Articles : Dec. 2025 – Nov. 2025 – Oct. 2025 – Sept 2025 –
Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887 Twitter : https://twitter.com/OrtfNews Music 24/24 : http://DJMUSIC.fr

#webtube : Stoppons cette folie guerrière qui nous entraîne tous par le fond. Ce qui se profile à l’horizon, c’est la capitulation de l’Ukraine et l’effondrement économique de l’UE déjà lourdement plombée par ses dettes et sa perte de compétitivité. Car l’Ukraine ne pouvant couvrir que la moitié de son budget de guerre réévalué à 120 milliards par an, l’UE doit financer tout le fonctionnement du pays : salaires du secteur public (enseignants, médecins, fonctionnaires), pensions, allocations sociales, infrastructures énergétiques etc. Et les caisses sont vides. D’où la tentation pour les Rapetou de Bruxelles de voler les 210 milliards d’avoirs russes gelés en Europe.
Cet acharnement thérapeutique pour sauver une Ukraine en phase terminale est suicidaire. Tous les faits donnent raison aux partisans de la paix, que ce soit sur le terrain où l’armée ukrainienne épuisée ne cesse de reculer, ou sur le plan économique qui mène l’Europe à la ruine, tandis que la Russie s’adapte aux sanctions et se métamorphose sur le plan économique, devenant de plus en plus autonome.
Depuis 2022, 50 nations soutiennent l’Ukraine à bouts de bras, États-Unis, UE, FMI, G7 et autres pays embarqués imprudemment dans cette guerre ingagnable. S’acharner est suicidaire.
550 milliards de dollars ont déjà été engloutis en pure perte en Ukraine, dont 220 en armements. Trump ayant mesuré l’ampleur du désastre préfère laisser le fardeau à l’Europe désemparée, qui espère concrétiser son projet de hold-up sur les avoirs russes gelés, au mépris du droit international et au risque majeur de plomber l’euro et de saborder la confiance dans les institutions financière européennes.
Un bloc d’opposition à la politique belliciste de Bruxelles s’oppose au soutien militaire et financier sans fin accordé à l’Ukraine. Hongrie, Slovaquie et Tchéquie refusent tout financement supplémentaire.
Pourquoi cette guerre est-elle ingagnable pour l’Occident ?
D’abord parce que l’Ukraine est à bouts de forces. Son armée a été saignée avec plus de 2 millions de morts et blessés. Les désertions atteignent des sommets et se chiffrent en centaines de milliers de déserteurs depuis 2022. Au-delà de la propagande mensongère de Zelensky, dont l’avenir se joue sur l’issue de cette guerre après avoir tant promis la victoire à son peuple, la réalité est que plus de 300 villages ont été pris par l’armée russe en 2025, bien que le gain territorial ne soit pas très visible. Ensuite parce que la Russie, loin d’être la proie facile que les naïfs Occidentaux pensaient, militaires et économistes, a montré des capacités d’adaptation et de résistance insoupçonnées.
Voici ce que dit l’Ifri :
« La machine militaire russe reste puissante et compétente. Elle est capable d’endurer des épreuves inhérentes à un conflit armé prolongé et peut continuer à mobiliser des ressources humaines et financières ». On est loin des moqueries de nos arrogants généraux de plateaux TV, qui prenaient les officiers russes pour des attardés mentaux.
En pleine guerre contre la coalition occidentale, la Russie ne consacre que 6,6 % de son PIB à la défense. Poutine n’a jamais voulu décréter une mobilisation massive qui pénaliserait l’économie par manque de main-d’œuvre. En comparaison, l’Ukraine engloutit la moitié de son PIB à l’effort de guerre. L’Occident comble le trou financier.
Les sanctions ont fait plus de dégâts en Europe qu’en Russie.
Diabolisée par l’UE, Moscou s’est tournée vers la Chine et l’Inde pour écouler son pétrole. L’Iran et la Corée du Nord lui ont apporté un soutien militaire en matériels et en hommes. L’économie russe s’est diversifiée pour pallier le retrait des sociétés occidentales de Russie. Une vraie débâcle économique pour ces entreprises qui ont cédé aux pressions politiques des va-t-en-guerre.
Le résultat de cette politique irresponsable est que si l’armée française peut tenir au mieux trois semaines dans un choc frontal avec la Russie, l’armée du Tsar peut tenir 10 ans face aux 50 nations du format Ramstein.
Il est donc temps d’en finir avec cette guerre insensée et d’enterrer les illusions d’une paix aux conditions du vaincu, avec un retour aux frontières de 1991. La guerre ne se nourrit jamais de rêves…
Poutine a les moyens de ses ambitions, l’Europe désarmée et ruinée ne les a pas.
Jacques Guillemain, Riposte Laïque
