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#webtube : La gronde paysanne va s’amplifier, car ce sont des millions de têtes de bétail qui sont menacées. Et comme le redoute un éleveur, combien de suicides parmi cette corporation désespérée, ces abattages massifs risquent-ils de provoquer ?
Ceux qui s’imaginent que gendarmes et policiers remplissent leur mission de maintien de l’ordre sans le moindre état d’âme, en parfaits petits soldats d’un régime dictatorial à l’agonie qui se montre inflexible avec des paysans qui se battent pour leur survie mais totalement soumis aux vrais malfrats qui enfreignent la loi quotidiennement et s’opposent frontalement à la République, ceux qui prennent policiers et gendarmes pour des RoboCops exécuteurs des basses œuvres se trompent lourdement. Nos forces de l’ordre sont issues du peuple et pas d’une race à part. Nombreux viennent de la campagne.
Les images de paysans armés de bâtons face aux blindés Centaure de la gendarmerie avec le soutien d’un hélicoptère ont consterné le monde et indigné non seulement la population, mais aussi les forces de l’ordre, parfaitement conscientes d’affronter des malheureux qui manifestent pour la plus noble et la plus justifiée des causes, survivre dans un pays qui ne veut plus d’eux et qui les persécute depuis des décennies avec des normes intenables et les livre sans défense à une concurrence mondiale déloyale.
Sept gendarmes mobiles ont refusé d’intervenir dans la prise de contrôle de la ferme des Bordes-sur-Arize dans l’Ariège, face à des paysans sans arme, soutenus par toute la paysannerie française à travers le pays, agitant le drapeau français et chantant la Marseillaise.
Ces sept gendarmes subiront-ils les foudres de leur hiérarchie ? Espérons que non. Mais nul doute qu’un jour, ne supportant plus l’incohérence et l’injustice des ordres reçus qui les rendent impopulaires, ils rejoindront la longue liste des milliers de policiers et gendarmes qui quittent l’uniforme, alors que ces deux institutions ne parviennent plus à recruter.
Un jour viendra, pas si lointain, où plus personne ne voudra devenir policier, enseignant, soignant, pompier, tant ces métiers sont devenus difficiles à exercer, par la faute d’un pouvoir lâche, incapable de les soutenir face aux agressions multiples auxquelles ils font face.
Toute la politique de la France, depuis plus de 20 ans, est dictée par la peur d’un soulèvement des cités. C’est la politique du renoncement permanent, de la soumission totale aux rebelles de la République qui ne respectent aucune de nos lois et savent que l’impunité est la règle par peur des émeutes.
Que les choses soient bien claires. La France est en perdition car ses élites mondialistes se trompent de cible et ne combattent pas ceux qui veulent détruire la nation. Nos paysans n’ont jamais jeté un cocktail Molotov sur les forces de l’ordre ou brûlé un drapeau français. Ils sont les dignes descendants des Poilus qui ont chèrement défendu leurs terres par le passé. Ils n’ont jamais été les ennemis de la nation. Les ennemis sont ailleurs. Je cite l’ancien président de l’Union syndicale des magistrats (USM), Bruno Thouzellier :
« Pas un jour sans qu’un commissariat, des policiers en patrouille, des pompiers en intervention soient attaqués au cocktail Molotov ou au mortier d’artifice par des bandes armées. Ce qu’on appelle pudiquement les « quartiers sensibles » sont entrés en lutte frontale contre l’autorité étatique française. Si l’État a perdu le contrôle de nombreux quartiers périphériques, ce phénomène ne relève pas d’une délinquance « traditionnelle », mais d’une guérilla séditieuse ethnico-religieuse sur fond de trafic de drogue à grande échelle. Il s’agit bien d’une guérilla antifrançaise destinée à substituer à l’autorité républicaine et laïque un autre ordre de nature mi-théocratique, mi-narco-trafiquante. »
Mais contre ces fléaux destructeurs de la nation l’État se couche, préférant combattre ceux qui refusent le naufrage de la France. Le simple fait de parler vrai comme ce magistrat vous expose à des poursuites pour « incitation à la haine », argument fourre-tout préféré des ennemis de la liberté d’expression, qui ne comprennent toujours pas que le laxisme judiciaire face aux ennemis de la République va tout emporter dans le tourbillon des illusions mondialistes et multiculturalistes. Quand nos juges comprendront enfin que si les races peuvent se mélanger, ce n’est pas le cas des cultures, nous aurons alors une petite chance de sauver le pays.
C’est cette trahison des élites que ne supportent plus nos forces de l’ordre. Écoutez-les avant de les accabler, le mal-être des gendarmes et policiers est bien réel.
Paysans et gendarmes ont toujours vécu en bonne entente. Politiquement, ils sont d’ailleurs du même bord. C’est dans les campagnes que le RN fait ses meilleurs scores, ainsi que dans la police et l’armée.
« Hier on les défendait à Sainte-Soline contre des écolos hors de contrôle et aujourd’hui on leur balance du gaz… »
« On est tous dégoûtés ! On a le sentiment d’affronter une partie de nous-mêmes, des gens qui pourraient être des amis ou des cousins. »
« Ça me rappelle le début des Gilets jaunes, c’était une période insupportable ! On essayait tant bien que mal d’apporter notre soutien aux manifestants. Mais on ne peut pas désobéir aux ordres… »
« Des arrêts maladie vont pleuvoir. »
« C’est jamais simple ce genre d’événements. On a dû intervenir face aux pompiers, face aux surveillants pénitentiaires, c’est aussi notre métier : éviter les débordements. Des centaines de militants d’ultra-gauche ont infiltré les manifestations paysannes. Ce sont eux qui veulent le chaos ! »
C’est donc à contre-cœur que les forces de l’ordre exécutent les ordres venus de Paris.
Gendarmes et policiers savent très bien que c’est un véritable déchirement que vivent les éleveurs quand on euthanasie leur troupeau entier. Ces bêtes, ils les aiment. Ils les ont fait naître, les ont élevées, les ont choyées, nourries, soignées, pour qu’on finisse par leur imposer de les exterminer.
Il faut des années pour constituer un troupeau de 200 têtes. C’est toute une vie de travail consacrée aux bêtes, une vie de dévouement, de sacrifices, sans vacances ni week-end tant l’élevage nécessite une présence constante. Par conséquent détruire un troupeau, quelles que soient les indemnités, c’est détruire toute une vie de travail.
Je ne suis ni éleveur, ni vétérinaire, ni politicien, ni gendarme, mais il me semble que l’abattage intégral de 200 têtes pour un seul cas de maladie détecté est disproportionné.
La gronde paysanne va s’amplifier, car ce sont des millions de têtes de bétail qui sont menacées. Et comme le redoute un éleveur, combien de suicides parmi cette corporation désespérée, ces abattages massifs risquent-ils de provoquer ?
(source JDD)
Jacques Guillemain, Riposte Laïque
