. Otan/Russie : au « pays de la liberté », les censeurs traquent les défenseurs de la vérité

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#webtube : En pleine guerre froide, le général de Gaulle recevait Nikita Khrouchtchev à l’Elysée et offrait une Matra 530 au premier homme de l’Espace Youri Gagarine. Un événement majeur impensable aujourd’hui, où le simple fait d’énoncer des vérités sur les origines du conflit Russie/Ukraine fait de vous un agent de Moscou susceptible de sanctions de la part d’un gouvernement qui ne tolère aucune contradiction, bien que la France ne soit pas officiellement en guerre contre la Russie.

En voulant taire les vérités qui dérangent et qui s’opposent à la dictature de la pensée unique, « le pays de la liberté » est devenu un clone des autocraties qu’il prétend combattre. Comme le dit Trump, l’Europe tue toutes nos libertés. Alors que l’hôte de la Maison Blanche a parfaitement compris les arguments de Poutine, à 180° du narratif otanien de l’équipe Biden, l’UE s’obstine à poursuivre une guerre que l’Ukraine ne peut pas gagner. Le refus de négocier ne fait que prolonger l’hécatombe sans modifier l’issue des combats. Des soldats meurent parce que l’UE refuse la défaite, pourtant inexorable.

Les mêmes qui nient les turpitudes du régime ukrainien voient un agent russe derrière chaque arbre et entendent les faire taire par tous les moyens. Comme s’il était possible de cacher éternellement la vérité.

L’admiration du Général pour le peuple russe n’est un secret pour personne et chacun sait qu’il avait voulu envoyer nos pilotes combattre les nazis aux côtés des pilotes russes. L’épopée de l’escadron Normandie-Niémen est une des plus belles pages d’histoire de notre aviation militaire. Cet escadron fut la seule unité occidentale engagée sur le front russe. Chaque année, les Russes se souviennent du sacrifice de nos pilotes, alors que la France les a oubliés.

En invitant le maitre du Kremlin, le général de Gaulle nous rappelait que les Russes ont été nos alliés en 14-18 et qu’ils sont les vainqueurs de la Seconde Guerre mondiale après avoir détruit 80% de l’armée allemande, au prix de 26 millions de morts russes. Un « détail » visiblement ignoré des va-t-en-guerre de Bruxelles, qui diabolisent notre meilleur allié, sans lequel le Débarquement n’aurait jamais eu lieu.

C’est donc la solide amitié franco-russe que notre engagement contre Moscou a tuée, au grand dam de Pierre de Gaulle, le petit fils du grand homme, alors que cette guerre n’est pas la nôtre. Tant d’aveuglement, tant de méconnaissance de l’histoire, tant d’incompétence, laisse pantois.

Il y a plus de vingt ans, le journaliste Jean Sévillia publiait « Le terrorisme intellectuel », cette mécanique totalitaire destinée à broyer tous les contradicteurs de la pensée unique. Rien n’a changé.

Si vous ne vibrez pas pour la cause ukrainienne, si vous n’exaltez pas le courage du Churchill ukrainien, si vous ne vous enflammez pas pour la perspective d’une défaite russe, si vous ne soutenez pas le 20e train de sanctions contre Moscou, bref, si vous n’êtes pas un otanien intégriste et un russophobe affirmé, alors vous n’êtes qu’un misérable réactionnaire qu’il faut faire taire, surtout si les faits vous donnent raison. Tout est bon pour vous clouer au pilori.

Mais l’injure, l’anathème, le mensonge, l’amalgame le procès d’intention et la chasse aux sorcières ne suffisant plus. Bruxelles veut dorénavant sanctionner ceux qui ne partagent pas le discours otanien. Lequel met sous le tapis les véritables causes de la guerre qui remontent à 1990 et se contente de faire de Poutine l’unique agresseur, en évacuant bien évidemment l’appel au secours des populations russes du Donbass, persécutées par Kiev pendant huit ans.

Si vous en doutez, écoutez le cri de colère de Luc Ferry, ancien ministre :

Et ce n’est pas la presse française qui vous dira combien le pays que nous défendons est mis en coupe réglée par une clique mafieuse et corrompue. Des vérités systématiquement mises sous le tapis.

https://www.voltairenet.org/article223303.html

En fait, tout le narratif otanien et élyséen n’est que mensonge. Mais comme les faits sur le terrain donnent raison aux anti-guerre, comme l’Occident se retrouve dominé aussi bien sur le théâtre militaire que sur celui de la cyberguerre, Bruxelles s’en prend à ceux qui ont le tort d’avoir eu raison dès 2022, en se souvenant d’une phrase du Général : « Nul ne peut vaincre la Russie ».

Seul le général de Gaulle avait compris l’âme russe et savait ce que la France doit à la Russie. Mais beaucoup d’eau a coulé sous les ponts et les politiques d’aujourd’hui sont insuffisamment instruits pour comprendre le monde. A Bruxelles, on n’entend que les tambours de guerre. Toutes les âneries proférées par les tenants du discours russophobe et belliciste, nous font irrésistiblement penser aux « perles du bac »Mais la sinistre réalité que l’on met sous le tapis, est que nous nous ruinons dans une guerre qui n’est pas la nôtre et qui est perdue d’avance.

https://blogs.mediapart.fr/luis-basurto/blog/140422/charles-de-gaulle-ses-hommages-la-russie-eternelle-garantie-dequilibre

Le Général a toujours dissocié « la Russie éternelle » de l’URSS qu’il savait condamnée. Bien que fidèle à ses alliés occidentaux, il ne cachait pas son souhait d’arrimer ce grand pays eurasien à l’Europe, persuadé que c’était là un élément essentiel de stabilité pour notre continent.

Hélas, nos politiciens d’aujourd’hui, plus russophobes qu’intelligents, ont tout saccagé. Depuis la chute du Mur en 1989, l’Occident n’a fait que mentir, trahir ses promesses faites à Gorbatchev, renforcer l’Otan passée de 16 à 32 membres, renverser le pouvoir prorusse en place à Kiev et saboter les accords de Minsk, lesquels, de l’aveu même de Hollande et de Merkel, n’étaient qu’un leurre pour tromper Poutine afin de gagner du temps pour mieux armer l’Ukraine. 

Le résultat de cette russophobie délirante, est que cette Union européenne qui nous promettait paix et prospérité, nous a ruinés en agitant le spectre d’une invasion russe totalement imaginaire, tout en ignorant la menace islamiste, bien réelle et bien présente quant à elle.

2 millions de morts et blessés, 400 milliards partis en fumée, tous les stocks de matériels occidentaux carbonisés sous les obus et les missiles russes, le tout pour une guerre perdue. N’est-ce donc pas suffisant ?

Il n’y a pas que la liberté et la vérité que veulent tuer les Européens, il y a aussi la paix qu’ils refusent obstinément pour ne pas endosser la responsabilité de la défaite et des millions de victimes. Mais c’est reculer pour mieux sauter, car faire couler davantage de sang ukrainien ne changera pas l’issue de cette guerre fratricide provoquée par l’Occident. La pire des guerres car largement évitables en respectant les accords de Minsk. A ce titre, Berlin et Paris, cosignataires des accords, sont largement responsables de la tragédie pour les avoir enterrés.

Jamais de Gaulle ne se serait associé à cette folie, dont l’Europe va sortir anéantie et devra en payer les conséquences durant des décennies. Rien ne dit d’ailleurs que l’Otan et l’UE résisteront à la déflagration qui s’annonce. Quant à l’Ukraine, puisque personne ne veut la paix, nul ne sait exactement ce qu’il en restera une fois la guerre achevée.

Jacques Guillemain, Riposte Laïque

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