de déplacer la croix à un emplacement légalement approprié, évitant ainsi un recours spectaculaire et coûteux pour les finances publiques. « Nous, on l’aurait fait bénévolement », nous explique l’association, qui déplore n’avoir jamais reçu de réponse de la mairie. Dans un communiqué, cette dernière renvoie à la loi de 1905 pour expliquer son geste. Reste qu’ailleurs, en Corse, cette application stricte de la loi n’a pas empêché une mobilisation massive. Et peut-être est-ce ce qui jouera en faveur de la croix de Quasquara.

Alienor de Pompignan, dans BV

. Notes de frais d’Anne Hidalgo : pour la transparence, on repassera


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#webtube : Après des années de procédures judiciaires, l’association Union parisienne n’obtiendra pas la publication exhaustive des frais d’Anne Hidalgo. Ce lundi 13 octobre, le Conseil d’État a débouté l’association de sa demande en pourvoi avec a priori pour seule justification qu’« aucun de ces moyens n’est de nature à permettre l’admission du pourvoi ». Une réponse jugée trop brève et décevante pour ceux qui attendent une transparence totale.

Un combat de longue haleine qui n’a pas porté les fruits escomptés

Depuis cinq ans, plusieurs associations citoyennes, dont l’Union parisienne, Transparence citoyenne et Rouler libre, exigent la publication exhaustive des notes de frais d’Anne Hidalgo. La mairie a d’abord refusé de les dévoiler mais, en 2021, l’Union parisienne saisit la Commission d’accès aux documents administratifs (CADA) qui lui donne raison. Deux ans plus tard, les factures sont enfin transmises mais demeurent incomplètes. Me Patrick Tabet, l’avocat du trio associatif, jugeant qu’il manquait encore des documents, avait saisi le tribunal administratif de Paris. En octobre 2024, ce dernier n’avait pas répondu favorablement, considérant que le maire de Paris avait fait preuve de « transparence ». Mais l’Union parisienne avait porté le contentieux devant le Conseil d’État, qui a confirmé ce lundi ce jugement sans donner d’explications supplémentaires a priori« Le Conseil d’État a considéré que l’inscription des noms des convives sur un ticket de caisse de restaurant n’est pas une obligation légale ou réglementaire, de sorte qu’on ne peut en exiger communication », explique Transparence citoyenne, sur son compte X.

Pourtant, l’association avait fini par obtenir des informations sur d’autres notes de frais d’Anne Hidalgo que Mediapart avait révélées en septembre : 125.000 euros de frais de déplacement à l’étranger, 84.000 euros de vêtements… près de 210.000 euros dépensés par le maire de Paris, entre 2020 et 2024. Ce dernier a porté plainte, depuis, pour « dénonciations calomnieuses ».

Un manque de transparence qui nourrit la méfiance

Transparence citoyenne se désole, ce 13 octobre, de la décision du Conseil d’État qui constitue, selon cette association, « un recul dans le droit à la communication des documents administratifs, véritable pilier du contrôle démocratique des citoyens ». Pour la présidente de l’Union parisienne, Claire Amélie Pelosse, « il y a un véritable manque de transparence sur les frais demandés », et elle ajoute que « les différents tribunaux n’ont pas levé cette opacité et cela ne fait que renforcer notre méfiance ».

À ce sujet — Paris sanctionne Transparence citoyenne pour avoir affiché les dépenses d’Hidalgo

En outre, la composition du Conseil d’État peut nourrir les suspicions de certains. Ainsi, le vice-président, Didier-Roland Tabuteau, en poste depuis 2022, est passé par plusieurs cabinets socialistes, sous François Mitterrand puis Jospin, entre 1988 et 2002. Quant à Christophe Chantepy, le président de la section contentieux, il est entré au Parti socialiste en 1980 et a mené la campagne pour Ségolène Royal, avant de soutenir François Hollande lors de la primaire de 2011.

En cause, un cadre juridique flou

Une des complexités de ce contentieux est l’imprécision du cadre légal. En effet, Public Sénat explique que le conseil municipal peut allouer une ligne sur le budget de la commune pour les dépenses de représentation en vertu de la libre administration des collectivités (article L2123-19). Pour la ville de Paris, le plafond annuel de ces frais a été « fixé à 19.720 euros pour la maire de la capitale », ce qui a permis à Anne Hidalgo de plaider innocente, ces dépenses ne dépassant pas ce montant. Néanmoins, « la nature des dépenses qui peuvent être prises en charge par cette allocation n’est pas détaillée » par la loi, précise le média du Sénat. C’est donc au juge administratif de vérifier que cette allocation est bien utilisée par le maire de Paris uniquement pour couvrir les frais relatifs à ses fonctions.

De nombreux parlementaires ont demandé des éclaircissements juridiques au gouvernement au cours des vingt dernières années. Plusieurs chambres régionales des comptes ont souligné « le « caractère insuffisant » de certaines pièces produites à Paris pour le contrôle des frais de représentation » et ont estimé « nécessaire de préciser les catégories de dépenses qui sont exclues du dispositif ». En 2020, l’Observatoire de l’éthique publique jugeait que l’absence de référentiel dans ce domaine pouvait conduire à des dérives. Dans un communiqué du 2 octobre, la ville de Paris a également suggéré la mise en place d’un référentiel pour pallier ce flou juridique. Pour l’heure, le communiqué conseillait aux maires concernés d’être prudents et de « conserver les justificatifs de toutes les dépenses qui justifient le versement de cette indemnité ».

Cela explique en partie pourquoi le tribunal administratif de Paris avait débouté la demande des associations en 2024 en expliquant qu’« aucune disposition législative ou réglementaire n’existait pour imposer à une administration de fournir ces pièces » pour préciser sa décision. De même, l’association Transparence citoyenne, qui a révélé la plupart des notes de frais dans cette affaire, explique à BV n’être pas « catégorique sur le fait qu’il y ait eu des irrégularités parce qu’effectivement, le cadre juridique n’est pas complètement clair ». Néanmoins, si les règles budgétaires municipales sont bien respectées, tout citoyen est en droit de se poser des questions sur le montant de ces dépenses et leur opportunité.

Ombeline Marignane dans BV

. Accords de 1968 avec l’Algérie : un coût de 2 milliards par an !


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#webtube : C’est un rapport détonant sur le coût, pour les finances publiques, des accords entre la France et l’Algérie en matière d’immigration et de protection sociale que la commission des finances de l’Assemblée nationale vient de valider, ce mercredi 15 octobre. Son rédacteur, l’iconoclaste député macroniste des Yvelines Charles Rodwell se distingue par une liberté de pensée et de parole singulière, dans son camp. Avant l’été, il répondait aux questions de Marc Baudriller, dans notre grand entretien hebdomadaire.

Le parlementaire a fourni un travail de fond et appelle l’exécutif à dénoncer les accords qui nous lient au pays d’Abdelmadjid Tebboune, notamment celui de 1968. « L’intention initiale de l’accord franco-algérien de 1968 a été totalement dévoyée par 50 ans de décisions politiques néfastes et de jurisprudences extensives », explique-t-il, dans un communiqué. Alors que l’entreprise initiale visait à maîtriser l’immigration de travail et à restreindre l’immigration familiale et pour soins, l’élu démontre que c’est tout le contraire qui s’est produit. Résultat : « une explosion des coûts de cet accord pour les finances publiques », qu’il chiffre, au grand minimum, à… deux milliards d’euros chaque année ! Un chiffre sous-estimé, puisque l’État est, selon lui, « aveugle et désarmé » pour évaluer correctement les incidences d’un tel accord pour le contribuable français. Charles Rodwell va jusqu’à parler « d’aveuglement systémique » de l’appareil étatique.

La France, dindon de la farce

L’Algérie qui ne respecte pas ses engagements, laisse la France dans une « situation intenable et inacceptable », explique Charles Rodwell, qui cite un exemple en conférence de presse : dans le cas d’un citoyen ayant travaillé 40 années, 20 en Algérie puis 20 en France, ses cotisations retraite devraient être prises en charge par les deux pays. Or, aujourd’hui, l’Algérie refuse de verser sa part. C’est donc la France, dindon de la farce, qui compense en versant l’allocation de solidarité pour les personnes âgées (ASPA).

À ce sujet — [L’INVITÉ] « Avec le RN au pouvoir, l’immigration aurait un risque d’exploser ! »

Le rapport parlementaire précise aussi que le « statut dérogatoire dont bénéficient les ressortissants algériens en vertu de l’accord de 1968 porte une atteinte fondamentale au principe constitutionnel d’égalité, notamment entre citoyens étrangers (hors UE) présents sur le territoire français ». Par exemple, concernant le regroupement familial, un Guinéen doit attendre 18 mois pour en bénéficier, contre 12 mois pour un Algérien. La durée du titre de séjour délivré à un Guinéen est obligatoirement d’un an, contre possiblement dix ans pour un Algérien. Autre exemple, un ressortissant érythréen ne peut pas bénéficier d’une régularisation automatique au bout de dix ans de présence habituelle en France ; une absence de régularisation qui le prive d’un droit d’accès aux prestations sociales. Un ressortissant algérien bénéficie, lui, d’une régularisation automatique de droit dans ces conditions, qui se double d’un droit quasi immédiat au RSA.

Voter avec le RN l’abrogation des accords de 1968 ?

Charles Rodwell insiste pour indiquer que c’est avec Gabriel Attal qu’il appelle à « dénoncer les accords de 1968 ». Pour « reprendre en main nos flux migratoires » et « rétablir nos comptes publics ». Une sorte de pierre dans le jardin du chef de l’État qui, en août, avait dénoncé les accords de 2013, demandant à François Bayrou, son Premier ministre, « plus de fermeté et de détermination ». L’exécutif justifiait une réponse graduée vis-à-vis de l’Algérie pour ne pas court-circuiter les négociations visant à obtenir la libération de l’écrivain Boualem Sansal et le journaliste sportif Christophe Gleizes. Une conciliation refusée par le régime algérien.

Alors que le Rassemblement national prévoit de présenter un texte pour abroger les accords de 1968 dans sa niche parlementaire, le 30 octobre, le député des Yvelines souhaite attendre le texte précis. Pas question, selon lui, de soutenir une initiative qui souhaite faire du passé table rase et serait « un saut dans le vide ». Si le parlementaire souhaite la dénonciation des accords, il plaide pour une réforme du Code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile (CESEDA).

Espérons que l’instabilité politique actuelle ne fasse pas passer aux oubliettes un travail de qualité. Il reste désormais à trouver une volonté politique pour prendre à bras-le-corps une situation inacceptable qui débouche sur des dérives économiques parfaitement décrites. Un constat alarmant de gabegie financière, alors même que ce rapport n’aborde pas les problématiques culturelles, sécuritaires ou migratoires de nos rapports avec l’Algérie.


Yves-Marie Sévillia
, dans BV

. Trump veut-il une nouvelle crise des missiles Otan/Russie ?


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#webtube : Apaiser le Moyen-Orient et livrer des Tomahawk à Zelensky, où est la logique ? 63 ans après la crise de Cuba, doter Kiev de missiles Tomahawk serait un pas dangereux vers un affrontement Otan/Russie que personne ne veut. L’Otan joue avec le feu car ne pas vouloir un conflit majeur n’implique pas pour Poutine de rester éternellement impassible face à l’escalade menée par l’Occident. Un Tomahawk peut être armé d’une charge conventionnelle ou nucléaire… Un moment viendra où le Tsar estimera ses intérêts vitaux menacés.

La paix par la force, cela marche avec plus faible que soi. Le Hamas était acculé à Gaza et Netanyahou ne peut se passer du soutien américain sur le long terme. Il était donc difficile pour les deux belligérants de dire non au plan de paix de Trump. 

Netanyahou y gagne la libération des derniers otages et le Hamas évite l’anéantissement.

Mais l’Ours russe n’est ni Israël, ni le Hamas. C’est même la première armée du moment par son expérience de la guerre de haute intensité et par la puissance de son industrie de l’armement, inégalée par l’Otan. La paix par la force n’est donc qu’illusion. Ce sera la guerre.

Les différents signaux envoyés par l’Occident n’augurent rien de bon.

Zelensky réclame à cor et à cri des missiles de croisière Tomahawk pour frapper le cœur de la Russie. Trump hésite et dit réfléchir au risque d’escalade. Mais les États-Unis viennent de présenter les nouveaux lanceurs mobiles pour les Tomahawk, ce qui change la donne.

On est loin de 2022, quand les Occidentaux se limitaient à livrer des gilets pare-balles par peur de l’escalade. Mais Poutine ayant laissé les va-t-en-guerre franchir toutes les lignes rouges sans la moindre réaction autre que verbale, nous en sommes aux missiles Tomahawk, avant le nucléaire tactique. Petit rappel :

« Pour ceux qui pourraient être tentés de l’extérieur d’interférer dans les événements qui se déroulent… la réponse de la Russie sera immédiate et vous conduira à des conséquences auxquelles vous n’avez jamais été confrontés dans votre histoire. » Poutine, le 24/02/2022

En fait, il n’y a jamais eu de réponse russe ! Ce qui n’a fait que persuader les Occidentaux que Poutine bluffe. On est passé du gilet pare-balles au Tomahawk, missile longue portée à capacité conventionnelle ou nucléaire.

Depuis 1300 jours, Boris Karpov annonce sur son blog Telegram l’inévitable choc frontal Otan/Russie. Espérons que Trump va se ressaisir sans jouer la carte de « la paix par la force », solution kamikaze à laquelle le poussent Zelensky et ses supplétifs européens, totalement inconscients du risque de troisième guerre mondiale.

Pousser Poutine à user de l’arme nucléaire tactique, certains en rêvent à Washington. Les Américains ne seraient plus les seuls à supporter la lourde accusation de crime contre l’humanité après Hiroshima et Nagasaki. Ce serait la diabolisation de la Russie jusqu’à la fin des temps.

Mais je ne pense pas que le sage Poutine tombe dans ce piège grossier. Ses missiles hypersoniques, que les Occidentaux ne possèdent toujours pas, lui permettent de gagner cette guerre sans recours au nucléaire.

Jusqu’à présent, les missiles Tomahawk étaient lancés par des navires de surface ou des sous-marins, ou bien depuis des installations terrestres fixes, impliquant la mise en œuvre par des opérateurs américains. Si l’apparition récente de lanceurs mobiles facilite l’envoi de missiles en Ukraine, le Tomahawk reste une arme de haute technologie et de haute précision, nécessitant des personnels éminemment qualifiés, donc des militaires américains, pour définir la trajectoire optimale et guider le missile sur sa cible.

Pour les Russes, c’est donc une déclaration de guerre des États-Unis à la Russie.

Tiré dorénavant d’une plateforme très mobile et rapidement déployée, le Tomahawk devient une arme redoutable sur le terrain, avec sa plateforme de tir difficile à localiser et à détruire pour l’ennemi. Sa puissance de feu est très supérieure à celle des Himars et sa portée varie entre 1500 et 2500 km en fonction de la charge explosive embarquée. Cette arme fera assurément de gros dégâts, même si elle ne peut changer le cours de la guerre, contrairement à ce que pensent certains.

Un autre signal inquiétant est la légèreté avec laquelle l’ancien commandant des forces américaines en Europe, le général Ben Hodges, évoque un conflit Otan/Russie.

« Si la Russie attaquait la Pologne en 2025 comme elle a attaqué l’Ukraine, elle serait détruite par les forces aériennes de l’OTAN et les forces terrestres de l’Alliance. On peut être sûr que Kaliningrad serait éliminé dans les premières heures. Dans les premières heures, Kaliningrad n’existe plus, tous les sites russes sont détruits. Tous les sites militaires russes à Sébastopol aussi. »

Ce général à la retraite croit-il vraiment que la Russie, première puissance atomique du monde avec ses 6200 têtes nucléaires, resterait les bras croisés ? Des centaines de villes américaines et européennes seraient rasées en quelques heures, brûlées sous le feu nucléaire. Nul n’en réchapperait.

Quant à l’Europe, elle persiste dans son bellicisme suicidaire

La cheffe de la diplomatie européenne, Kallas, a déclaré que « l’avantage est passé de la Russie à l’Ukraine » :

« L’Ukraine bénéficie de notre soutien total. Cette année, l’Union européenne apporte une aide militaire sans précédent à l’Ukraine. Les sanctions déjà imposées par l’UE ont privé la Russie de centaines de milliards d’euros nécessaires pour mener la guerre. Nous prendrons prochainement de nouvelles mesures visant les revenus énergétiques, financiers et commerciaux de la Russie. L’économie militaire russe est déjà affaiblie – nous allons la rendre encore plus faible. L’inflation dépasse 20 %, les réserves monétaires sont épuisées, et la croissance économique est proche de zéro. Peut-être qu’autrefois le temps jouait en faveur de la Russie, mais maintenant il passe à l’Ukraine. »

Il est vrai que les attaques de drones sur les raffineries russes font de sérieux dégâts. Ces frappes sont menées avec le soutien américain qui assure le renseignement satellitaire pour mieux cibler les objectifs. Une escalade risquée qui peut susciter une riposte russe d’envergure si Moscou juge que ses intérêts vitaux sont menacés. En fait, tout l’Occident est en guerre contre Poutine.

La Russie ne peut pas céder aux pressions de Trump. Elle mène une guerre existentielle face à un Occident qui n’a jamais accepté la fin de la guerre froide.

Si Trump veut vraiment la paix, il devra céder sur tous les objectifs initiaux de Poutine.

– pas d’adhésion de l’Ukraine à l’Otan

– démilitarisation du pays

– dénazification du régime en place à Kiev

– partition du territoire ukrainien en cédant la Crimée et les 4 oblasts annexés par Moscou

– élaboration de garanties de paix pour toute l’Europe, que Poutine réclamait depuis 20 ans

Si Trump reste imperméable à cette vision russe du conflit, ce sera l’affrontement Otan/Russie annoncé de longue date par Boris Karpov.

En attendant, Zelensky ira à Washington le 17 octobre pour rencontrer Trump et mendier ses Tomahawk. Car l’Occident ne veut pas la paix. Il rêve de désosser la Russie et de piller ses immenses richesses de Sibérie orientale et de l’Arctique. Il en est ainsi depuis 1945.

Que Trump ne suive pas les dangereux russophobes de son camp et qu’il laisse donc Poutine avaler la Novorossia et je parie que Poutine acceptera de partager avec lui le trésor géologique de l’Arctique. Cela nous évitera une guerre fatale.

Car la bande de mafieux ukrainiens qui s’enrichit à milliards sur le dos de l’Occident ne mérite pas une guerre mondiale qui pourrait vitrifier la planète.

Jacques Guillemain, Riposte Laïque

. Les révélations choc de Patrick Sébastien à Bistro Libertés


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#webtube : L’invité spécial d’Eric Morillot est Patrick Sébastien, un monstre sacré de l’audiovisuel. Il a tout fait avec succès : imitateur, humoriste, animateur, compositeur et chanteur, producteur, réalisateur et metteur en scène.

Il fera les plus grosses audiences de TF1 et France 2. Il sera licencié par Delphine Ernotte, la présidente de France Télévisions qui trouvait qu’il y avait trop de mâles blancs de plus de 50 ans dans son groupe. Il aime le peuple et le peuple lui rend bien. Populaire auprès des Français, on l’accuse de populisme lorsqu’il interprète des chansons grivoises. Au programme de cet épisode : Krach politique : qui sont les coupables ? La cécité du pouvoir face au peuple en colère ?

Source: TVL

. La chanson du jour, Beck – Blue Moon


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#webtube : Nostalgie quand tu nous tiens. Voici un morceau très cool qu’on apprécie dès la première écoute. Titre mélancolique et atmosphérique, dominé par des guitares acoustiques et des harmonies vocales douces. Beck y évoque la solitude, la désillusion et la recherche de réconfort, dans un ton introspectif rappelant son album Sea Change (2002). Parfait !

#webtube : Nostalgia when you hold us. This is a very cool track that we love from the first listen. A melancholic and atmospheric track, dominated by acoustic guitars and soft vocal harmonies. Beck evokes loneliness, disillusionment and the search for comfort, in an introspective tone reminiscent of his album Sea Change (2002). Perfect!

Source : Webtube

. Nicolas Vidal sort « La tempête qui vient » : « La colère populaire sédimente depuis quinze ans, rien ne pourra plus l’arrêter »


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#webtube : Fondateur de Putsch Media, journaliste indépendant et essayiste, Nicolas Vidal publie La Tempête qui vient, un court essai à la fois politique et visionnaire. Loin des analyses convenues des plateaux télévisés, il y décrit une France fracturée, épuisée par des décennies de trahisons politiques, de mépris social et d’abandon de souveraineté. Pour lui, l’affrontement entre le peuple et l’oligarchie n’est plus une hypothèse mais une certitude.

Dans cet entretien accordé à Breizh-info.com, Nicolas Vidal revient sur la sédimentation de la colère populaire, amorcée selon lui dès la trahison du traité de Lisbonne, nourrie par la révolte des Gilets Jaunes, la crise sanitaire et la réforme des retraites. Il dresse le portrait d’une caste politique “abâtardie”, déconnectée du pays réel, livrée à Bruxelles et à l’OTAN, et obsédée par la préservation de ses privilèges.

Face à cette décomposition du pouvoir, il voit émerger une France périphérique en éveil, qui s’organise loin des partis, des syndicats et des médias subventionnés. Une France qui, selon lui, ne demande plus la permission de choisir son destin.

Breizh-info.com : Ce livre est-il conçu comme un avertissement ou comme une prophétie politique ?

Nicolas Vidal (Putsch Media) : Cet ouvrage n’est que l’expression de ce que je vois advenir depuis plusieurs années, notamment depuis la crise des Gilets Jaunes. Il est question de la sédimentation de la colère et de l’exaspération populaire face à une oligarchie politique qui a congédié la souveraineté du peuple en 2008 lors de la ratification du traité de Lisbonne par le Congrès réuni à Versailles. La surdité et le mépris de l’ensemble de la classe politique a construit inexorablement cette colère populaire qui est sur le point de sortir de son lit et qui deviendra incontrôlable.

Breizh-info.com : Vous parlez d’une colère populaire inévitable : à quel moment avez-vous pris conscience que « l’affrontement » devenait, selon vous, inexorable ?

Nicolas Vidal (Putsch Media) : Les Gilets Jaunes ont clairement marqué une fracture et ont incarné la sécession des élites décrite avec beaucoup de talent par Christophe Lasch. En réalité, la notion de « sédimentation » est absolument centrale si l’on veut prendre la peine d’appréhender et d’analyser cette vague populaire qui monte au fil des jours. La gestion autoritaire de la crise sanitaire, le passage en force contre la volonté du peuple sur la réforme des retraites, la révolte des agriculteurs ou la crise des Gilets Jaunes ont été des accélérateurs formidables de l’exaspération. À cela, il faut ajouter la colère sourde contre les ravages de la mondialisation qui a mis notre pays à sac et qui a été imposée contre l’avis des Français. «Libérez les énergies » a promis Emmanuel Macron, qui n’a été que le chant du cygne de la grandeur de notre pays, offert en victime expiatoire aux intérêts privés, aux marchés et aux fonds d’investissement. Cela relève d’une trahison de la macronie, avec la complicité d’une grande partie de la classe politique. Jamais il n’a été question ( et c’est encore le cas) de remettre en cause et de s’opposer frontalement aux diktats de l’Union européenne, qui n’est que le cheval de Troie de la mondialisation et qui détruit notre pays.  Ce pays a été vendu à la découpe par une oligarchie sans foi ni loi dans une apathie populaire plus que déconcertante.

Breizh-info.com : Vous décrivez une oligarchie « abâtardie » qui aurait confisqué le pouvoir. Qu’entendez-vous précisément par ce terme ?

Nicolas Vidal (Putsch Media) : L’effondrement prémédité de notre éducation nationale, l’abrutissement délibéré des Français depuis une trentaine d’années a fait d’une partie de ce peuple une foule de consommateurs qui se sont laissé déposséder de l’essentiel : leur pays et leur souveraineté. Et par là même, l’élite abâtardie qui aujourd’hui occupe les hautes fonctions de l’Etat n’a pas échappé à ce naufrage cognitif intellectuel et culturel.  Et lorsqu’un peuple se lie au malheur de laisser une telle caste au pouvoir, la fin ressemble très souvent au chaos.

Ainsi, nous avons une classe dirigeante dont le patriotisme est équivalent à son intelligence, c’est-à-dire réduite à la portion congrue. J’en veux pour preuve la mascarade absolument effrayante que nous vivons avec la succession de gouvernements et de Premiers ministres.

Et lorsque je parle d’abâtardie, je pointe du doigt le fait que cette caste politique, tous bords confondus n’a plus qu’un seul objectif : la délirante et pathologique recherche de la  sauvegarde de ses postes et de ses intérêts. L’effondrement intellectuel et culturel se traduit vers une obsession de l’intérêt du parti qui n’est que la plus pure expression de la recherche de l’intérêt privé. Ces gens se sont en réalité désincarnés et désolidarisés des Français et de la nation. Le patriotisme a été sacrifié sur l’autel du carriérisme et des intérêts privés. Nous sommes passés de Pierre Mendès-France à Stéphane Séjourné et de Marie-France Garaud à Elisabeth Borne ou à Agnès Pannier Runacher. L’élite politique française a fait naufrage et la France en paie un lourd tribut.

Breizh-info.com : Vous mettez en cause autant Emmanuel Macron que l’opposition. Considérez-vous qu’il n’existe plus aujourd’hui de véritable alternative politique en France ?

Nicolas Vidal (Putsch Media) : Pour les raisons invoquées plus haut, les convictions et le courage ont laissé place à l’ambition et au carriérisme. Et le moment dramatique et chaotique que nous vivons corrobore parfaitement cette analyse où une caste politique que les Français rejettent massivement et que beaucoup haïssent déploie des trésors d’imagination pour tenter de s’accrocher au pouvoir, aux postes, aux prébendes offerts par la République et financés par les Français.

Cette stratégie est valable pour l’ensemble des formations politiques représentées à l’Assemblée nationale. Chacune par un opportunisme d’urgence politique tente de faire croire à un simulacre de démocratie et essaie de s’extraire de la mêlée. Nous voilà entrés dans la coalition des pleutres.

Néanmoins, chacune se garde bien de pousser Emmanuel Macron dans ses retranchements en risquant une dissolution qui enverrait au tapis des centaines de députés. La LFI qui demande sa destitution sait pertinemment que le processus institutionnel n’a aucune chance d’aboutir alors que le RN ne s’y associe pas, dissimulé derrière le respect des institutions. Les autres formations tentent désespérément de participer à la tambouille politique tout en s’assurant de garder encore quelque temps les mandats de députés.

Breizh-info.com : Vous dénoncez la soumission à Bruxelles et à l’OTAN. Pour vous, la souveraineté française est-elle définitivement perdue ou reste-t-il une chance de la reconquérir ?

Nicolas Vidal (Putsch Media) : La souveraineté de la France ne se récupérera qu’à la condition d’un formidable courage politique. Néanmoins le naufrage que nous vivons marque en réalité la mort de ce système qui a dégénéré au fil des années et qui a donné naissance à une véritable caste. Et pour exister, elle a pris le parti du fédéralisme européen, dont le passage obligé devait mener à la dissolution de la France dans le magma européen. Car la mécanique bruxelloise repose sur une forme de corruption intellectuelle, non pas au sens pénal du terme, mais dans les promesses de carrière qu’elle offre pour ceux qui y prêtent allégeance : place de commissaires européens, mandats de députés européens, postes dans l’administration bruxelloise, opportunités de recyclage dans de grosses entreprises privées internationales, mais par-dessus tout, elle vous assure une place dans le camp du bien et dans la sphère du progressisme, qui remercie généreusement ses adeptes.

Là est le combat qui attend ceux qui voudront sortir la France de cette ornière qui s’est creusée au fil des années. Notre appartenance à l’OTAN n’est que le prolongement à cette soumission mondialiste dans laquelle la France a beaucoup perdu pour sa puissance économique et son rayonnement international. Cette stratégie touche à sa fin et l’espoir que nous pouvons nourrir aujourd’hui réside dans le fait que de plus en plus de Français font le lien absolument crucial entre leur déclassement économique et le mensonge éhonté de la mondialisation heureuse. Et la pression populaire pourrait être le meilleur carburant pour retrouver notre souveraineté en mettant une nouvelle classe politique au pouvoir.

Breizh-info.com : Le mouvement des Gilets jaunes occupe une place centrale dans votre récit. Pensez-vous qu’il s’agisse d’un point de non-retour dans la conscience politique française ?

Nicolas Vidal (Putsch Media) : La Crise des Gilets Jaunes a marqué un tournant fondamental dans cette prise de conscience concernant la trahison de nos élites. Ils ont été les canaris dans la mine. Ces Français ont été les premiers à prendre conscience qu’ils étaient les victimes expiatoires d’une politique mortifère et les témoins impuissants d’une dépossession de leur pays.

Et ce qui fut vertigineux dans cette fracture fut que toute la classe politique n’y a finalement accordé que peu d’importance, si ce n’est le fait de mesurer la déflagration que cela pourrait avoir sur leur carrière politique.

Le chaos que nous vivons aujourd’hui est l’acmé de ce naufrage politique et de ce viol démocratique d’une caste politique tous bords confondus qui a méprisé les Français et a tout fait pour les éloigner du destin du pays. Nous vivons aujourd’hui ce point de non-retour.

Breizh-info.com : Vous parlez de collectifs, de rencontres quasi clandestines : voyez-vous déjà se structurer une nouvelle force populaire en dehors des partis et syndicats ?

Nicolas Vidal (Putsch Media) : Depuis les Gilets Jaunes, je suis frappé par la mobilisation de milliers de citoyens au travers de collectifs, d’associations, de comité, et d’initiatives populaires aux quatre coins du territoire, qui s’est considérablement renforcé pendant la crise sanitaire.

Depuis deux ans, j’ai participé à une centaine de conférences et de dédicaces partout en France mais aussi en Belgique et au Québec. Et le constat se vérifie à chacune d’entre elles. Elles dessinent pour moi la parfaite cartographie de la colère.  Et vous avez entièrement raison de parler d’une nouvelle force populaire en dehors des partis et des syndicats. Considérer l’ensemble des Français comme des « veaux » est une erreur grossière faite par la classe politique qui distingue les Français en deux groupes : les militants et les adhérents, puis les abstentionnistes dépolitisés. De très nombreux Français ont fait le constat qu’il n’existait plus aucune incarnation politique dans le pays sur laquelle ils pouvaient se reposer. Ils sont également parvenus à la conclusion que les forces syndicales n’étaient plus qu’une courroie de transmission du pouvoir pour juguler les colères populaires et se prémunir des révoltes à venir.

Breizh-info.com : Estimez-vous que la fracture entre la France périphérique et les élites parisiennes est aujourd’hui irréversible ?

Nicolas Vidal (Putsch Media) : Assurément, car les élites parisiennes qui comprennent le monde politique, médiatique, économique et le marigot show-business sont les promoteurs d’un monde mondialisé, fluide et liquide dans lequel la nation et l’identité sont des obstacles à sa réalisation. Leurs moyens financiers, leurs réseaux, leur endogamie avec le pouvoir et leur inculture les poussent à militer pour un monde sans frontière, dans lequel il n’y a plus de cadre, plus de limite où le brassage, le melting pot et la diversité sont des valeurs cardinales. Néanmoins, ces élites prennent garde de ne pas se mélanger et y préférant la bunkérisation de classe. L’écologie punitive est devenue leur religion alors qu’ils sont des adeptes d’une mobilité internationale à « l’empreinte carbone » considérable dont ils chérissent l’orthodoxie.

En réalité, ces « élites » parisiennes ont trouvé dans Emmanuel Macron le Saint Patron qui saurait dissoudre la France. Pour parvenir à cet objectif, la seule stratégie était de gouverner contre son propre peuple. Avec tous les risques que cela implique. Et inévitablement cela va très mal finir.

Breizh-info.com : Le titre de votre livre annonce une « tempête ». Parlez-vous d’une insurrection, d’un soulèvement organisé ou d’une recomposition lente et souterraine ? 

Nicolas Vidal (Putsch Media) : Bien malin qui peut prédire ce qu’il adviendra. Ce dont on peut être sûr, c’est un processus de sédimentation de moins en moins silencieux qui s’opère dans le soubassement du pays. Pourtant, les alertes ont été nombreuses ces dernières années : crise des Gilets Jaunes, révoltes des agriculteurs, manifestations monstres contre la réforme des retraites, ou encore l’appel (avorté) du 10 septembre. Mais elles ont été traitées par le mépris et la criminalisation en arguant que les complotistes, les antivax et les ingérences russes étaient derrière ces soubresauts populaires. Emmanuel Macron en a profité pour multiplier les conseils de défense pour se prémunir des ingérences russes dans les affaires nationales et renforcer le contrôle sur ses propres citoyens et traquer numériquement ses ennemis politiques dans la société civile avec l’aide des GAFAM. Faire taire est leur seul projet.

Breizh-info.com : Vous semblez certain que l’effondrement du système est proche. Quels signes concrets observez-vous qui vous confortent dans ce pronostic ?

Nicolas Vidal (Putsch Media) : Un vent puissant de dégagisme souffle sur la France, et vise l’ensemble de la classe politique qui continue de participer à cette course effrénée pour rester aux affaires.

Les semaines que nous vivons traduisent le basculement d’une classe politique qui pourrit sur pied parce qu’elle n’a pas voulu défendre bec et ongles les intérêts de la France et des Français et qui se désintègre au contact de la pression populaire.

Une nouvelle fois, la question de l’incarnation démocratique se pose collectivement aux Français et l’enseignement d’une gouvernance contre le peuple est particulièrement intéressante. Il est essentiel de constater qu’alors que la situation politique est apocalyptique, de très nombreux députés n’ont qu’une obsession : sauver leur mandat, ce à quoi nous pouvons ajouter que l’intersyndicale est extrêmement silencieuse depuis le 18 septembre, date de la dernière mobilisation. En réalité, il y a une peur panique de part et d’autre que le dégagisme s’exprime violemment dans la rue hors des cadres et des organisations et balaie la France, la classe politique et les corps intermédiaires. En un mot, le système est terrorisé à l’idée de disparaître.

Breizh-info.com : Quel rôle peut jouer, selon vous, le journalisme indépendant dans ce contexte d’affrontement annoncé ?

Nicolas Vidal (Putsch Media) : Le rôle du journalisme indépendant reste toujours le même, quelles que soient les vicissitudes du pays. Informer, faire vivre le pluralisme, et mettre l’honnêteté au centre de notre travail de journaliste. Ce qu’il me paraît crucial c’est d’apporter à nos lecteurs des grilles de lecture et des points d’accroche dans les événements que nous vivons et surtout prendre soin de ne jamais prendre nos lecteurs pour des imbéciles. Je suis très attaché à cette notion du journalisme et je refuse de faire ce que je reproche aux grands médias privés et publics. Quoi qu’il en soit, nos abonnés sont des juges de paix et s’ils estiment à moment donné que notre ligne dévie, ils nous abandonneront en chemin. Chez Putsch, nous avons des lecteurs qui ont des sensibilités politiques très larges mais nous pouvons compter surtout compter sur des citoyens qui sont avides de s’informer et de comprendre. Enfin mon engagement se place dans le pluralisme des voix.

Breizh-info.com : Vous dirigez Putsch Media et pris des positions qui vous valent parfois d’être classé parmi les voix « dissidentes ». Comment assumez-vous cette étiquette ?

Nicolas Vidal (Putsch Media) : Je ne fais rien de plus que faire mon travail de journaliste tel que je le conçois. Si cela me vaut le qualificatif de voix dissidente, je m’en réjouis. L’indépendance est précieuse. La compromission n’est pas négociable même si cela peut vous coûter cher dans certains médias qui suivent des lignes éditoriales à géométrie variable. Après toutes ces années, comme créateur de médias, je me suis rendu compte avec stupéfaction, et parfois avec consternation, que la liberté totale des journalistes est assez rare et que l’effondrement économique accélère le fait que, pour certains, l’honnêteté a pris au fil du temps la texture d’un tuyau d’arrosage.

Breizh-info.com : Enfin, quel message ultime souhaitez-vous transmettre à ceux qui liront La Tempête qui vient ?

Nicolas Vidal (Putsch Media) : Ce petit livre tente de répondre à la question que beaucoup se pose sur ce qui sortira de cette situation apocalyptique. Quels sont les ferments de la révolte populaire et qui seront ces Français qui ne demanderont plus la permission de vivre et d’exister ? C’est un concentré des analyses et des observations que j’ai pu faire depuis la crise des Gilets Jaunes et des autres tourments populaires que j’ai suivis de l’intérieur. Enfin, je suis un produit de la France rurale et je vis au milieu des miens qui sont les meilleurs thermomètres de la colère populaire. Car les Français ne sont pas des sondages et des enquêtes d’opinion dont les médias mainstream nous abreuvent en continu. Les Français sont un peuple vivant et éruptif qui ne demande qu’à vivre paisiblement dans un pays souverain, indépendant et fier de ce qu’il est. Et ils sont sur le point de ne plus demander la permission de choisir leur destin.

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