Articles : Dec. 2025 – Nov. 2025 – Oct. 2025 – Sept 2025 –
Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887 Twitter : https://twitter.com/OrtfNews Music 24/24 : http://DJMUSIC.fr

#webtube : D. Trump envoie un message clair : chacun décide de ce qu’il fait chez lui, sans cynisme mais sans idéalisme angélique. Le New York Times vient de consacrer une étude à la politique migratoire de Donald Trump. On y apprend notamment que le département de l’immigration offre une prime de Noël, d’une valeur de 3.000 dollars, pour « retourner chez soi pour Noël » – c’est-à-dire pour ne pas y revenir. C’est trois fois plus que la prime habituelle offerte par le département d’État. « Good deal », dirait probablement l’actuel locataire de la Maison-Blanche. On sait que le New York Times n’est pas un grand admirateur de la politique de Trump, mais il a le mérite de reprendre les chiffres tels qu’ils sont. Du temps de Biden, l’accent était plutôt mis sur le misérabilisme et les enfants mexicains séparés de leurs parents (en réalité, souvent victimes de trafic pour apitoyer l’administration). Les contrôles aux frontières avaient été assouplis, provoquant des centaines de milliers d’arrivées aux États-Unis. Rien n’a marché et Biden a repris les expulsions : le réel est toujours plus fort que la gauche.
Des résultats tangibles
Sous Trump, les traversées illégales ont drastiquement baissé. Elles sont presque à zéro, depuis janvier 2025, et deux millions de personnes sont reparties chez elles : 1,6 million de volontaires et 400.000 expulsions forcées. Comme quoi, quand on veut, on peut : le plan de réduction de l’immigration est peut-être brutal aux yeux des grandes consciences, mais il fonctionne.
En parallèle, on apprenait, le 23 décembre, que cinq responsables politiques européens avaient fait l’objet d’une interdiction de visa aux États-Unis – comme quoi, la politique migratoire de l’administration Trump ne vise pas que les plus pauvres ! Les cinq heureux élus ont tous en commun de s’être opposés à la liberté d’expression des réseaux sociaux en voulant réguler – d’aucuns diraient censurer – les contenus « problématiques » ou « haineux » qui pouvaient être diffusés en Europe, notamment sur X. Il y a un Français, dans cette liste : Thierry Breton, commissaire européen et ancien ministre, qui avait porté la loi européenne sur le numérique et contribué à faire infliger à Elon Musk une amende record de près de 180 millions d’euros – enfin bon, pour vous, ça veut peut-être dire beaucoup, mais c’est un détail pour lui.
Les Américains semblent en avoir fini (pour l’instant) avec leur complexe messianique : leur stratégie de sécurité nationale, sortie début décembre, énonce clairement que l’Amérique est la priorité de Trump. En parallèle, dans le même texte, les États-Unis s’inquiètent du risque d’« effacement civilisationnel » de l’Europe, qu’ils attribuent à une politique migratoire débridée et à la multiplication des moyens de censure de la liberté d’expression, tout cela étant imputé à l’Union européenne – ce qui n’est pas tout à fait faux.
Souveraineté nationale
En reprenant la main sur les frontières de son pays et en rappelant à un ancien commissaire européen, élu par personne et ne représentant rien, qu’ils ferait mieux de s’occuper de ses affaires, Donald Trump envoie un message clair : chacun décide de ce qu’il fait chez lui, sans cynisme mais sans idéalisme angélique. Thierry Breton et Arnaud Montebourg, qui alertaient, ces derniers jours, sur notre dépendance numérique vis-à-vis des États-Unis, n’ont certes pas tort, mais ils semblent utiliser de vieux outils de gauche (la censure et les leçons de morale) pour régler de nouveaux problèmes de droite (l’usage décomplexé de la force en géopolitique et la primauté des nations). Trump n’est pas notre ami, bien loin de là : il méprise la France, il regarde l’Europe de haut… mais il a le mérite de nous rappeler, à nous Français, citoyens d’un pays jadis si grand, aujourd’hui sommés d’accueillir le monde entier et perfusés à la moraline, qu’il n’y a pas grand-chose de plus efficace que la souveraineté nationale pour parvenir à ses fins.
- Arnaud Florac, dans BV
