. Pour ce restaurateur, nous n’avons… pas assez d’immigrés !

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++ WEBTUBE : Le patronat sera-t-il le dernier défenseur de l’immigrationnisme à la française ? À l’heure où l’islam et l’islamisme progressent de conserve à toute vapeur (il faut lire, à ce propos, notre article sur l’enquête de l’IFOP), quand des victimes innocentes tombent sous les couteaux de criminels, quand les banlieues s’enflamment, provoquant des centaines de milliers de dégâts comme en juin dernier, quand la laïcité est chaque jour menacée dans le monde scolaire, quand des quartiers entiers de nos villes font sécession, on trouve encore des voix pour appeler à accroitre les flux.

Alain Fontaine, gérant du restaurant Mesturet à Paris et président de l’Association des maîtres restaurateurs, suscite d’emblée la sympathie de BV. Une sympathie, hélas, rapidement douchée. Invité, ce 11 décembre, avant l’heure de l’apéritif, à l’antenne de BFM TV, il explique qu’il y a bien un problème d’immigration en France : il n’y a pas assez d’immigrés… Cela faisait longtemps.

Comme si l’immigration ne coûtait rien à la France

L’invité de BFM TV déroule un argumentaire si complet dans l’erreur qu’il semble sorti de la grande époque de la manipulation de masse, les années 1980-1990, quand les médias célébraient la doxa d’un seul cœur, sans être jamais contredits. Là non plus, du reste, l’orateur n’est pas contredit. Le restaurateur reprend l’antienne mille fois entendue de l’immigration, cette tradition en France, en 1920, en 1950 et jusqu’à aujourd’hui. Les Italiens et les Polonais ont précédé les Africains du Nord, explique-t-il. « Les générations qui ont suivi se sont installées, dit-il. Aujourd’hui, on est toujours en croissance. »

Air aussi célèbre que faux. Comme si l’ampleur des flux migratoires n’avait pas radicalement changé la donne depuis les années 1920. Et comme si l’origine de cette immigration ne posait pas un défi bien plus grand que lorsque les Polonais et les Italiens fraîchement arrivés côtoyaient les Français sur le parvis de la paroisse. Comme si, enfin, l’immigration ne coûtait rien à la France. Selon Jean-Paul Gourevitch cité par Le Figaro, l’immigration a coûté près de 54 milliards d’euros au pays, en 2023. Une étude contestée, comme il se doit, car la France du politiquement correct estime que l’immigration coûte un peu, pas du tout, voire même qu’elle rapporte !

Mais il faut s’arrêter deux secondes sur la croissance. En croissance, la France ? Oui, mais une croissance très très faible, peut-être inférieure à 1 % en 2023. En tout cas, très en dessous des perspectives de croissance moyenne du PIB mondial, selon l’OCDE (2,7 %). Pas de quoi faire un triomphe à la politique française, immigration comprise.

Mais notre patron a de la ressource : il nous ressort le coup des métiers que les Français ne veulent plus faire. Sauf que les Français ne refusent pas les métiers mais les salaires qui ne leur permettent pas de vivre. Certains salaires à temps partiel ne remboursent pas le coût du transport ! Et chacun sait que, dans le pays le plus taxé du monde libre, de nombreux Français n’ont tout simplement… pas intérêt à travailler : les minima sociaux ajoutés à un peu de travail au noir présentent un intérêt financier bien supérieur.

A contrario, certains employeurs ont tout intérêt à faire travailler une main -d’œuvre peu qualifiée très peu coûteuse. C’est le cas du bâtiment. Ou de la restauration. Le système français est ainsi piqué à l’héroïne de l’immigration. Pour maintenir le prix du menu au ras des pâquerettes, on embauche un cuisinier immigré. Qui fera venir sa famille. « Aucun corollaire avec le chômage », insiste notre employeur : il lui suffit pourtant d’aller comparer le taux de chômage de Trappes, de Mantes-la-Jolie ou de Sarcelles, villes d’immigration forte, avec le taux national. Tout est dit. Les statistiques françaises indiquent avec la régularité d’une pendule que les populations immigrées sont davantage touchées par le chômage que les population dites de souche. Aucun lien avec le chômage ?

Un air de manipulation des années Touche pas à mon pote

Et notre patron de citer deux pays très ouverts à l’immigration avec des taux de chômage faibles : l’Allemagne et les États-Unis. Sauf que la France, ouverte à tous les vents de l’immigration, offre précisément un terrible contre-exemple. Nous affichons un taux de chômage de 7,3 % en octobre 2023, selon l’OCDE, ce qui nous place parmi les dix plus mauvais élèves de la classe des pays développés, pire que l’Espagne, la Grèce ou l’Italie, mais moins bien que tous les autres… Parmi les premiers de la classe sur le critère du chômage, on trouve justement, comme par hasard, des pays fort peu ouverts à l’immigration et très accrochés à leurs frontières, comme la Tchéquie (2,4 % de chômage), le Japon (2,6 %), la Pologne (2,7 %), la Suisse ou la Hongrie de Viktor Orbán (3,9 %). Le Royaume-Uni ou les États-Unis, dont le taux de chômage est faible en dépit d’une immigration forte, font exception. Pour une raison simple : leurs lois sociales n’ont rien à voir avec celles de la France.

Bien sûr, notre restaurateur a un employé immigré qu’il vient de faire régulariser après qu’on lui a offert une formation : « Et il aurait fallu qu’il s’en aille pour se retrouver à la rue ? », demande-t-il avec l’accent de la manipulation des années Touche pas à mon pote. Le numéro ne marche plus. Il devient même insupportable, comme l’écrit dans son style efficace le lanceur d’alerte Damien Rieu.

À ce sujet — Sondage IFOP : les Français musulmans, un peuple dans le peuple

L’immigration permet à certains entrepreneurs de maintenir des prix bas en jouant sur les exigences faibles d’immigrés qui n’ont rien à perdre. Le tout aux frais des Français qui payent cette facilité d’un prix exorbitant : celui du poids du chômage des populations immigrées ou d’origine immigrée, de l’AME, des émeutes de juin et, surtout, de l’insécurité sanglante. Les prisons françaises sont remplies à 25 % d’immigrés non français. La France meurt de ces petits égoïsmes aux conséquences dévastatrices. Quant aux restaurateurs tchèques, japonais, polonais, suisses ou hongrois, tous seraient certainement heureux de payer leurs salariés moins cher. En attendant, dans tous ces pays, les restaurants sont ouverts, ils n’ont pas fait faillite… Notre « maître restaurateur » immigrationniste devrait y réserver une table.

Marc Baudriller, Boulevard Voltaire

. Il colle des affiches en hommage à Thomas et finit devant le juge

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++ WEBTUBE : « Aujourd’hui, je suis soulagé que tout cela soit derrière moi. » Trois semaines après sa garde à vue et sa comparution devant un juge, Thibault, l’un des huit jeunes qui, aux côtés de Chloé déjà interviewée par BV, a collé des affiches en hommage à Thomas dans les rues de Lyon, hésite entre le soulagement et l’angoisse.

D’un côté, le jeune homme est heureux de pouvoir tirer un trait sur cette affaire. De l’autre, sa récente condamnation et l’inscription sur son casier judiciaire lui laissent un goût amer. Pour avoir placardé les murs de Lyon d’affiches à la mémoire de Thomas, tué à Crépol le 18 novembre dernier, Thibault se voit condamné à 150 euros d’amende. Une somme à laquelle s’ajoutent 60 jours-amende pour possession, dans sa voiture, d’une bombe poivre (arme de catégorie D) d’une valeur de 420 euros, et 127 euros de frais de justice. Une condamnation assortie d’un retrait du permis de chasse ainsi que d’une interdiction de le repasser et de détenir des armes pendant trois ans. « Le permis de chasse et la confiscation de mes fusils – parfaitement en règle, assure-t-il –, c’est ce qui me coûte le plus », nous confie-t-il. Auprès de BV, il revient sur les événements qui l’ont entrainé à comparaître pour la première fois devant un juge.

Deux nuits en garde à vue

Comme Chloé, Thibault est profondément « révolté » par la mort de Thomas. Alors que des collectifs identitaires planifient une manifestation, malgré l’interdiction de la préfecture, Thibault, qui ne milite plus depuis plusieurs années, décide de ne pas y participer mais de rendre hommage malgré tout au jeune rugbyman de 16 ans. « Je me suis beaucoup identifié à lui. C’était moi il y a dix ans. J’avais besoin d’être actif. Je voulais exprimer un sentiment de colère que beaucoup partagent », explique-t-il. Il imprime alors quelques visuels (dont l’affiche « Thomas tué par des barbares »), achète du matériel de collage dans un magasin de bricolage et motive quelques amis.

À ce sujet — [Témoignage] Elle placarde des affiches pour Thomas et finit en garde à vue

Ensemble, ils placardent leurs affiches sur les murs du Vieux Lyon. Repérés par la police, Thibault et ses amis sont interpellés et placés en garde à vue. Alors que Chloé et cinq autres membres de l’équipée sont libérés au bout de 24 heures, Thibault et un autre jeune homme sont gardés au poste. Audition, perquisition, attente, angoisse… Après deux nuits au commissariat, Thibault, qui n’a toujours pas réussi à prévenir ses proches, apprend qu’il va être déféré devant un procureur. Grâce à un policier, il parvient enfin à contacter sa famille qui lui envoie un avocat.

Devant le procureur, le motif d’incitation à la haine raciale, un temps invoqué pour justifier leur garde à vue, tombe rapidement, faute d’éléments. « Je craignais beaucoup l’inculpation pour haine raciale – ça fait mauvais genre, sur un CV -, donc j’ai été soulagé de voir que le procureur ne la retenait pas », nous raconte-t-il. Après plusieurs heures d’attente, il comparait enfin devant un juge « sur reconnaissance préalable de culpabilité ». Devant le magistrat, Thibault comprend qu’il doit faire profil bas. « Le juge a essayé de me pousser à bout, n’a pas arrêté de me faire la morale et m’a fait des procès d’intention particulièrement désagréables. Mais j’ai pris sur moi et serré les dents », se souvient-il, certain d’avoir adopté la bonne attitude. Finalement, le juge suit le procureur et le condamne à plusieurs amendes. Son ami, qui comparaît juste après lui, tente d’adopter une autre stratégie. « Il a essayé de se défendre, de se justifier et je pense que ça a énervé le juge », nous rapporte Thibault. Une posture qui vaut malheureusement à ce jeune papa de voir son procès reporté au mois de février.

Faire d’eux un exemple

Désormais en liberté, Thibault maintient que la Justice a voulu faire d’eux « un exemple ». S’il regrette d’avoir un casier judiciaire, il pense que leur action a « au moins eu le mérite de médiatiser la mort de Thomas ». Un sentiment partagé par Chloé. Il y a quelques jours, la jeune femme confiait à BV avoir été remise en liberté sans information sur les suites judiciaires. Aujourd’hui, elle a été informée qu’elle écoperait d’une amende pour collage sauvage.

Clémence de Longraye, BV

. Loi Immigration : Darmanin paye cash le « en même temps » de Macron.

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++ WEBTUBE : Darmanin jouait gros. Il a perdu. Des mois, qu’il nous vendait son projet de loi Immigration, chef-d’œuvre du « en même temps », « souple et ferme à la fois », pour reprendre le slogan du sketch des Inconnus sur la publicité. Le « en même temps », véritable « escroquerie », comme l’a déclaré Marine Le Pen après l’adoption, par l’Assemblée nationale, de la motion de rejet du texte de loi porté par Darmanin, subit donc aujourd’hui un échec cuisant. Avec l’adoption de la motion de rejet d’une majorité de députés, c’est une première depuis que ce dispositif existe en 2019. RN et LR, en apportant leurs voix à la motion soutenue par la gauche, a donc fait basculer la majorité dans le rejet préalable du projet de loi Darmanin.

Coup de théâtre

Un véritable coup de théâtre, notamment du côté des LR, qu’on a souvent vus tergiverser depuis le début de cette législature. Une première, aussi, puisque la majorité relative de la Macronie, durant ce moment rare, se retrouve telle qu’elle est dans l’Hémicycle mais aussi telle qu’elle est, sans doute, dans le pays, c’est-à-dire une minorité présidentielle.

Échec, donc, du « en même temps ». Le « en même temps » est un concept, foireux sans doute, mais un concept. Or, la politique, ce n’est pas que des concepts. C’est aussi et surtout de l’incarnation. Les échecs, comme les victoires, doivent s’incarner. C’est donc l’échec de Gérald Darmanin. Ce dernier qui, décidément, les accumule, ces temps-ci. Immigration débridée, insécurité grandissante, ensauvagement.

Rappelons que Darmanin est ministre de l’Intérieur depuis trois ans, cinq mois et cinq jours. Ce n’est pas rien. Mais il est vrai que Darmanin n’y est jamais pour rien. Après l’attentat du pont Bir-Hakeim, on avait compris que c’était la faute de la psychiatrie. En Belgique, qu’on aime tant moquer, un ministre de la Justice a démissionné pour une raison similaire. On vous dit ça, on dit rien. Pas de responsabilité politique pour ce qui est de Darmanin. Donc, ceux qui imaginent qu’il va démissionner seront probablement déçus.

Mauvaise foi

En revanche, depuis plusieurs jours sur les plateaux télé et ce lundi après-midi à la tribune de l’Assemblée, Darmanin explique sans vergogne qu’en cas de nouveau drame comme celui du pont Bir-Hakeim, ce serait la faute des députés qui auraient rejeté son texte. L’homme, paraît-il, a des ambitions présidentielles. À la réflexion, ça fiche un peu la trouille.

Échec de Darmanin. Et il faut bien reconnaître qu’il faisait peine à voir en se débattant à la tribune, alors qu’il devait déjà connaître la décision des LR et qu’il essayait de faire feu de tout bois. « Qui a peur du débat ? Pas la majorité. » On se pince, quand on pense aux rafales de 49.3. Voter la motion de rejet, c’est « désarmer nos policiers, nos gendarmes », ose même le ministre de l’Intérieur. Plus c’est gros, plus ça passe. Visiblement, pas cette fois-ci. « Des députés RN et peut-être LR qui vont voter avec la NUPES » qui prône la régularisation des sans-papiers et qui se met hors du champ républicain, tente-t-il encore.

Un peu de mauvaise foi ne nuit pas à l’affaire. Car il est évident que chaque groupe d’opposition qui a voté la motion de rejet avait sa propre lecture du texte. Une gauche et une extrême gauche qui crient presque au fascisme et nient même qu’il y ait un problème d’immigration en France : « Il n’y a pas de crise migratoire », ose un député LFI. Une droite et une extrême droite qui voient dans ce texte un nouvel appel d’air à l’immigration illégale. « Votre texte est invotable », déclare la députée RN Edwige Diaz. Olivier Marleix, patron des députés LR, de son côté, dénonce le fait que Darmanin ait laissé le texte, qui avait été retravaillé par les sénateurs, se faire détricoter en commission par les députés de la majorité.

Échec du « en même temps »… En même temps, une majorité de députés a mis en échec un gouvernement et une Macronie qui vont peut-être devoir enfin apprendre la modestie. Sale journée, donc, pour Darmanin, puisqu’on apprenait, ce lundi soir, qu’il annulait son rendez-vous à l’émission L’Heure des Pros 2 sur CNews. Il aurait présenté sa démission à Emmanuel Macron qui l’aurait refusée. Bon…

À ce sujet — Terrorisme : le « déséquilibrisme », ou le déni par la psychiatrie

Georges Michel, Boulevard Voltaire

. Darmanin dissout une association de cathos tradis pour une raison quelconque

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++ WEBTUBE : Darmanin ne savait apparemment pas quoi dissoudre pour faire diversion après la razzia islamique de Crépol, il a donc décidé de dissoudre un truc au hasard avec des Kévin et des Mattéo dedans.

Le Figaro :

Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a annoncé dimanche qu’il présenterait dans «les semaines qui viennent» en Conseil des ministres la dissolution d’Academia Christiana, un mouvement de catholiques favorables à la messe Saint Pie V, et jugé comme proche de la droite identitaire.

«Nous présenterons leur dissolution en Conseil des ministres dans les semaines qui viennent», a déclaré sur le média en ligne Brut le ministre de l’Intérieur. Ce groupe serait connu pour ses «appels à la haine et à la discrimination», assure à l’AFP l’entourage du ministre.

Cette notion subjective de « haine » et de « discrimination », définie souverainement par le pouvoir établi, permet d’interdire n’importe quoi.

Fondée en 2013 par des jeunes proches de la mouvance identitaire, Academia Christiana se présente comme un institut de formation «intégrale», à la fois «spirituelle, morale, intellectuelle et sportive». Cette organisation est présidée par Victor Aubert, ancien professeur de français et philosophie dans un établissement scolaire privé hors contrat dans l’Orne. «Il y a au moins trois autres groupes d’ultradroite» dans le viseur des services de renseignement, a aussi déclaré le ministre de l’Intérieur, sans donner de détails.

Là non plus, personne ne sait ce que recouvre le concept « d’ultradroite », ni son périmètre.

Nous n’en saurons jamais rien.

«En voulant nous dissoudre, le gouvernement s’en prend une fois de plus aux catholiques, qu’il considère comme des citoyens de seconde zone», a réagi Academia Christiana sur son site internet, en accusant l’exécutif de chercher à «interdire toute pensée ou réflexion en dehors de l’idéologie laïciste et consumériste». «À l’heure où les coups de couteau fusent matin, midi et soir, la priorité de la République est de dissoudre un institut de formation dont les cadres sont tous d’honnêtes pères et mères de famille», a déploré l’organisation, qui prévoit de «contester cette procédure absurde» devant le Conseil d’Etat.

Il en faut peu.

Ce sont juste des cathos tradis.

J’imagine que les gens se sentiront plus en sécurité dans les rues quand cette association sera interdite ?

Darmanin le pense, même s’il ne connaît pas le dossier. Il confond cette association avec Civitas, qu’il a déjà dissout.

C’est prévisible. Darmanin n’a aucune idée concrète de ce qu’il dissout dans les faits. Tous les ministres de l’Intérieur ont dans leurs tiroirs une pile de fusibles à dissoudre pour donner le change médiatique quand le besoin s’en fait sentir.

Darmanin a demandé à un bureaucrate quelconque de lui en donner 4 ou 5 à dissoudre, au rythme d’une toutes les deux ou trois semaines, pour occuper l’espace médiatique. À force de dissoudre des groupes, le régime vient à en manquer et il doit viser de plus en plus large, au risque de dissoudre n’importe quoi.

Ceci dit, ça ne change rien. Les scribes du ministère trouveront ce qu’il faut trouver, à présent que le ministre a annoncé la chose. Il faut éviter que l’intéressé ne perde la face.

La réponse du Conseil d’État sera intéressante. Il a sauvé la mise des « Soulèvements de la Terre », un groupe écologiste effectivement porté sur le sabotage.

La réponse était que la violence de ce groupe n’était pas si grave.

Le Monde :

Le Conseil d’Etat a annulé, jeudi 9 novembre, la dissolution des Soulèvements de la Terre. Le collectif écologiste avait été dissous le 21 juin en conseil des ministres, le gouvernement dénonçant le « recours à la violence » des membres du groupe. « Une mesure de dissolution porte une atteinte grave à la liberté d’association, principe fondamental reconnu par les lois de la République, a tenu à rappeler la haute juridiction administrative. Elle ne peut donc être mise en œuvre que pour éviter des troubles graves à l’ordre public. »

Selon le Conseil d’Etat, « aucune provocation à la violence contre les personnes ne peut être imputée aux Soulèvements de la Terre ». Le relais, avec une certaine complaisance, d’images d’affrontements de manifestants avec les forces de l’ordre, notamment contre la construction de retenues d’eau à Sainte-Soline (Deux-Sèvres), « ne constitue pas une revendication, une valorisation ou une justification de tels agissements », a insisté le Conseil d’Etat.

La juridiction administrative a toutefois estimé que Les Soulèvements de la Terre « [s’étaient] bien livrés à des provocations, à des agissements violents à l’encontre des biens ». Néanmoins, leur dissolution ne constituait pas « une mesure adaptée, nécessaire et proportionnée à la gravité des troubles susceptibles d’être portés à l’ordre public », selon elle.

Le réchauffisme étant un dogme du système, ces provocateurs sont protégés. Darmanin a fait face à des intérêts supérieurs qui l’ont rappelé à l’ordre.

En revanche, les autres groupes ciblés au motif de « discrimination » avaient bien été dissouts.

Il suffit que des commentaires laissés sur Facebook ou Twitter soient « haineux » ou « discriminatoires » pour que l’organisation en porte la responsabilité par « association ».

Conseil d’État :

L’Alvarium, qui entretient des liens avec des groupuscules appelant à la discrimination, a publié des messages justifiant la discrimination et la haine envers les personnes étrangères ou les Français issus de l’immigration par leur assimilation à des délinquants ou des criminels, à des islamistes ou des terroristes. Le Conseil d’État estime que sa dissolution, en tant qu’elle était fondée sur le 6° de l’article L. 212-1, n’était pas illégale.

La Coordination contre le racisme et l’islamophobie a publié des propos tendant à imposer l’idée que les pouvoirs publics, ou encore de nombreux partis politiques et médias, seraient systématiquement hostiles aux musulmans et instrumentaliseraient l’antisémitisme pour leur nuire. Ces publications ont suscité de nombreux commentaires haineux, antisémites et injurieux sans que l’association ne tente de les contredire ou de les effacer. Le Conseil d’État estime que sa dissolution, en tant qu’elle était fondée sur le 6° de l’article L. 212-1, n’était pas illégale.

Bref, c’est le règne du pilpoul. C’est aussi la preuve que des associations respectueuses de la législations en vigueur n’en retirent aucun avantage.

La stratégie des Unités de Propagande Autonomes est une première réponse à ce nouveau paradigme.

Dans un autre registre, le Hamas ne demande pas à l’occupant juif de lui reconnaître le droit d’exister.

L’organisation clandestine doit être la règle désormais, ce qui n’implique pas pour autant le recours à la violence. Uniquement le fait d’ignorer l’État juif.

D.P

. Pour la première fois, CNews est la première chaîne d’info de France sur une semaine complète

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++ WEBTUBE : Un changement sur le podium du petit écran. Pour la première fois depuis sa création en 2017, CNews a été la première chaîne d’info de France en termes d’audience sur une semaine complète, du 4 au 10 décembre, a-t-elle annoncé ce lundi en citant les chiffres de Médiamétrie.

CNews, dont Pascal Praud est la principale tête d’affiche, a réalisé 2,7 % de part d’audience sur la semaine, devant BFMTV (2,5 %), jusqu’alors leader inamovible des chaînes info. LCI (1,6 %) est troisième et la chaîne publique franceinfo ferme la marche (0,8 %).

« C’est historique depuis la création de CNews », s’est félicitée la chaîne dans un communiqué. Cette performance confirme sa montée en puissance. En novembre, CNews avait grignoté l’écart qui la sépare de BFMTV sur un mois complet (2,5 % contre 2,8 %). En octobre, elle avait réalisé sa meilleure audience mensuelle depuis sa création (2,7 %).

www.leparisien.fr

. « On a peur, ça nous a rappelé Samuel Paty ! Un événement qui remet en cause la laïcité. » : dans un collège à Issou (78), une prof diffamée après avoir montré une œuvre d’art avec des femmes nues ; les enseignants exercent leur droit de retrait

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++ WEBTUBE : Les professeurs du collège Jacques-Cartier à Issou dans les Yvelines sont plongés dans l’angoisse. Aucun cours n’est assuré depuis vendredi. Ces professeurs dénoncent un climat d’insécurité venant des élèves et de certains de leurs parents depuis des semaines

08/12/2023

Les enseignants du collège Cartier, à Issou (Yvelines), ont exercé leur droit de retrait, ce 8 décembre 2023. Une prof a été diffamée après avoir montré une œuvre de femmes nues.

« On a très peur pour notre collègue, ça nous a rappelé Samuel Paty ! » Le collège Jacques-Cartier, à Issou (Yvelines), est plongé dans « l’angoisse » depuis le jeudi 7 décembre 2023. À un point tel que les enseignants ont exercé leur droit de retrait et informé, dès le soir même, les collégiens et leurs familles qu’ils n’assureraient pas une heure de cours le lendemain. Que s’est-il passé ?

Jeudi 7 décembre 2023, dans le cadre d’un cours portant sur l’art, une professeure de français a présenté à une classe de 6e une œuvre de Giuseppe Cesari, alias Le Cavalier d’Arpin. Diane et Actéon, peint au début du XVIIe siècle, figure cinq femmes entièrement nues.

Des élèves ont détourné le regard, offusqués par un tel spectacle, contraire à leurs convictions. À la sortie du cours, des rumeurs ont commencé à circuler. L’enseignante aurait tenu pendant son exposé des propos racistes et interrogé des élèves de confession musulmane pour les mettre mal à l’aise.

Le débat s’est poursuivi l’heure suivante en vie de classe, avec leur professeure principale. « Il y a eu des réactions extrêmement fortes. » Les discussions, pourtant, ont vite établi que le discours prêté à l’enseignante de français relevait de « la diffamation ».

Elle n’a jamais dit ça, mais le mal est fait. Nous avons affaire à quelques parents vindicatifs, qui préfèrent croire la parole de leurs enfants plutôt que la nôtre. Notre collègue a besoin d’être protégé. Il faut la protéger !Une enseignante du collège Jacques-Cartier

. Crèche de la mairie de Perpignan : la LDH saisit le Conseil d’État

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++ WEBTUBE : La Ligue des droits de l’Homme dépose un recours contre la crèche de la mairie de Perpignan alors que la justice avait autorisé le 8 décembre dernier l’installation de cette crèche dans un chalet en bois accessible par l’Hôtel de Ville, informe France Bleu Roussillon. Les représentants dans les Pyrénées-Orientales de la Ligue des droits de l’Homme annoncent ce dimanche 10 décembre qu’un recours a été déposé devant le Conseil d’État contre la crèche de la mairie de Perpignan. Vendredi dernier, le tribunal administratif de Montpellier avait rejeté la demande de suspension de la LDH demandant l’interdiction de la crèche.

« La LDH a été contrainte de saisir le Conseil d’État d’un pourvoi en espérant que la haute juridiction administrative statuera en urgence pour ne pas laisser perdurer cette violation flagrante du principe de laïcité et la suspendre », explique la LDH dans un communiqué. « Dans l’attente du jugement sur le fond qui interviendra dans de nombreux mois, alors que les crèches auront depuis longtemps été démontées. Il est pourtant évident que ces pratiques sont contraires à la loi de 1905 puisque certains de leurs partisans ont déposé l’année dernière une proposition de loi visant à revenir sur les principes de la loi et autoriser ces crèches. »

Le maire RN de Perpignan Louis Aliot s’était exprimé sur X : « Merci à la LDH…leur haine des traditions est une puissante boussole ! Gardons le cap ! »

Boulevard Voltaire

. Des données sensibles de la défense française mises en vente sur un forum de hackers

Articles     : Dec. 2023Nov. 2023Oct. 2023Sept 2023 – Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887 Twitter : https://twitter.com/OrtfNews

++ WEBTUBE : Depuis le 24 novembre, près de 3 terabytes d’informations classifiées ont été mises en vente aux enchères sur le forum de hackers Exploit. Le prix de départ est de 450.000 dollars, le plafond 3.5 millions de dollars. Dans son annonce, le hacker explique, en russe : « Suite à près d’un an de travail j’ai pu obtenir l’accès à un serveur sur lequel se trouve un logiciel stratégique qui appartient au ministère de la défense française (sur un domaine gouv.fr) […] sur ce serveur se trouvent près de 3 térabytes de données au sujet de ce logiciel.

Le serveur contient le code-source (javascript et python) de ce logiciel. D’après les registres, ce serveur est initié depuis un réseau local qui fait partie des réseaux loczux privés de la défense française.

[…] Je mets à disposition toutes les données utilisées lors de cette attaque (pas mes méthodes et exploit, mais les données recueillies, comme les chats avec les discussions), notamment des données mélangées d’autres programmes de défense, des fichiers de calculs, les core dump des fichiers de serveurs, des chats, des code-sources mélangés d’autres programmes de défense ».

Sans commentaire…

Breizh-info.com

. Migrants (clandestins) à Ouistreham : le rôle trouble des associations

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++ WEBTUBE : La préfecture du Calvados a procédé, ce jeudi 7 décembre, à l’évacuation de 54 demandeurs d’asile d’origine soudanaise. « Une mise à l’abri pérenne », selon les autorités qui ont affrété des bus à destination de l’Eure, la Seine-Maritime, d’Angers, Angoulême, Clermont-Ferrand et Besançon. Ces communes apprécieront… Raison invoquée : dans le département, les services sont saturés. Ou comment déplacer un problème sans rien résoudre. En attendant, faute d’avoir accepté la proposition préfectorale, le reste de la troupe (environ 200 migrants) restera sur place, condamné à vivre sous des tentes de fortune dans un sous-bois, le long du canal de l’Orne qui borde l’accès à la gare maritime de Ouistreham.

Le bal incessant des migrants soudanais qui veulent traverser la Manche

Un endroit stratégique pour ces candidats au départ vers le Royaume-Uni arrivés sur le sol français sans que l’on sache trop comment et qui n’ont qu’un but : se glisser clandestinement dans les véhicules qui, deux fois par jour, pénètrent dans les ferries assurant les liaisons outre-Manche. Leurs chances sont minces, car depuis les accords du Touquet de 2003, la France, moyennant compensation financière, s’est engagée à ne pas les laisser traverser.

C’est donc à Ouistreham, cette commune de 9.400 habitants qui connaît régulièrement des poussées de fièvre migratoire depuis 2017 et surtout depuis 2018, suite au démantèlement de la jungle de Calais, que s’entassent des hommes, jeunes (entre 20 et 35 ans), d’origine soudanaise, dans des conditions déplorables et pour lesquels aucune solution n’a été trouvée. Une situation explosive que le maire de la ville, Romain Bail, a, dès le départ, refusé de pérenniser, rejetant l’idée de la construction définitive d’un centre d’hébergement sur son territoire et renvoyant l’État sa propre responsabilité.

Marc* est restaurateur ouistrehamais. Quasi quotidiennement, il assiste à la même scène. Il nous raconte : « Ces migrants soudanais tournent autour des voitures des touristes anglais, ouvrent les coffres pour tenter de s’y installer clandestinement. J’ai vu des touristes particulièrement choqués lorsqu’ils ont découvert des clandestins dans leur caravane. C’est comme une violation de domicile… Heureusement, précise-t-il, la gendarmerie est très présente, elle fait un travail extraordinaire et intervient très vite. »

Des forces de l’ordre qui, ces derniers jours, sont revenues en force sur la commune. Si, pour Marc, « cette fois-ci, on a plus de chance qu’en 2018, on avait alors affaire à des individus particulièrement agressifs, mais là, ils sont tous soudanais, il n’y a pas de bagarre ethniques entre eux comme cela se passe ailleurs ». Le maire, lui, est moins optimiste. Il évoque « des comportements que l’on n’avait pas connus depuis très longtemps. On revoit des migrants courir derrière les camions en route pour la gare maritime pour essayer d’y entrer. On constate qu’ils boivent de l’alcool sur la voie publique, ce que l’on ne voyait pas, et il y a des soucis de bruits et de déchets. »

Des associations de soutien aux migrants particulièrement militantes

« Ils sont bien nourris par les associations. Ils viennent d’ailleurs chez moi avec des cartes (de repas), il ont des sous, ils m’achètent des canettes », précise Marc.

Ces associations, regroupées dans un collectif, La plate-forme des soutiens aux migrant.e.s, interpellent. Si certaines comme La Cimade ou Solidarités International sont connues et leur financement bien identifié et régulièrement critiqué, d’autres sont plus locales, comme le CAMOVents contraires ou Citoyen.nes en lutte. Particulièrement combatives, toutes multiplient manifestations (dernière en date ce mercredi 6 décembre lors de la venue de Marion Maréchal et Nicolas Bay pour une conférence de presse), actions coup de poing, comme cette dernière perturbation du conseil municipal de la ville à coups de tambourinades dans les portes de la mairie et lancements de fumigènes. Elles pratiquent assidûment les recours en justice pour faire plier Romain Bail. Avec succès, puisque c’est à leur initiative que le Conseil d’État vient de contraindre la commune – qui s’y refusait – à installer un accès à l’eau pour les migrants, et ce, sous astreinte de 1.000 euros par jour de retard (à compter du 9 décembre).

Des militants, donc, particulièrement actifs mais inconnus des habitants que BV a pu interroger : « Ils ne viennent jamais manger chez moi, je n’ai jamais eu l’occasion de discuter avec eux », nous dit Marc, qui pourtant voit passer beaucoup de monde. Qui sont-ils ? Et d’ailleurs, pourquoi cet afflux soudain de migrants, depuis août 2023 ? En raison d’une crise politique au Soudan, affirme l’extrême gauche. À cause de la grande transhumance organisée par les services de l’État pour vider Paris à l’aube des Jeux olympiques, selon certains médias, transfert qui a débuté à l’été, lors de la Coupe du monde de rugby. Mais une habitante de Ouistreham contactée par BV (et qui souhaite garder l’anonymat) a sa version des faits : « En juin, lorsque les associations ont commencé à réclamer l’accès à l’eau pour les migrants, ils n’étaient qu’une dizaine, pas plus. C’est ensuite que le flux a augmenté jusqu’à ce nombre de plus de 200. D’ailleurs, remarque-t-elle, lors du confinement, ces gens étaient logés dans une structure de colonie de vacances non loin de là. Dès la levée du confinement, ce sont les associations qui sont allées les chercher pour les remettre sur le port de Ouistreham…»

Une explication qui jette le trouble sur le rôle de ces associations. Se bornent-elles à nourrir les migrants ou poursuivent-elles un autre objectif plus politique ? À Ouistreham, qui instrumentalise qui et pourquoi ? En attendant, les Ouistrehamais qui, le soir, ne s’aventurent plus sur le port et les commerçants dont la clientèle britannique se raréfie paient la facture.

Sabine de Villeroché, Boulevard Voltaire

. Brian, 17 ans, est mort : il ne voulait pas offrir un jogging gratuit à la racaille

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++ WEBTUBE : Thomas est mort parce qu’il était Français d’origine. Brian est mort parce qu’il croyait vivre en France, dans un pays libre. Ils ne savaient pas que nous étions dans  un pays occupé dont nombre d’habitants pratiquent le djihad, contraignant les Français d’origine, les non musulmans à payer la dîme due aux maîtres musulmans du pays. Terreur, soumission, intimidation, humiliation, viols, blessures, mort. La dîme porte un nom :  la jizya ou impôt de capitation La fiscalité des dhimmis selon le cadi Abû Yûsuf (mort en 798) Source : Abû Yûsuf, Kitâb al-kharâj, trad. E. Fagnan, Le livre de l’impôt foncier, Paris, 1921, p. 104, 166-7 et 187-191.

Tout lieu d’habitation des non Arabes qui est conquis par l’imâm et laissé par lui entre les mains des vaincus, est terre de kharâj, et il est terre de dîme s’il est réparti par lui entre les vainqueurs. Ne sait-on pas que les terres des non Arabes conquises par Umar Ibn al-Khattâb et laissées par lui entre les mains des vaincus sont terres de kharâj ? Tout sol non arabe où les habitants ont conclu des traités et sont devenus tributaires (dhimmî), est terre de kharâj.

[…] L’impôt de capitation (jizya) frappe tous les tributaires habitant le Sawâd aussi bien que ceux de Hîra et d’ailleurs, qu’ils soient juifs, chrétiens, mages, sabéens ou samaritains. Font seuls exception les chrétiens des Banû Taghlib et les habitants de Najrân. Elle n’est due que par les hommes, à l’exception des femmes et des enfants, à raison de 48 dirhams pour le riche, de 24 pour celui de condition moyenne et de 12 pour le nécessiteux, le laboureur ou celui qui exerce un travail manuel. Elle est perçue annuellement et peut être versée en nature, par exemple en bêtes de somme ou en effets, qui sont acceptés pour leur valeur, mais qui ne peuvent être ni bêtes mortes, ni porcs, ni vin.

https://comprendrelislam.fr/islam-et-alterite/la-fiscalite-des-dhimmis-selon-abu-yusuf/

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Ce vendredi 8 décembre, en début de soirée, Brian, 17 ans, qui habite Sucy-en-Brie (94), a rendez-vous avec un potentiel acheteur pour vendre un jogging Nike. La transaction a été convenue via la plateforme en ligne Vinted, spécialisée dans la vente des vêtements d’occasion. Le rendez-vous est fixé à Valenton (94), non loin de l’arrêt de bus Lutèce. Brian ne s’y rend pas seul, mais accompagné de trois personnes, son cousin R. (18 ans), son ami C. (17 ans) et le petit frère de C.(16 ans). Pourquoi aussi nombreux ? Probablement pour avoir le dessus en cas de problème et éviter de se faire voler. Mais, manifestement, Brian et ses amis n’avaient physiquement pas l’air assez dissuasifs.

Sur place, ils constatent que l’acheteur n’est pas venu seul. Une demi-douzaine de jeunes gens, décrits comme « de type africain, de grande taille, vêtus de doudoune et de parkas de couleurs foncées », dont l’un porte un masque anti-covid, les abordent à l’arrêt de bus Lutèce. Il s’agirait « de jeunes de cité », indique une source policière.

À la demande de ces derniers, B., son cousin Brian et son ami C., se laissent attirer dans un parc situé à proximité. Une fois à l’écart, le groupe de l’acheteur tente de voler le pantalon, sans payer. En face, le groupe du vendeur cherche à résister, deux d’entre eux prennent alors un coup de couteau, dont Brian, touché à la cuisse, et plus exactement à l’artère fémorale. Il se vide littéralement de son sang et parvient néanmoins à rejoindre la chaussée, comme le laissent à penser les traînées de sang retrouvées sur place.

Trois heures après, aux alentours de 23 h 20, la police est appelée par une mère de famille en panique dans le quartier sensible dit « des Pologne », à Valenton. Celle-ci indique que son fils, B. K., âgé de 16 ans, pris de remords parce qu’il « aurait fait quelque chose de mal », tente de se suicider en voulant se jeter par la fenêtre depuis le troisième étage. Elle tente difficilement de l’en empêcher. La police fait aussitôt le lien entre les deux affaires. Sur place, la mère ouvre à la police, qui tombe sur un jeune homme dévasté, en pleure, haletant, et qui correspond au profil décrit par les victimes.

Aux policiers, ce dernier indique avoir « fait une bêtise ce soir », et répète « c’est moi », avant de s’enquérir de la santé de la victime : « est-ce qu’il était mort ? ». Il est aussitôt interpellé pour homicide volontaire en réunion et violences par arme blanche. (…)

Amaury Bucco – Valeurs actuelles

Christine Tasin, Riposte Laïque