. Le rappeur Médine, antifasciste ou antichrétien ?

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#webtube : Le Havrais a opposé la fête de la Nativité à la lutte contre le fascisme. Le rappeur du Havre, Médine, se produisait sur la scène du Zénith de Paris, le 18 décembre dernier. Comme à son habitude, il ne s’est pas contenté de chanter et a donné une tournure politique et polémique à son concert.

Les images ont été publiées par le principal intéressé sur son compte X. Comme à la Fête de l’Humanité, son public a scandé le slogan « Siamo tutti antifascisti » avec une rigueur qui rappelle étrangement les défilés au cordeau que les dictateurs affectionnent pour montrer combien ils sont puissants, mais ne polémiquons pas.

Antifascisti

En soi, il n’y a pas de raison de blâmer Médine et son public qui se disent antifascistes. Sauf que ces trois mots italiens ou plus simplement le terme « antifasciste » ont été largement dévoyés. Des militants d’ultragauche aux méthodes plus que contestables ont fait leur ce slogan. Il est aujourd’hui associé à des groupuscules extrémistes tentés par la violence et dont les actions d’intimidation sont dignes de la censure des grandes heures du fascisme.

Ce n’est pas tout. Ce qui est également problématique dans cette séquence, c’est le commentaire qui précède la publication : « Petit chant de Noël en direct du Zénith de Paris . Bonne fête à toustes. » Médine montre là tout son mépris des chrétiens. Pire, il adresse ce chant partisan à des croyants et les désigne ainsi comme des fascistes contre lesquels il faut lutter. Imaginez le tollé qu’aurait provoqué un commentaire de ce type s’il avait été écrit par un chanteur catholique à propos de l’Aïd.

Il y a enfin la personnalité de Médine qui n’en est pas à son coup d’essai. Ce rappeur musulman s’en est déjà pris aux autres religions du Livre et notamment aux juifs en réalisant une quenelle ou en appelant Rachel Kahn, la « resKHANpée », dans une référence à peine masquée à la Shoah. Dans Don’t Laïk, c’est après les catholiques qu’il en a, comme en témoigne cet extrait : « Crucifions les laïcards comme à Golgotha. » ll a également été pris la main dans le sac de l’homophobie en employant le terme péjoratif « tarlouze ».

Le rappeur havrais est en permanence sur une ligne de crête. Il insinue beaucoup plus qu’il ne dit, ce qui lui permet de passer entre les mailles du filet de la justice, mais pour qui veut se donner la peine de lire entre les lignes, ses propos sont toujours à la limite de la promotion de l’islamisme. Dans À l’encre de Médine, le rappeur se dit lui-même « intégriste » tandis que dans Allumettes, il chante : « Et le pire d’mes frères, j’l’aime ongles et bec, qu’il soit de Saint-Denis ou de Molenbeek. » Le choix du quartier de Bruxelles où a été capturé Salah Abdeslam, cerveau des attentats du 13 novembre 2015, n’est sans doute pas un hasard. Il fait aussi à plusieurs reprises des références positives à la charia.

Anticristiani ?

Enfin, rappelons que Médine est ou a été l’ambassadeur de Havre de savoir« une association dont le but est de faire connaître l’islam et ses valeurs d’ouverture et de tolérance, son éthique et sa morale », mais qui selon l’islamologue Romain Caillet serait « dans le courant de pensée des Frères musulmans ».

Ceux qui voudront défendre le rappeur essayeront sans doute de démontrer que les chrétiens sont tombés dans la paranoïa et n’auraient pas dû être offensés par le message de l’artiste. Il n’en reste pas moins que Médine coche beaucoup de cases du profil type du militant pro-islam politique. Une mouvance qui considère que l’identité chrétienne de la France est un frein à son développement. Une pure coïncidence.

Sarah-Louise Guille, dans BV

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