°° WEBTUBE : Dans un entretien accordé à Sud Radio, le 3 juin, le commissaire européen Thierry Breton s’est fendu d’une déclaration pour le moins controversée sur les bienfaits énergétiques de l’Union européenne. Explications.Selon M. Breton, il suffirait de regarder l’évolution des prix du gaz et de l’électricité pour se convaincre du bien-fondé de la politique énergétique européenne. Il affirme ainsi : « Il y a un an et demi, on était à des prix stratosphériques sur le gaz et l’électricité. On est retombé, maintenant, à des prix qui sont normalisés. Donc, bien sûr que c’est grâce à l’Europe, qu’on va faire baisser de manière significative et stabilisée le coût de l’électricité. » Quelques heures, à peine, après cette déclaration, on apprenait que le prix du gaz augmenterait prochainement…
Au-delà du sens du timing de Thierry Breton, on peine à comprendre le lien de causalité entre l’Union européenne et la baisse promise du prix de l’électricité. Certes, une réforme du marché commun de l’électricité va permettre de stabiliser les prix. Mais empêcher l’explosion des prix ne signifie pas permettre leur diminution. La suite de l’interview nous fait comprendre où se situe l’intérêt de la France. « On va de plus en plus utiliser l’électricité, grâce en particulier à nos investissements dans le nucléaire », explique ainsi le commissaire européen. Ce qui est tout à fait juste. Ces investissements, en revanche, ne sont pas le fruit d’une politique européenne mais d’une politique bien française. Au contraire, sur la question nucléaire, l’Europe est profondément divisée. L’Allemagne, pays le plus puissant et influent de l’Union, est même farouchement opposé au nucléaire, en particulier le nucléaire français, comme l’a démontré l’École de guerre économique, à travers deux rapports sur les ingérences de son gouvernement dans notre politique énergétique. De ce point de vue, l’Europe semble donc plus être le problème que la solution…
Revenons sur le marché commun de l’électricité. Celui-ci fonctionne, en quelque sorte, comme une vente aux enchères. L’Europe fait tout pour favoriser les énergies vertes en les utilisant en priorité. Si elles ne parviennent pas à couvrir la demande, on passe alors à une source d’énergie moins verte et plus onéreuse, et ainsi de suite. Or, les prix sont indexés sur celui de la dernière source d’énergie utilisée. Ainsi, lorsque le gaz est utilisé, les producteurs d’énergie éolienne font d’énormes marges… La guerre en Ukraine et le sabotage des gazoducs Nord Stream ont fait exploser les prix du gaz, ce qui explique la crise des deux dernières années.
Pour résoudre le problème, les eurodéputés ont donc validé une réforme du marché commun. C’est à cette réforme que Thierry Breton faisait allusion lorsqu’il déclarait que l’Europe ferait baisser nos factures. Le sujet est complexe. BV a pu interroger, à ce sujet, Philippe Charlez, ingénieur des Mines et expert en énergie, pour qui cette réforme est une excellente nouvelle. La France est en effet (grâce à son parc nucléaire) exportatrice d’électricité. Ainsi, le marché commun lui permettrait d’écouler son excédent. Surtout, la réforme instaure un plafond sur les prix permettant d’éviter qu’ils n’explosent, comme ce fut le cas au plus fort de la crise. Cependant, limiter la hausse des prix ne signifie pas les diminuer.
Selon un autre expert de l’électricité, le débat sur le marché commun de l’électricité reste ouvert. La France exportait plus avant d’y entrer. À ses yeux, ce marché avantage surtout l’Allemagne. Le pays est en effet en tête concernant le renouvelable. Le marché lui permet ainsi de stocker chez ses voisins ses excédents de renouvelable. Elles font donc d’énormes marges à chaque fois que le charbon ou le gaz sont requis, puisque le mécanisme du marché fait que, bien souvent, ces sources indexent ses prix. Ainsi, l’avantage que la France peut tirer du marché commun de l’électricité est tout à fait circonstanciel. Mercredi 5 juin, Bruno Le Maire affirmait pourtant, lors d’une audition devant les sénateurs, que le marché commun a permis d’éviter les black-out et, surtout, à EDF d’exporter son électricité. Ce n’est qu’en partie vrai. EDF exportait plus avant d’entrer sur le marché commun.
Mais si les Français bénéficient d’une énergie peu onéreuse, ils le doivent avant tout au nucléaire, à Pierre Messmer et à eux-mêmes, puisque ce sont leurs impôts qui ont servi à financer notre parc.
°° WEBTUBE : Il faut, décidément, avoir le caractère entêté d’un Breton pour ne jamais renoncer. Ainsi, après plus de quinze années de procédures, trois éoliennes sont enfin en cours de démantèlement. Nous sommes à Guern, petit village situé près de Pontivy, dans le Morbihan, et Jean-Jacques Péchard, président de l’ACPEG (Association contre le projet éolien de Gern), peut légitimement crier victoire.Interrogé par France 3 Bretagne, il se rappelle : « Je suis né ici, et quand j’ai vu s’implanter ce genre de machines, je me suis dit que je n’étais plus chez moi. C’était une aberration dans le paysage ! »
Un imbroglio juridique…
Tout commence en 2005, quand le permis de construire des trois éoliennes en question est aussitôt attaqué par l’ACPEG, avant d’être annulé quatre ans plus tard. Ce qui n’empêche pas l’exploitant d’édifier ses éoliennes à moins de cinq cents mètres des habitations locales, dont celle d’un Jean-Jacques Péchard manifestement peu décidé à se laisser faire.
Ce, d’autant plus que le site est classé Natura 2000, zone préservée, donc, par ces mêmes écologistes voulant en même temps défigurer la nature tout en faisant mine de la sanctuariser. La preuve, rappelle Jean-Jacques Péchard : « On a découvert qu’il y a d’autres problèmes liés aux éoliennes, dont l’élevage. Certaines bêtes ne boivent plus, ne mangent plus. Elles seraient perturbées par les champs électromagnétiques, souterrains ou aériens. »
La victoire du pot de terre contre celui de fer !
Sans compter le manque à gagner pour les habitants de Guern, un terrain proche d’une éolienne perdant automatiquement près de 30 % de sa valeur. In fine, notre Breton au caractère aussi armé que le béton d’un socle… d’éolienne n’a pas tort d’en ces termes se féliciter : « Juridiquement, c’est le premier projet que des habitants arrivent à annuler. Au départ, c’était le pot de terre contre le pot de fer, alors quand le pot de terre gagne, ça fait vraiment plaisir ! »
Un avis que partage, évidemment, Fabien Bouglé, auteur de plusieurs livres à succès sur le sujet (Éoliennes, la face noire de la transition écologique, Le Rocher), quand, interrogé par nos soins, se félicite : « Il s’agit là d’une décision inédite. Il y a, certes, les éoliennes qu’on démantèle parce qu’arrivant en fin de cycle. Mais là, c’est la première fois qu’on fait de même de leur vivant, si j’ose dire ! » Et le même de poursuivre : « Moi qui suis Breton, je reconnais bien là l’opiniâtreté de mes compatriotes. Et que, pour une fois, on puisse fêter la victoire du pot de terre contre celui de fer ne peut que me réjouir. »
Il est vrai que, hormis les considérations environnementales et esthétiques, même si notre interlocuteur se félicite évidemment de la « réparation du visage paysager de la France », il n’en demeure pas moins que la question énergétique devrait être au centre des préoccupations de nos gouvernants, surtout en cette période d’élections européennes.
Quand les considérations géopolitiques s’invitent dans le débat…
Et Fabien Bouglé n’a pas tort de rappeler que cette question cruciale fut au cœur même de la construction européenne, dès 1957 : « Il s’agissait alors, avec le traité de Rome, d’unir le Vieux Continent sur les dossiers du charbon et de l’acier, traité qui fut certes signé, mais ensuite jamais mis en œuvre. Le plus important était ailleurs. Avec l’opération conjointe entre la France, l’Angleterre et Israël, en 1956, visant à libérer le canal de Suez, nationalisé par le président égyptien Gamal Abdel Nasser, l’Europe et, surtout, la France se sont rendu compte que pour assurer leur souveraineté énergétique, il fallait alors tout miser sur le nucléaire.> »
Cette décision était d’autant plus urgente qu’une offensive diplomatique conjointe, menée par les USA et l’URSS, permit à l’époque de maintenir un statu quo international. Résultat, toujours à en croire Fabien Bouglé : « Les Anglais ont rejoint leur traditionnel allié américain, tandis que l’Allemagne commençait ensuite à miser sur le gaz russe et celui de schiste, américain, tout en assurant la promotion d’une électricité éolienne à faible rendement. » Mais permettant de calmer, à peu de frais, un parti écologiste de plus en plus envahissant…
À croire que seul le nucléaire français puisse être la solution pour l’Europe… Le mot de la fin à Fabien Bouglé : « Il faut bien dire que la question énergétique s’est invitée dans cette campagne européenne. Pour s’en rendre compte, il suffit de se reporter à ses factures de gaz ou d’électricité. Et il faut bien, aussi, avouer que les trois seuls candidats à avoir pris cette question cruciale en compte sont Jordan Bardella, François-Xavier Bellamy et Marion Maréchal. »
Comme quoi, les éoliennes ne brassent pas que de l’air, mais aussi des dossiers vitaux pour ce qui demeure malgré tout notre maison commune : l’Europe.
°° WEBTUBE : Voter pour la majorité présidentielle, c’est voter pour l’escalade et la guerre sans finJe commence cet article en relevant tout d’abord un mensonge sidérant d’Emmanuel Macron, qui a accusé Poutine de ne pas avoir respecté les accords de Minsk qu’il avait signés, en agressant l’Ukraine !
Voter pour la majorité présidentielle, c’est voter pour l’escalade et la guerre sans fin. On commence cet article en relevant tout d’abord un mensonge sidérant d’Emmanuel Macron, qui a accusé Poutine de ne pas avoir respecté les accords de Minsk qu’il avait signés, en agressant l’Ukraine !
“Les présidents Porochenko et Poutine avaient signé les accords de Minsk. Ils étaient d’accord. Mais en février 2022, Poutine a décidé de lancer une guerre complète et de ne pas respecter ce qu’il avait signé, de se mettre en infraction complète et de procéder à de vrais crimes de guerre.”
Il est tout simplement ahurissant que les deux journalistes interviewant le Président, n’aient pas relevé cette énormité, un monumental renversement de culpabilité. Une accusation mensongère absolument scandaleuse.
Ce sont Paris et Berlin, également signataires des accords de Minsk, lesquels devaient accorder l’autonomie aux populations russes du Donbass, qui ont reconnu que Kiev ne les avait pas respectés et que ces accords n’étaient destinés qu’à tromper Poutine et à gagner du temps pour former l’armée ukrainienne à la doctrine Otan. ( aveux récents de Merkel et Hollande )
En accusant Poutine de violer les accords de Minsk, Macron ment odieusement. Les vrais coupables sont Kiev, Paris et Berlin, car si ces accords avaient été respectés, comme le réclamait Poutine depuis 2015, il n’y aurait pas eu de guerre. Mais Washington n’a jamais accepté la fin de la guerre froide et rêvait d’affaiblir la Fédération de Russie, de la dépecer et de piller ses immenses richesses minières.
Voilà comment Macron mène sa guerre personnelle contre Poutine : en trompant les Français, en accusant les Russes d’être les agresseurs et en prétextant que Poutine veut envahir l’Europe alors qu’il a réclamé vingt fois, mais en vain, des garanties de sécurité pour l’Europe. Demandes systématiquement ignorées et méprisées par Washington.
Par conséquent, ne votez jamais pour un menteur et un va-t-en-guerre.
Désavoué en France comme à l’étranger, Macron veut faire peur avec la menace russe qui n’existe pas, mais qui lui permet d’attirer les projecteurs et pourrait servir ses intérêts.
Nous avons assisté hier soir à l’expression d’un esprit de plus en plus complexe et tourmenté, incapable d’écouter les questions posées et d’y répondre clairement. La pensée alambiquée de Macron devient toujours plus inquiétante, car ce monsieur est pour la paix, mais seulement après que la Russie soit vaincue.
Ce n’est plus “Si tu veux la paix, prépare la guerre”, mais “Si tu veux la paix, fais d’abord la guerre”. Du Machiavel pur jus.
Mais à part les généraux Burkhard et Schill, on voit mal qui, en France, adhère à cette escalade suicidaire contre la Russie. Le général Schill, patron de l’armée de terre, vient de déclarer :
“La nation est prête à des sacrifices pour défendre ce qui lui est cher”
Primo : Ni le général Burkhard, ni le général Schill, ne monteront à l’assaut sous la mitraille russe.
Secundo : ce qui nous est cher, c’est la paix et non le régime corrompu du saltimbanque Zelensky, qui bâtit une fortune colossale sur le dos de son peuple et sur le dos du contribuable occidental.
La vérité est que les Français veulent la paix et n’entendent surtout pas se sacrifier pour une guerre qui n’est pas la leur. Les Russes ne sont pas nos ennemis et l’Ukraine n’est pas notre problème.
En avoir fait le centre du monde est l’arnaque suprême. La politique américaine n’est que mensonges d’État et guerres injustement provoquées depuis 1945.
Macron veut en fait intensifier la guerre pour justifier son maintien en 2027 et pour montrer que les accords de sécurité bilatéraux signés avec l’Ukraine sont une réalité, quelle que soit la position de l’Otan. Peu lui importe que nos soldats aillent se faire massacrer en Ukraine. Il met le peuple français en danger sans le consulter et sans l’aval du Parlement. Il mène SA propre guerre.
Nos soldats n’ont pas à mourir pour un régime mafieux et corrompu, qui dilapide les aides occidentales et saigne son peuple sans aucun état d’âme. Cette guerre voulue par l’Amérique, en sacrifiant le peuple ukrainien, est le déshonneur de l’Occident.
En livrant à l’Ukraine des Mirage 2000-5, un avion de défense aérienne, et en souhaitant former 4500 soldats ukrainiens, Macron se livre de fait à une véritable déclaration de guerre à la Russie, ce pays ami qui a combattu à nos côtés en 14-18 et qui nous a sauvés du nazisme, en sacrifiant 26 millions des siens.
Jamais de Gaulle n’aurait commis une telle infamie. L’Histoire jugera.
Pour mémoire, l’Ukraine perd entre 1000 et 2000 soldats par jour, tués ou blessés. En formant une brigade de 4500 soldats, cela représente trois jours de combat. C’est donc purement symbolique.
Mais pour notre dangereux va-t-en-guerre, il n’y a aucune escalade et nous ne sommes pas en guerre contre la Russie et son peuple. Toujours la folie pure du “en même temps”, qui va finir par nous conduire au cataclysme. Qui stoppera ce fou furieux qui veut nous entraîner dans une guerre que nous perdrons fatalement, tant notre armée est à l’os ?
Non seulement la guerre est à nos portes, mais celle-ci nous ruine parce que Macron a choisi le camp des perdants et s’attaque à la Russie qui ne nous a jamais agressés.
Notre armée peine à recruter alors que Poutine voit chaque mois 30 000 volontaires se présenter pour défendre leur pays. Quotidiennement, le nombre de volontaires russes est équivalent aux pertes ukrainiennes. Qui peut encore croire que Poutine va perdre cette guerre ? Envoyer des troupes au sol, c’est du suicide.
Depuis la fin de la guerre froide, la flotte d’avions de combat de la France a été divisée par deux, au prétexte que l’Europe serait promesse de paix et de prospérité. Ce qui n’empêche pas Macron de livrer des avions qui feront défaut à notre propre sécurité.
Sur la trentaine de Mirage 2000-5 encore en service dans l’armée de l’air, il n’est pas question de livrer la totalité. Le remplacement de la flotte par des Rafale n’est pas terminé et nombre d’avions sont en maintenance. C’est pour cela que Macron souhaite une coalition avec d’autres pays, afin de livrer un nombre de Mirage suffisant à Kiev. Une trentaine d’appareils peut-être, dont une dizaine français. En gros, deux escadrons.
Tous les pays qui possèdent des Mirage 2000 sont sollicités pour en livrer à Kiev : Grèce, Inde, Qatar, Emirats arabes unis et Brésil.
Combien d’appareils seront donc livrés ? Mystère. Quand ? En fin d’année 2024. Macron prétend qu’il faut six mois pour former les pilotes ukrainiens sur Mirage.
Non seulement il faut un minimum de quatre ans pour former de A à Z un pilote de combat capable d’effectuer des missions de guerre, mais en admettant que Kiev ait encore quelques pilotes aguerris rescapés de la guerre, ils ne seront pas opérationnels sur Mirage 2000 fin 2024. A moins que leur formation ait déjà commencé en France depuis plusieurs mois, ce qui est probable.
Reste l’option, comme pour les F-16, de pilotes mercenaires. Il suffit de les payer à la hauteur du risque. Mais de toutes façons, je ne vois pas ces pilotes, aguerris ou pas, affronter les Sukhoï et les Mig russes de dernière génération. Ces quelques Mirage-5 effectueront des missions d’interception de drones et de missiles ennemis, mais leur armement et leur radar sont surclassés par les chasseurs russes.
Et comme expliqué dans cette vidéo, le gros souci sera la maintenance des appareils. Car un mono-réacteur mal entretenu, ça ne pardonne pas. Et on ne forme pas un spécialiste en 15 jours…On ne soupçonne pas la haute technicité d’un avion de combat. Il faudra donc envoyer des techniciens français en Ukraine…
Bref, tout cela ressemble à un gros coup de com, qui ne changera rien au cours de la guerre, mais qui peut élever d’un cran le risque nucléaire tactique.
Quant à l’envoi d’instructeurs français en Ukraine, ce n’est pas un signe d’escalade non plus, selon Macron, qui jure qu’il veut seulement ramener la paix en Europe.
Que Poutine soit rassuré. Tout le monde veut sa perte mais personne ne lui déclare la guerre !
Mais attention ! Ce poker menteur sans fin pourrait bien tourner au tragique, à cause d’un illuminé comme notre Président, qui ne roule que pour lui. Il est évident que si la guerre dure et s’intensifie, il refusera de partir en 2027.
La triste conclusion de toute cette misère qui accable notre malheureux pays, je la laisse au philosophe suisse Eric Werner :
“Il y a quelque chose de pathétique à voir un grand pays autrefois prospère et puissant se faire ainsi l’artisan de son propre effondrement dans tous les domaines (économique, social, moral, démographique, culturel), et en prime signer son propre arrêt de mort en déclenchant une guerre que, de toutes les manières, il n’a plus les moyens de mener.”
++ WEBTUBE : On a transformé un optimum climatique, c’est-à-dire le réchauffement cyclique du climat, profitable à l’humanité, en catastrophe coûteuse qui va mobiliser des milliards en pure perte. A-t-on vu une aussi massive prise en charge de l’économie depuis les grandes dictatures du XXème siècle ? Revoici le Gosplan, l’organisme soviétique chargé de la planification. Avec son ouvrage « Climat et CO2 : décryptage d’une manipulation », Jacques-Marie Moranne, ingénieur centralien, ancien alarmiste converti au réalisme, démonte un à un les arguments qui président à l’alarmisme ambiant sur la base du bon sens et des observations officielles. Les bienfaits du CO2 dépassent largement ses inconvénients. Et tout l’alarmisme ne repose finalement que sur des « Modèles » qui n’ont aucune crédibilité pour prévoir le climat dans 75 ans. Jacques-Marie Moranne démontre que la théorie médiatisée de l’effet de serre n’est pas fondée scientifiquement et que le doublement de concentration du CO2 ne saurait augmenter la température de plus d’une fraction de degré °C. Il faut donc chercher ailleurs les causes du réchauffement actuel et, de ceux comparables, qui l’ont précédé. Ce à quoi le GIEC se refuse. Le réchauffement minoéen, puis celui de l’empire romain, celui du Moyen-âge qui permit la construction des cathédrales et enfin le nôtre est un bienfait pour la végétation et l’alimentation des hommes. La transition énergétique, qui doit conduire au Net Zéro Carbone pour 2050 est une utopie ruineuse, et la France n’a rien à y gagner et tout à y perdre. Une stratégie d’adaptation, plus pragmatique, serait infiniment moins coûteuse et plus efficace. En réalité, il y a derrière l’impératif de la décarbonation, une volonté de contrôle social.
°° WEBTUBE :Cela fait deux ans qu’on en parle, à présent nous y sommes. Hélas, maintenant que c’est officiel, il ne se produit rien. La plèbe française marche à l’abîme comme un somnambule.
Les lignes bougent vite en Ukraine et les dernières réticences occidentales tombent les unes après les autres. Après l’autorisation de frapperle territoire russe avec des armes occidentales, la seconde ligne rouge qui pourrait prochainement voler en éclat concerne l’envoi de soldats occidentaux sur le sol Ukrainien. Emmanuel Macron pourrait en faire l’annonce le 6 juin, à l’occasion des cérémonies du débarquement et en présence du président ukrainien Volodymyr Zelensky.
L’idée fait son chemin et semble même très avancée. Le 20 mai, le général Thierry Burkhard, chef d’état-major des armées françaises, était à Kiev. Une semaine plus tard, le commandant en chef des forces armées ukrainiennes Alexandre Syrski a possiblement vendu la mèche en annonçant avoir déjà signé les documents qui permettront aux militaires français de visiter les centres de formations ukrainiens.
« La formation sur le sol ukrainien fait partie des chantiers discutés », se contente de dire le ministère des Armées à Paris. Mais l’hypothèse d’instructeurs français en Ukraine prend corps, analyse Elie Tenenbaum, directeur de recherche à l’Institut français des relations internationales : « Il ne s’agit pas pour l’instant, dans ce qui circule, de troupes de combat. Il ne s’agit pas d’opérations de combat à mener en Ukraine. Il s’agit de personnels militaires qui prolongeraient la formation qui est donnée aux soldats ukrainiens. Et il s’agirait ici, de prolonger, du côté ukrainien de la frontière, cette formation. Sachant que ça permettrait aux Ukrainiens de gagner du temps, le temps de déplacement, de s’approprier les enjeux immédiats du terrain, et cetera. »
Reste à définir le cadre permettant ce déploiement, car là encore tout le monde n’est pas sur la même longueur d’onde, rappelle Elie Tenenbaum : « On imagine plus difficilement un déploiement sous un format Eumam [La mission d’assistance militaire de l’Union européenne en soutien à l’Ukraine, est une opération de l’Union européenne décidée dans le cadre de la politique étrangère et de sécurité commune, NDLR] de l’Union européenne par exemple, parce qu’on sait qu’il y a certains pays pour lesquels cette option n’est pas acceptable, dont l’Allemagne. Donc un format ad hoc avec une coalition de pays volontaires dont la France. Mais on sait qu’il en existe d’autres, la République tchèque, la Pologne, sans doute plusieurs pays baltes, au moins l’Estonie. On pourrait imaginer un cadre strictement ad hoc avec une nation cadre coordinatrice de l’effort mis en place. »
La France pourrait prendre la tête de cette coalition d’Instructeurs pour l’Ukraine et pourrait l’annoncer dès la semaine prochaine lors du D-day, pensent certains. Il y aurait d’abord une mission d’évaluation, disent des diplomates français cités par le journal Le Monde, avant d’envoyer plusieurs centaines d’instructeurs, essentiellement pour des missions de maintenance des matériels fournis à l’Ukraine, pointe le spécialiste de l’armement Léo Péria-Peigné, chercheur à l’Ifri : « L’intérêt d’envoyer des formateurs en Ukraine, il est limité. Déjà, on les mettra sur un pan restreint du territoire parce qu’on ne peut pas les approcher trop près du front. On ne pourra pas leur faire organiser de grandes opérations d’entraînement à ciel ouvert parce qu’il faut quand même éviter de prendre une munition russe. Donc, c’est assez contraint. Il y aura probablement du déminage, des opérations de maintenance, de l’apprentissage du commandement, autant d’éléments qui peuvent se faire en intérieur. Maintenant, ce qui va être intéressant, c’est voir ça comme un premier pas, est-ce que ça peut dériver sur autre chose, une fois qu’on aura le pied là-bas. »
Et une question reste en suspens, rappelle Elie Tenenbaum, quelle serait la réaction de Moscou à l’arrivée en Ukraine d’instructeurs occidentaux ? « Tout est possible. La Russie pourrait décider de laisser passer, comme elle a laissé passer, le soutien en matériel jusqu’à présent, en sachant que c’est une démonstration de la solidarité vis-à-vis de l’Ukraine. Et ça n’aurait pas forcément un impact immédiat sur le terrain et sur le rapport de force entre la Russie et l’Ukraine. La Russie pourrait finalement décider de l’accepter. Elle pourrait aussi décider de marquer le coup avec des actions hostiles et des frappes, avec des tentatives de déstabilisation. Et là, bien évidemment, il faudrait voir quelles sont les réponses qui peuvent être envisagées. Je pense qu’on y travaille d’ores et déjà avec nos alliés et avec nos partenaires ukrainiens. »
La présence de soldats occidentaux sur le sol ukrainien pourrait-elle être interprétée comme une cobelligérance ? L’Estonie, favorable à l’initiative, assure qu’il n’y a dans cette démarche, rien d’escalatoire.
Tout est soigneusement mis en place et ce n’est même pas un secret. Ces quelques centaines « d’instructeurs » sont un appât, aussi bien pour la Russie que pour l’opinion publique française. Le but est d’en faire tuer un certain nombre par les Russes pour justifier l’intervention ultérieure des troupes de l’OTAN.
Au premier soldat français tué, le système saturera l’espace médiatique d’appels patriotards et menacera d’arrêter quiconque fait mine de ne pas soutenir l’entrée en guerre.
Politique fiction, mais Pourquoi pas ? : L’infrastructure de contrôle mise en place lors du Covid va être utilisée pour surveiller tout le territoire, faire appliquer un couvre-feu, restreindre les activités de la population, surtout politiques, et procéder à des arrestations administratives d’opposants.
L’autre avantage, c’est que Macron pourra se maintenir au pouvoir indéfiniment. Il suffit de regarder l’état de la dette française pour comprendre que la guerre est le moyen pour Macron et la caste dirigeante qu’il représente de se maintenir au pouvoir.
BlackRock n’a pas investi pour rien en Ukraine. Il n’y a pas de retour en arrière possible.
°° WEBTUBE : Début 2023, j’écrivais un article de politique fiction, mais qui était parfaitement réaliste.Je reste persuadé qu’en lançant un ultimatum à l’Otan au début du conflit, dès les premières lignes rouges franchies, Poutine aurait étouffé dans l’œuf la suicidaire escalade à laquelle se livrent actuellement les têtes brûlées occidentales, Macron en tête.
Au lieu de quoi la passivité du Tsar face à l’engagement toujours plus offensif de l’Otan dans la guerre a conduit le monde vers un risque de guerre nucléaire qui n’a rien d’un fantasme. Tout s’aggrave dangereusement car l’inertie de Poutine durant deux ans a persuadé les Occidentaux qu’il bluffait et qu’il n’oserait jamais frapper un pays de l’Otan et encore moins utiliser l’arme nucléaire tactique.
Blindés, missiles longue portée, F-16, frappes en profondeur sur le territoire russe et bientôt troupes au sol laissent le Kremlin sans réaction, hormis quelques réprobations verbales sans le moindre effet.
Sonné par le désastre de la contre-offensive ukrainienne, l’Otan s’est depuis ressaisie, persuadée qu’elle pourrait affaiblir durablement la Russie par un harcèlement permanent, à défaut de gagner la guerre.
C’est évidemment un calcul dangereux car Poutine n’acceptera jamais une défaite militaire et s’il fait tout pour éviter à la fois un engagement de troupes otaniennes au sol et un recours à l’arme nucléaire tactique, il est évident qu’il ne mettra jamais en danger son peuple. Acculer l’Ours russe comme veut le faire Macron avec son armée “bonsaï” ne peut que mal finir pour les Européens.
Voici ce que Poutine aurait pu décider et dire :
Le 24 février 2023, date anniversaire de l’offensive russe décidée par Vladimir Poutine pour protéger le Donbass d’une attaque ukrainienne imminente, le maître du Kremlin s’adressait à tous les peuples de la Terre, dans un message historique de nature existentielle pour l’ensemble de l’humanité. Toutes les agences de presse du monde entier furent priées de diffuser en direct ce message à vocation planétaire, d’une gravité extrême. Il était 10 h à Moscou quand Vladimir Poutine prit la parole :
“J’ai décidé de m’adresser à l’ensemble des peuples de notre Terre, parce que l’avenir de l’humanité va se jouer dans les prochaines heures et parce que j’estime que chaque citoyen du monde a le droit d’être informé sur les événements tragiques qui pourraient survenir très vite si les comportements irresponsables de notre ennemi historique, je veux dire l’Occident, l’emportent sur la sagesse et la raison. L’heure n’est plus à la désinformation et aux communiqués mensongers qui prévalent dans la presse occidentale depuis un an. La parole russe n’a jamais eu droit de cité, afin de mieux tenir les peuples dans l’ignorance de la politique agressive de l’Otan. Mais cela va cesser.
Je sais que pour les peuples du monde occidental, la Russie reste l’agresseur et l’Ukraine la victime.
Mais il est temps de dire la vérité aux citoyens, car beaucoup d’entre eux vivent dans le mensonge. Il est temps de leur rappeler ce qui s’est passé depuis la chute du Mur de Berlin en 1989, depuis l’éclatement de l’URSS et la dissolution du pacte de Varsovie en 1991, décidé en signe de paix et dans l’espoir d’un rapprochement entre la Russie et l’Europe, comme en rêvait le général de Gaulle, un grand admirateur du peuple russe.
Malheureusement, aux signes de paix envoyés par la Russie et à la dissolution du pacte de Varsovie, les Anglo-Saxons ont répondu par un élargissement sans fin de l’Otan, passant de 16 membres en 1990 à 32 aujourd’hui, malgré toutes nos protestations. C’est pourtant sur la promesse d’un non-élargissement de l’Otan à l’Est que la Russie a donné son accord à la réunification allemande. Mais aujourd’hui, faute de garanties écrites, Washington nie cette vérité. Difficile de faire plus hypocrite.
En 1999, profitant de la faiblesse de la Russie, totalement désarticulée par la désintégration de l’URSS dix ans plus tôt, les États-Unis ont lancé une vaste campagne de bombardements sur la Serbie, notre alliée, suite à un odieux mensonge d’État accusant à tort les Serbes de pratiquer un génocide sur les Albanais du Kosovo. Cette campagne criminelle a duré 78 jours, tuant de nombreux civils.
Et par la suite, on a vu un général américain brandir une petite fiole d’eau minérale, comme preuve que Saddam Hussein détenait des armes de destruction massive. Encore un odieux mensonge d’État pour justifier la destruction de l’Irak.
C’est cela, la politique américaine. Quels médias parlent aujourd’hui de ces expéditions coloniales injustifiées, qui sont en réalité des crimes de guerre, compte tenu du nombre incalculable de victimes civiles ? Aucun.
Plus tard, en 2014, un coup d’État fomenté par la CIA a renversé le gouvernement pro-russe en place à Kiev, pour le remplacer par un régime à la botte des États-Unis. Et depuis huit ans, Kiev n’a cessé de persécuter les populations russophones et russophiles du Donbass, qui aspiraient à leur légitime autonomie. Cette guerre, occultée par les médias occidentaux, a fait 15 000 morts et les crimes de guerre et exactions qui y ont été perpétrés par les Ukrainiens ont largement été dénoncés par toutes les associations humanitaires internationales. Mais là aussi, c’est l’omerta la plus totale dans les médias occidentaux. Les Russes sont des barbares et les Ukrainiens sont des saints, comme chacun sait.
Les accords de Minsk, signés en 2015, avec l’engagement de Paris et de Berlin de les faire respecter, n’ont jamais été appliqués malgré notre insistance durant des années. Bien au contraire, durant ces huit années de guerre, l’Otan a formé l’armée ukrainienne en vue d’un affrontement futur avec la Russie et les unités du Donbass. Angela Merkel et François Hollande ont d’ailleurs reconnu que ces accords étaient un leurre, uniquement destiné à gagner du temps pour renforcer l’armée ukrainienne.
Les multiples demandes de la Russie pour assurer à tous les peuples d’Europe des garanties de sécurité indispensables à une paix durable ont été systématiquement ignorées. En fait, l’Occident a tout simplement méprisé la Russie et menti au peuple russe depuis trente ans. C’est donc face à l’imminence d’une offensive ukrainienne contre le Donbass que j’ai décidé de devancer cette attaque, en lançant une opération spéciale pour protéger les populations russophones.
Je ne vais pas reprendre le déroulement de cette guerre, que vous connaissez. Mais sachez que c’est l’Occident qui a décidé de transformer cette opération spéciale limitée en un conflit Otan/Russie, avec 50 nations qui aident l’Ukraine, dont 25 militairement.
Dès la fin de février 2022, puis courant mars, des négociations de paix ont été entamées entre Moscou et Kiev. Mais à deux reprises les Anglo-Saxons ont saboté les rencontres, promettant au Président Zelensky une aide occidentale massive lui assurant la victoire. À ce jour, cette guerre qui pouvait être évitée si les accords de Minsk avaient été respectés a fait des centaines de milliers de morts par la faute des Occidentaux, qui attisent les braises du conflit. Mais cela va cesser.
Nous en sommes au dixième train de sanctions économiques contre la Russie et l’escalade dans les livraisons d’armes de plus en plus lourdes ne cesse de s’accélérer. Persuadé que je bluffe et que je ne recourrai jamais à l’arme nucléaire, Joe Biden vient de déclarer que les livraisons d’armes à Kiev allaient se poursuivre indéfiniment. Il se trompe lourdement.
Après les chars lourds, je suppose que nous verrons aussi des chasseurs Tornado ou des Eurofighter voler dans le ciel de Kiev, pilotés par des Occidentaux en uniforme ukrainien ? Il va de soi que la Russie ne peut rester impassible devant cette escalade sans fin, qui fait des pays occidentaux des cobelligérants à part entière.
Les sanctions économiques ayant échoué et se retournant contre les Européens, les États-Unis espèrent néanmoins épuiser la Russie comme cela s’est passé en Afghanistan il y a plus de 30 ans, en équipant les talibans de missiles Stinger. Mais ils se bercent d’illusions. L’armée russe de 2022 possède des armes conventionnelles redoutables que l’Otan tente désespérément d’acquérir, comme les missiles hypersoniques imparables. Imaginez une situation inverse, avec une supériorité technologique écrasante de l’Otan sur la Russie. Il est clair que Biden aurait déjà envoyé ses légions sur le sol ukrainien. Mais il sait très bien que la Russie n’est ni l’Irak, ni l’Afghanistan et que l’Amérique est à la portée de nos missiles hypersoniques.
Il n’y aura pas de guerre d’usure. Il n’y aura pas de fuite en avant dans les livraisons d’armes. Tout cela doit cesser et va cesser.
C’est donc un ultimatum que je lance à l’Otan
À cette minute même, des missiles hypersoniques armés de charges conventionnelles sont pointés sur quatre bases militaires, en Allemagne, en Pologne, au Royaume-Uni et en France, ainsi que sur tous les centres vitaux de l’Ukraine. Et puisque Joe Biden estime que les Ukrainiens peuvent frapper impunément la Crimée, j’ai également décidé de couler le porte-avions Gérald Ford, le fleuron de la marine américaine. De plus, toutes nos forces nucléaires sont en état d’alerte maximale, les ogives étant pointées sur leurs cibles programmées, aux États-Unis et en Europe. Que les choses soient bien claires :
Si dans 48 heures à compter de cet instant, l’Otan ne renonce pas à sa politique d’agression contre la Russie, la salve de missiles hypersoniques sera lancée. En cas de riposte de l’Otan, c’est la salve nucléaire stratégique qui prendra le relais.
En 1962, face à la détermination de John Kennedy exigeant le retrait des fusées russes de Cuba, afin de garantir la sécurité des États-Unis, Nikita Khrouchtchev a eu la sagesse de ne pas tenter le diable. La dissuasion nucléaire n’est crédible que si le risque d’un embrasement de la planète est bien réel. Ce fut le cas en 1962 et c’est encore le cas aujourd’hui, je vous le garantis.
La question est donc de savoir si les fous furieux du Pentagone vont vouloir jouer avec le feu nucléaire et si l’Ukraine vaut bien un embrasement planétaire qui fera de notre Terre un champ de ruines radioactif inhabitable.
Si le Président Biden recule, nous mettrons un terme à cette guerre en sauvant des dizaines de milliers de vies dans les deux camps et nous pourrons enfin bâtir la paix durable de demain.
Mais s’il s’obstine, il n’y aura plus personne pour faire le bilan de cette guerre, c’est une certitude. Comme le disait Einstein :
“Je ne sais pas comment sera la troisième guerre mondiale, mais je sais qu’il n’y aura plus beaucoup de monde pour voir la quatrième”
Voici mes exigences :
– Les armes doivent se taire immédiatement sur le front du Donbass ;
– L’Ukraine sera totalement démilitarisée, seules des forces de sécurité intérieure seront tolérées ;
– Le gouvernement ukrainien actuel sera destitué au profit d’un régime pacifique ;
– La totalité du Donbass, la région d’Odessa et la Transnistrie seront intégrées à la Fédération de Russie ;
– L’Ukraine sera un pays neutre, ne pouvant adhérer ni à l’Otan, ni à l’UE ;
– Ni la Finlande, ni la Suède, ni la Moldavie ne pourront intégrer l’Otan ;
– Toutes les armes nucléaires américaines stationnées en Europe devront être éliminées.
Enfin, toutes les sanctions économiques doivent être levées et les avoirs russes confisqués par les Occidentaux seront restitués, notamment les 300 milliards de dollars appartenant à la Banque de Russie.
En contrepartie, la Russie s’engage à garantir l’intégrité territoriale de tous ses voisins, y compris l’Ukraine dans ses nouvelles frontières. Un corridor permettant d’accéder à la mer Noire sera aménagé pour permettre les exportations ukrainiennes.
Une fois la paix revenue, les garanties de sécurité pour l’Europe seront définies avec l’aval de l’ONU et de toutes les parties.
Il est évident qu’après plus de trente années d’humiliation de la Russie et d’arrogance anglo-saxonne, aucune de ces exigences n’est négociable. Il est grand temps que l’Otan respecte ce que nous sommes.
En ce qui me concerne, ma détermination est totale. La balle est donc dans le camp occidental. Il ne vous reste plus que 47 heures et 35 minutes pour décider de l’avenir de l’humanité.
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Il va sans dire que ce discours provoqua un tremblement de terre dans toutes les chancelleries, un mélange de consternation et de panique dans le monde entier. Les téléphones crépitèrent sans discontinuer, tandis que le Conseil de sécurité de l’ONU se réunissait dans l’urgence. Macron s’empressa de déclarer qu’il n’était pas question que la France s’engage dans une guerre nucléaire suicidaire.
De leur côté, Pékin et New Delhi annoncèrent que leurs forces nucléaires s’uniraient aux forces russes si Biden rejetait l’ultimatum de Poutine. Partout dans le monde, ce ne fut qu’appels à la paix et à la raison. Tous les pays va-t-en-guerre, un à un, se rangèrent derrière Poutine, réalisant soudain qu’ils s’étaient fourvoyés dans une guerre qui n’était pas la leur, mais qui leur était imposée par les États-Unis. Cet ultimatum venait de réveiller les consciences après des mois d’aveuglement.
Totalement isolé, lâché également par Londres, et sans doute effrayé par la détermination du maître du Kremlin, Biden annonça, par un communiqué du 25 février 2023 à midi, que les États-Unis renonçaient à toute épreuve de force et reconnaissaient le droit légitime de la Russie et de toute l’Europe à vivre en paix et en sécurité, aux conditions de l’ultimatum russe.
Dès cette annonce, depuis le front du Donbass jusqu’aux capitales des 195 nations reconnues par l’ONU, ce fut un déferlement de joie planétaire jamais vu depuis la fin des hostilités en 1945.
La troisième guerre mondiale venait d’être évitée. Certains diront que le bon sens et la sagesse ont fini par triompher. D’autres diront que c’est plutôt l’équilibre de la terreur qui a une fois de plus fait ses preuves et ramené les têtes brûlées à la raison. Mais en définitive, retenons que c’est la paix qui a gagné, pour le plus grand bien de l’humanité.
(Tout ceci n’est que fiction mais aurait pu être réalité)