. Laïcité : que de stupidités ils racontent en ton nom

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#webtube : Le 9 décembre 2025, c’était le 120e anniversaire de la loi de 1905. Cette loi est à la base de la fameuse notion de laïcité qu’invoquent en permanence la gauche et les bien-pensants en l’accommodant à toutes les sauces, surtout celles qui n’ont rien à voir. La loi de 1905 avait officialisé la séparation de l’Église et de l’État. Chacun étant tenu de rester dans son domaine de compétence à l’échelle du pays, et au plan plan individuel la liberté de culte était reconnue mais il était exigé pour chacun le respect d’une discrétion dans l’espace public. Les choses étaient donc claires, mais à notre époque la situation de notre société a bien changé. Pourtant les principes de 1905 continuent d’être invoqués par certains sans aucune réflexion de cette réalité ce qui est tout simplement absurde. Prenons une minute pour revenir sur tout cela.

Si l’on reprend rapidement et à grands traits le cours de l’Histoire, l’Église fut frappée dès le début de la Révolution de 1789 par les révolutionnaires. Ils mirent fin aux privilèges dont jouissaient l’Église et le clergé catholique sous l’Ancien Régime. Ils confisquèrent les biens du clergé, sur proposition de Talleyrand, par décret du 2 novembre 1789. Avec la Constitution civile du clergé de 1790, les ecclésiastiques français se virent obligés de prêter serment de fidélité à la Constitution. Ce qui engendra deux catégories au sein de l’Église : l’Église « constitutionnelle » qui acceptait ce serment et l’Église « réfractaire » qui le refusait. Le pape condamna en avril 1791 ce serment. Ce serment ainsi que l’anticléricalisme de la Révolution française provoquèrent de nombreuses réactions hostiles, comme ce fut le cas en Vendée qui fut l’objet d’une terrible répression et d’un quasi-génocide de 1793 à 1796 (le chef de cette révolte vendéenne fut Charette qui fut exécuté).

Après sa prise de pouvoir Bonaparte – premier consul – considéra qu’il était prioritaire dès le début des années 1800 de trouver une solution à ces conflits religieux qui minaient le pays. Il trouvera un premier accord avec l’Église catholique qui se traduira par le traité de concordat signé le 15 juillet 1801. Le document sera envoyé au pape qui le ratifiera un mois plus tard, le 15 août 1801. Bonaparte – Napoléon trouvera également des solutions avec les autres religions, notamment avec les juifs. Au départ il y eut une période de dialogue, au cours de laquelle les juifs réfléchirent à la manière de concilier leurs préceptes religieux avec les exigences légales du nouveau Code civil. Puis, en 1807, il y eut la réunion d’un Grand Sanhédrin à Paris pendant un mois, qui tira les conclusions pour la loi juive. En 1808, deux décrets organisèrent les consistoires locaux sur le modèle du protestantisme. Au niveau national, le Consistoire central israélite de France coordonnait les consistoires locaux et nommait le Grand rabbin de France.

Cette situation dite concordataire perdurera jusqu’en 1905, sauf dans un endroit : en Alsace-Moselle. En effet après la guerre de 1870, l’Alsace et la Moselle étaient devenues allemandes. Lorsque la loi de 1905 mettant fin au concordat de 1801 a été votée, ces régions étaient rattachées à l’Empire allemand (traité de mai 1871). En conséquence, en Alsace et Moselle le régime concordataire, toujours en vigueur lors du retour dans le territoire français en 1919, fut maintenu sur décision du Conseil d’État du 24 janvier 1925 déclarant que la loi de 1801, instaurant le concordat, car l’Alsace et la Moselle n’étaient pas concernées par la loi de 1905.

Aujourd’hui, au nom de la loi de 1905 et de la fameuse laïcité, on constate d’innombrables attaques contre notre société, son identité, sa nature et sa culture. Ainsi, par exemple, nous sommes à la période de Noël et il est de tradition depuis la nuit des temps de construire des crèches. Mais les bien-pensants et la gauche veulent deux choses : changer le nom de cette période qui ne serait plus nommée fêtes de Noël, mais fêtes de fin d’année. De même il faudrait faire disparaître partout les crèches de Noël. Pourquoi ? Au nom de la laïcité, un tel affichage ne serait pas conforme avec les principes énoncés par la loi de 1905. Vraiment ? Mais alors pourquoi les mêmes n’exigent pas que le voile islamique soit interdit dans l’espace public puisque c’est contraire à la discrétion exigée par la loi de 1905 ? De même, comment se fait-il que ces gens intransigeants sur les principes de laïcité ne s’élèvent pas, ne s’offusquent pas que la plus grande mosquée d’Europe soit construite à Strasbourg (ville dirigée par la gauche) dont la construction est financée pour une large part par les fonds publics c’est-à-dire les impôts des Strasbourgeois, alors que la loi de 1905 dit que l’État au sens large ne finance aucun culte ? Oui, mais ma bonne dame, vous n’avez rien compris. Soutenir un tel projet, c’est être inclusif. Ne pas le soutenir c’est montrer qu’on est raciste et islamophobe. Quant aux crèches qui seraient conformes à la laïcité, on en a un bel exemple à Bruxelles. Une crèche a été construite avec des personnages qui n’ont pas de visage… conformément à la conception musulmane salafiste. Là aussi c’est inclusif.

Mais il y a un autre problème, jamais abordé lors des débats sur le thème de la laïcité et de la loi de 1905. Tout d’abord, sur ce plan, il faut noter que lors du vote de cette loi, il n’y avait pas d’islam en France. Aujourd’hui, l’islam ne cesse d’y voir son implantation progresser. Il y avait 8 mosquées en France en 1975, il y en a environ 3000 aujourd’hui. Certains prétendent que la loi de 1905 serait applicable à cette religion, comme pour le catholicisme. Sauf que l’islam n’est pas le catholicisme des musulmans. Ceux qui prétendent le contraire ne savent pas de quoi ils parlent. Le catholicisme est une orthodoxie, c’est en même temps une foi, personnelle, et une identité, collective, c’est-à-dire au plan de la société. Tandis que l’islam est une orthopraxie, c’est-à-dire que, bien au-delà d’une foi, cette religion embrasse tous les aspects de la vie en société : l’habillement, la nourriture, les prières quotidiennes obligatoires, les rapports homme/femme, l’héritage, etc. Donc vouloir traiter l’islam comme on traite le catholicisme est juste une hérésie. Réduire l’islam à n’être qu’une religion est la preuve qu’on n’a rien compris au Coran, à l’islam et l’oumma. Derrière l’islam se cache une conception de la vie en société totalement différente de la nôtre. Le fameux vivre-ensemble est une mauvaise blague racontée par la gauche.

Dans les faits, cela se traduit par le fait que l’on exige en permanence de notre société qu’elle accepte de ne plus être elle-même afin d’être plus inclusive avec l’islam, qui lui ne renonce à rien et dès qu’il est majoritaire impose la charia à tous les habitants de la zone qu’il domine comme l’a très justement rappelé Pierre Brochand dans Le Figaro récemment, indiquant qu’il y avait 1500 lieux en France où les lois ne s’appliquaient plus mais où régnait la charia. Propos d’ailleurs confirmés par plusieurs sondages récents spécialement parmi les 15-24 ans qui affirment à 65 % qu’ils considèrent que la charia est supérieure aux lois de la République. Et certains font semblant de ne pas comprendre ce qui nous attend si demain les tenants de l’islam sont majoritaires en France.

Prenons un autre exemple : les prénoms. Napoléon, par une loi de 1803, a obligé pour toute personne naissant en France qu’on lui donne un prénom « en usage dans les différents calendriers, et ceux des personnages connus de l’histoire ancienne ». C’est en 1993 que la gauche a voté une nouvelle loi sur le sujet abolissant celle de Napoléon et permettant le choix d’autres prénoms que ceux prévus dans la loi de 1803. Résultat : il y a de plus en plus d’enfants nés en France qui ont un prénom dont l’origine est de l’autre côté de la Méditerranée. Mais la réciproque n’est pas vrai. Si la France est inclusive sur ce plan, ce n’est pas le cas de l’islam. Tout musulman doit avoir un prénom correspondant à ceux acceptés par l’islam. C’est pour cela qu’en cas de conversion, un nouveau musulman doit changer de prénom. Il n’a pas le choix, c’est une obligation. Ce que manifestement la gauche n’a pas pris en compte en ayant aboli la loi de 1803 sur les prénoms, empêtrée qu’elle est dans son concept du vivre-ensemble qu’elle veut imposer à tout prix, alors qu’exemple après exemple il est indiscutable que les tenants de l’islam ne veulent pas du vivre-ensemble. Ils veulent venir, s’installer et au final s’imposer aux populations autochtones qui devront se soumettre. C’est cela la vérité.

Et puis, comment éviter la question du voile ? D’abord dans l’espace public où il devrait être interdit. Pourquoi ? Mais tout simplement parce qu’il est une sorte d’étendard, très loin de la discrétion voulue par la loi, permettant aux islamistes d’afficher leur présence dans les territoires et si les voiles y sont nombreux d’attester que ces territoires sont conquis. Reste, au-delà de ce problème général, la question du voile chez les très jeunes filles. Pour quiconque réfléchit un peu, le voile pour une jeune fille ne peut qu’être considéré comme un scandale absolu. Rappelons que le voile est prioritairement un signe de soumission et qu’une femme qui le porte affiche qu’elle est soumise. Et pourquoi est-ce encore plus grave pour une gamine ? Parce que le voile envoie un autre message aux hommes : « Je suis une femme respectable, on ne peut pas me convoiter ». Donc mettre un voile sur la tête d’une gamine de 6, 8, 10 ou 12 ans c’est reconnaître qu’elle est un objet sexuel, que pourraient convoiter des hommes, et lui faire porter ce voile atteste qu’elle n’est pas convoitable. Et personne n’est choqué à gauche et chez les bien-pensants de voir ces gamines réduites à être des objets sexuels en leur faisant porter un voile ? Franchement… c’est avec des gens comme cela qu’il faudrait vivre ensemble. Reste que dans nos pays, des abrutis bas du plafond mettent le port du voile dans la catégorie des libertés individuelles. Sauf qu’en Iran et dans de nombreux pays où l’islam règne, des femmes se font tuer car elles refusent de porter ce signe de soumission. Et c’est avec ceux qui les assassinent qu’il faudrait vivre ensemble dans nos pays ?

En vérité et pour conclure, la loi de 1905 et la laïcité ont été le produit de leur époque. Et à cette période il n’y avait pas d’islam. L’apparition et l’implantation toujours plus grande de l’islam en France (et plus largement en Europe) révolutionne totalement nos sociétés parce que l’islam n’est pas une religion comme une autre. C’est une conception de société radicalement différente de la nôtre. Impossible de cohabiter. Soit l’islam s’imposera et notre société disparaîtra, soit notre société va se réveiller avant qu’il ne soit trop tard et prendra les mesures salutaires qui s’imposent. Ce sera soit l’une soit l’autre solution. Aucune autre option n’est possible. Ceux qui nous parlent à tout bout de champ de la loi de 1905 et de la laïcité pour gérer le problème de l’islam nous prennent pour des imbéciles. Ils sont acharnés contre tout ce qui représente l’identité de notre société, notamment le catholicisme et tous ses symboles ; par contre ils sont d’un laxisme stupéfiant vis à vis de l’islam, de ses revendications et conquêtes de plus en plus évidentes. Les Français doivent cesser de se laisser berner par les discours de ces collabos fustigeant l’islamophobie et se rendre compte que le vivre-ensemble est un piège mortel. Le danger les plus terrible qui guette notre société est que l’islam y devienne majoritaire. Attendre qu’il le soit pour s’en alarmer serait fatal.

Bernard GERMAIN, Riposte Laïque

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