°° WEBTUBE : Il n’y a aucune ambiguïté stratégique entretenue par Macron à l’égard de Poutine. Il y a longtemps que les Russes se préparent à toute éventualité. Mais ce sont les Français qui s’interrogent sur les propos délirants du chef des armées. Étant donné que ni l’Amérique, ni l’Otan, ni l’UE et encore moins le peuple français ne veulent entendre parler de troupes au sol en Ukraine, Macron s’est encore embourbé en croyant faire un coup d’éclat. Le même fiasco que pour sa coalition anti-Hamas.
Plus il veut attirer la lumière, plus ses pairs ricanent dans son dos.
Mais refusant de capituler, il persiste et signe, entretenant une ambiguïté stratégique auprès du peuple français, ce qui est une ignominie sans nom.
Car les sondages sont sans appel. Les 3/4 des Français, hommes et femmes, toutes classes confondues, sont opposés à l’envoi de troupes au sol. Le soutien à l’Ukraine jusqu’à la victoire a quand même ses limites… Encore heureux !
N’excluant rien afin d’empêcher une victoire russe, soi-disant porteuse de l’Apocalypse en Europe, Macron fanfaronne en clamant qu’il ne faut pas être lâche.
Notre fougueux président, qui n’a jamais entendu un seul coup de fusil de sa vie, a la prétention de s’attaquer à la première armée du monde ayant l’expérience de la guerre de haute intensité. Une armée russe qui est soutenue par une puissante industrie de l’armement, produisant davantage de matériels et de munitions que tous les pays de l’Otan réunis.
Côté russe, la réaction a été aussi sobre que claire. Piotr Tolstoï, vice-président de la Douma, a déclaré :
« On va tuer tous les soldats français qui vont venir sur le sol ukrainien »
Enfin, si les réactions politiques en France ont été des plus tempérées, celle de Charles Gave mérite le détour. En deux minutes, il pulvérise notre irresponsable chef des armées.
Pour lui, aucun officier supérieur ne doit obéir à cet ordre démentiel, qui va faire tuer des milliers de soldats pour rien, alors que nous aurons besoin de notre armée pour rétablir l’ordre en cas d’insurrection des banlieues.
Et une fois de plus, au niveau européen, c’est la Hongrie qui détient la palme de la sagesse et du bon sens. Jugeant les propos de Macron menaçants, le ministre hongrois des Affaires étrangères a déclaré :
« Ce n’est pas notre guerre, une escalade du conflit serait très dangereuse »
Ce que nous disons chaque jour chez RL, depuis deux ans.
++ WEBTUBE : À Geraadsbergen, un garçon a été lynché par une bande de racailles. Toujours en groupe, toujours lâches, toujours extrêmement violents. C’est battre pour tuer… Enfermez les auteurs de ces actes et infligez-leur, par le biais de la justice accélérée, la peine la plus sévère !
In #Geraadsbergen werd een jongen gelyncht door een bende hyena’s. Altijd in groep, altijd laf, altijd extreem gewelddadig. Dit is slaan om te doden… Opsluiten die daders en via snelrecht de strengste straf! https://t.co/ZTKyY9csw8
Un élève de 16 ans a été violemment battu par des jeunes à la gare de Geraardsbergen jeudi après l’école, après avoir refusé de payer 100 euros à un gangde jeunes en échange d’une protection. Un homme qui voulait aider la victime a également reçu des coups. Deux mineurs ont été arrêtés par la police et le parquet de Flandre orientale a ouvert une enquête.
Ces racailles savent qu’ils sont une menace pour autrui et monnayent la seule chose qu’ils savent faire : rendre infernale la vie des êtres humains.
« Dimanche soir, ils ont menacé mon fils sur les réseaux sociaux », m’a raconté le père du jeune homme de 16 ans. « Il devait se présenter à la gare de Geraardsbergen à 8 heures le lundi avec 100 euros. Nous avons fait notre devoir civique et avons immédiatement appelé la police. On m’a répondu que la police était en sous-effectif. Ils nous ont suggéré de rappeler si la situation devenait incontrôlable ».
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Lundi, le père a accompagné son fils à la gare. « Nous n’étions pas seuls, j’étais accompagné de quelques amis, nous étions donc en sécurité. Un garçon s’est approché de mon fils pour lui demander s’il voulait travailler pour lui en vendant de la drogue. Mon fils a refusé, ce à quoi le garçon a répondu qu’il devait payer 100 euros pour être en sécurité« .
« Je suis alors intervenu et j’ai dit que si le garçon voulait 100 euros, il devait aller travailler pour cet argent. Un autre garçon a voulu m’attaquer, mais mes amis l’en ont empêché. Un autre encore m’a pris à la gorge. J’ai réussi à le retenir jusqu’à l’arrivée des policiers ».
« Deux jours plus tard, tout est resté calme, mais le jeudi, ils ont vu que mon fils était seul et l’ont complètement écrasé. Il a reçu un coup sur la paupière, est tombé par terre et a dû encaisser plusieurs autres coups de pied. Un homme plus âgé a voulu défendre mon fils, il a lui aussi reçu des coups. Le nez de mon fils est cassé, son orbite est enflée et les médecins ne peuvent pas encore dire s’il souffrira de lésions cérébrales ».
« Je regrette que nous devions prendre les choses en main, je ne comprends pas où va notre société. J’espère que les tribunaux feront leur travail », conclut le père. « J’habite à Geraardsbergen depuis 33 ans, c’est la première fois que je vis quelque chose comme ça.
Une rixe a également éclaté à Zottegem jeudi, avec des membres du même gang.
Les agressés pleurnichent et demandent pour la millième fois à la « justice » de faire quelque chose. C’est aux agressés de faire quelque chose pour eux-mêmes, à commencer par se défendre face aux agresseurs puisque la police est soi-disant débordée.
°° WEBTUBE : Décidément, en ce moment les bonnes nouvelles ne cessent de s’accumuler. Après l’annonce de Sarah Knafo, puis de Stanislas Rigault sur la liste de Marion pour Reconquête, c’est au tour de Laurence Trochu et de Jean Messiha de se porter sur cette liste qui a désormais très fière allure. Jean est un vrai gentil tant qu’on ne l’attaque pas, mais par sa verve, son franc-parler, son sens de l’à-propos et son sens de la répartie, il est un véritable renfort et une vraie plus-value pour cette liste. Notre rôle à nous, simples militants, c’est de tout mettre en œuvre pour que nous ayons au moins 8 députés à l’Assemblée européenne, afin qu’il soit élu. Et là je me régale déjà d’avance sur ses intervention au sein de l’Hémicycle. Un bonheur n’arrivant jamais seul, j’ai été ravi d’apprendre que mon ami Nicolas Bay avait été relaxé dans le procès que lui avait intenté le rappeur islamiste Médine, proche des Frères musulmans. Ce sinistre individu m’a menacé, moi aussi, à différentes reprises, de m’assigner au tribunal, sans que jamais il ne s’y risque. Peut-être estime-t-il que là aussi il risque de se casser les dents car je vois mal désormais un tribunal me condamner alors qu’il a relaxé Nicolas Bay, d’autant que nous avons le même avocat, maître Fréderic Pichon.
Peut-être avez-vous oublié, et c’est normal, qui est ce type ne présentant aucun intérêt pour un Français normal, qui est ce type sans talent, comme la plupart de ces beugleurs qu’on appelle désormais rappeurs, comme si le rap était un art. Je vous rappelle donc qu’il avait envisagé, quelques mois après les attentats de Paris, de se produire au Bataclan avec l’assentiment du Premier sinistre de l’époque qui est dans le même club de boxe que lui (il faudra s’en souvenir si par hasard Édouard Philippe avait des velléités de se présenter à la Présidence de la République, car lorsqu’on a ce genre d’amis, c’est qu’on est un islamo-gaucho). Et avec quelques amis : Pierre Cassen, Karim Ouchikh, Renaud Camus, Christine Tasin, le général Piquemal, Richard Roudier, nous avons remué ciel et terre afin qu’il ne puisse se produire au Bataclan et nous y sommes parvenus !
J’essaie désormais de la même façon d’empêcher un autre islamiste, le dénommé Belattar, de s’y produire également. Et là c’est plus compliqué. D’abord par ce que Belattar est protégé en tant que copain de Macron (on a les copains que l’on mérite, n’est-ce pas, Monsieur le Président) et les gens ont hélas oublié le Bataclan. Cela fait presque 9 ans. Bien entendu les courriers faits à Moussa Darmanin, Hidalgo, la responsable de la programmation du Bataclan, sont restés pour l’instant lettre morte. Alors quoi qu’en dise Christine Tasin, qui affirme que la pétition ne sert à rien, je n’ai pas beaucoup d’autres moyens pour empêcher cet autre islamiste de se produire là ou ses « frères » ont tué 98 personnes, dont ma fille, car je trouve que non seulement c’est un manque de respect pour l’ensemble des victimes, mais c’est une énième provocation.
°° WEBTUBE : Voici les cinq destinations touristiques les plus sûres au monde.Le Japon, c’est le contre-modèle de la France, devenue un coupe-gorge en quarante années de politique pénale irresponsable, uniquement orientée vers les droits et la protection des criminels.En 20 ans, le Japon a réussi quant à lui l’exploit d’éradiquer presque totalement la délinquance, au point que la police, omniprésente dans les rues, n’a plus grand-chose à se mettre sous la dent, hormis deux ou trois voleurs de pomme égarés. C’est la France des années cinquante, quand notre pays était encore un havre de paix et de sécurité.
Si le touriste japonais a toutes les chances de se faire détrousser à Paris, le touriste français qui perd son portefeuille à Tokyo aura le plaisir d’être contacté par la police qui lui remettra celui-ci intact, sans le moindre centime manquant.
Mais au pays du Soleil Levant, ce ne sont pas les racailles qui imposent leur loi avec le soutien d’une justice de gauche qui ignore les victimes, voire les méprise, comme on a pu le voir avec le Mur des cons. Le peuple japonais entend vivre en sécurité et il fait ce qu’il faut pour cela.
Il est tout simplement impensable pour un Japonais de voir un commissariat attaqué par des voyous, ou une voiture de police transformée en brasier par une foule hurlante, comme dans nos villes.
Si en France on n’a toujours pas compris que le laxisme judiciaire aboutit paradoxalement à remplir les prisons, au Japon, on sait que la sévérité paie et vide au contraire les cellules.
33 détenus pour 100 000 habitants au Japon, contre 111 en France et 531 aux USA.
Certes, les clans mafieux “yakusas” sévissent toujours, mais ils se consacrent aux jeux, à la prostitution et au racket, laissant de côté la drogue et la délinquance. Ce qui semble convenir à la police.
Au Japon, le simple rappel à la loi, cela n’existe pas. Le taux de condamnation est supérieur à 99 % !
Interrogatoire sans avocat et détention provisoire jusqu’à 23 jours sont la règle.
Et la peine de mort par pendaison est toujours d’actualité. La sécurité passe avant les grandes avancées “humanistes”, si chères à l’Occident.
Ajoutons à cet arsenal répressif une fibre identitaire très affirmée, qui exclut toute immigration de masse. Le Japon est une société mono-culturelle qui entend le rester malgré le vieillissement de la population et une démographie en chute libre.
Au sein de cette société très rigoriste, celui qui se comporte mal est montré du doigt. Le jeune délinquant n’a jamais le soutien de sa famille. Il doit payer sa faute. Pas question de salir la famille.
Les chiffres
– taux d’homicide national : quatre fois inférieur à celui de la France
– taux de vols avec violence pour 100 000 habitants : 1,2 au Japon et 44,3 en France
– taux de cambriolages : 35,2 au Japon et 457,6 en France
– taux d’expérience du cannabis dans la population : 1,2 % au Japon contre 32,1 % en France
– saisies de cannabis en 2023 : 128 tonnes en France et 800 kilos au Japon (320 fois moins)
Le Japon a littéralement éradiqué le trafic de drogue. Les Japonais jouissent d’une sérénité et d’une tranquillité publique inconnues en France, où la population vit la peur au ventre. Peur des enfants à l’école, peur des femmes dans les transports, peur des enseignants, des soignants, des patrons et même des policiers qui n’ont plus aucune autorité sur la racaille.
Au Japon, on laisse un téléphone portable sur la table d’une terrasse de café, sans aucun risque. Mettre un cadenas à son vélo est superflu. Et les enfants se déplacent seuls très jeunes, tandis que les femmes rentrent tard le soir sans la moindre crainte. Un véritable paradis sécuritaire disparu chez nous depuis les années cinquante.
Certains objecteront que tout cela manque d’humanisme et que cette sécurité totale ne fait pas le bonheur du peuple japonais. Au classement mondial selon l’indice du bonheur, le Japon ne brille guère. Mais tout cela reste très subjectif. Ce qui est certain, c’est que la France vit de plus en plus dans la peur, ce qui n’est pas un gage de félicité.
Le laxisme judiciaire a fait des ravages. Et comme désormais certains juges sont menacés, la situation risque d’empirer, la tête du pays ayant démissionné depuis longtemps.
°° WEBTUBE : Dans la video de cette semaine, Charles et Emmanuelle Gave reviennent sur les sujets suivants: 02:00 Energie, Or et marchés des actions 07:34 Les différents banquiers centraux aux USA. 11:45 Ratio SP et OR 14:30 Cours de l’or en Yen 15:19 Portefeuille IDL 23:46 L’Etat Stratège et le RN 29:00 « Valérie Hayer est une libérale de droite » 31:22 La Suède et ses anciennes solutions. 46:00 Analyse sociologique des votes du RN 49:00 Pour qui voter? 57:17 Arnaud Montebourg.
°° WEBTUBE : À Perpignan, en marge de leur grand meeting d’annonce des 35 premiers noms de leur liste RN aux élections européennes, notre équipe BV a suivi Marine Le Pen et le président Jordan Bardella qui a répondu à nos questions.
°° WEBTUBE : La justice de Macron est en partie laxiste par manque de moyens, mais elle l’est surtout par idéologie. Culture de l’excuse, tolérance envers les minorités au nom de l’antiracisme, refus de la tolérance zéro par principe, répulsion des juges à condamner à des peines de prison ferme. En dehors des débats sans lendemain, des marches blanches et des sanglots au milieu des fleurs et des bougies, lors de chaque tragédie, c’est le règne de l’inaction. 100 000 peines de prison ne sont pas effectuées faute de place et toute condamnation à moins de deux ans de prison ferme est exonérée d’incarcération.
On n’est plus en 1914, époque où l’on écopait de 50 ans de bagne pour un vol de bicyclette. En France, même les crimes de sang bénéficient non seulement de condamnations légères, mais celles-ci sont assorties de toute une panoplie d’aménagements et de réductions de peine qui annulent tout effet dissuasif.
Qu’on ne vienne pas me dire que le “Monsieur-je-sais-tout” de l’Élysée et son acolyte de la Justice, l’idole des malfrats ovationné quand il visite une prison, ont l’intention de restaurer la sécurité dans ce pays, devenu le plus dangereux d’Europe, avec une criminalité qui a quintuplé en quarante ans, sans la moindre réponse pénale efficace et dissuasive.
Macron cultive la violence et fait tout pour que ce pays s’effondre dans tous les domaines. Pour son ministre de la Justice, ce que ressentent les Français n’est en fait qu’un regrettable sentiment d’insécurité.
Autrement dit, les 45 000 attaques au couteau annuelles, les 360 000 agressions gratuites déclarées chaque année et les 100 000 viols que subissent les femmes ne sont qu’illusion. Sans doute un phantasme d’extrême droite…
La seule obsession de ce gouvernement est de traquer et de sanctionner durement tout contradicteur de la parole bien-pensante et tout citoyen qui entend se défendre contre son agresseur. Macron, entouré de ses 130 gardes du corps assurant sa protection rapprochée, exige que de notre côté nous rasions les murs. Soumission avant tout, par peur d’une émeute. Même exigence pour les policiers qui n’ont plus aucune autorité et sont priés de renoncer à rétablir l’ordre républicain dans certains coins chauds.
Les mêmes gamins qui rasent les murs au Maghreb attaquent les commissariats chez nous. Et nul ne réagit. S’attaquer aux racailles des cités, c’est du racisme. Ce qui clôt le débat au nom du pas d’amalgame.
Profil bas impératif pour éviter l’embrasement des banlieues. Les malfrats ont pris le pouvoir dans leurs quartiers, tel est l’ordre républicain version Macron.
La légitime défense n’est plus reconnue. Il faut d’abord prendre un coup de couteau avant d’être en droit de se défendre. Mais sans arme, évidemment, puisque le port d’arme blanche ou autre n’est autorisé que pour les racailles.
Si vous vous défendez, vous risquez la prison, tandis que votre agresseur n’aura le plus souvent qu’un simple rappel à la loi.
La vérité est que chaque élève à l’école, chaque femme dans les transports, chaque citoyen dans la rue risque la mort pour un regard ou une cigarette refusée. Au pays de la liberté et des droits de l’homme, le droit élémentaire à la sécurité n’est plus reconnu aux citoyens qui vivent dans la peur.
Au-delà des mots pour anesthésier le peuple, tous les actes de cette présidence dévastatrice sont systématiquement dictés par une volonté de destruction de la nation française, depuis ses origines jusqu’à notre quotidien.
Vivre en France sous Macron est devenu éminemment dangereux.
1- Macron avait promis 15 000 places de prison. Seulement 2 500 ont vu le jour. On n’emprisonne plus, faute de place. Un véritable encouragement à la criminalité.
2- On n’expulse pas les criminels étrangers après leur peine. Et les assassinats commis par des OQTF demeurés en France ne se comptent plus. On a aussi 4 500 fichés S que Macron n’expulse pas. 7 % d’étrangers occupent 23 % des places de prison. Mais le lien immigration-insécurité n’est qu’un phantasme de facho.
3- Pour cacher l’explosion de la criminalité, Macron a supprimé en 2020 l’ONDRP, l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales, qui était un remarquable outil statistique de la criminalité. Il n’y a plus désormais de thermomètre de la délinquance, hormis les statistiques bidouillées du ministère de l’Intérieur.
4- Malgré les 120 attaques au couteau quotidiennes, Macron vient de décider que le port d’une arme blanche n’est plus un délit mais devient passible d’une simple amende, que les voyous insolvables ne paieront évidemment jamais !
5. Nicole Belloubet a supprimé les courtes peines d’un mois de prison, au prétexte qu’elles seraient plus criminogènes que dissuasives. Un effet néfaste non démontré.
Pierre-Marie Sève, le directeur de l’Institut pour la Justice, a parfaitement résumé la situation. Entre le malfrat et le citoyen paisible qui se défend, nous ne sommes pas égaux devant la justice, prétendument impartiale.
“Indéniablement, oui. La justice française est, de fait, laxiste. Ceci étant dit, il est important de réaliser qu’elle ne l’est pas nécessairement envers tout le monde. Pour certaines catégories de Français, elle peut même s’avérer particulièrement sévère. Les citoyens honnêtes font face à une justice très dure, notamment les personnes qui se défendent de nuit, chez elles, quand elles sont confrontées à des cambrioleurs par exemple. À l’inverse, elle fait preuve d’une extrême mansuétude – un laxisme, s’il faut nommer les choses – à l’égard de personnes multi-condamnées, à des profils de délinquants de “carrière”. Ce sont pourtant eux qui sont à l’origine de l’immense majorité des crimes et des délits qui sont commis sur notre sol. Quand la justice est sévère, elle l’est donc à l’encontre des mauvaises personnes, la plupart du temps. Nous pourrions également parler de la période des Gilets jaunes, contre lesquels la justice pénale a fait preuve d’une extrême sévérité. La plupart des condamnés n’avaient pourtant pas de casiers judiciaires.”
Dupond-Moretti se moque du peuple en affirmant que la justice n’est pas laxiste.
À Nantes, un jeune qui avait traîné un policier à bord d’une voiture volée n’a écopé que de 35 heures de travaux d’intérêt général. À ce stade, on baigne dans le mépris le plus total de la victime.
Quant aux mineurs, qui n’attendent pas treize ans avant de défier la loi, l’Ordonnance de 1945 qui les régit est totalement dépassée dans notre société de 2024. Voilà quarante ans qu’on en parle sans agir.
Non seulement la peine de prison reste un ultime recours, mais le juge qui en use doit justifier cette mesure extrême. Avec 90 % de juges qui répugnent à sévir, la France devient un coupe-gorge. De plus, je pense que ces derniers sont eux aussi parfois menacés, en cas d’excès de zèle dans la sévérité de la sanction.
Policiers, enseignants, soignants, employeurs, qui n’est pas menacé de nos jours ? C’est le contrôle du pays tout entier qui est en train d’échapper à l’exécutif. Mais lui aussi a peur d’agir.
Pourtant les solutions existent pour un retour à la sécurité : en instaurant la certitude de la peine, laquelle doit être courte mais rapide pour être dissuasive.
“Les Pays-Bas ont décidé de punir très vite… en appliquant des sanctions assez courtes. Depuis, la nation a peu ou prou diminué par deux sa criminalité en l’espace de 15 ans. Au début des années 2000, ils manquaient de places de prison. Actuellement, ils ont fermé une trentaine de prisons, dont les locaux ont ensuite été loués ou vendus. Elles ont été transformées en hôtel de luxe ou en complexes résidentiels, par exemple.”
La France fait le choix inverse. Beaucoup d’affaires restent sans aucune réponse pénale dissuasive, tandis que d’autres se terminent par des peines lourdes mais trop tardives, jamais exécutées en totalité, car les aménagements et les recours possibles sont multiples. La peine infligée est détricotée par le juge d’application des peines qui a tous les pouvoirs. Tout est donc à revoir dans cette justice complexe, dans un souci de simplicité et de rapidité. Mais le mot d’ordre reste le même : pas d’incarcération, sauf cas extrême.
La conclusion de tout cela ?
80 % des Français n’ont pas confiance dans leur justice et la jugent trop laxiste. On les comprend. Et méfiance, car toute cette violence gratuite semble s’accélérer avec l’inaction coupable de Macron.
Après la mort de Thomas, Marion déclarait avec raison :
« Ce n’est que le début, cela va continuer, cela va s’aggraver, cela va se répandre sur l’ensemble du territoire. Une guerre civile commence comme cela. Elle commence quand deux peuples se regardent l’un en face de l’autre, ne se respectent plus, s’affrontent et vont jusqu’à des violences endémiques qui entraînent la mort. »
°° WEBTUBE : Charles Gave, économiste. Pierre Larrouturou, député européen « Changer l’Europe ». Dans cette vidéo, ni l’un ni l’autre ne s’écoutent. Ils vivent dans des mondes différents. Certains qu’ils ont raison. Sans écoute, rien n’est possible. Je ne crois pas à la pédagogie du débat pour comprendre. Les opinions sont ici inverses et l’agressivité réciproque ne permet pas de faire avancer le débat. Dommage car les thèmes abordés sont essentiels.
°° WEBTUBE : Entre autres solgans, Manifestation du #1erMai à #Paris : « Nous sommes tous des enfants de Gaza » scandé dans l’un des cortèges de la manifestation parisienne en solidarité avec le peuple palestinien.
°° WEBTUBE : Vous aimez planer ? Vous aimez la musique électronique ? Tant mieux. Je vous ai trouvé une petit pépite de 2 minutes 20 secondes qui va vous faire voyager. C’est court mais c’est bon. C’est parti !
°° WEBTUBE : Do you like to get high? Do you like electronic music? Fonatastic ! I found you a little nugget of 2 minutes 20 seconds that will take you on a journey. It’s short but it’s good. Let’s go !