. Paul Cliteur : « Nous sommes tous dépendants du fait que l’Union européenne doit décourager l’immigration illégale »

Articles     : Nov. 2023Oct. 2023Sept 2023Aout 2023 – Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887 Twitter : https://twitter.com/OrtfNews

++ WEBTUBE : Paul Cliteur est un philosophe du droit néerlandais, auteur de nombreux ouvrages. Il a été le chef de file des élus du Forum voor Democratie au Sénat (Forum pour la Démocratie). Lionel Baland l’a rencontré et interrogé pour Breizh-info. La suite ci-dessous :

Breizh-info : Êtes-vous toujours membre du parti politique de Thierry Baudet ? 

Paul Cliteur : Oui, je soutiens le Forum voor Democratie.

Breizh-info : La situation politique aux Pays-Bas est compliquée, alors que les élections législatives doivent avoir lieu le mercredi 22 novembre 2023. En effet, les résultats des sondages évoluent fortement au fil du temps. Pieter Omtzigt et son parti, le Nieuw Sociaal Contract (Nouveau contrat social), ont le vent en poupe. Auparavant, le parti des agriculteurs BoerBurgerBeweging (Mouvement citoyen agricole – BBB) a été en première position, … Comment expliquez-vous que le système politique soit devenu instable et que les électeurs changent si souvent et si vite d’avis ? 

Paul Cliteur : Fondamentalement, je n’en sais rien. Il s’agit d’un grand mystère. En fait, le système est stable, mais les électeurs ne savent pas ce qu’ils veulent. En 2019, le Forum voor Democratie, sorti de rien, est devenu le premier parti des Pays-Bas lors du scrutin provincial. En 2023, le parti des agriculteurs a gagné ces élections. Maintenant, Pieter Omtzigt voit sa formation politique être donnée première dans les intentions de vote pour les législatives. Les électeurs semblent être à la dérive et ne pas avoir d’ancrage. Nous verrons ce que les résultats du scrutin nous indiqueront. Mais ce qui m’inquiète est que la formation d’un gouvernement sera difficile, aussi pour des partis qualifiés de « centre droit » ou de « droite ». Le PVV de Geert Wilders glisse vers le centre et le seul parti d’opposition présenté comme étant « de droite » est le Forum voor Democratie. Les sondages nous donnent 5 sièges de députés sur 150, mais nous espérons en obtenir plus.

Breizh-info : Comment expliquez-vous que la Chambre des députés compte quatre partis patriotiques : PVV, Forum voor Democratie, JA21, BVNL.  

Paul Cliteur : Des figures charismatiques apparaissent au fil du temps : Thierry Baudet du Forum voor Democratie, puis Caroline van der Plas du parti des agriculteurs BBB, puis Pieter Omtzigt et son Nieuw Sociaal Contract. Les gens investissent énormément de confiance en ces personnes spécifiques et ces partis deviennent grands. Ensuite, les individus élus, les cadres et les dirigeants de ces formations politiques se disputent.

Les démocrates-chrétiens du CDA se sont évaporés. Nous avons désormais trois partis de ce type : les anciens démocrates-chrétiens du CDA, les nouveaux démocrates-chrétiens du BBB des agriculteurs et la nouvelle marque NSC de Pieter Omtzigt. De plus, nous voyons que les sociaux-démocrates du PvdA et les écologistes de GroenLinks se sont coalisés. La situation est très confuse. Mais, le débat politique et culturel porte maintenant sur l’idéologie du genre, le multiculturalisme et l’immigration. Mon parti, le Forum voor Democratie, prend des positions fermes à ce propos. Par exemple, pas d’opérations corporelles de changement de sexe sur des mineurs jusqu’à l’âge de 18 ans et pas d’immigration. Les Pays-Bas sont un petit pays surpeuplé et nous ne pouvons pas nous permettre de recevoir encore des immigrés. Les choses doivent changer en ce domaine. Cela constitue notre position. 

Breizh-info : Comment l’immigration peut-elle être stoppée ? En Italie, le gouvernement essaye mais n’y arrive pas. 

Paul Cliteur : Nous devons rétablir les frontières. En Europe, nous avons des confins ouverts. Si des immigrants d’Afrique de l’Ouest rejoignent en barque les îles Canaries, ils sont à l’intérieur de l’Union européenne et peuvent se rendre à Barcelone, puis partout en Europe. Nous sommes tous dépendants du fait que l’Union européenne doit décourager l’immigration illégale. Mais cette institution ne le réalise pas ou ne le désire pas. Ce n’est pas clair. Mais, au sein du Forum voor Democratie, nous pensons que l’État-nation doit jouer un rôle dans ce domaine et a une responsabilité dans le respect des frontières. Prévenir les attaques terroristes était aussi possible en contrôlant ces dernières.

Breizh-info : Vous êtes contre l’Union européenne. Désirez-vous que les Pays-Bas quittent celle-ci. 

Paul Cliteur : Si les choses ne changent pas, cela pourra être une option. Nous sommes modelés par l’Union européenne depuis longtemps. Celle-ci doit accorder plus de souveraineté aux États-nations et nous voyons qu’elle ne le fait pas. D’autres institutions, comme le Conseil de l’Europe, sont très bien et sont basées sur des coopérations intergouvernementales. L’Union européenne est avide de pouvoir et vole la souveraineté des États-nations et cela doit, à un moment donné, être arrêté. Nous sommes aussi critiques envers les valeurs et les normes que l’Union européenne tente d’exporter, comme le multiculturalisme qui est un instrument pour tenter de miner l’idée [française] de République, de souveraineté nationale et de Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen. Ce qu’ils appellent « l’Europe » doit être stoppé car cela va dans la mauvaise direction.

Breizh-info : Pensez-vous que, si les Pays-Bas disposent d’un droit de veto, ils peuvent appartenir à des institutions internationales ? 

Paul Cliteur : Oui, bien sûr. Vous devez coopérer avec les autres au sein d’organisations européennes et internationales, mais vous devez aussi maintenir votre souveraineté et votre identité nationale – vos normes et valeurs. Les Pays-Bas ont été plus loin que d’autres pays, comme l’Allemagne, en matière d’abandon de leur souveraineté. Les décisions de l’Union européenne influent très fortement sur la manière dont nous, la société néerlandaise, pouvons organiser notre manière de vivre. Les membres néerlandais du Parlement ne sont plus assis dans le cockpit. Ils n’ont plus rien à dire. En un sens, l’élection des parlementaires néerlandais est une honte car ils n’ont pas de pouvoir. Vous voyez dans la presse des photos du dirigeant du Forum économique mondial Klaus Schwab parlant avec le Premier ministre néerlandais Mark Rutte. Ce dernier déclare au Parlement s’être rendu à Davos, y avoir assisté à telle ou telle conférence et que nous allons faire ceci et cela. Les parlementaires néerlandais laissent cette situation advenir. En conséquence, l’État de droit et la démocratie sont minés. Le Forum économique mondial n’est même pas une institution européenne, mais a débuté en tant que groupe privé de discussion. Il dispose maintenant de beaucoup de pouvoir.

Breizh-info : Vous avez été, autrefois, membre du Parti pour les animaux (Partij voor de Dieren).

Paul Cliteur : Oui, mais il y a longtemps. J’étais impressionné par le travail de Peter Singer qui est un activiste australien pour les droits des animaux. Je me suis dit que nous ne traitons pas ces êtres vivants de la manière dont nous devons le faire. J’ai de la sympathie pour les droits des animaux, mais je ne suis pas en faveur de ce qu’est ce Parti pour les animaux qui siège au Parlement néerlandais et qui est devenu d’extrême-gauche. J’ai fait défection. Je pense que les questions traitées actuellement par le Forum voor Democratie sont plus importantes que le droit des animaux. Le plus crucial à mes yeux en ce moment est de maintenir la souveraineté nationale. Je crois au règne des États-nations. Ils sont, à peu près, 200 dans le monde et je pense que ceux-ci doivent rester intacts. Nous n’avons pas de meilleure solution que l’État-nation. Tous les genres d’organisations internationales qui détruisent ces États-nations, qui les minent, qui leur volent leur souveraineté, qui les infectent avec des fausses conceptions d’identité politique, de multiculturalisme, d’idéologie woke, … ne sont pas très bon. Nous devons combattre ces idées.

Breizh-info : Comment expliquez-vous que plusieurs politiciens néerlandais de haut rang quittent leur activité.

Paul Cliteur : Des rumeurs prétendent qu’ils n’ont plus confiance en ce qui adviendra. D’autres affirment qu’ils craignent que des actions soient entreprises contre eux pour toutes les fautes et les erreurs qu’ils ont commises. Je ne sais pas, mais de nouveaux politiciens débutent leur carrière. Le Premier ministre libéral de droite Mark Rutte et le vice-Premier ministre libéral de gauche Madame Sigrid Kaag partent, mais ils retrouveront sans problème une fonction au niveau européen ou international. 

Propos recueillis par Lionel Baland
 Breizh-info.com

. Marche contre l’antisémitisme : les musulmans, grands absents

Articles     : Nov. 2023Oct. 2023Sept 2023Aout 2023 – Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887 Twitter : https://twitter.com/OrtfNews

++ WEBTUBE : Ce dimanche 12 novembre, alors que 180.000 Français (toutes religions confondues) battaient le pavé pour dire « non » à l’antisémitisme, une communauté manquait à l’appel : les musulmans.Au lendemain de la manifestation, plusieurs participants se sont émus de cette absence. Sur CNews, Meyer Habib, député Les Républicains des Français de l’étranger, note ainsi qu’il « y avait un grand absent à cette marche, c’est la communauté musulmane ». Un constat partagé par les autorités juives de France. Au micro de RMC, Elie Korchia, président du Consistoire central israélite de France, s’il salue la réussite de cette manifestation, regrette cette absence. « C’est dommage. Quand vous avez du monde dans la rue, que tous les cultes sont là, et que seul manque le culte musulman, c’est un manque criant », déplore-t-il. Et son confrère Joël Mergui, président du Consistoire israélite de Paris, d’ajouter sur France Info : « On n’a pas vu les instances musulmanes appeler massivement à venir manifester. » L’article complet ci-dessous

Le silence des autorités musulmanes

À ce sujet — Marche contre l’antisémitisme : le CFCM joue avec le feu

Comme le relève Joël Mergui, l’absence des musulmans de France à la marche contre l’antisémitisme est notamment due au silence des autorités musulmanes. À l’exception de quelques imams dissidents tels que Hassen Chalgoumi (Drancy) ou Tareq Oubrou (Bordeaux), qui ont publiquement annoncé leur participation à la marche du 12 novembre, la majorité des instances musulmanes a préféré garder le silence. L’organisation Musulmans de France (ex-UOIF), accusée de proximité avec les Frères musulmans, bien qu’elle assure « condamner sans réserve et avec la plus grande fermeté toute forme de haine ou de violence à l’encontre de nos compatriotes juifs », n’a pas souhaité répondre à l’appel de Gérard Larcher, président du Sénat, et Yaël Braun-Pivet, présidente de l’Assemblée nationale, de marcher contre l’antisémitisme.

Le Conseil français pour le culte musulman (CFCM) a, pour sa part, affiché un refus net de participer à cette manifestation. Le 8 novembre, sur X (anciennement Twitter), l’instance se cache derrière la participation du Rassemblement national à cette marche pour justifier sa non-participation. Dans un communiqué, le CFCM explique ainsi « comprendre les réticences des musulmans de France à défiler aux côtés de racistes anti-musulmans ». Et poursuit : « Cette marche qui a pour objectif exclusif de dénoncer l’antisémitisme, sans un mot sur l’islamophobie, n’est malheureusement pas de nature à rassembler. » Même son de cloche du côté de la grande mosquée de Paris. Par la voix de son imam Abdennour Tahraoui, la mosquée a indiqué qu’elle ne participerait pas à la « marche civique » contre l’antisémitisme. Au lendemain de la manifestation, Chems-Eddine Hafiz, recteur de la grande mosquée de Paris, reçu par Emmanuel Macron, n’en démord pas. Devant les journalistes, il précise : « Au lieu de faire de cette manifestation une lutte contre l’antisémitisme, il aurait fallu faire une lutte contre le racisme. Et là, on aurait assisté de tout cœur à cette marche. »

Un nouvel antisémitisme

Cette absence des musulmans à la marche contre l’antisémitisme met également en lumière le nouvel antisémitisme auquel est aujourd’hui confrontée la communauté juive. En effet, comme le révèle la « radiographie de l’antisémitisme » menée par la Fondation pour l’innovation politique (édition 2022), 15 % des musulmans affirment « éprouver de l’antipathie pour les Juifs, soit une proportion supérieure de 10 points à celle mesurée dans l’ensemble de la population ». Plus encore, les préjugés hostiles à la communauté juive trouvent un écho particulier au sein de la communauté musulmane. Ainsi, l’idée d’une mainmise des Juifs sur les médias (54 %, soit 30 points de plus que la population française) ou sur la finance (51 %, +27 points) est « partagée par plus d’une personne de confession musulmane sur deux ». Cette adhésion aux préjugés antisémites est d’autant plus forte que le fidèle musulman fréquente régulièrement la mosquée, note par ailleurs la Fondapol. Logique que les imams n’aient pas beaucoup mobilisé pour la manifestation…

Clémence de Longraye, dans BV

. Europe : vers l’interdiction des boîtes en bois pour nos camemberts ?

Articles     : Nov. 2023Oct. 2023Sept 2023Aout 2023 – Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887 Twitter : https://twitter.com/OrtfNews

++ WEBTUBE : Il faudrait être bien sot pour prétendre que la Commission européenne n’a pas le sens des priorités, en témoigne ce texte de loi censé entrer en application à l’horizon 2030 et visant à interdire… le traditionnel emballage en bois de nos camemberts ! Ce qui prouve au moins que cette instance sait aussi raisonner dans le temps long. Si, à ce jour, le Parlement européen n’a pas voté le texte, il menace chaque jour davantage. Force est de constater que ces règlementations nous viennent de technocrates qui s’y connaissent à peu près aussi bien en frometons que les Anglais en pinard. Chez ces gens, issus de contrées où les fromages sont à pâte molle, les cervelles ne le sont décidément pas moins. La suite ci-dessous

Il faudrait être bien sot pour prétendre que la Commission européenne n’a pas le sens des priorités, en témoigne ce texte de loi censé entrer en application à l’horizon 2030 et visant à interdire… le traditionnel emballage en bois de nos camemberts ! Ce qui prouve au moins que cette instance sait aussi raisonner dans le temps long.

Une injonction européenne

À l’origine de cette mesure, une injonction européenne répondant au doux nom de PPWR, pour Packaging and Packaging Waste Regulation (Règlement sur les emballages et les déchets d’emballages, NDLR), visant à « harmoniser les règles sur l’empaquetage des produits de grande consommation à l’échelle du continent ». Au fait, pourquoi cela est-il rédigé en anglais, le français étant aussi langue internationale ? D’ailleurs, l’Angleterre ayant quitté l’Europe, on voit encore moins l’intérêt d’utiliser cet idiome maintenant étranger.

De son côté, le site ConsoGlobe, très en pointe dans la bienveillance inclusive et environnementale, affirme : « L’objectif est de réduire l’impact écologique des emballages, un enjeu crucial à l’ère du changement climatique. Or, les emballages représentent un véritable enjeu, ils sont très utilisés, mais aussi très polluants. » Certes, il y a ce que l’on surnomme le septième continent, ce « monstre de plastique », soit « au moins 1.800 milliards de déchets plastiques qui polluent les océans […] agglomérés en une monstrueuse masse qui ne cesse de s’étendre en plein Pacifique ». Mais on n’a, pour l’instant, que rarement entendu parler d’un éventuel huitième continent, celui que formeraient près de deux milliards de boîtes de camembert flottant au large des côtes normandes. Une négligence coupable, à n’en point douter, pour laquelle nous présentons, au lecteur et par avance, nos plus plates excuses.

Sans surprise, les réactions ne se font pas attendre. Premier à sortir le clairon ? Aurélien Véron, conseiller de Paris, élu sous l’étiquette du Parti libéral démocrate dont il est le président : « Nos parlementaires travaillent dur à sortir le pays de son déclin avec des règlementations essentielles qui vont libérer la croissance et la prospérité. »

De son côté, Guillaume Poitrinal, ancien patron d’une entreprise du CAC 40, est plus direct encore sur son compte X : « Jusqu’où peut conduire la folie de la bureaucratie. La boîte en bois – bas carbone, légère, biodégradable, fabriquée en France – est meilleure pour la planète que le plastique issu de pétrole saoudien, transformé en chine avec de l’électricité au charbon, et qui finira dans l’océan. » Voilà qui n’est pas fondamentalement faux.

Des emplois en jeu

En effet, loin de nous l’idée saugrenue de donner des leçons aux brillants esprits de la Commission européenne, mais il nous semble bien que, par nature, le bois est une matière biodégradable. Vous jetez une boite de camembert dans votre jardin ? Quelques semaines plus tard, elle sera retournée vers son humus originel. Moins négligent, vous l’abandonnez dans la cheminée ? Elle servira à faire partir la flambée.

Mais il est vrai que ces cheminées sont en passe d’être, elles aussi, interdites en France au nom de la sauvegarde de la planète. Revenons-en plutôt à nos chers camemberts, bénéficiant d’une AOP (appellation d’origine contrôlée) qui stipule que leur jolie boîte ronde, tout en bois, fait partie de leur secret de fabrication. Cette appellation pourrait bien disparaître, le jour où nos claquos seront vendus sous plastique puisque, rappelle ConsoGlobe : « La boîte en bois est un élément clé de l’identité du camembert AOP. Sa disparition pourrait remettre en question cette certification, essentielle pour la reconnaissance et la valeur du produit. »

Au-delà de la boîte, la disparition de cette filière pourrait nous coûter deux mille chômeurs supplémentaires. Un drame social de plus, alors que nous ne traversons pas précisément une période de plein-emploi, tel que rappelé sur TF1 Info par Claire Lacroix, PDG du groupe éponyme qui fabrique quelque 200 millions de boîtes de camembert par mois.

Si, à ce jour, le Parlement européen n’a pas voté le texte, il menace chaque jour davantage. Force est de constater que ces règlementations nous viennent de technocrates qui s’y connaissent à peu près aussi bien en frometons que les Anglais en pinard. Chez ces gens, issus de contrées où les fromages sont à pâte molle, les cervelles ne le sont décidément pas moins.

Nicolas Gauthier, Boulevard Voltaire

. Crise politique en Espagne : « L’Espagne n’est pas à vendre ! »

Articles     : Nov. 2023Oct. 2023Sept 2023Aout 2023 – Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887 Twitter : https://twitter.com/OrtfNews

++ WEBTUBE : Ce dimanche en Espagne, des centaines de milliers de manifestants ont défilé pour protester contre la proposition d’amnistie des indépendantistes catalans, fruit d’une alliance politique forgée avec le Parti socialiste au pouvoir. Rocío de Meer est députée de Vox, un parti dont le fondateur, Alejo Vidal-Quadras, a été victime d’une tentative d’assassinat, le 9 novembre, dans les rues de Madrid. Elle répond à nos questionsSabine de Villeroché. Que se passe-t-il en Espagne, pourquoi ces manifestations ? La suite ci-dessous

Ce dimanche en Espagne, des centaines de milliers de manifestants ont défilé pour protester contre la proposition d’amnistie des indépendantistes catalans, fruit d’une alliance politique forgée avec le Parti socialiste au pouvoir. Rocío de Meer est députée de Vox, un parti dont le fondateur, Alejo Vidal-Quadras, a été victime d’une tentative d’assassinat, le 9 novembre, dans les rues de Madrid. Elle répond à nos questions

Sabine de Villeroché. Que se passe-t-il en Espagne, pourquoi ces manifestations ?

Rocío de Meer. Les Espagnols réagissent dans la rue à une grande trahison : le pacte signé entre la coalition socialiste-communiste et les séparatistes. Ils se sont mis d’accord sur des choses aussi sérieuses que l’amnistie des criminels jugés, un référendum ou la présence d’un rapporteur international pour la Catalogne en échange d’une poignée de voix pour rester au pouvoir. C’est une haute trahison contre le patrimoine de tous les Espagnols et contre notre souveraineté. Cela signifie aussi la faillite de l’État de droit : si les crimes de certains sont amnistiés parce que leurs votes sont nécessaires, le reste des Espagnols doit-il se conformer à la loi et payer des impôts ?

S. de V. La situation est apparemment extrêmement tendue : les slogans « Espagnols, défendez votre nation » ou « La démocratie est en danger » retentissent dans les rangs des manifestants. Quelle est la nature de ce mouvement ? Qui en est à l’origine ?

À ce sujet — Espagne : silence, en France, sur l’attentat contre le fondateur de Vox

R. de M. Il s’agit d’un mouvement populaire patriotique et spontané, soutenu par de nombreuses associations et partis comme Vox, mais qui n’a pas pour protagonistes les partis mais plutôt une cause commune de tous les Espagnols. Il y a de nombreux chrétiens parmi les manifestants. L’Espagne est encore un pays culturellement catholique et il y a, bien sûr, des campagnes de prière et des symboles religieux, mais c’est un mouvement spontané et populaire. Il appartient à tous les patriotes qui sortent pour affirmer que l’Espagne n’est pas à vendre. Cela se matérialise par des manifestations constantes (tous les jours à 20 heures) au siège du Parti socialiste, qui est celui qui achève la trahison de l’Espagne et de tous les Espagnols. Certains l’ont appelé « Novembre national », et la vérité est que c’est un joli nom pour cette résistance populaire qui sort chaque jour malgré le froid, la fatigue et l’action disproportionnée de la police sur ordre des politiques.

Lundi 6 novembre dernier, la police de Marlaska [ministre de l’Intérieur, NDLR] a utilisé des gaz lacrymogènes, de la fumée et des balles en caoutchouc contre ceux qui manifestaient pacifiquement près du siège du PSOE (le Parti socialiste espagnol). La grande majorité étaient des familles, des personnes âgées et des jeunes. Beaucoup ont dû être soignés et transportés en ambulance. Tout le matériel anti-émeute qui n’est pas utilisé pour protéger nos frontières des assaillants a été dressé contre les Espagnols qui manifestaient démocratiquement. C’est dommage.

S. de V. Pourriez-vous nous donner des nouvelles de l’état de santé d’Alejo Vidal-Quadras ? L’enquête pour retrouver les commanditaires de l’attentat a-t-elle progressé ?

R. de M. Il est, grâce à Dieu, hors de tout danger. Mais ce furent des jours très tristes. Surtout, le baiser de Rubiales [du nom du président de la Fédération espagnole de football qui a embrassé « de force » la joueuse Jenni Hermoso, NDLR] est plus médiatisé que la tentative d’assassinat de l’un des fondateurs de notre parti. Il est très probable que la tentative d’assassinat ne soit pas liée à la situation politique en Espagne mais plutôt à l’activité internationale de notre cher ami, mais nous espérons quand même que toutes les responsabilités seront éclaircies et qu’Alejo ira mieux très bientôt.

Sabine de Villeroché, BV

. Éric Zemmour revendique trois victoires judiciaires en un mois

Articles     : Nov. 2023Oct. 2023Sept 2023Aout 2023 – Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887 Twitter : https://twitter.com/OrtfNews

++ WEBTUBE : Dans un tweet posté sur son compte X le 13 novembre, Éric Zemmour annonce l’issue favorable du procès en diffamation que le maire de Trappes, Ali Rabeh, lui avait intenté. Selon le patron de Reconquête, c’est la troisième victoire judiciaire qu’il remporte en un mois : « Ces cabales et cette justice politiques ne fonctionnent pas à tous les coups, commente Éric Zemmour. N’ayez pas peur de défendre vos idées, ne vous taisez plus ! »

En 2021, tandis que le professeur Didier Lemaire dénonçait « l’emprise islamiste à Trappes » (Yvelines) où il travaillait, en particulier sur ses élèves, Éric Zemmour était invité sur CNews dans l’émission Face à l’info pour décrypter l’actualité. Le 8 février, il avait ainsi expliqué que Trappes était devenue « une ville musulmane, régie par la loi musulmane, la loi islamique », poursuivant : « il n’y a plus de loi française là-bas », insistant « c’est un territoire qui n’est plus français, qui n’est plus régi par la loi française. C’est ce que dit ce professeur. » Ce propos avait conduit le maire de Trappes, Ali Rabeh (Génération.s), a porter plainte pour diffamation, au nom de la commune.

Selon le patron de Reconquête, c’est la troisième victoire judiciaire qu’il remporte en un mois : « Ces cabales et cette justice politiques ne fonctionnent pas à tous les coups, commente Éric Zemmour. N’ayez pas peur de défendre vos idées, ne vous taisez plus ! »

BV

. Avec Macron, les Juifs de France seront toujours en danger de mort

Articles     : Nov. 2023Oct. 2023Sept 2023Aout 2023 – Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887 Twitter : https://twitter.com/OrtfNews

++ WEBTUBE : Pour moi, cette marche contre l’antisémitisme est la parfaite illustration de la désintégration de la nation et de la stupidité de nos dirigeants. L’antisémitisme musulman, le pouvoir l’a toujours nié. Nous vivons un véritable désastre identitaire ! Non à l’antisémitisme, mais en même temps, oui à l’islam de masse. Tous les pays d’Europe, Allemagne, Danemark, Italie, Espagne, Suède, durcissent leur législation sur l’immigration. Macron fait le contraire en ouvrant les vannes pour satisfaire le patronat qui se plaint de métiers en tension. L’article ci-dessous :

Pour moi, cette marche contre l’antisémitisme est la parfaite illustration de la désintégration de la nation et de la stupidité de nos dirigeants. L’antisémitisme musulman, le pouvoir l’a toujours nié. Nous vivons un véritable désastre identitaire !

Non à l’antisémitisme, mais en même temps, oui à l’islam de masse.

Tous les pays d’Europe, Allemagne, Danemark, Italie, Espagne, Suède, durcissent leur législation sur l’immigration. Macron fait le contraire en ouvrant les vannes pour satisfaire le patronat qui se plaint de métiers en tension.

Et rappelons qu’une marche de soutien à la communauté juive, si elle n’est pas unanime, ne fait que souligner les divisions du pays. Et si on ne ferme pas les frontières, cette initiative n’a aucun sens. La marche qui a suivi le massacre de Charlie Hebdo n’a pas empêché la boucherie du Bataclan. Huit ans après, nous avons accueilli 4 millions d’immigrés supplémentaires, dont beaucoup ne partagent aucune de nos valeurs.

Cette marche contre l’antisémitisme ce dimanche n’est qu’un monument d’hypocrisie envers nos compatriotes de confession juive, pour se donner bonne conscience. Mais nos élites coupables ne pourront s’exonérer éternellement de leurs responsabilités dans la tragédie actuelle.

Tous ceux qui ont importé sciemment le conflit israélo-palestinien en France, osent se poser en protecteurs de la communauté juive qui a peur. Quelle farce monstrueuse.

Nos élites ignorent sans doute que 16 pays musulmans interdisent aux Juifs tout accès à leur territoire. Comment ont-ils pu croire que tout se passerait bien chez nous entre ces deux communautés ?

https://fr.businessam.be/israel-interdiction-acces-pays-musulmans/

Quelle honte ! Leur seule action depuis quarante ans, a été d’ouvrir les frontières et de fermer les yeux sur la montée des communautarismes, en diabolisant le FN et même le RN.

Tout acte antisémite était systématiquement le fait de l’extrême droite. Et le CRIF a davantage combattu le FN que l’immigration musulmane de masse. On voit le résultat aujourd’hui.

Quand les familles juives ont été chassées du 9-3 par la haine des musulmans, la classe politique entière a fermé les yeux.

Quand le rapport Obin a dénoncé la grave islamisation de l’école, y compris la montée du négationnisme, François Fillon a enterré le dossier.

Quand les musulmans ont imposé le halal, le voile, les horaires séparés dans les piscines, les prières de rues, le pouvoir a regardé ailleurs.

Quand des musulmans refusent l’enseignement de la Shoah, l’Etat se couche.

Quand ils exigent que leurs femmes soient soignées uniquement par des médecins féminins, on compose.

Tout n’a été que compromissions, petits arrangements, lâchetés et renoncements en tous genres. La République ne connait que la capitulation et a sacrifié le principe de laïcité par peur des émeutes. Par conséquent, assez de discours hypocrites et cyniques.

La communauté juive de France sait très bien que l’Etat est incapable de la protéger, comme il est incapable de protéger les citoyens des 3 000 agressions gratuites quotidiennes ( dont seulement 1 000 déclarées ).

Hier, tous les lâches immigrationnistes étaient présents, Sarkozy, Hollande, Valls, Philippe, etc. Tous, sauf Macron, devenu l’otage de nos dix millions de musulmans et préférant prudemment accuser Netanyahu de bombarder les civils, après avoir clamé qu’Israël avait le droit de se défendre et qu’il fallait liquider le Hamas avec une coalition internationale. Il ose tout et dit tout et son contraire.

Il se pose en rassembleur des Français en les divisant. Il prêche l’unité, mais sans lui !

“La République ne laissera jamais prospérer l’abjection”, dit Gérard Larcher.

Mais que fait la République quand des pans entiers du pays se transforment en mini califats ? Que fait la République quand 70% des jeunes musulmans placent la charia avant la loi républicaine ? Que fait la République quand des manifestations se déroulent en plein Paris au cri de Allahu Akbar ? Que fait la République quand des bandes de mineurs attaquent les commissariats ? Que fait la République quand 20 églises sont incendiées chaque année ?

La République se couche misérablement parce qu’elle a peur, monsieur Larcher. Par conséquent ne venez pas sortir des grands mots sur la République intraitable qui se fait respecter.

La France, une grand partie de nos immigrés s’essuient les pieds dessus parce qu’elle est dirigée par des incompétents et des poltrons. 

Cette marche contre l’antisémitisme est un ratage total car elle montre la désunion de la nation et la peur de Macron face aux banlieues.

Où était Macron ?

Nous l’avons dit. Il rase les murs par peur de froisser nos 10 millions de musulmans. Depuis qu’il a entendu crier “Macron assassin” dans certains pays arabes, il a retourné sa veste.

A la BBC, il a pleuré sur les victimes palestiniennes de Gaza et accablé Netanyahu, mais sans un mot pour nos cinquante compatriotes morts ou disparus ! Amateurisme et incohérence, comme toujours.

Où était Mélenchon ? 

Le leader de LFI a choisi son camp, celui de l’islamo-gauchisme. Mais c’est le RN qu’on diabolise alors que Marine Le Pen ne saurait être soupçonnée d’antisémitisme.

Où étaient nos immigrés ?

C’est donc cela l’union sacrée  contre l’antisémitisme ? On les dit pourtant parfaitement intégrés. Mais je n’ai entendu aucune voix dénoncer leur absence. Il est facile de dire que la nation est unie, mais c’est un mensonge. Et les mêmes qui dénoncent la présence du RN dimanche, se taisent devant l’absence des musulmans.

En conclusion, ceux qui se gargarisent en vantant le succès de cette marche contre l’antisémitisme sont des menteurs et des hypocrites.

On a vu dimanche une nation éclatée, divisée comme jamais, avec des pans entiers du pays qui ne partagent pas nos valeurs républicaines. On a vu un Président écartelé entre une communauté juive minoritaire et une immigration musulmane de masse vingt fois plus nombreuse, qui lui interdit de manifester librement son soutien à Israël.

Non, cette marche n’est pas un succès. Elle démontre au contraire combien la classe politique s’est trompée en favorisant une immigration musulmane de masse.

Cette marche de la désunion, montre si besoin était, que la France est devenue un volcan en ébullition qui ne demande qu’à exploser. A qui la faute ? A ceux qui osent chanter la Marseillaise après avoir mis la nation en danger de mort.

Mais le plus tragique, est que Macron veut toujours plus d’immigration. Il est bien le pire fossoyeur de la France. Son cynisme est sans limite.

Jacques Guillemain, Riposte Laïque

. Paris : ce que j’ai vu à la marche contre l’antisémitisme

Articles     : Nov. 2023Oct. 2023Sept 2023Aout 2023 – Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887 Twitter : https://twitter.com/OrtfNews

++ WEBTUBE : Arrivé un peu en avance sur l’esplanade des Invalides, je craignais qu’il n’y ait pas grand-monde, mais peu à peu la foule s’est amassée. Foule parmi laquelle je suis allé sonder les cœurs et je peux dire que les Juifs non seulement ne détestent pas le RN ou Reconquête! mais encore votent pour ces formations politiques, même si les autorités ont pris soin de les reléguer à l’arrière, comme pour ne pas voir le vivant reproche qu’elles représentaient face aux dirigeants incapables dans la lutte contre l’antisémitisme. Malgré la Marseillaise souvent entonnée, les drapeaux sur les balcons applaudis et quelques slogans, l’ambiance n’était pas à la fête et plutôt silencieuse, les visages fermés, conscients des dangers à venir et dont, à mon avis, le pouvoir ne prend pas la mesure. Croire que seuls les Juifs seront les cibles de cette énième poussée de rage islamique, c’est un leurre mortel. En effet, il est à craindre que des attentats surviennent contre TOUS les mécréants.  Ce à quoi Macron et ses sbires répondent avec encore plus d’immigration ! L’article complet ci-dessous :

L’ARTICLE :

J’ai effectivement choisi de manifester aux côtés des Juifs français pour leur apporter mon soutien et ce, malgré la récupération d’une juste cause par des individus comme Olivier Véran, ce nuisible infâme !

Arrivé un peu en avance sur l’esplanade des Invalides, je craignais qu’il n’y ait pas grand-monde, mais peu à peu la foule s’est amassée. Foule parmi laquelle je suis allé sonder les cœurs et je peux dire que les Juifs non seulement ne détestent pas le RN ou Reconquête! mais encore votent pour ces formations politiques, même si les autorités ont pris soin de les reléguer à l’arrière, comme pour ne pas voir le vivant reproche qu’elles représentaient face aux dirigeants incapables dans la lutte contre l’antisémitisme.

Idem, le discours des Juifs de gauche ne semble ne plus prendre au sein de la communauté, qui sait à quoi s’en tenir à leur propos. Et, malgré les agitations pitoyables d’Arié Alimi et sa bande d’ultragauche, s’en prenant au RN pendant la manifestation, les Juifs français savent qui les défend ou pas.

Par contre, les manifestants étaient tous dégoutés par le happening immonde de LFI, osant aller déposer des gerbes de fleurs au mémorial du Vel’ d’Hiv, dans le 15arrondissement de Paris.  Il faut dire que LFI manie fort bien le cynisme !

À noter que j’ai rencontré des lecteurs de Riposte laïque. Car ce jour-là j’ai pris le parti de ne pas dissimuler l’endroit où j’écrivais mes humeurs !

J’ai pu aussi constater que les forces de l’ordre étaient particulièrement à cran, au risque d’être parfois agressives, tout ça pour que la plèbe n’approche pas la tête de la manifestation, où les responsables de l’antisémitisme actuel défilaient avec leur morgue habituelle et toute honte bue. Car, ainsi que j’en ai parlé avec quelques-uns des manifestants, c’est bien l’immigration islamique qui a fait flamber l’antisémitisme et pas les groupuscules imaginaires d’ultra-droite traquant les Juifs dans les rues, comme aimerait à le faire croire le marécage nauséabond des politiciens « républicains » !

Des politiciens VIP – very inutiles personnes ! – surprotégés durant la marche, tandis qu’aucune protection particulière n’avait été prévue pour les manifestants : ni fouille, ni contrôle aléatoire. Veiller sur François Hollande ou Élisabeth Borne, d’accord, mais le peuple on s’en tape en gros ! Il y a bien eu, certes, un type au look de djihadiste dûment contrôlé, mais à part je n’ai rien vu.

Toutefois, dans le cortège, on rencontrait çà et là des personnalités politiques ou du show-business, mais pas trop tout de même, faudrait pas passer pour des islamophobes, hein ?! C’est ainsi que Gilbert Montagné a été reconnu et qu’un jeune a fait passer son fameux tub des années 1980 : « Les Sunlights des tropiques ». Ce qui a égayé l’atmosphère. Juste après, on demandait tous de libérer les otages du Hamas…

Autre anecdote, un manifestant nostalgique de Napoléon était même venu en tenue et avec le canon, au pied duquel il avait déposé une pancarte qui disait : « Lisez notre histoire de France. Notre avenir dépend de la mémoire de notre passé. Préservons nos statues, nos noms de rue. Vive la France. » Ce qui n’a choqué personne, au contraire.  C’était une manifestation où l’on aimait la France, ça change !

Évidemment, des musulmans avaient fait le déplacement pour pratiquer leur coutumière taqiya. Mais eux n’ont pas été agressés, contrairement à un Juif qui aurait eu la mauvaise idée de participer à une manifestation pro-Palestiniens avec une kippa. S’étaient aussi incrustés quelques gauchistes appelant à chasser les « fachos ». Pauvres cons, les fachos aujourd’hui ce sont les fidèles du Coran ! Pour ce qui me concerne, je préfère Israël à l’Iran, des citoyens qui brandissent le drapeau français au lieu de le brûler, des hommes et des femmes qui aiment mon pays et ne le détruisent pas ! C’est pourquoi je n’aurais vu aucun problème à ce que des drapeaux israéliens fleurissent dans la marche. On autorise bien les oriflammes islamiques jusque sur le fronton de nos mairies !

Cependant, malgré la Marseillaise souvent entonnée, les drapeaux sur les balcons applaudis et quelques slogans, l’ambiance n’était pas à la fête et plutôt silencieuse, les visages fermés, conscients des dangers à venir et dont, à mon avis, le pouvoir ne prend pas la mesure. Croire que seuls les Juifs seront les cibles de cette énième poussée de rage islamique, c’est un leurre mortel. En effet, il est à craindre que des attentats surviennent contre TOUS les mécréants.  Ce à quoi Macron et ses sbires répondent avec encore plus d’immigration !

Ah oui, petit avis horriblement sexiste : les femmes juives sont tout de même beaucoup plutôt jolies à regarder que des hordes d’enturbannées écumant leur haine de tout !

Charles Demassieux, Riposte Laïque

. Henri Guaino (A la septième fois, les murailles tombèrent) : « La haine de soi débouche toujours sur la haine de l’autre »

Articles     : Nov. 2023Oct. 2023Sept 2023Aout 2023 – Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887 Twitter : https://twitter.com/OrtfNews

++ WEBTUBE : Henri Guaino fut l’un des artisans, en 1992, de la campagne du « non » au traité de Maastricht aux côtés de Charles Pasqua et de Philippe Séguin, et l’inspirateur de la campagne de Jacques Chirac sur la fracture sociale en 1995. Il a été commissaire général au Plan, conseiller spécial de Nicolas Sarkozy à l’Élysée et député.Il vient de rédiger un livre intitulé A la septième fois, les murailles tombèrent. Paru aux éditions du Rocher, et présenté ainsi (voir article ci-dessous)

L’article :

Henri Guaino fut l’un des artisans, en 1992, de la campagne du « non » au traité de Maastricht aux côtés de Charles Pasqua et de Philippe Séguin, et l’inspirateur de la campagne de Jacques Chirac sur la fracture sociale en 1995. Il a été commissaire général au Plan, conseiller spécial de Nicolas Sarkozy à l’Élysée et député.

Il vient de rédiger un livre intitulé A la septième fois, les murailles tombèrent. Paru aux éditions du Rocher, et présenté ainsi :

« Nous pensons et agissons collectivement comme si notre société était invulnérable. Au cours des dernières décennies, nous avons affronté bien des crises et nous nous sommes fait peur si souvent‚ sans que cela ait eu l’air d’avoir des conséquences durables et profondes. Alors nous avons fini par nous convaincre que les effondrements, qui ont plongé dans le malheur les générations d’avant, ne pouvaient plus nous arriver ; que nos démocraties étaient si parfaites, notre science tellement avancée, que la machinerie si complexe, si sophistiquée, si bien agencée, de nos sociétés modernes bureaucratisées, judiciarisées, numérisées, dotées de tant de garde-fous, ne pouvait plus se dérégler et sombrer dans le chaos où se sont perdues avant nous tant de grandes civilisations jusqu’au XXe siècle. Nous restons persuadés que nous sommes tellement évolués, éduqués, civilisés que nous avons édifié en nous-mêmes des digues si solides‚ que l’éternelle sauvagerie résidant en l’homme ne viendra plus jamais nous entraîner sur des pentes fatales. Alors‚ nous avons baissé la garde devant les menaces, qui‚ depuis toujours‚ pèsent sur l’humanité et viennent de notre nature même‚ et de nos instincts qui ne changent pas. L’humanité, celle des autres et la nôtre, ne commence pas par nous. »

Les fondations des murailles institutionnelles, culturelles, morales, juridiques, que nos sociétés ont élevées‚ ne sont-elles pas aussi fragiles que celles des murailles de Jéricho ? Et ne nous comportons-nous pas comme ses habitants et leur roi qui, à l’abri derrière leurs murs d’apparence inébranlables, riaient des trompettes de Josué ? Six jours de suite, elles sonnèrent sans ébranler les murailles. Le septième jour, les murailles tombèrent. Et si nous étions déjà au soir du sixième jour ?

Nous avons interrogé Henri Guaino, pour évoquer son ouvrage, lui qui a été impliqué au premier plan dans la vie politique et qui témoigne ici de la déliquescence totale, et peut être fatale, de notre société.

Breizh-info.com : Tout d’abord, que devenez-vous ?

Henri Guaino : Je fais un grand effort sur moi-même pour ne pas dire « à quoi bon » devant les désordres du monde et la violence qui monte de partout après tant d’efforts faits en vain pour éveiller les consciences.

Breizh-info.com : Dans quelle mesure votre expérience en tant que conseiller de Nicolas Sarkozy a-t-elle influencé les idées ou les récits présentés dans ce livre ?

Henri Guaino : C’est tout ce que j’ai pu observer et même vivre, qui n’a pas commencé en 2007, à l’intérieur du pouvoir et en dehors, dans la politique, dans l’Etat et dans ce que l’on appelle « la société civile », qui a nourri ce livre qui est un diagnostic sur ce que nous n’aurions pas dû faire, que nous ne devrions plus faire et que nous continuons à faire. Je dis « nous » parce que, comme toujours, le malaise dans la civilisation procède d’une responsabilité collective, celle des responsables politiques et celle due à l’indifférence des citoyens, à notre penchant humain, trop humain, à ne pas vouloir voir ce qui nous dérange, à occulter les signes avant-coureurs des catastrophes que bien souvent nous déclenchons nous-mêmes. « De loin, le Mont Blanc, nous le voyons, à son pied, nous ne le voyons pas », dit Michelet à propos de la Révolution que plus personne ne voyait venir. Penchant aggravé par cette idée ou plutôt cette croyance de plus en plus répandue, selon laquelle la nature humaine aurait changé, au point que nous serions tellement meilleurs, tellement plus intelligents que ceux qui nous ont précédés que nous ne pourrions plus commettre les mêmes fautes, les mêmes crimes et que, par conséquent, nous n’aurions plus aucune leçon à tirer du passé.

Breizh-info.com : A la septième fois, les murailles tombèrent. Pouvez vous revenir sur l’origine de votre titre ?

Henri Guaino : C’est le titre du poème que Victor Hugo consacre dans Les Châtiments à l’épisode biblique des trompettes de Jericho. Six jours durant le Roi et la population de Jericho se moquent de Josué et de ses trompettes dont ils ne peuvent pas imaginer un seul instant qu’elles puissent abattre leurs solides murailles. Le sixième jour, le Roi rit encore sur sa tour de granit. Le septième les murailles tombèrent. C’est une allégorie de ce qui nous arrive: les murailles de notre civilisation, de notre culture, de notre science, de nos institutions, de notre intelligence sont si solides qu’elles nous mettent à l’abris des malheurs du passé; tellement solides que nous ne les avons cessé de les entretenir, que tous les coups portés contre elles nous paraissaient incapables de les ébranler. « Cela ne peut plus nous arriver !» c’était devenu, c’est encore, la devise de ces dernières décennies où tout a fini par basculer. Et le Roi rit encore sur sa tour de granit. Jusqu‘à quand?

Breizh-info.com : Vous avez évoqué dans le passé que « Petit à petit, notre État s’effondre ». N’assiste-t-on pas ces dernières années à une accélération presque sidérante de l’Histoire, mais aussi de l’effondrement d’une Civilisation ?

Henri Guaino : L’effondrement de nos sociétés occidentales, de leurs formes de civilité, de la démocratie, nous en prenons le chemin avec l’irrésistible remontée de la violence qui n’en est qu’à ses débuts si nous n’arrivons pas à inverser le cours des choses. Les sociétés trop divisées finissent toujours par tenter de restaurer leur unité par la violence. J’emprunte cette phrase à René Girard. Notre civilisation s’effondrera-t-elle? Peut être, au moins temporairement. Disparaîtra-t-elle? Ce n’est pas l’issue la plus probable. Comme le dit Braudel, les civilisations sont les personnages de l’histoire qui ont la plus grande longévité. On en efface rarement l’empreinte profonde. Ne vivons-nous pas le brutal retour du refoulé de tant de grandes et vieilles civilisations que l’on croyait disparues parce que notre modernité ne s’intéressait plus à ce qui dans l’homme ne se voit pas mais joue pourtant, plus ou moins consciemment, un grand rôle dans ses comportements. Je crois que le grand problème qui est devant nous n’est pas tant le risque de la mort de notre civilisation qui en a vu d’autres, comme disait De Gaulle en parlant de la France, mais le prix de violence, de douleurs, de chaos qu’il faudra peut-être payer pour qu’elle survive. Après tout, elle a bien résisté au nazisme et au stalinisme, mais à quel prix?

Breizh-info.com : La guerre fait son retour fracassant, y compris en Europe. Pourtant, les dirigeants occidentaux semblent parfois sortis d’un épisode des Bisounours. Comment expliquez-vous une telle médiocrité du monde politique actuelle, et surtout, une telle absence de vision à long terme, absence que n’ont pas , pour ne citer qu’eux, les Chinois ou les Indiens ?

Henri Guaino : Ce n’est pas la première fois dans l’histoire. Il est vain de chercher une théorie pour expliquer pourquoi il y a des moments de ce genre. Mais le constat est exact: dans tout l’occident on peine aujourd’hui à distinguer quelques figures à la hauteur des circonstances. Une chose est sûre, aujourd’hui comme hier, les peuples ont les responsables politiques et les politiques qu’ils méritent, soit parce qu’ils les ont voulus, soit parce qu’ils ont laissé faire, soit parce qu’ils se sont désintéressés de la chose publique, jusqu’au jour où ils finissent par constater que s’ils ne s’intéressent pas à la politique, pour de bonnes ou de mauvaises raisons, la politique, de toutes les façons finit par s’intéresser à eux et dans ce cas souvent pour le pire. Et là encore nous risquons de payer cher cette idée que la guerre ne pouvait plus nous arriver. Comme d’ailleurs les catastrophes financières, les pandémies, les guerres civiles, les guerres de religion… Il faut bien voir qu’à la fin de la guerre froide presque toutes les élites occidentales politiques, intellectuelles, économiques se sont ralliées à l’idéologie de la fin de l’histoire. Ce qui voulait dire que le tragique n’avait plus sa place dans la pensée occidentale. Elle a été remplacée par une sorte de manichéisme moral qui ramenait tout à l’affrontement du bien et du mal et à la bonne conscience du camp du bien et du cercle de la raison. Et comme tout le monde est convaincu que son camp est le camp du bien il n’y a plus de dilemme tragique, plus de cas de conscience. Mais quand il n’y a plus que des bonnes consciences qui s’affrontent, il n’y a plus de politique et plus de pensée. Et cette négation du tragique vire non à la paix dans la soi-disant fin de l’histoire mais à la guerre de tous contre tous, dans le monde et dans la société.

Nous payons le prix de la superficialité intellectuelle et morale de la politique, en même temps que de l’éclipse des grands caractères qui n’ont pas leur place dans la fin de l’histoire qui débouche fatalement sur la dépolitisation de la société et de l’économie et qui confie les destinées des peuples à la main invisible des marchés, à l’Etat de droit, aux juridictions et aux autorités indépendantes. C’est ce qui c’est passé. On n’a pas fini d’en payer les conséquences.

Breizh-info.com : Endossez vous une part de responsabilité dans l’effondrement que vous décrivez, vous et votre famille politique ? La diabolisation de ceux qui énonçaient pourtant des vérités et des prédictions aujourd’hui confirmées, comme Jean-Marie Le Pen, et l’aveuglement par obsession antiraciste notamment, n’ont-t-ils pas fait perdre un temps fou ?

Henri Guaino : Je prends ma part de responsabilité parce que ma conviction est que la responsabilité est collective. Durant les quarante ans où je n’ai cessé, au dedans et en dehors du pouvoir de plaider la même chose je n’ai pas su trouver les voies et les moyens de convaincre assez de gens pour infléchir le cours de l’histoire. Mais personne n’y est parvenu. Il est vrai que la diabolisation en politique a été largement pratiquée et que beaucoup de débats ont été interdits. Ce n’était pas nouveau mais comme toujours c’était la meilleure façon de préparer le pire et peut être sommes-nous en train de l’entrevoir. S’agissant de l’anti racisme, ce n’est pas son obsession qui est en cause mais son dévoiement qui le banalise et qui finit par déboucher sur le racialisme. C’est une dérive qui s’accentue depuis les années 70 et qu’à cette époque, même Levi-Strauss qui en avait été la victime avait dénoncée. Pour aboutir aujourd’hui à la lettre que les autorités californiennes ont adressée aux enseignants des collèges et qui met des mots sur une idée qui devient très prégnante même de ce côté-ci de l ‘Atlantique: « si vous pensez que vous n’êtes pas raciste, c’est que vous êtes raciste. »

Breizh-info.com : Une civilisation menacée de l’extérieur (immigration, islamisme, concurrence économique puissante, vassalisation) peut-elle prétendre survivre et se développer, si elle se suicide également de l’intérieur (notamment du fait du wokisme et de tous les changements sociétaux qu’il induit) ?

Henri Guaino : C’est l’un des grands problèmes aujourd’hui de l’Occident en tant que civilisation qui entend donner des leçons au monde entier tout en se laissant aller à la haine de soi portée par une multitude de minorités agissantes qu’on laisse prospérer quand on ne les encourage pas. C’est l’une des entreprises de déconstructions des murailles qui sont censées endiguer la sauvagerie de l’Homme. Car la haine de soi débouche toujours sur la haine de l’autre.

Breizh-info.com : En 2018, vous aviez mentionné une « réminiscence des années 1930 » en politique. Pensez-vous que cette perspective est toujours d’actualité aujourd’hui ?

Henri Guaino : Oui, de plus en plus, même si les dangers n’ont pas les mêmes visages et les mêmes noms. Nous ne sommes pas à l’abri du déchainement de souffrances, de barbarie et de violence qu’a connues l’Europe au débouché de la crise de civilisation des années trente.

Breizh-info.com : Pour rester dans les années 30  et pour paraphraser Lénine, « Que faire ?» alors, pour ne pas disparaitre dans la barbarie et la dissolution civilisationnelle ?

Henri Guaino : D’abord prendre conscience du risque, reconnaître que si nous sommes capables du meilleur, notre nature nous rend aussi capable du pire, retrouver les sens du tragique de l’histoire et de la condition humaine et en tirer les conséquences en redonnant à la politique les moyens d’être l’expression de la volonté humaine dans l’histoire.

Comme toujours, tout commence par la réforme intellectuelle et morale. Les imbéciles diront que ce ne sont que des mots creux. Mais les imbéciles sont souvent les artisans des grandes catastrophes.

Propos recueillis par YV

Sonnez, sonnez toujours, clairons de la pensée.

Quand Josué rêveur, la tête aux cieux dressée,
Suivi des siens, marchait, et, prophète irrité,
Sonnait de la trompette autour de la cité,
Au premier tour qu’il fit, le roi se mit à rire ;
Au second tour, riant toujours, il lui fit dire :
« Crois-tu donc renverser ma ville avec du vent ? »
A la troisième fois l’arche allait en avant,
Puis les trompettes, puis toute l’armée en marche,
Et les petits enfants venaient cracher sur l’arche,
Et, soufflant dans leur trompe, imitaient le clairon ;
Au quatrième tour, bravant les fils d’Aaron,
Entre les vieux créneaux tout brunis par la rouille,
Les femmes s’asseyaient en filant leur quenouille,
Et se moquaient, jetant des pierres aux hébreux ;
A la cinquième fois, sur ces murs ténébreux,
Aveugles et boiteux vinrent, et leurs huées
Raillaient le noir clairon sonnant sous les nuées
A la sixième fois, sur sa tour de granit
Si haute qu’au sommet l’aigle faisait son nid,
Si dure que l’éclair l’eût en vain foudroyée,
Le roi revint, riant à gorge déployée,
Et cria : « Ces hébreux sont bons musiciens ! »
Autour du roi joyeux riaient tous les anciens
Qui le soir sont assis au temple, et délibèrent.

A la septième fois, les murailles tombèrent.

19 mars 1853. Jersey.

Victor Hugo
Les Châtiments – Livre septiième

 Breizh-info.com

. Dans vos commentaires, cette semaine : la peste soit des traditions !

Articles     : Nov. 2023Oct. 2023Sept 2023Aout 2023 – Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887 Twitter : https://twitter.com/OrtfNews

++WEBTUBE : Des blondinets en uniforme qui chantent la France traditionnelle dans le métro sèment la discorde sur les réseaux, nous raconte Marie-Camille Le Conte : « Douce France dans le métro parisien : la haine se déverse sur les réseaux ». Mais les lecteurs de BV ne se laissent pas impressionner, déclarant au contraire comme STEINER Yolande : « Le peuple français les remercie, ils mettent du baume au cœur. » Loin des phénomènes de buzz des réseaux sociaux, nos lecteurs ne sont pas dupes et Pinomajo recentre le débat : « Voila les véritables chances pour la France. Le déferlement de haine sur les réseaux sociaux doit nous glisser sur la peau, nous n’en avons cure. » Plus qu’un événement ponctuel, certains de nos lecteurs y ont même vu une véritable leçon de vie. Dominique, par exemple : « Cet épisode montre que nous avons à relever la tête et à affirmer ce que nous sommes. » Suite ci-dessous

L’article :

Malheureusement, ce n’est pas la seule critique de la semaine de ce qui fait les traditions de la France, ici sa tradition catholique. Gabrielle Cluzel, dans son article « Pour Peillon, la violence des « cathos exacerbés » est pire que l’islam radical », éveille l’indignation de nos internautes. Chantal Dromer, par exemple, n’en croit pas ses yeux : « Complètement hors du coup et quand je pense que cette personne a été à la tête de l’Éducation nationale […] Quel scandale ! » Bref mais intense, LE CORVEC résume en quelques mots bien ciblés : « un des nombreux récipiendaires du mur des c..s ». Avec un brin d’ironie et de sarcasme, Dbrun pose la question : « L’inculture de Peillon semble atteindre des sommets tels qu’on en a rarement vu, même sous Hollande. Ignore-t-il l’existence de Marie Curie ? »

À ce sujet — « Douce France » dans le métro parisien : la haine se déverse sur les réseaux

Jean-Marie Le Pen antisémite ? « Mais qu’est-ce qu’on en a à f… ? »

La gauche n’a pas fini de taper sur la droite, ou plutôt sur « l’extrême droite »… Cette semaine, la question existentielle qui brûlait les lèvres de la gauche était relayée par Arnaud Florac : « Jean-Marie Le Pen est il antisémite ? » Des lecteurs ne voient même plus l’intérêt de cette question, c’est le cas de Johnny Croipa : « Mais qu’est-ce qu’on en a à f..tre que JMLP, vieillard quasi centenaire, fût il y a un demi-siècle et plus, ou qu’il est encore peut-être aujourd’hui, ce dont je doute, antisémite ? » Rappelant les déviance politiques de la gauche, il conclut, presque désabusé : « Mais bon, le fumier qui fit le lit de la gauche depuis toujours est aujourd’hui pardonnable et contextualisable, puisque de gauche. Malhonnêteté intellectuelle, quand tu nous tiens. »

La gauche n’est pas la seule à bouder farouchement la droite. Cette semaine, le collectif Némésis s’est vu fermer son compte en banque au Crédit mutuel sans raison, peut-on lire dans l’article de Clémence de Longraye « Délit d’opinion ? Des comptes bancaires de militants de droite sont fermés ». Alain Poirier partage sa propre expérience. Lui aussi s’est fait censurer parce qu’il était de droite : « Il ne s’agit pas d’une exception « culturelle ». Candidat soutenu par le RN, aucune banque n’a accepté d’ouvrir un compte. Ancien avocat au barreau de l’Essonne, entre autres et en rupture de ban, je subis des discriminations qui feront, bientôt, l’objet d’une procédure, aussi BV peut publier sans risque ce commentaire. Publication prescrite à l’issue de cette procédure qui promet. Il faut se battre, chacun à son niveau. » Quant à Nicole Lereg elle déplore : « Nous sommes maintenant dans un pays qui se bouffe de l’intérieur en raison de la corruption, soit intellectuelle, soit politique de ceux que « nous » avons mis au pouvoir. »

Boulevard Voltaire, Boulevard Voltaire

. Islamo-gauchisme et climato-gauchisme : une même idéologie

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++ WEBTUBE : La manifestation contre l’antisémitisme de ce dimanche 12 novembre 2023 est un événement majeur. S’il doit d’abord être vécu comme un support inconditionnel aux Juifs du monde face à la barbarie de l’islamisme radical, il doit aussi être entendu comme un plaidoyer de notre modèle démocratique libéral face aux totalitarismes de toute nature. Entouré de régimes autoritaires laïcs ou religieux et de monarchies rétrogrades, Israël démontre à lui seul la force de notre modèle socio-économique. Son PIB par habitant (54.000 dollars en 2022) est cinq fois supérieur à… la somme des PIB par habitant des pays qui l’entourent et l’espérance de vie y est de dix ans supérieure. Sans l’avènement de la démocratie libérale, l’homme aurait continué à vivre médiocrement. Il se serait contenté d’être vieux à trente ans et de mourir à quarante, de procréer dix fois pour amener un ou deux de ses enfants à l’âge adulte. Il aurait continué d’avoir faim et froid aux moindres rigueurs de l’hiver, à subir son ignorance et à rester la proie facile d’idéologies criminelles. La suite ci-dessous :

La manifestation contre l’antisémitisme de ce dimanche 12 novembre 2023 est un événement majeur. S’il doit d’abord être vécu comme un support inconditionnel aux Juifs du monde face à la barbarie de l’islamisme radical, il doit aussi être entendu comme un plaidoyer de notre modèle démocratique libéral face aux totalitarismes de toute nature.

Entouré de régimes autoritaires laïcs ou religieux et de monarchies rétrogrades, Israël démontre à lui seul la force de notre modèle socio-économique. Son PIB par habitant (54.000 dollars en 2022) est cinq fois supérieur à… la somme des PIB par habitant des pays qui l’entourent et l’espérance de vie y est de dix ans supérieure. Sans l’avènement de la démocratie libérale, l’homme aurait continué à vivre médiocrement. Il se serait contenté d’être vieux à trente ans et de mourir à quarante, de procréer dix fois pour amener un ou deux de ses enfants à l’âge adulte. Il aurait continué d’avoir faim et froid aux moindres rigueurs de l’hiver, à subir son ignorance et à rester la proie facile d’idéologies criminelles.

L’Homme blanc, parfait bouc émissaire

Et pourtant, notre belle démocratie libérale est vilipendée de toutes parts. Elle est notamment stigmatisée par une gauche de plus en plus extrême, marquant par là sa détestation du développement humain. Cette gauche angélique, détenant le « monopole du cœur » mais n’ayant jamais expié les cent millions de morts du communisme face au tribunal de l’Histoire, continue de rêver du Grand Soir. Ne pouvant plus compter, depuis la « chute du mur », sur des classes populaires passées en masse au Rassemblement national, elle a dû trouver d’autres causes, d’autres fans et, surtout, de nouveaux boucs émissaires.

Intolérant, islamophobe, raciste, xénophobe, colonialiste, misogyne, homophobe, l’homme « blanc, riche, vieux » serait la cause des malheurs présents et passés de toutes les minorités. Son comportement égoïste irresponsable (passé et présent) serait aussi l’une des principales causes du réchauffement climatique : le budget carbone permettant de limiter le réchauffement à 1,5 °C a été dilapidé dans le seul but d’accroître la consommation des 10 % les plus riches, nous explique OXFAM.

À ce sujet — Manifestation contre l’antisémitisme : le bal des tartuffes

Pour le démontrer, toutes les astuces et les falsifications sont bonnes. Ainsi, en introduisant le concept d’émissions financières, l’ONG d’extrême gauche établit que le 1 % le plus riche émet davantage que les 50 % les plus pauvres, tandis qu’en occultant les émissions actuelles au profit des émissions passées, elle occulte sans difficulté l’impact majeur de la démographie des pays émergents. Teinté de climato-catastrophisme, le discours est d’une efficacité redoutable : si la société croissance continue sur sa lancée, la planète court à un cataclysme écologique ultime. Aussi, pour expier ses fautes passées et présentes, l’Homo albus est-il sommé d’arrêter de produire et de consommer pour adhérer à un nouveau paradis décolonisant l’imaginaire économique : la décroissance.

Le climat, idiot utile de la gauche

Ce mariage entre objectifs climatiques et valeurs gauchistes nous a conduit à qualifier les décroissantistes de « climato-gauchistes ». Car finalement, quelle est leur priorité ? Leur dessein premier est-il de protéger la planète en luttant contre le réchauffement ou, au contraire, de mettre à bas la société de croissance en instrumentalisant le climat ? Au même titre que les musulmans, le climat est devenu l’un des idiots utiles de la gauche. Islamo-gauchisme et climato-gauchisme sont donc les deux bras d’une même idéologie.

L’homme nouveau ne s’appelle plus Homo sovieticus mais Homo ecologicus. Cependant, en définitive, le dessein reste toujours le même : un paradis égalitariste libéré de son « démon capitaliste ». À une différence près : le marxisme canal historique promettait l’égalité dans l’abondance, le climato-gauchisme propose l’égalité dans la sobriété.

Une reconversion remarquablement réussie, puisque sur les réseaux sociaux… quatre décennies plus tard, « il vaut toujours mieux avoir tort avec Sartre que raison avec Aron ». Comme l’a écrit récemment l’inimitable Gilles-William Goldnadel : « Le privilège rouge est une suite sans fin. »

Philippe Charlez, Boulevard Voltaire