. Charles Alloncle, nouvelle tête de Turc de la caste médiatique

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#webtube : Rapporteur de la commission d’enquête sur l’audiovisuel public, le député UDR compte de plus en plus d’ennemis à gauche. C’est la révélation politique de cette fin d’année. Depuis le lancement de la commission d’enquête sur l’audiovisuel public, un homme politique fait sensation. Il se nomme Charles Alloncle. Au poste de rapporteur, ce jeune député UDR se distingue par sa connaissance fine des dossiers, son ton calme et la pertinence des questions posées. Les journalistes Patrick Cohen et Thomas Legrand, notamment, ont eu affaire à lui, ces derniers jours. À l’issue de leurs auditions, ils sont repartis la mine déconfite et délestés de quelques plumes…

Feu à volonté sur le député

C’est précisément afin de torpiller ce travail parlementaire aussi révélateur que nécessaire que le petit milieu parisien s’est mis en ordre de bataille. Depuis quelques jours, tous les médias amis de l’audiovisuel public tirent à boulets rouges sur Charles Alloncle. Libération l’accuse de tenir « le rôle du mauvais policier » dans ce « simulacre » de commission d’enquête parlementaire. « Ses questions ? Systématiquement à charge, tantôt indigentes, parfois complètement à côté de la plaque, quand ce n’est pas les trois à la fois », s’emporte le quotidien, qui voit derrière la rudesse du député la volonté d’« alimenter la cabale menée depuis de longs mois par toute la sphère des médias Bolloré »… Sur la même ligne, L’Humanité s’indigne de voir cette commission enquêter sur « les potentielles orientations à gauche de France Inter »« Du maccarthisme à l’état pur », dénonce le journal communiste. Le HuffPost s’est lui aussi ému que le jeune élu fasse preuve d’opiniâtreté, « allant jusqu’à poser plus de trois fois la même question » aux auditionnés qui refusent de répondre clairement et bottent en touche. Scandaleux, en effet.

Malmenée lors de son passage devant la commission, la patronne de Radio France, Sibyle Veil, a tenté de faire bonne figure en critiquant l’usage des réseaux sociaux fait par le rapporteur Charles Alloncle. Elle s’est notamment étonnée que certains tweets aient parfois été publiés « en cours d’audition »« Je m’interroge sur ce procédé… », a-t-elle déclaré. « Mon équipe se contente de poster les questions et réponses en temps réel lors des auditions »a alors rétorqué l’intéressé.

Le même angle d’attaque a été choisi par Claude Askolovitch, autre figure de Radio France : « Je reviens de France Inter, où je tiens chronique les samedis matin. J’y ai retrouvé mes amis de la matinale qui, les samedis et dimanches, sont debout à une heure, deux heures du matin, et travaillent dans les limbes du jour, quand Charles Alloncle et consorts ne tweetent pas encore »… Les réseaux sociaux sont-ils interdits aux élus de droite ? De telles critiques n’avaient pas été formulées à l’encontre de l’insoumis Aurélien Saintoul qui, lui aussi, tweetait abondamment lorsqu’il officiait en tant que rapporteur de la commission d’enquête sur la TNT.

Des attaques en dessous de la ceinture

L’attaque la plus virulente contre l’élu ciottiste est venue d’un autre article du HuffPost, sobrement intitulé « On vous présente Charles Alloncle, le missionné qui mine la commission d’enquête sur l’audiovisuel public ». Le député y est décrit comme un petit commissaire politique aux « assertions caricaturales »« pas franchement subtil dans ses intentions », dont les « interrogatoires » frôlent « le maccarthysme ». Sans se rendre compte de l’ironie de la chose, l’auteur de l’article trouve le moyen de suspecter Charles Alloncle de mener une « croisade » contre l’audiovisuel public, de participer à un complot fomenté par « le groupe Bolloré »… tout en l’accusant d’être « un brin conspirationniste » !

À ce sujet — [POINT DE VUE] Commission sur l’audiovisuel public : Y. Braun-Pivet prend parti… sur France Inter !

Bien décidé à salir « ce fils de préfet », le média progressiste n’hésite pas à railler le parcours scolaire pourtant brillant de Charles Alloncle – « un CV assez éloigné du rôle de spadassin BCBG qu’il se donne » – ainsi que son engagement politique précoce. Il va même jusqu’à le suspecter d’avoir raccourci son prénom à des fins électorales. « À l’été 2024, celui qui était connu au sein de la droite militante comme Charles-Henri Alloncle est revenu dans les radars médiatiques amputé d’une partie de son petit nom », dénonce Le HuffPost. Le média y voit donc l’illustration des « méthodes » du trentenaire qui, « en toutes choses, ne semble retenir que ce qui l’arrange, pour mieux servir son agenda politique »… Vous avez dit conspirationniste ?


Jean Kast
, dans BV

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