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#webtube : Emmanuel Macron est accusé d’une dérive autoritaire marquée par une ingérence excessive dans le fonctionnement du pouvoir législatif. Ses détracteurs soulignent que, malgré l’existence d’un ministre chargé des relations avec le Parlement – poste occupé par divers titulaires au fil des remaniements, comme Franck Riester ou d’autres selon les périodes –, le président de la République outrepasse ses prérogatives en influençant directement les débats et les votes à l’Assemblée nationale.
Cette critique s’appuie sur des exemples concrets, tels que l’utilisation répétée de l’article 49.3 de la Constitution, qui permet au gouvernement de faire adopter des textes sans vote parlementaire. Depuis sa réélection en 2022, ce mécanisme a été invoqué plus de vingt fois, notamment pour imposer des budgets ou des réformes controversées comme celle des retraites, rejetée par une large majorité de la population, transformant le Parlement en simple chambre d’enregistrement. S’ajoutent les pressions exercées sur les députés, via des nominations ou des menaces implicites, pour aligner les décisions législatives sur la volonté présidentielle. Cette situation est perçue comme une atteinte flagrante à la séparation des pouvoirs, principe fondamental énoncé par Montesquieu et inscrit dans la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789. « Monarchie présidentielle » donc, où Macron agit en pseudo-dictateur, ignorant les résultats des élections législatives de 2024, qui ont pourtant exprimé un rejet clair de sa politique. Le président s’arroge le droit de nommer ou de démettre des gouvernements sans tenir compte des majorités parlementaires, prolongeant ainsi des périodes d’instabilité pour conserver le contrôle. Ces accusations s’intensifient avec les tentatives de régulation des médias, vues comme des efforts pour museler les oppositions et imposer une « vérité d’État », renforçant l’image d’un exécutif omnipotent qui érode les contre-pouvoirs. COMPARAISON AVEC LES ÉTATS-UNIS En contraste avec la France, semi-présidentielle où l’exécutif peut dissoudre l’Assemblée ou influencer le législatif via des outils comme le 49.3, les États-Unis incarnent un régime présidentiel pur avec une séparation stricte des pouvoirs. Là-bas, le président, chef de l’exécutif, ne peut ni dissoudre le Congrès ni imposer des lois sans son approbation. Le législatif, composé de la Chambre des représentants et du Sénat, détient exclusivement le pouvoir de voter les budgets et les textes législatifs, sans ingérence directe de la Maison-Blanche. Si Donald Trump avait tenté le quart des actions reprochées à Macron – comme forcer des lois sans vote ou pressurer les parlementaires –, il aurait fait face à une procédure de destitution immédiate, comme lors de ses impeachments en 2019 et 2021 pour abus de pouvoir. Aux États-Unis, le système de checks and balances permet au Congrès de bloquer les initiatives présidentielles via des vetos ou des enquêtes, et la Cour suprême veille à l’équilibre. Pas de ministre dédié aux relations avec le Parlement, car l’exécutif n’interfère pas dans les débats législatifs ; les négociations se font via des lobbyistes ou des discours, mais sans coercition. Sur X, des comparaisons soulignent que Macron bénéficie d’une Constitution qui concentre trop de pouvoirs au président, contrairement au modèle américain où l’indépendance des branches empêche les dérives. Cela rend les critiques françaises plus acerbes : en France, l’absence de séparation rigide permet à l’exécutif de dominer, alors qu’aux États-Unis, même un président controversé comme Trump doit composer avec un Congrès autonome. CONCLUSION Cette dérive perçue sous Macron met en lumière les faiblesses de la Ve République, où la séparation des pouvoirs semble illusoire face à un exécutif dominant. Sur X, les détracteurs appellent à une vigilance accrue pour préserver la démocratie, contrastant avec des systèmes comme les États-Unis où l’équilibre institutionnel protège contre les abus. Sans réforme, la France risque une polarisation accrue, éloignant les citoyens des urnes.
Source : Youtube – J. Aberkane
