. Nouveau gouvernement : le mépris

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#webtube : Soyons clair : un tel gouvernement tient de la provocation, de la gifle envoyée aux électeurs. La maison France menace ruine. La dette, abyssale, galope chaque mois vers de nouveaux sommets. L’immigration dissout le corps national au rythme de 500.000 arrivées par an. La violence et le trafic de drogue atteignent des proportions folles, au-delà de tout contrôle. La France se désindustrialise à vue d’œil. Le marché immobilier est bloqué. L’agriculture, qui exportait lorsque Macron est arrivé au pouvoir, est devenue déficitaire : elle agonise sous l’effet des accords inspirés du mondialisme sans-frontiériste.

L’urgence ne crie plus, elle hurle à tous ceux qui aiment ce pays qu’il faut changer de route, abandonner les vieilles recettes qui nous ont menés au désastre, condamner vite et sévèrement ceux qui les ont appliquées et donner à la France un gouvernement qui cesse de la détruire pour reconstruire, enfin.

Que fait Macron ? Après huit ans au pouvoir, après huit ans d’échecs pathétiques, il nomme, par l’intermédiaire de Lecornu… les mêmes ! Sanctionné dans les urnes, renversé à l’Assemblée nationale, le macronisme poursuit sa route comme si de rien n’était. Fidèle entre les fidèles, discipliné, obéissant, le Premier ministre Lecornu franchit un pas de plus dans une idéologie que les Français repoussent. Après trois semaines de suspense, de négociations, d’écoute des différents partis – trois semaines ! -, il reconduit au gouvernement, aux mêmes fonctions, Bruno Retailleau à l’Intérieur, Gérald Darmanin à la Justice, l’effarante Élisabeth Borne à l’Éducation nationale, le désastreux Jean-Noël Barrot aux Affaires étrangères, Manuel Valls aux Outre-mer, Rachida Dati à la Culture, Annie Genevard à l’Agriculture, Agnès Pannier-Runacher à la Transition écologique, Philippe Tabarot aux Transports. Au total, treize ministres sont reconduits. Pour les nouveautés, il faut signaler le retour d’un petit nouveau qui a fait ses preuves : Bruno Le Maire. L’homme qui a su si bien endetter la France débarque aux Armées.

Commando suicidaire

Soyons clair : un tel gouvernement tient de la provocation, de la gifle envoyée aux électeurs. Qu’importe les dernières législatives, les sondages, les chiffres, les peines, les cris, les manifestations. Cause toujours, nous ne changerons pas, nous ne changerons rien, expliquent d’une seule voix Macron et Lecornu. Éric Ciotti l’exprime clairement, sur X : « Ce gouvernement est un bras d’honneur aux Français. On prend les mêmes et on recommence. En prime, le retour de l’homme aux 1.000 milliards de dette. Le dernier quarteron du macronisme est tout, sauf la rupture demandée par les Français. Cette provocation ne sera pas sans conséquence. »

À ce sujet — Lecornu, Premier ministre « le plus faible » de la Ve : on en est donc là !

Persévérer, tenir la barre du navire jusqu’à l’iceberg, abîmer, noyer le pays qui vous a porté un jour au pouvoir et qui s’est aperçu trop tard qu’un commando suicidaire avait saisi les commandes et n’entendait les lâcher sous aucun prétexte, même démocratique. Empêcher à tout prix l’alternance, coûte que coûte. Macron prend des allures de forcené retranché. Devant le spectacle du désastre, le Président s’enferme dans le cockpit avec quelques fidèles, enfonce la manette de gaz et fonce droit sur la falaise. Mais on ne méprise pas impunément le pays. La déception populaire risque de fissurer et de dissoudre très vite ce qui restait du macronisme. La question se pose, chaque jour, avec davantage de force : combien de temps l’homme de l’Élysée peut-il piétiner le pays ? Sur CNews, l’avocat ancien député RN Gilbert Collard résume le sentiment de ceux qui aiment leur pays. Il voit la France en « salle de soins intensifs : on essaie de faire durer des institutions à bout de souffle. La seule solution, c’est de redonner la parole au peuple… […] On vit l’agonie de nos institutions dans une espèce de théâtralisation ratée. »

Des mesures d’urgence signées Philippe de Villiers

Un appel à une Sixième République. Pourtant, les hommes sont plus forts que les institutions et le même syndicat destructeur parviendrait à dissoudre le pays, quel que soit le cadre institutionnel, VIe République comprise. C’est aux oppositions de saisir le pouvoir. Ce dimanche soir, Jordan Bardella ne semblait pas disposé à laisser un répit à ce gouvernement provocateur. « Nous l’avions dit clairement au Premier ministre : c’est la rupture ou la censure, écrit-il, sur le réseau X. Le gouvernement annoncé ce soir, composé des derniers macronistes agrippés au radeau de la Méduse, a décidément tout de la continuité, absolument rien de la rupture que les Français attendent. »

Barbey d’Aurevilly disait : « Le mépris outrage plus que la haine et la haine le sait bien. » Dans un pays prompt à la révolte et à bout de patience, le pouvoir devrait éviter d’amplifier l’exaspération et la colère. Macron, apparemment, n’en a cure. Gilbert Collard, sur CNews, franchit un pas : « On est arrivés à un moment où le choc avec Macron va avoir lieu », estime-t-il.

La balle est chez les électeurs. Elle est aussi chez les dirigeants de l’opposition. Vendredi, Philippe de Villiers traçait leur route et énumérait quelques mesures d’urgence. Celles qui s’imposent à ceux qui aiment encore ce magnifique et vieux pays : bloquer l’immigration, sortir de Schengen, rétablir les frontières, renvoyer les prisonniers et délinquants étrangers, interdire les tchadors et autres vêtures du VIIe siècle, tourner la justice vers les victimes, rendre la loi française supérieure à la loi européenne, couper dans les dépenses inutiles ou nocives et, surtout, rétablir dans l’enseignement l’amour de la France. Des mesures qui nécessitent un peu de courage politique mais peuvent relancer le pays en quelques semaines tout au plus.

Dans cette période d’incertitude, une chose est certaine : ces mesures évidentes, urgentes, nécessaires, le nouveau gouvernement ne les prendra pas.

Marc Baudriller, dans BV

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