. À l’assaut du conformisme audiovisuel !

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++ WEBTUBE : Dans la matinale du nouveau média en ligne Tocsin, Clémence Houdiakova reçoit David l’Epée, rédacteur en chef de la revue Krisis, et Romain Maréchal, fondateur de la plateforme audiovisuelle Épopée, afin d’évoquer l’actualité du « combat culturel » et plus particulièrement la nécessaire résistance au rouleau compresseur wokiste et mondialiste que représente la production hollywoodienne et ses divers avatars, dont les empires Netflix et Disney. Un objectif : ne pas se contenter d’une critique passive mais proposer des alternatives concrètes et de qualité à un public de plus en plus las de l’agenda idéologique des grandes compagnies capitalistes.

Source : Elements

. « Oui, je n’aime pas la France » : cette pieuse « blédarde » met les choses au clair avec les « gwers »

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++ WEBTUBE : « Je suis née à Nancy et oui je n’aime pas la France, ce n’est pas une terre d’islam, je veux me lever en entendant la adhan » … il faut en faire venir plus. NB : On a beau être habitué, l’accent régional des Fronssais est stupéfiant. Bonne année quand même aux Nancéiens, l’année promet d’être longue.

. Arménie. « Nous avons besoin d’une paix durable ». Entretien avec Tigran Mkrtchyan

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++ WEBTUBE : Tigran Mkrtchyan est ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire d’Arménie en Grèce, à Chypre et en Albanie. Il est titulaire d’une licence en histoire et d’une maîtrise en histoire mondiale (spécialisée dans l’histoire ancienne) de l’université d’État d’Erevan, d’un master en relations internationales de l’université de Cambridge et d’un doctorat en sciences politiques de l’université russo-arménienne (slavonne). Notre confrère Álvaro Peñas l’a interviewé pour The European Conservative (nous avons traduit cette interview en français)

Le nettoyage ethnique de l’Artsakh a entraîné l’exode de plus de 100 000 personnes. Quelle est leur situation ? Comment l’Arménie fait-elle face à cette crise humanitaire ?

Les Arméniens du Haut-Karabakh déplacés de force sont les survivants de dix mois de blocus et de la dernière agression militaire de l’Azerbaïdjan. Nombre d’entre eux souffrent de graves problèmes de santé dus à des mois de malnutrition et à l’absence de soins médicaux appropriés. Beaucoup ont également des problèmes psychologiques. Des problèmes sociaux s’ajoutent à tout cela, car beaucoup d’entre eux ont quitté leur maison à la hâte sans emporter d’argent ni d’objets de valeur.

Afin de répondre aux besoins de ces personnes déplacées, le gouvernement de la République d’Arménie a déjà mis en place des programmes d’assistance financés par le budget de l’État. Le gouvernement arménien a approuvé et adopté de nombreuses décisions visant à résoudre les problèmes d’emploi, d’éducation, de bourses et de pensions pour les réfugiés déplacés de force. Ces décisions sont mises en œuvre par le biais de programmes spéciaux des organes compétents du gouvernement.

Des activités à moyen terme sont également prévues pour assurer des moyens de subsistance durables aux réfugiés. Les Arméniens du Haut-Karabakh sont la population autochtone de cette région ; depuis plus de trois millénaires, ils ont toujours vécu dans cette partie du monde, et nous, ainsi que la communauté internationale, ne pouvons ni oublier ni ignorer cette question. Je regrette de devoir mentionner que, depuis des mois, nous avertissons par tous les moyens possibles, officiels et officieux, que l’Azerbaïdjan fera tout pour soumettre plus de 100 000 Arméniens du Haut-Karabakh à un nettoyage ethnique. Malheureusement, la communauté internationale n’a pas pris de mesures tangibles pour l’empêcher, et les décisions de la CIJ (Cour internationale de justice) sont restées sur le papier.

Depuis le premier jour, nous coopérons étroitement avec nos partenaires internationaux, les agences des Nations unies et différents pays. Le Comité international de la Croix-Rouge, l’Union européenne, le gouvernement américain par l’intermédiaire de l’USAID et les agences des Nations unies ont annoncé leur aide. Nous sommes reconnaissants à tous nos partenaires internationaux, et en particulier à l’Union européenne et à ses États membres, pour l’aide humanitaire apportée en ces jours difficiles pour l’Arménie et les Arméniens de l’Artsakh.

Et qu’en est-il du patrimoine culturel arménien : les églises, les monastères, les khachkars (dalles de pierre sculptées portant une croix) ? Y a-t-il déjà eu une déclaration ou un soutien pratique de l’UNESCO pour protéger ce patrimoine culturel ?

Un immense patrimoine historique, culturel et spirituel a subsisté dans le Nagorny-Karabakh dépeuplé, et il est gravement menacé. Les croix des dômes des églises de Stepanakert ont déjà été enlevées. Malheureusement, nous savons par expérience ce qu’il advient du patrimoine historique et culturel arménien dans les territoires contrôlés par l’Azerbaïdjan. La destruction des khachkars médiévaux de Nakhijevan, ainsi que les événements douloureux qui ont eu lieu après la guerre de 44 jours – la destruction de Kanach Zham (église verte), de Saint-Ghazanchechots à Shushi, du monastère de Spitak Khach (croix blanche) à Hadrut, ainsi que la profanation d’un certain nombre de pierres tombales – n’incitent malheureusement pas à l’optimisme. D’autant plus que tout cela se produit en présence d’une décision de la CIJ, obligeant l’Azerbaïdjan à “prendre toutes les mesures nécessaires pour prévenir et punir les actes de vandalisme et de profanation dirigés contre le patrimoine culturel arménien, y compris les églises et autres lieux de culte, les monuments, les points de repère, les cimetières et les objets d’art”.

Même lorsqu’il n’y a pas de destruction, l’identité arménienne des objets culturels et de l’architecture est déformée. De nombreux monuments de la culture chrétienne arménienne médiévale, tels que le monastère d’Amaras (4-5ème siècle), le monastère de Dadivank (9ème siècle), la cathédrale de Gandzasar (13ème siècle) et de nombreux autres sites religieux arméniens, ont été confisqués aux Arméniens.

La définition originale du crime de génocide, telle qu’elle a été présentée par Raphael Lemkin, accordait une place centrale au génocide culturel. En tant que concept juridique du droit international, le génocide culturel a été conçu comme une sous-catégorie, ou un aspect, du génocide – la tentative de détruire systématiquement et délibérément un groupe – à côté du génocide physique et du génocide biologique. Il désigne la destruction des structures culturelles matérielles (comme les lieux de culte) et immatérielles (comme la langue). C’est ce dont nous avons été témoins en Azerbaïdjan au cours des dernières décennies et actuellement dans le Haut-Karabakh.

L’Azerbaïdjan refuse toujours d’accorder des droits d’accès à la mission d’enquête de l’UNESCO au Haut-Karabakh et dans les territoires adjacents afin de réaliser un inventaire des valeurs culturelles les plus importantes proposé par le directeur général de l’UNESCO en novembre 2020 comme condition préalable à la protection efficace du patrimoine de la région. J’espère vraiment que cette fois-ci, les organisations internationales, en particulier l’UNESCO, agiront réellement dans le cadre de leur mandat et seront en mesure d’empêcher de nouveaux génocides culturels. À cet égard, je tiens à souligner un point important. L’Azerbaïdjan ne se contente pas de détruire le patrimoine historique et culturel. L’Azerbaïdjan efface la trace arménienne du Haut-Karabakh parce que ce patrimoine historique et culturel est la preuve la plus éloquente que les Arméniens ont vécu au Karabakh pendant des milliers d’années.

Plusieurs dirigeants de la République d’Artsakh ont été arrêtés par l’Azerbaïdjan et accusés de terrorisme. Est-il possible de les renvoyer en Arménie ? Existe-t-il une instance internationale qui soutienne le gouvernement arménien dans cette affaire ?

Parler de terrorisme est tout simplement insensé et aussi faux que d’autres astuces anti-arméniennes de l’Azerbaïdjan. Je pense que le retour des captifs arméniens, et en particulier des dirigeants du Haut-Karabakh, ne sera possible que sous une forte pression de la communauté internationale. Actuellement, seul le CICR (Comité international de la Croix-Rouge) nous soutient dans cette affaire, dans la mesure où il visite les captifs et transmet régulièrement des informations sur leur état de santé.

Le 4 octobre, la République d’Arménie a saisi la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) pour demander à l’Azerbaïdjan de libérer les anciens et actuels dirigeants du Haut-Karabakh arrêtés.

Selon vous, comment expliquer le silence ou le désintérêt apparents de la communauté internationale et des grands médias à l’égard de ce qui s’est passé dans l’Artsakh ?

Ce qui s’est passé au Nagorny-Karabakh est un crime odieux. Les gens ont non seulement été soumis à un nettoyage ethnique, mais ils ont également été privés de leur patrie. Les raisons du silence de la communauté internationale et des grands médias sont multiples. Tout d’abord, il s’est avéré qu’aujourd’hui, malheureusement, pour la communauté internationale, le pétrole et le gaz azerbaïdjanais sont plus importants que les Arméniens et les droits des Arméniens à vivre dans leur patrie historique (nous ne pouvons pas chauffer l’Europe en hiver). Mais parallèlement à cela, je pense qu’il n’est pas moins important que le monde se soit retrouvé dans un terrible tourbillon de changements, et surtout de développements négatifs, et que la communauté internationale et les médias ne parviennent pas à réagir correctement à tous les développements.

L’ordre mondial se redessine assez rapidement et, par conséquent, les relations internationales se transforment aux niveaux bilatéral et multilatéral. Je pense que le problème vient du fait que la résolution des problèmes par l’usage de la force est devenue la norme et est tolérée, et c’est terrible car cela n’a jamais résolu les problèmes. Nous pourrions nous retrouver devant une boîte de Pandore ouverte si nous ne dénonçons pas ces crimes. La paix ne s’établit pas par la guerre, car cette dernière, l’usage de la force, ou même la menace de la force, sont eux-mêmes des violations flagrantes du droit international. On ne peut pas établir l’ordre en piétinant les racines de cet ordre. L’affirmation des dirigeants azerbaïdjanais selon laquelle la force peut conduire à la paix est connue dans le langage de la logique et de la philosophie sous le nom d’argumentum ad absurdum (argument jusqu’à l’absurde). Il est étonnant que les représentants de ce pays répètent cette affirmation à l’étranger sans comprendre à quel point elle est ridicule.

L’Azerbaïdjan réclame aujourd’hui à l’Arménie, avec le soutien de la Turquie et la passivité de la Russie, un corridor extraterritorial à travers le Syunik. Étant donné qu’il a eu carte blanche jusqu’à présent, pensez-vous que l’Azerbaïdjan pourrait essayer de s’emparer militairement de ce corridor ?

La rhétorique de l’Azerbaïdjan à l’égard de l’Arménie a toujours été agressive et belliqueuse. Selon la déclaration du 7 décembre, l’Azerbaïdjan a accepté de libérer 32 militaires arméniens et l’Arménie, à son tour, a accepté de libérer deux militaires azerbaïdjanais. D’autres engagements mutuels ont été pris. En outre, les parties ont reconfirmé leur intention de normaliser leurs relations et de parvenir à un accord de paix sur la base de l’intégrité territoriale et de la souveraineté. Cela devrait signifier la libération de tous les captifs de l’Azerbaïdjan, le retrait des forces azerbaïdjanaises des territoires occupés de l’Arménie (à l’heure actuelle, près de 200 kilomètres carrés de terres arméniennes sont occupés par l’Azerbaïdjan), l’achèvement des travaux de délimitation et le rejet de toute revendication de couloirs extraterritoriaux.

Cela devrait également signifier qu’il faut mettre fin à la campagne de propagande du “Grand retour en Azerbaïdjan occidental”, un projet malheureux soutenu par l’État qui remet en question l’existence même de l’Arménie et promeut la thèse selon laquelle les Arméniens sont de nouveaux arrivants dans la région, contre toute évidence historique. En général, cela signifie qu’il faut mettre de côté la pseudo-science des revendications absurdes à l’égard de l’Arménie en Azerbaïdjan. Nous ne pouvons pas entamer des débats historiques maintenant, mais nous ne pouvons pas permettre à quiconque de remettre en question notre histoire.

Pour la République d’Arménie, la préservation de l’intégrité territoriale du pays est une ligne rouge sur la voie d’une résolution pacifique des problèmes. Depuis que Thucydide a dit que “les forts font ce qu’ils peuvent et les faibles subissent ce qu’ils doivent”, 2 500 ans se sont écoulés et les règles de la guerre et de la paix ont beaucoup changé. D’ailleurs, dans cette même histoire du plus admirable des historiens grecs, les forts et les faibles sont souvent remplacés. Il n’y a pas de gagnants ni de perdants perpétuels. L’histoire en témoigne. Mais ce que l’histoire a également montré à maintes reprises, c’est que la paix est possible lorsque l’on est enclin à faire des concessions et des compromis. Nous avons besoin d’une paix durable, et non de cycles de violence perpétuels.

En cas de nouvelle agression, pensez-vous que la réponse internationale serait différente ?

Compte tenu des graves conséquences de la résolution des problèmes par le recours à la force et du sentiment d’impunité des auteurs, la communauté internationale devrait tout mettre en œuvre pour empêcher toute forme d’escalade et d’agression militaire de la part de l’Azerbaïdjan. Le monde progressiste devrait réaliser que le conflit dans le Caucase du Sud est un exemple frappant d’un conflit de systèmes de valeurs : d’un côté, l’Arménie démocratique et de l’autre, l’Azerbaïdjan riche en pétrole mais autoritaire. Chaque nouvel échec de la démocratie entraînera de nouveaux échecs dans d’autres parties du monde et aggravera encore la situation internationale anarchique. Cela doit cesser ; le plus tôt sera le mieux pour tout le monde. Si les agressions militaires azerbaïdjanaises de 2016 et 2020 avaient reçu une réponse appropriée, nous vivrions peut-être dans un monde différent, non seulement dans notre voisinage immédiat, mais aussi au Moyen-Orient et dans d’autres parties du monde.

La partie arménienne continue de croire que, malgré toutes les difficultés et tous les défis, il existe une réelle chance d’établir la paix entre les deux pays, qui peut être mise en œuvre si les deux parties font preuve de volonté politique. Comme elle l’a déjà démontré à maintes reprises, l’Arménie a prouvé qu’elle était prête à reprendre les négociations, guidée par les principes suivants : reconnaissance mutuelle et respect de l’intégrité territoriale de chacun, sans aucune ambiguïté ; futur processus de délimitation sur la base des cartes administratives les plus récentes et des frontières de l’Union soviétique ; déblocage des communications régionales sur la base du respect total de la souveraineté et de la juridiction des États ; et les principes d’égalité et de réciprocité.

Pour atteindre ces objectifs, le gouvernement de la République d’Arménie a présenté le projet “Carrefour de la paix”. Il s’agit d’un plan visant à relier nos pays régionaux par des chemins de fer, des routes, des câbles, des gazoducs, des lignes électriques, ou à renforcer les connexions existantes. À l’heure actuelle, nous n’avons pas de route en état de marche, ni de chemin de fer, de câble, de gazoduc ou de ligne électrique en état de marche avec la Turquie ou l’Azerbaïdjan, et nous proposons de changer cette situation de manière positive.

Le projet “Carrefour de la paix” apportera également des avantages à la Géorgie et à l’Iran, tant sur le plan bilatéral qu’en termes de renforcement des liens avec l’Azerbaïdjan, la Turquie et l’Arménie. La mise en œuvre de ce projet sera bénéfique non seulement pour notre région, mais aussi pour le commerce international, la connectivité et la stabilité. J’espère le soutien non seulement des pays de la région, mais aussi de la communauté internationale en général. Nous nous trouvons à un carrefour très important, voire historique.

La Russie a échoué dans son rôle d’allié au sein de l’OTSC (Organisation du traité de sécurité collective) et s’est alignée sur l’Azerbaïdjan et la Turquie. Où en sont les relations de l’Arménie avec la Russie ?

L’OTSC en général n’a pas répondu aux attentes de l’Arménie, et c’est un euphémisme. Quels que soient les mots utilisés par les différentes parties, il est un fait que les obligations du traité de l’OTSC n’ont pas été respectées. D’une part, la violation du territoire arménien et l’occupation de territoires arméniens n’ont jamais été reconnues comme telles. L’inaction était donc justifiée. D’autre part, la déclaration de cessez-le-feu de 2020 a été violée à plusieurs reprises un mois après sa signature, avec des transgressions azerbaïdjanaises. Aucune mesure concrète n’a été prise pour empêcher l’aggravation de la situation. De plus, les attaques contre le corridor de Lachin et le blocus du Haut-Karabakh ont été entrepris au nez et à la barbe des soldats de la paix russes, qui étaient censés garantir la sécurité du corridor et de la population arménienne du Haut-Karabakh. Dans tous ces cas, nous avons assisté à des échecs cuisants et à des tentatives de justification de ces échecs.

Quelles nouvelles alliances l’Arménie peut-elle forger pour l’avenir ?

L’Arménie développe des relations avec de nombreux pays. Nous avons renforcé notre partenariat avec l’UE, les États-Unis et l’Inde. Nous développons des relations avec le monde arabe et les pays d’Amérique latine. En effet, notre voisinage immédiat est de la plus haute importance. Nous entretenons d’excellentes relations avec la Géorgie et l’Iran, et nous espérons normaliser nos relations avec la Turquie. À terme, les relations avec l’Azerbaïdjan devraient également se normaliser.

 Breizh-info.com

. « Choisis ta mort  » : le maire de Romans-sur-Isère dépose une quatrième plainte

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++ WEBTUBE : Marie-Hélène Thoraval, le maire de Romans-sur-Isère dans la Drôme, a reçu une nouvelle menace de mort, le mardi 2 janvier, sur la messagerie privée de son compte Instagram. Pour la quatrième fois depuis le meurtre du jeune Thomas à Crépol, elle dépose plainte, informe France Bleu. Elle a reçu un message « me demandant de choisir ma mort entre la rafale de kalachnikov ou la décapitation », explique le maire de Romans-sur-Isère.

« Une vérité qui dérange toujours… […]. Rien ni personne ne me fera renoncer », a réagi Marie-Hélène Thoraval, le 2 janvier.

L’élue est la cible de nombreuses menaces, depuis le 28 novembre et son passage sur le plateau de BFM TV-RMC, dix jours après le meurtre de Thomas à Crépol. Elle s’était exprimée sans langue de bois, notamment sur le quartier sensible de la Monnaie d’où sont originaires les suspects. Ces menaces vont de l’intimidation jusqu’à l’évocation d’une décapitation dans des appels téléphoniques, un message privé sur Instagram ou bien par mail.

Deux hommes ont déjà été arrêtés pour certains de ces messages. Un trentenaire de Marseille a été condamné à 8 mois de prison ferme. Un suspect de 26 ans interpellé en région parisienne sera jugé début février pour des menaces de décapitation. Il a été placé en détention provisoire.

Boulevard Voltaire

. Pont-l’Abbé : des caméras de surveillance pour une ville où la délinquance explose ?

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++ WEBTUBE : Qui aurait pu prévoir que Pont l’Abbé devienne une ville où l’insécurité devient un problème crucial ! Le Télégramme vient de mettre en ligne un sondage sur l’opportunité ou non d’un système de vidéoprotection dans la ville bigoudène. Le maire LR Stéphane Le Doaré y est favorable, l’opposition de gauche est vent debout contre le projet.,Et les réactions sur les réseaux sociaux sont salées ! “Oui je me sent pas en sécurité à pont Labbé, je sors plus tout seul” selon J.C. “Dans notre rue victime de 5 cambriolages, les installations de vidéo surveillance privées fleurissent. Je peux vous dire que cela a un coût financier.” argue J.L.D.

H.B., quant à lui, propose une solution plus radicale : “Renforcement de la police municipale et surtout des peines plus dissuasives !”

Insécurité quotidienne, cambriolages, trafic de stupéfiants, le ras-le-bol des habitants est perceptible dans la cité portuaire. Car il faut dire que la population de Pont-l’Abbé change à vitesse grand V avec un “centre pour réfugiés” à Tréouguy qui ne désemplit pas. Celui-ci accueille essentiellement des Ukrainiens dont deux d’entre eux ont fait les gros titres des journaux locaux au mois d’avril dernier suite à une bagarre dans un bar de la ville durant laquelle un jeune Breton a été blessé. Ces deux individus sont désormais interdits de séjour dans le Finistère. Mais les Ukrainiens ne constituent pas la majorité des “nouveaux Pont-l’Abbistes”…

En effet, le même mois, un trafic de cocaïne en lien avec “Ponta”, enclave immigrée de Brest, a été démantelé. Sans parler des locaux du Secours Populaire cambriolés pour la septième ou huitième fois en juillet dernier. Par rapport à 2022, les exactions diverses et variées ont été moins nombreuses à Pont-l’Abbé mais, par rapport aux années précédentes, elles sont en hausse puisque 2022 avait été une année record !

Cerise sur le kouign-amann en fin d’année : un amoureux éconduit par une serveuse a tenté de se suicider au milieu de la terrasse du bistrot après avoir jeté son verre sur l’infortunée demoiselle ! Pont-l’Abbé connaît même les incivilités iconoclastes !

Ce qui inquiète les habitants reste surtout les coups et blessures volontaires qui ont grimpé de 175% en un an et ce n’est plus les rixes de marins alcoolisés d’autrefois !

L’année 2024 verra-t-elle l’installation de caméras de vidéoprotection à Pont l’Abbé ? Les cérémonies de voeu du maire Stéphane Le Doaré seront déjà une première indication sur les projets de la mairie à ce sujet.

 Breizh-info.com

. Ukraine : une pensée pour les combattants des deux camps

Articles     : Jan. 2024 – Dec. 2023Nov. 2023Oct. 2023 – Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887 Twitter : https://twitter.com/OrtfNews

++ WEBTUBE : Ukraine : une pensée pour les combattants des deux camps On ne fait pas la fête quand des soldats se battent dans des conditions difficiles et meurent pour leur patrie. Ceux qui transgressent cette règle élémentaire de patriotisme et de respect envers leur armée ne suscitent que mépris. Après deux ans de guerre, espérons que 2024 sera l’année d’une victoire totale de la Russie, conduisant au démantèlement du régime bandériste de Kiev pour assurer une paix durable et garantir la sécurité en Europe. Cette guerre aura des conséquences incalculables à travers le monde, quand le pouvoir mafieux et corrompu de Zelensky sera enfin mis hors d’état de nuire et que l’Otan aura accepté sa défaite, aussi humiliante soit-elle.

Nous l’avons suffisamment écrit pour contrer le narratif mensonger de cette Amérique dominatrice, qui refuse à la Russie le droit élémentaire de vivre en paix et qui n’a jamais accepté l’idée d’un rapprochement de Moscou avec l’UE.

Aucune guerre n’a été plus justifiée que celle que mène le Tsar pour protéger les populations russes du Donbass, persécutées depuis 2014, ainsi que pour desserrer l’étau de l’Otan autour de la Russie. Poutine pouvait-il abandonner les populations russes du Donbass qui l’appelaient à leur secours, alors que Kiev avait programmé une large offensive sur les républiques séparatistes dès mars 2022 ? Impensable.

L’Amérique et l’Otan ont voulu la guerre, elles vont la perdre et ce sera une défaite bien plus grave que toutes les déculottées que l’Amérique a subies depuis 1945. Le monde multipolaire qui se prépare ne sera pas à l’avantage de l’Occident et ces idiots d’Européens, totalement soumis, auront choisi le camp des perdants.

Quand on écoute les vœux de l’illuminé de l’Élysée, qui prétend que la France avait 10 ans de retard en 2017 mais aura 10 ans d’avance en 2027, alors que la France est en train de disparaître, on ne peut que souhaiter la désintégration de ce monde unipolaire dominé par Washington et les mondialistes intégristes.

Poutine combat un régime pourri qui ne respecte aucune loi de la guerre. Un pouvoir sans foi ni loi, militairement anéanti, mais qui utilise les civils comme boucliers humains et  bombarde le peuple russe pour se venger de sa défaite.

Les Kiéviens se comportent comme des terroristes.

A Belgorod, les frappes ukrainiennes ont tué 22 civils, dont des enfants et fait 110 blessés. Cela s’appelle de la barbarie, car il ne s’agit plus de victimes collatérales mais de victimes civiles volontairement ciblées.

La riposte a été une frappe russe de précision sur un hôtel de Kharkov abritant des agents du SBU et des mercenaires étrangers planifiant des raids meurtriers sur le territoire russe.

“Des frappes de missiles de haute précision contre le bâtiment du Service de sécurité ukrainien dans la région de Kharkov et le point de déploiement temporaire de la formation nationaliste « Secteur droit » ont éliminé les représentants de la direction du SBU, les mercenaires étrangers et les militants de l’unité « Kraken ». préparer directement des sabotages sur le territoire russe”. ( ministère russe de la Défense )

Plusieurs missiles ont frappé divers objectifs militaires, causant de lourdes pertes parmi les mercenaires.

Moscou a convoqué le Conseil de sécurité de l’ONU pour dénoncer “un acte délibéré de terrorisme visant des civils”. Le représentant permanent de la Russie à l’ONU a déclaré :

-️ Les auteurs et organisateurs de l’attentat terroriste seront sanctionnés.

– Les pays occidentaux sont pleinement complices des crimes commis par Kiev.

-️ Le bombardement de villes pacifiques témoigne de l’agonie du régime Zelensky.

-️ Moscou est surpris par le silence du secrétaire général de l’ONU – il n’a jamais commenté l’attaque terroriste.

– Le régime de Kiev, dans une colère impuissante, tente de tuer autant de Russes que possible.

-️ La Russie continuera à répondre aux menaces – et plus Kiev se permettra, plus la réponse de la partie russe sera dure.

“Le porte-parole ukrainien n’a pas directement confirmé que la frappe avait eu lieu, mais a déclaré que le nombre de morts allait augmenter”.

Il est clair que le régime bandériste est aux abois et espère que les frappes sur des cibles civiles déstabiliseront le peuple russe. Peine perdue. Chaque acte terroriste ukrainien se solde par des représailles causant d’énormes pertes dans les rangs des terroristes et des mercenaires.

Partout l’armée russe avance, lentement pour limiter les pertes. 

Kiev perd chaque jour 1 500 soldats, tués et blessés, tandis que Poutine juge inutile de mobiliser à nouveau pour ne pas pénaliser l’économie. 

Cette guerre aura détruit l’Ukraine, saigné son peuple et ruiné l’Europe. Jamais la Russie n’a été aussi puissante militairement et économiquement. Jamais elle n’a été aussi admirée et respectée par le Sud global.

Comment a-t-on pu en arriver là, alors que nos fous furieux de la gâchette affirmaient pouvoir liquider l’Ours russe en trois mois ? Demandez donc aux fins stratèges de nos plateaux TV…

Il faudrait une encyclopédie en 10 volumes pour empiler toutes leurs niaiseries débitées depuis deux ans !

58 pays ont aidé l’Ukraine, tous dirigés par des crétins qui ont cru que la Russie ne pesait guère plus que le Zimbabwe. Et ce sont ces lumières qui ont notre destin en mains !

J’espère que cette guerre touche à sa fin, car nul ne renversera la situation, quelle que soit l’hystérie collective antirusse qui gagne l’Occident à l’approche de la défaite.

Assez de morts pour rien, assez de blessés, assez de veuves et d’orphelins, tous victimes de la folie russophobe de Biden et ses complices. Que 2024 soit enfin l’année de la paix.

Jacques Guillemain, Riposte Laïque

. Le fascisme islamique dévoilé, regardez bien cette vidéo sur l’histoire du Liban

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++ WEBTUBE : « Je suis née au Liban, seul pays à majorité chrétienne du Moyen-Orient. Nous étions un pays prospère, tolérant, multiculturel. Quand la bascule démographique s’est faite et que les musulmans sont devenus majoritaires c’est devenu un enfer pour les chrétiens. » [Brigitte Gabriel] Les pays européens (Allemagne, France, Belgique…) suivent actuellement le même schéma. Dans quelques années ils subiront le sort du Liban qui après voir été des pays propères, enviés et admirés ils deviendront des espaces de violence, d’inculture, d’intolérance et de mort. Des républiques islamiques en somme. Bonne chance à leurs habitants.

. « Montre-moi tes seins ! » : à Cannes, Farid le tunisien éclate la tête d’une Française contre le sol après l’échec de son approche

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Les escaliers du Suquet, à Cannes, sont un lieu d’enrichissement culturel

++ WEBTUBE : Farid a pris les choses en main. Pourquoi les Françaises s’entêtent-elles à sortir seules dans la France d’Emmanuel Macron ? C’est une provocation contre les croyants. Mesdames préparez-vous à la France de demain

Nice Matin :

En remontant les escaliers du Suquet, à Cannes, elle avait bien senti une présence derrière elle. Un homme de forte corpulence, emmitouflé dans une parka à capuche, la suit.

Ce 28 décembre, cette dame, la cinquantaine, à la frêle silhouette, fait un pas de côté pour laisser passer l’inconnu. Mais au lieu de continuer son chemin, il la saisit par le col en lui criant « Montre moi tes seins! ».

Après c’est l’horreur témoigne-t-elle prenant immédiatement la parole, assise sur le banc des parties civiles du tribunal correctionnel de Grasse.

Paniquée, elle tente de se défaire de son emprise. Faute de pouvoir lui arracher ses vêtements, l’agresseur, en état d’ébriété, la précipite violemment au sol, lui cogne la tête contre le macadam, puis la frappe au visage à coups de pied. À tel point que ses baskets sont maculés du sang de sa victime.

En état de choc, le visage tuméfié et souffrant d’une fracture du nez (7 jours d’ITT provisoire), elle détourne le regard du box des prévenus où son agresseur était présenté ce vendredi en comparution immédiate. « Il y avait du plaisir dans ses yeux », finit-elle par avouer.

Mais on n’en saura pas davantage car, sur les conseils de son avocat, Farid G., un Tunisien de 43 ans, demandera un délai pour préparer sa défense. Après son forfait, il avait fui, sous l’œil des caméras de vidéosurveillance, en arrachant le sac de sa victime.

Vite identifié, il sera appréhendé par la police municipale. Il est maintenu en détention provisoire. Son procès est renvoyé au 31 janvier 2024.

Pourquoi les Françaises s’entêtent-elles à sortir seules dans la France d’Emmanuel Macron ? C’est une provocation contre les croyants.

. Notre-Dame de Paris, rescapée de l’Histoire

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++ WEBTUBE : Les collections de la Cité de l’architecture réunissent des moulages grandeur nature de portails de cathédrales, d’ensembles architecturaux sculptés divers, religieux ou civils. Un voyage dans le temps, du XIIe au XVIe siècle, et à travers la France, de Chartres à Vézelay, de Moissac à Clermont-Ferrand. Dans ce parcours s’inscrit actuellement une exposition sur Notre-Dame de Paris, « des bâtisseurs aux restaurateurs ». Le saviez-vous ? Le restaurateur emblématique de Notre-Dame, Viollet-le-Duc, est à l’origine du Musée de sculpture comparée, devenu le Musée des monuments français et, enfin, cette Cité de l’architecture. Que de grandeurs et de vicissitudes a connues Notre-Dame depuis ses premières pierres, dans la seconde moitié du XIIe siècle, quand l’évêque Maurice de Sully lance le chantier ! Au siècle suivant, les architectes Jean de Chelles puis Pierre de Montreuil sont à la manœuvre. Deux siècles de construction dessinent le chef-d’œuvre gothique.

Maurice Ouradou. Relevé de détails de peintures murales de la chapelle Saint-Vincent-de-Paul, vers 1870 © Musée d’Orsay / Dist. RMN – Grand Palais / Patrice Schmidt

À l’heure baroque, Notre-Dame est opérée du chœur par Robert de Cotte de 1708 à 1725. Puis viennent des heures sombres. Vandalisme ecclésiastique, d’abord : en 1756, les chanoines badigeonnent les murs en blanc et remplacent un certain nombre de vitraux par du verre blanc. Vandalisme révolutionnaire, ensuite : en 1793, le culte catholique est interdit, la cathédrale pillée. Elle devient Temple de la Raison, entrepôt des « vins de la République ». Menaçant ruine faute d’entretien, la flèche du XIIIe siècle est démantelée. La révolution de 1830 martyrise encore Notre-Dame, au point que les autorités envisagent… de la raser.

Mais paraît le roman de Victor Hugo, dans un contexte d’intérêt grandissant pour le patrimoine médiéval. On décide de restaurer Notre-Dame. Le projet d’Eugène Viollet-le-Duc et Jean-Baptiste Lassus l’emporte. Lassus meurt en 1857, laissant les mains libres à Viollet-le-Duc qui modifie le projet de flèche. De sobre qu’elle était, elle s’orne, se pare de douze apôtres et quatre évangélistes. Quelques jours avant l’incendie du 15 avril 2019, ce drame dont tout Français reste meurtri, les sculptures en question avaient été déposées pour restauration. Elles figurent dans le parcours de l’exposition, à hauteur d’yeux, avant de retrouver, l’année prochaine, les hauteurs in situ. Saint Thomas, patron des architectes, a les traits de Viollet-le-Duc.

Vue de l’exposition: deux des sculptures d’apôtres (XIXe siècle), restaurées. © Cité de l’architecture et du patrimoine/Franck Renoir

Qui aurait-on mis au pied de la flèche en verre dont certains ont rêvé ? Hidalgo en gargouille et Macron en diablotin agité ? Le président de la République voulait « un geste contemporain ». Il y avait quelque chose de profondément intrusif à vouloir une flèche en verre ou des jardins suspendus sur les toits… comme si Notre-Dame était une nouvelle Babylone – et comme si nous n’avions plus ni bois, ni pierre, ni artisans capables de les ouvrager. Les autorités ont finalement reculé.

À ce sujet — Incendie de Notre-Dame : notre reporter témoigne

L’exposition fait d’ailleurs la part belle à la restauration telle qu’elle se pratique aujourd’hui, beaucoup moins « invasive », pour employer un terme chirurgical, qu’au XIXe siècle. Elle fait honneur aux descendants des compagnons que sont les restaurateurs de décors peints, de sculptures, les ferronniers, doreurs, ébénistes, maçons, charpentiers, couvreurs et ornemanistes, facteurs d’orgues… Sur le temps long, c’est le génie artisanal gaulois qui continue de s’exprimer. Théophile Gautier l’a dit avant nous, en s’adressant à la cathédrale : « Comme nos monuments à tournure bourgeoise/Se font petits devant ta majesté gauloise… »

Eugène Viollet-le-Duc. Projet de la flèche, élévation partielle, vers 1857. © Médiathèque du patrimoine et de la photographie / Dist. RMN – Grand Palais

Mais – perseverare diabolicum – Macron n’a pu s’empêcher de revenir à la charge à propos des vitraux, en voulant remplacer des vitraux XIXe qui avaient survécu à l’incendie – ah, la piété patrimoniale ne l’empêche pas de dormir ! Pour ceux qui n’ont pas encore signé la pétition de La Tribune de l’Art, il est encore temps. Les 126.000 signatures sont d’ores et déjà dépassées.

Introduire des éléments modernes au détriment de l’ancien, ce serait faire du Viollet-le-Duc sans le savoir, dans ce que sa philosophie avait de plus discutable : « Restaurer un édificeécrivait-ilce n’est pas l’entretenir, le réparer ou le refaire, c’est le rétablir dans un état complet qui peut n’avoir jamais existé à un moment donné. » Nous pensons, au contraire, qu’une seule attitude est légitime vis-à-vis de Notre-Dame la rescapée : la réparer au plus près de ce qu’elle était. Où faut-il faire assaut de modernité, dans Notre-Dame ? Dans le système de protection et d’alarme incendie. Pour le reste, soyons modestes, comme le suggérait Gérard de Nerval : « Notre-Dame est bien vieille : on la verra peut-être / Enterrer cependant Paris qu’elle a vu naître. »

« Notre-Dame de Paris. Des bâtisseurs aux restaurateurs. »

Jusqu’au 2 juin 2024

Cité de l’architecture et du patrimoine, 1, place du Trocadéro et du 11 Novembre – 75116 Paris. La Cité est ouverte tous les jours de 11h à 19h (sauf le mardi). Nocturne le jeudi jusqu’à 21h.

Samuel Martin, Boulevard Voltaire

. La France de Macron : entre émeutes urbaines et razzia

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++ WEBTUBE : Chaque samedi soir, BV propose un petit sondage sur l’actualité de la semaine. Ce 30 décembre, la question posée aux lecteurs se voulait un peu le récapitulatif de l’année écoulée en France : « En 2023, en France, quel événement vous aura le plus marqués ? ». Dix événements qui ont égrainé cette année 2023 sont proposés aux lecteurs. Un choix qui, on l’imagine, a forcément sa part de subjectivité et n’a sans doute pas prétention à l’exhaustivité. Même si nous vivons dans un monde globalisé, la rédaction a voulu se cantonner à notre pays. Certes, la France ne vit pas hors du monde – preuve en est, notamment, une immigration incontrôlée ou encore le conflit israélo-palestinien, avec la terrible attaque terroriste du 7 octobre du Hamas qui n’est pas sans conséquences dans notre pays – mais elle est le théâtre d’événements que ceux qui ont connu les fameuses Trente Glorieuses n’auraient sans doute pas imaginés, alors que beaucoup avaient connu la guerre.

De beaux « moments festifs »…

Bien sûr, la France a vécu de beaux « moments festifs », l’occasion de belles pages glacées dans les magazines people, comme la visite du roi d’Angleterrecelle du pape à Marseille (mais pas en France !) ou encore la Coupe du monde de rugby durant plus d’un mois à l’automne. Visiblement, ce ne sont pas ces pages-là qui auront marqué les lecteurs de BV. En effet, sur les quelque 1.500 lecteurs qui ont répondu, à cette heure, à ce sondage (on a toute la semaine pour y répondre…), seuls 3 ont retenu la visite du souverain pontife, 15 la Coupe du monde de rugby et… 0 la visite du roi Charles ! De grands événements qui pourtant se sont parfaitement déroulés, mobilisant des milliers de policiers et gendarmes et qui ont offert à notre Président et à son épouse l’occasion de briller « à l’international » !

À ce sujet — [Sondage] En 2023, en France, quel événement vous aura le plus marqués ?

Des lecteurs bien pessimistes…

En revanche, 39 % des lecteurs ayant répondu au sondage retiennent les émeutes urbaines qui ont embrasé la France au début de l’été, et 41 % le meurtre de Thomas à Crépol, le 19 novembre. L’attaque au couteau d’Annecy, qui fut l’occasion de montrer que l’héroïsme français n’est pas mort, et l’assassinat du professeur Dominique Bernard par un islamiste viennent à la suite. Quant à la réforme des retraites, le remaniement du gouvernement de cet été et même la loi Immigration en fin d’année viennent loin derrière ces terribles événements. Voilà donc ce que retiennent les lecteurs de BV de cette année 2023 : une France allant, non pas de Charybde en Scylla, mais d’émeutes urbaines en razzia dans un petit village. On dira que nos lecteurs sont bien pessimistes, qu’ils succombent à ce fameux et désastreux sentiment d’insécurité, pour parler comme Élisabeth Borne, dont le logiciel de gauche est bloqué aux années 80. Mais la réalité est malheureusement là.

En fait, des lecteurs réalistes et qui ont de la mémoire

On peut d’ailleurs avoir une tout autre lecture de ce petit sondage : les lecteurs de BV ont tout simplement de la mémoire. En effet, on le sait, un clou chasse l’autre et on a l’impression, le sentiment (!), que ces événements se sont déroulés il y a six mois, il y a une éternité. Un coup de balayeuse et le tour est joué ! Lorsque nombre des lecteurs de BV auront lu ce papier, Emmanuel Macron aura déjà adressé ses vœux aux Français. Absent de ce discours, le bilan (pourtant, en bon gestionnaire, ce serait l’occasion ou jamais !) de ces émeutes : un milliard de dégâts selon les assureurs, plus de 11.000 incendies sur la voie publique, plus de 5.000 voitures brûlées, 1.300 bâtiments incendiés dont des mairies, des écoles, des bibliothèques… Et jusqu’à plus de 45.000 policiers et gendarmes mobilisés au plus fort de la crise. Tout cela a un coût à intégrer dans le bilan 2023. C’est, en tout cas, le prix payé par la France après des décennies d’angélisme sur la question migratoire. Quant à Crépol, on aura beau essayer de nous expliquer qu’il s’agissait d’un drame à la Roméo et Juliettetenter de tordre les faits pour ne pas « faire le jeu de l’extrême droite », la réalité est là : on a débarqué d’une cité dans un petit bal de village et on s’y est invité avec des couteaux de vingt centimètres de long pour « planter des Blancs ». Tout ça, c’était la France de 2023, en espérant que ce ne sera pas celle de 2024…

Georges Michel, BV