. Poutine/Carlson : la salutaire vérité face aux mensonges otaniens

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++ WEBTUBE : Deux heures de vérité qui prouvent que depuis son accession au pouvoir, Poutine a toujours voulu la paix, contrairement au discours otanien mensonger qui diabolise le maître du Kremlin. Le rêve des faucons américains a toujours été de dépecer la Fédération de Russie pour mieux la spolier de ses immenses richesses.

L’intégralité de l’interview sous-titrée en français, la voici en vidéo :

https://www.francesoir.fr/politique-monde/version-francaise-sous-titre-de-l-entretien-poutine-carlson

Et la voici en version écrite :

https://fr.sputniknews.africa/20240210/interview-de-vladimir-poutine-par-tucker-carlson-version-integrale-1064998370.html

Les lecteurs RL savent tous que les leaders occidentaux n’ont cessé de mentir et de tromper les Russes depuis l’effondrement de l’URSS, pratiquant un dangereux double jeu qui nous a conduits à la guerre. C’est pourquoi cette interview, visionnée dans le monde entier et dans toutes les langues, est un précieux document de réinformation à destination des peuples occidentaux systématiquement abusés par leurs dirigeants sans scrupules.

Cette interview du Tsar par le tonitruant journaliste Tucker Carlson restera la plus fracassante de ces dernières décennies par son succès retentissant sur tous les continents. En quelques heures ce sont des centaines de millions d’auditeurs qui ont visionné l’événement tant attendu. De quoi provoquer la panique au sein de la ruche occidentale, qui ne sait plus comment éteindre l’incendie.

Il est clair que pour un Occident qui a déclenché toutes ses guerres sur d’odieux mensonges d’État, rien n’est plus effrayant que la vérité dévoilée aux yeux du monde entier.

Pendant deux heures, le plus brillant homme d’État actuel, par son intelligence et sa culture, par sa maîtrise de l’Histoire et de la géopolitique, ainsi que par sa grande sagesse face aux excités d’outre-Atlantique, nous a livré son analyse du conflit ukrainien en toute objectivité et sérénité.

Notre Macron, aussi immature qu’incompétent, et dont l’amateurisme en politique étrangère n’est plus à démontrer, fait bien pâle figure face à un patriote de la trempe de Poutine, qui affiche une maîtrise et un calme olympien fascinants, alors que 50 nations aux ordres de Washington rêvent d’anéantir la Russie économiquement et militairement. Ces illuminés peuvent toujours rêver. 

Un grand homme d’État s’entoure forcément de gens intelligents et compétents. Ce qu’avait fait le général de Gaulle avec ses barons. Mais un insignifiant homme politique s’entoure systématiquement de crétins, incapables d’assumer leurs responsabilités. Si l’héritage des Trente Glorieuses a été dilapidé en quarante ans, ce n’est pas un hasard. Crétins et bras cassés de tous bords se sont partagé le pouvoir.

Poutine a ramassé les débris de l’ex-URSS en 2020, pays livré à l’anarchie la plus totale, pour en faire une nation puissante et fière de ce qu’elle est. Après avoir écarté les oligarques nuisibles au  pays, il s’est entouré des meilleurs. La stature d’un Sergueï Lavrov impressionne. Et quel ministre des Finances occidental aurait pu résister à 13 trains de sanctions économiques imposés par l’Occident ? Notre Bruno Le Maire nous a mis 800 milliards de dettes supplémentaires sur le dos. Notre économie est délabrée, mais  à l’heure du bilan final, Macron mettra cela sur le dos de Poutine et de la guerre.

Rappelons à Bruno Le Maire, qui ne connaissait pas la surface d’un hectare quand il était ministre de l’Agriculture et qui croyait détruire l’économie russe en trois mois, que la Russie est assise sur  80 000 milliards de dollars de richesses minières. C’est l’équivalent du PIB mondial. La France, quant à elle, supporte 3 000 milliards de dettes, soit 45 000 euros par personne, bébés compris.

Cette interview est donc un monument de vérité destiné aux peuples occidentaux trompés par leurs élites, mais adressé aussi au monde entier, dont l’avenir sera fortement impacté par la victoire russe.

Car comme l’a dit Poutine, “La Russie ne peut pas perdre cette guerre”.

Ce que tout le monde sait depuis longtemps, à part nos inénarrables stratèges des plateaux TV, qui n’ont toujours pas compris que l’armée russe a 20 ans d’avance sur l’Occident.

Il est évident que l’Occident enrage et les commentaires officiels, tant en Amérique qu’en Europe, essaient de sauver les meubles, soit en dénigrant Carlson, “idole du Ku Klux Klan” et affreux raciste doublé d’un odieux suprémaciste blanc, soit en accusant Poutine de mentir.

Hélas pour le camp mondialiste, tout ce que dit Poutine est prouvé.

Voici ce qu’il faut retenir de cette interview :

– La Russie ne peut pas perdre cette guerre

– L’Ukraine est historiquement une terre russe. L’Ukraine actuelle est un État artificiel construit en amputant une partie des territoires polonais, hongrois et roumain. Toute la partie Est, de Kharkov à Odessa, est peuplée de Russes

– Outre la démilitarisation de l’Ukraine, il faut dénazifier cet État qui vénère Bandera, un des plus grands bouchers de l’Histoire, qui a commis les pires atrocités contre les Juifs. Le vrai Bandera, que Kiev tente de blanchir de ses crimes, c’est ça : 

https://blogs.mediapart.fr/xavier-d/blog/080314/propos-de-stepan-bandera

– La Russie n’a aucun intérêt à s’attaquer à la Pologne ou à la Lettonie

– L’Otan n’a cessé de s’élargir à l’Est, passant de 16 à 31 membres depuis la fin de la guerre froide, au mépris des promesses de non-élargissement faites par les Occidentaux  après la chute du Mur

– En 1991 nous espérions nous allier aux Occidentaux et créer un nouveau système de sécurité pour l’Europe. Mais nous avons été trompés

– En accédant au pouvoir, j’ai même envisagé une intégration de la Russie à l’Otan. Clinton a refusé

– Les Américains et leurs satellites soutiennent le séparatisme et le terrorisme dans le Caucase pour nous nuire

– Pour la paix du monde, j’ai proposé aux Américains un projet antimissiles commun. Ils ont refusé et construit leur propre système. Nous avons donc lancé notre programme de missiles hypersoniques intercontinentaux. Une arme imparable inégalée à ce jour

– La menace russe sur l’Europe est une fable. Les leaders occidentaux intimident leurs populations

– Avec 33 000 milliards de dettes et d’énormes problèmes intérieurs, les États-Unis ont mieux à faire que de soutenir la guerre en Ukraine. Tous les efforts de paix ont été sabotés par les Occidentaux

– C’est vous, les Américains qui avez détruit NordStream2. À qui profite le crime ? Qui a les capacités techniques  pour le faire ? Vous avez la réponse

– Les Américains ont misé toute leur puissance sur le dollar. C’est suicidaire. La Chine a un potentiel économique illimité. Elle est la première économie du monde en PPA. La Russie est la cinquième puissance mondiale et même la première en Europe malgré vos sanctions iniques !

– En 1992, le G7 produisait 47 % des richesses mondiales, en 2022, seulement 30 %

– En 1992, les BRICS pesaient 16 % de l’économie mondiale, aujourd’hui, ils pèsent davantage que le G7

– La Russie n’est pas l’agresseur. C’est la CIA qui a renversé le régime pro-russe en place à Kiev en 2014 et c’est le nouveau régime pro-occidental qui a mené une guerre sans merci contre les populations civiles russes du Donbass durant huit ans

– Ce sont les Occidentaux qui ont refusé de faire appliquer par Kiev les accords de Minsk qui auraient évité la guerre. Paris et Berlin ont reconnu que ces accords n’étaient qu’un simulacre pour gagner du temps et armer l’Ukraine pour mieux combattre les forces séparatistes du Donbass.

Évidemment, tout cela est connu des lecteurs RL, qui savent ce que vaut l’information diffusée par notre presse subventionnée, incapable de comprendre que la France macroniste roule vers l’abîme.

Alors que notre pays est en train de s’effondrer dans tous les domaines, économie, finances, sécurité, école, santé, armée etc., Poutine nous montre la différence entre un patriote sincère, qui place la Russie au-dessus de tout et le mondialiste Macron, qui brade notre souveraineté à Bruxelles, y compris notre dissuasion nucléaire si personne ne s’oppose à cette nouvelle folie élyséenne.

Une seule phrase résume à elle seule ces deux heures d’interview :

“La Russie ne peut pas perdre cette guerre”

Et les vociférations des intégristes otaniens n’y changeront rien. L’Europe, aussi lâche que soumise, a les mains rouges du sang ukrainien, parce que Washington  n’a jamais voulu de paix avec la Russie.

L’éternel agresseur, c’est encore et toujours l’Amérique.

Jacques Guillemain, dans R.P.

. Mayotte : Darmanin annonce la remigration des comoriens en France

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++ WEBTUBE : Enfin ! On a failli attendre. Mayotte, joyau de l’empire, va déverser ses habitants en métropole.

C’est un soulagement.

Toute la droite se lamentait depuis des jours à propos de nos compatriotes abandonnés à leurs compatriotes.

Marine Le Pen somnolait jusqu’à ce qu’elle entende parler de l’affaire. Elle s’est exceptionnellement fendue d’une réaction solennelle, exigeant que l’on utilise toutes les ressources possibles pour porter secours à ces comoriens de Mayotte en proie aux comoriens à Mayotte.

Les droitardés sont confus.

D’un côté, ils croient dur comme fer que Mayotte est un département français au même titre que la Haute-Vienne, de l’autre ils ne parviennent pas à faire la différence entre des comoriens à papiers français et des comoriens sans papiers français.

En fait, on ne peut pas vraiment discerner les habitants de Mayotte des habitants du 93, donc au final c’est peut-être logique de les installer en France métropolitaine.

L’autre truc de Darmanin est l’abolition du droit du sol sur cette île.

Le problème est pris à l’envers. Puisque Mayotte est un département, il faut faire semblant de prétendre qu’elle est française en créant d’impossibles machins juridiques.

Il est impossible constitutionnellement d’abolir ce principe pour un seul département. Le territoire français est un-et-indivisible juridiquement, contrairement à un TOM comme la Nouvelle-Calédonie. Soit le droit du sol est aboli partout, soit nulle part.

Autant dire que cette annonce est purement médiatique.

On n’a que de l’optimisme pour Mayotte. À présent qu’est acté le principe de la remigration des nouveaux venus vers la métropole, nous allons gagner beaucoup plus de matchs de football.

Je me répète, mais sans l’indépendance, Mayotte deviendra le Lampedusa français.

Cette île comorienne est logée au milieu de l’archipel des Comores, il est impossible de stopper ce flux, sauf, bien sûr, à abattre tout ce qui passe. […], le torrent va croître, et ce d’autant plus qu’il est désormais assuré aux nouveaux venus d’être expédiés en France.

D.P.

. Marion MARÉCHAL répond aux ATTAQUES sur BFM POLITIQUE !.

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++ WEBTUBE : Bravo Marion courage même s’ils vous coupent en permanence !!!!! C’est pénible mais vous gagnez par votre justesse et calme . Après on n’est pas des idiots on comprends leur petit jeux ! C’est triste ces médias trop politisés ! BRAVO MARION ET GO pour les Européennes au moins de Juin tous avec Reconquête….. bravo madame Marechal d’avoir mouché à plusieurs reprises ce nullard à deux balles de Duhamel

. Thomas Guénolé à houria bouteldja : « Vous êtes raciste, antisémite, misogyne, homophobe « 

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++ WEBTUBE : Quand une arabe se prend son racisme outrancier dans les gencives, Thomas Guénolé s’adresse à houria bouteldja de façon magistrale !

. Cette Française fait face à un dilemne

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++ WEBTUBE : Cette Française a une baisse de foi, elle appelle sa communauté à l’aide.

. Francis Bergeron (Le clan des Bordesoule) : « avec Le Club des cinq : il était impossible de mettre ses pas dans ceux des héros »

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++ WEBTUBE : Francis Bergeron fait partie de ces infatigables écrivains qui s’attèlent à éveiller, ou à réveiller un peuple. Il a le combat culturel chevillé au corps depuis de nombreuses années. Si certains de nos lecteurs le connaissent pour des ouvrages politiques, littéraires ou historiques, pour des biographies, il est aussi l’auteur de nombreux romans pour la jeunesse. Parmi ceux-ci, la collection Le Clan des Bordesoule, édité aux éditions du Triomphe, vaut que l’on s’y attarde. Si vos enfants aiment le Club des 5 par exemple, mais sont à la recherche d’autre chose, d’une série qui va plus loin, alors cette collection est faite pour eux. Ces récits captivants sont particulièrement appréciés des enfants de 8 à 10 ans. Les histoires, pleines d’énigmes et de mystères, entraînent les jeunes lecteurs dans des quêtes passionnantes, souvent liées à la découverte de trésors ou à la résolution de secrets familiaux. Chaque tome propose une nouvelle aventure, permettant ainsi aux lecteurs de se plonger dans des explorations variées et stimulantes.

Breizh-info.com : Qu’est ce qui a amené à la naissance du Clan des Bordesoule ?

Francis Bergeron : Je fais partie d’une génération qui a quasiment appris à lire avec des séries comme Le Club des cinq d’Enid Blyton, Les six compagnons, de Paul-Jacques Bonzon, ou Fantômette, dans la bibliothèque rose, ou encore grâce aux romans de Paul Berna en collection Rouge et or. En s’inspirant de ces histoires, ma mère nous avait écrit un roman dont nous, ses enfants, et nos cousins, étions les héros. C’est l’un de mes meilleurs souvenirs de jeunesse. Trente ans plus tard, quand mes propres enfants ont eu l’âge des premières lectures, j’ai exhumé le roman (non édité) de ma mère pour le leur faire lire. C’était très orienté sur des anecdotes propres à notre famille, sans doute peu compréhensibles pour un public plus large, mais le scénario, genre Club des cinq, était bon. En m’inspirant de ce scénario, j’ai écrit un premier roman, Le secret de la statue volée, dont mes propres enfants et leurs cousins étaient les héros, puis un second etc. La série a vraiment décollé à partir de 1992, en changeant d’éditeur et en prenant le large, du côté de l’ile de Ré et des côtes de l’Atlantique.

Breizh-info.com : Qu’est-ce qui va faire selon vous la différence avec le Club des 5, pour ne citer que lui ?

Francis Bergeron : Il y avait un côté frustrant avec Le Club des cinq : il était impossible de mettre ses pas dans ceux des héros. Beaucoup d’aventures se déroulaient au bord de la mer. Mais où, précisément ? Enid Blyton ne donnait aucun détail susceptible de localiser le terrain d’aventures du Club des cinq. J’imaginais que c’était du côté de Pornichet ou de La Baule, où nous passions nous-mêmes nos vacances. En fait c’était sans doute dans les Cornouailles britanniques. Moi, j’ai pris le parti inverse :chaque roman est parfaitement localisé. Le titre, l’illustration de couverture, ne laissent aucun doute. Les jeunes lecteurs peuvent s’identifier aux héros et les suivre sur les lieux mêmes de leurs aventures, pour découvrir de terribles et palpitants secrets… Par ailleurs l’intrigue repose le plus souvent sur un fait historique, un fait divers, ou encore une catastrophe naturelle ayant un fond de réalité, et en lien avec la région où se passe l’aventure.

Breizh-info.com : Plusieurs de vos livres et aventures se passent en Bretagne. Une région chère au coeur de l’auteur ?

Francis Bergeron : J’aime spécialement la presqu’île de Guérande (scandaleusement exclue du périmètre de la Bretagne administrative) et le Morbihan, du fait de mes souvenirs de jeunesse. J’ai d’ailleurs une maison dans le coin. J’ai aussi gardé un souvenir extraordinaire des quatre mois passés au camp militaire de Coëtquidan (il y a pas mal d’années !), et des amitiés ainsi nouées, dans le cadre de ma formation d’Elève Officier de Réserve. Les marches de nuit dans la forêt de Paimpont, la piste du risque au fort de Penthièvre… Mais la Bretagne, c’est aussi l’immense plage de La Baule, sur laquelle on vient chevaucher à marée basse, les îles, les criques, le grand blockhaus de Batz-sur-Mer, l’Ankou et les korrigans etc. C’est un formidable terrain pour l’imagination !

Breizh-info.com : Vous avez publié 38 épisodes du Clan des Bordesoule. Quelle est la diffusion d’un numéro ? Comment expliquez-vous que vous ne soyez pas vendu en librairie traditionnelle, ou dans les maisons de la presse, par exemple ?

Francis Bergeron : Je ne connais pas exactement les circuits de diffusion de la maison d’édition. Celle-ci se fait sans doute essentiellement dans les librairies des régions où se passent les aventures,, dans les réseaux des librairies catholiques, et par correspondance. Les éditions du Triomphe font désormais partie d’un groupe éditorial franco-belge qui est le numéro un de la bande dessinée et du livre pour enfants, en Europe. Du coup on trouve aussi la collection dans certaines grandes surfaces comme Leclerc.

Par mes relevés de droits d’auteur (étalés sur près de 40 ans), je vois qu’il a du se vendre environ 300 000 exemplaires de la série, en cumul et tous titres confondus, ce qui doit faire une moyenne de 8 à 10 000 exemplaires par roman. Mes best-sellers, dans cette collection sont Le secret du phare des baleines, qui se passe sur l’île de Ré, et Le secret de Fort-Boyard, qui a pour cadre cette fameuse île de la côte charentaise ,Ils ont dû être diffusés à 25 000 exemplaires environ chacun. Ce ne sont pas des chiffres mirobolants pour des livres pour enfants, comparé aux productions Hachette ou Glénat, mais les titres sont constamment réédités, un peu comme des « classiques », ce qui suffit à flatter mon ego !

Breizh-info.com : Vous êtes un acteur de premier plan du combat culturel identitaire et enraciné. Ne pensez-vous pas justement que ce domaine a été totalement abandonné à la gauche et cela depuis plusieurs décennies déjà, avec les conséquences que l’on connait?

Francis Bergeron : Acteur de premier plan, n’exagérons pas ! Je m’efforce d’apporter ma pierre à l’édifice, tout au plus. Dans le domaine culturel, il y a eu un très grand passage à vide, grosso modo de mai 68 (et je dirais même depuis le Concile) jusqu’aux années 1990. La reconquête est progressive, mais toute une série de signes très positifs sont apparus ces vingt à trente dernières années : Le Puy du Fou, bien évidemment, Radio Courtoisie, TVLibertés, CNews, Breizh Info, Le Salon beige, Contrepoints ou Jeune Nation à deux extrémités, et aussi des revues comme Livr’arbitres, les pages culturelles de L’Incorrect, Causeur, Valeurs Actuelles, La Revue des deux mondes, etc.

Dans le domaine de la littérature, malgré la disparition des « Hussards », je suis frappé par l’émergence de nouveaux talents comme Olivier Maulin, Patrice Jean, Bruno Favrit, Sylvain Tesson, Benoît Duteurtre… Je ne parle même pas des essayistes et des historiens, où les talents explosent littéralement. Je suis par exemple épaté par la puissance de travail d’un Thierry Bouclier. Dans le domaine du « polar », la jeune collection du Lys noir révèle de nouveaux talents. Dans la BD – colonisée par « l’esprit soixante-huitard » avec Hara Kiri, puis Charlie, et une kyrielle de fanzines porno-gauchistes, les cartes sont actuellement rebattues : dans les salons du livre, je rencontre beaucoup d’auteurs et de dessinateurs d’esprit très différent de ceux avec lesquels on polémiquait dans les pages du fanzine Bédésup, dans les années 1980.

Breizh-info.com : Que faire donc, pour reconquérir la Culture ?

Francis Bergeron : A mon avis la reconquête – ou le retour du bon sens – se font tout seuls ou presque, même si nous manquons d’accélérateurs, et c’est d’ailleurs pourquoi il ne faut rien lâcher.

Il y a encore quelques forteresses du wokisme et bien trop d’adeptes de la pensée unique, du « prêt-à-penser » comme s’en inquiétaient Georges Suffert ou Raymond Aron dans les années 1970 : l’université, malgré Olivier Dard et quelques autres, le cinéma (même si l’on « découvre » aujourd’hui l’état de décomposition de ce microcosme), et surtout les médias du « service public » (sic !) qui poursuivent imperturbablement leur entreprise militante et subventionnée de déculturation .

Mais a contrario, à titre d’exemple, dans mon petit bled d’Argenton-sur-Creuse, qui est l’une des deux seules mairies NUPES du département de l’Indre, le bulletin d’information municipale qui s’efforçait de laborieusement de communiquer avec ses administrés en « écriture inclusive » semble avoir renoncé à cette opération de déstructuration de l’écriture, façon Mao, la folie woke creusant toujours plus le fossé entre la population et ses prétendues « élites ». Cela finit par être perceptible au-delà du cercle de ceux qui en ont toujours été hostiles à ces idéologies de substitution d’un marxisme en voie de disparition.

Propos recueillis par YV

[cc] Breizh-info.com

. Interview de Poutine par Tucker Carlson : ce qu’il faut retenir

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++ WEBTUBE : Depuis que l’interview-fleuve de Vladimir Poutine par le journaliste américain Tucker Carlson est sortie sur le réseau social X, tous les médias se livrent à une exégèse des propos du président russe à destination de l’Occident – puisque c’est bien le sens de cet entretien, le premier accordé à un journaliste occidental depuis l’attaque russe de février 2022 contre l’Ukraine. BV ne pouvait faire autrement que de livrer à son tour, à ses lecteurs, un compte-rendu aussi objectif que possible de ces deux heures de « contre-propagande ».

Commençons par un constat : Carlson, pourtant ordinairement pugnace, ne s’est pas comporté en journaliste. C’est à moitié de sa faute : l’Américain partage de nombreuses idées avec Poutine et venait en ami. C’est à moitié grâce aux qualités d’officier traitant de l’ancien guébiste : en alternant politesse, pédagogie, humiliations calculées et monologues interminables, il a littéralement saturé les défenses cognitives de son interviewer. Un long rappel sur l’histoire de la Russie, qui démarre avec la Rus’ de Kiev, a d’abord permis à Poutine, presque sans être interrompu, de dérouler sa communication stratégique. Il pouvait alors enchaîner sur un savant mélange de vrai et de faux, d’objectivité et de subjectivité, de poncifs et de révélations.

La plus importante révélation, puisque nous en parlons et sous réserve qu’elle soit vraie, est probablement celle-ci : au moment des négociations d’Istanbul, en mars 2022, Vladimir Poutine affirme que la Russie a fait retirer ses troupes de la région de Kiev à la demande des Occidentaux, pour prouver sa bonne foi et inciter les Ukrainiens à signer des accords de paix. Décidément sans foi ni loi (si cette histoire est avérée), les États-Unis et leurs vassaux (Poutine cite l’Allemagne et la France) auraient dissuadé les Ukrainiens de signer et les auraient encouragés à profiter de cette aubaine tactique. La conclusion logique est que, désormais, c’est la guerre qui dictera l’issue du conflit, et non des déclarations diplomatiques auxquelles Poutine ne croit pas. Il en profite pour tacler l’État profond américain, en racontant les détails de ses négociations avec Clinton, Bush Jr. et Trump, à chaque fois sur le point de normaliser leurs relations avec lui, mais toujours dissuadés par leurs conseillers.

On pourra trouver certains propos lunaires : par exemple, la sortie du président russe sur la nécessaire dénazification de l’Ukraine semble complètement hors sol vue d’ici… mais c’est à condition d’ignorer que Bandera, le héros ukrainien, était bien un collabo et un supplétif du nazisme. On pourra en revanche constater, loin de ces affrontements idéologiques, que la stratégie américaine a lamentablement échoué, économiquement (le dollar est fragilisé et l’économie russe est florissante), diplomatiquement (le « Sud global », c’est-à-dire les deux tiers de la planète, ne veut plus de nos leçons de morale) et militairement (nous, les Occidentaux, soutenons l’Ukraine à bout de bras, au mépris de nos capacités propres et de nos lois de programmation, parce qu’il n’y a, dans notre narratif, pas d’autre option).

On sort de ces deux heures (que l’on conseille de regarder en anglais et non dans des traductions françaises parfois approximatives) sonné, comme Carlson, mais pas tant par la logorrhée écrasante de Poutine : bien davantage, c’est le caractère désormais irréconciliable de la Russie et des États-Unis qui sidère. Narratif historique contre narratif messianique, autocratie militaire contre médiacratie libertaire. Et, puisque nous sommes liés, « par les liens de la décence sinon de l’affection » (comme le prince Salina, dans Le Guépard, vis-à-vis de la monarchie) au camp atlantiste, il semble qu’à courte vue, nous n’ayons pas d’autre choix que de marcher vers la fournaise. Poutine est un grand patriote, mais c’est un patriote russe. Les Américains sont les plus puissants des Occidentaux, mais ils ne sont pas français. Coincés que nous sommes entre les droitards russolâtres et les macronistes américanophiles, nous ferions bien de n’oublier ni l’un ni l’autre.

Arnaud Florac, dans BV

. Mayotte, laboratoire de « préférence étrangère » sur le sol français. Un scandale !

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++ WEBTUBE : Ces dernières semaines, dans l’archipel de Mayotte, à 8.000 kilomètres de Paris, la situation est devenue catastrophique : insécurité galopante, attaques à la machette, guet-apens, tsunami migratoire, hostilité des Comores, pénuries d’eau. Une situation qui échappe au quotidien de nombreux Français de la métropole, et notamment au gouvernement, un abandon qui a de quoi inquiéter les populations locales. Privés d’eau depuis des mois, les Mahorais subissent de plein fouet la double peine : une véritable submersion migratoire venue des Comores et de l’Afrique de l’Ouest, et le désespoir économique. Depuis plusieurs jours, de grandes manifestations et barrages sont tenus à Mayotte pour réclamer d’urgence l’aide de l’État après l’opération Wuambushu qui a tourné au fiasco. Ici, les juges font la loi. Et ils n’entendent pas se soumettre aux plans de Gérald Darmanin.

À ce sujet — À Mayotte, la France essaye de reprendre pied !

Zoom sur une situation proche de l’embrasement avec la députée mahoraise (LIOT) Estelle Youssouffa. Au menu : les vrais chiffres de la démographie et de l’immigration, les problématiques sociales et économiques. Selon la parlementaire surnommée « Oiseau piment » pour son bagout, il n’y a « pas de préférence nationale à Mayotte mais une préférence étrangère ».

Entretien choc sur ce que pourrait devenir demain la France tout entière.

. [Mieux vaut en rire] Joe Biden ressuscite Mitterrand !

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++ WEBTUBE : Cette semaine, Amélie Oudéa-Castéra se téléporte, le RN sur la pente de l’écofascisme et Joe Biden ressuscite Mitterrand ! Retrouvez chaque vendredi le meilleur des perles politiques de la semaine !

. Le communautarisme au travail : « A cause du racisme anti-blanc, j’allais au travail la boule au ventre, en vomissant »

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++ WEBTUBE : LES CONSÉQUENCES DU COMMUNAUTARISME AU TRAVAIL