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#webtube : Le spectacle éducatif Historock devait présenter à Montrouge (Hauts-de-Seine) devant 1600 élèves de CM1 et CM2, vingt tableaux de l’histoire de France, sur des accords pop-rock-reggae-rap, de «la naissance de la nation française, avec la construction des cathédrales, jusqu’à Charles de Gaulle »… Intolérable, se sont offusqués des syndicats et des élus (de gauche) de la ville, qui ont dénoncé une «propagande réactionnaire», un «dévoiement de l’Histoire par l’extrême droite»
Professeur d’histoire en zone d’éducation prioritaire (ZEP), Dimitri Casali cherchait un moyen de capter l’attention de ses élèves. Un jour, il apporte sa guitare en classe… et les collégiens, d’abord surpris de cette association improbable histoire & rock pour camper César ou Napoléon, sont finalement conquis.
«L’Histoire de France ne s’apprend pas par cœur, elle s’apprend par le cœur», aime-t-il à répéter. Naîtra ensuite l’idée du spectacle éducatif Historock. Parrainé par l’académicien Jean Tulard, il a déjà été joué dans une quarantaine de villes. Sa programmation avait déjà suscité des critiques d’élus de gauche, comme à Orléans au printemps dernier.
A Montrouge, la gauche est montée d’un cran dans l’intolérance, puisque le spectacle a carrément été interdit. Pire, Dimitri Casali a reçu des menaces de mort sur les réseaux sociaux : «Casali on va te faire la po (sic)»
« C’est un show extrêmement équilibré», fait valoir Dimitri Casali, puisque «dix chansons sont consacrées à l’héritage chrétien, et dix autres à l’héritage laïc». «Nous donnons la parole à un chevalier, un mousquetaire, une femme sans-culotte ou encore à un poilu de la Guerre de 14, développe-t-il. Et notre tube, que tous les élèves reprennent en chœur, c’est ’Front pop, pop, populaire’, dans le tableau sur Léon Blum».
«Comment nos enfants pourraient-ils s’inscrire dans la culture française, l’une des plus admirées au monde, si on ne parvient pas à leur transmettre notre héritage à la fois chrétien et monarchique, laïque et républicain ? », interroge Jean Tulard, auteur d’une quarantaine d’ouvrages historiques. « Notre pays est malade de son histoire. Malade de ne pas la connaître, de ne pas la transmettre, d’être sans cesse tenté de la réécrire pour l’instrumentaliser. Malade, surtout, d’y renoncer par lâcheté et refus de se confronter aux minorités. Être Français, c’est avoir la volonté de vivre ensemble, d’adhérer à des valeurs communes enrichies de souvenirs communs».
Du côté du «Syndicat des travailleur.euses uni.es de la culture et du spectacle», et de celui «des travailleur.euses artistes auteur.ices», on ne l’entend pas de cette oreille. «Maurras n’est pas mort, son cadavre bouge encore!», clament-ils
Du côté des enseignants, ça n’a pas fait un pli non plus : tous ont décidé de boycotter le spectacle. Une poignée par idéologie, les autres par soumission au politiquement correct.
«Pour nous, il s’agit d’un retour au roman national qui pourrait même s’apparenter à un retour au catéchisme», fustige le syndicat d’extrême gauche Sud Éducation.
«Le choix de la municipalité de proposer aux enfants le spectacle Historock est une faute politique et éducative majeure », juge de son côté la section du PS de Montrouge. « Derrière ce vernis ludique se cache une offensive réactionnaire soutenue par le fonds du milliardaire d’extrême droite Pierre-Édouard Stérin : un récit national aseptisé, idéologiquement orienté, qui gomme les complexités, minimise les blessures coloniales».
Le patronyme qui fâche est lâché : Stérin, le milliardaire catholique, donc d’extrême droite…
« Avant d’accepter, en 2024, un don de Pierre-Édouard Stérin, j’avais fait au moins douze demandes de subventions au ministère de la Culture, sans jamais recevoir de réponse », précise Dimitri Casali. « Si faire chanter la Marseillaise à nos enfants est réactionnaire, où allons-nous ?» se désole-t-il.
La caisse des écoles, qui devait programmé ce spectacle prévu sur le temps scolaire, après avoir «analysé le spectacle dans son intégralité», a estimé qu’il ne présentait «aucun contenu problématique». Mais…
Mais «au vu de la situation et l’absence certaine de public », elle a «considéré qu’il n’avait pas d’intérêt à être maintenu».
Les maires de droites plébiscitent Historock
Ancien maire de La Garenne-Colombes, aujourd’hui député LR des Hauts-de-Seine, Philippe Juvin a déjà programmé Historock trois années de suite, et prévoit une séance le 6 février prochain : «C’était émouvant, se souvient-il, de voir dans la salle des gamins des quartiers populaires tous mélangés et vibrer ensemble sur des chansons qui parlent de laïcité, de liberté, d’égalité et de fraternité».
Même engouement à Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire), chez le maire DVD Gilles Platret : «Nous avons reçu Historock deux fois et, par deux fois, nous avons vu s’accomplir de petits miracles, raconte-t-il. Une salle d’enfants conquise, captivée par un spectacle absolument remarquable. Un travail pédagogique préalable en classe opéré par Dimitri Casali et une vraie communion autour de l’histoire de France. Voir des enfants, de toutes les origines, se retrouver sur scène pour chanter ensemble la Marseillaise, c’était non seulement émouvant, mais fondateur. Une bouffée d’espoir : la cohésion nationale peut être reconstruite si on se donne la peine d’offrir en héritage aux enfants de France l’histoire de leur pays».
La gauche, grande pourvoyeuse de division, veut tuer l’idée même de France
L’affaire Historock est révélatrice d’un malaise bien plus profond que la simple censure d’un spectacle éducatif. Elle illustre la volonté de la gauche et de l’extrême gauche de démonter, pièce par pièce, le récit national qui unit les Français, au nom d’une idéologie qui préfère la fragmentation à la transmission. Sous couvert de lutte contre l’« extrême droite », ce sont les fondements mêmes de l’identité française qui sont attaqués : son histoire, ses symboles, et cette capacité à rassembler, au-delà des origines et des croyances, autour d’un héritage commun.
La Marseillaise, les cathédrales, Napoléon ou Léon Blum sont des chapitres d’une histoire complexe, riche et plurielle, qui a forgé la France. Les accusateurs d’Historock, en réduisant ce spectacle à une « propagande », trahissent leur refus de l’universalisme républicain. Leur obsession à traquer les « fantômes de Maurras » ou les « complots d’extrême droite » révèle une paranoïa identitaire : plutôt que de célébrer ce qui rassemble, ils préfèrent dénoncer ce qui divise, quitte à priver des enfants — souvent issus de milieux « populaires » — d’un accès ludique et fédérateur à leur propre histoire.
En cédant à la pression des syndicats et des minorités militantes, la municipalité de Montrouge a validé une logique mortifère : celle qui consiste à saboter la transmission pour mieux imposer une vision partiale et culpabilisante du passé. Comme le souligne Jean Tulard, la France est « malade de son histoire » — non pas à cause de celle-ci, mais à cause de ceux qui, par lâcheté ou dogmatisme, refusent de l’enseigner.
Projet politique de la gauche : le culte de l’Autre Suprême
Il s’agit de remplacer le roman national par un récit faisant la part belle à la repentance. Or, une nation qui renie son passé est une nation qui se condamne à l’effacement. Les témoignages enthousiastes d’élèves, d’enseignants et d’élus de tous bords (de la droite aux maires sans étiquette) prouvent qu’Historock n’est pas un outil de division, mais au contraire un remède contre le communautarisme — un moyen de redonner aux enfants, quelles que soient leurs origines, la fierté d’appartenir à une histoire collective.
La gauche qui hurle à la « propagande » aujourd’hui est celle qui, hier, chantait L’Internationale en rêvant d’une société sans frontières ni mémoire. Elle a changé de méthode, mais pas d’objectif : détruire l’idée de France comme projet commun, pour la remplacer par une juxtaposition de communautés en concurrence. Face à cette offensive, la résistance passe par des initiatives comme Historock — des ponts jetés entre les générations, les classes et les cultures, pour rappeler que la France n’est pas un musée de haines, mais une aventure toujours vivante.
Cela dit, les lecteurs et contributeurs de Riposte Laïque ne se font aucune illusion : le modèle multiculturel adopté depuis un demi-siècle – le patronat et le lobby universaliste aidant – par tous les partis politiques de l’Establishment mène la France à la catastrophe. Doit-on remarquer que ne sont évidemment pas des spectacles comme le louable Historock qui sauveront l’une des plus vieilles nations du monde de l’effondrement sous le poids d’une immigration mortifère ?
Deux choses auraient dû être faites pour éviter l’issue fatale : réduire drastiquement l’immigration en provenance d’Afrique dès les années 1970 et promouvoir un modèle strictement assimilationniste, celui qui a permis à notre pays de « faire France » à partir des vagues d’immigrations en provenance d’Italie, d’Espagne, du Portugal et de Pologne dans les années 30 et l’immédiat après-guerre. Une assimilation remarquons-le grandement aidée par le fait que les nouveaux venus étaient des Européens de souche catholique.
Historock ou pas, c’est maintenant un peu tard…
Henri Dubost, Riposte Laïque
