. 13 novembre : ce passage du discours d’une fille de victime qui dérange tant

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#webtube : Les propos les plus intéressants tenus par Sophie Dias n’ont manifestement pas plu à la chaîne publique. « Dix ans après, j’aimerais savoir pourquoi, j’aimerais comprendre, j’aimerais que ces attentats cessent, y ajoutait la jeune femme, toujours aussi calme. On ne peut accepter ces agissements à répétition, cette haine envers notre pays et notre peuple. »

À ce sujet — Patrick Jardin : la peine d’un père de famille, dix ans après le Bataclan

Pourquoi ce passage a-t-il été laissé de côté par France Info ? Maladresse ? Ou bien la haine de la France et du peuple français serait-elle un concept nauséabond ? Sophie Dias aurait-elle tenu un discours indicible sur l’audiovisuel public ? De nombreux internautes ont leur petite idée sur la question. « Tout le monde sait pourquoi vous avez coupé la fin de sa déclaration », a réagi l’un d’entre eux. « France Info, c’est comme la BBC, ça ment et manipule l’info », a estimé un autre. « Dire « notre peuple » pourrait bientôt tomber sous le coup de la loi ? », interroge un troisième.

L’analyse interdite

On savait, depuis Patrick Jardin, que la colère des victimes de l’islamisme était très mal vue par nos élites. On découvre que toute analyse à teneur identitaire du djihadisme est également proscrite. Seules semblent autorisées les bougies, peluches et autres marches blanches silencieuses. Sophie Dias n’aurait peut-être pas été coupée si elle s’en était tenue à une célébration creuse de la résilience et du « vivre ensemble ». À la place, elle a choisi des mots vrais, pleins de (bon) sens et ne cachant rien des motivations des tueurs de son père. Une candeur qui ne passe pas, sur certains médias, pourtant grands défenseurs de la « libération de la parole des femmes »…

Interdiction d’évoquer la dimension civilisationnelle des attaques du 13 novembre. La motivation religieuse du 13 novembre a d’ailleurs été revendiquée par Salah Abdeslam lui-même, lors du procès des attentats du 13 novembre 2015. « On ne vise pas les musulmans, on ne vise que les mécréants », avoua-t-il. Curieusement, un jeune homme présent au Bataclan ce soir-là a été épargné en raison de son teint halé qui le faisait passer pour un jeune d’origine maghrébine. « Ils l’ont visé, puis se sont repris, raconta une amie. Ils lui ont dit : « Toi, t’es des nôtres !« , et ils ont tiré sur un autre jeune à ses côtés. » Comme si être maghrébin voulait forcément dire musulman…

L’invisibilisation de la haine islamiste n’est hélas pas l’apanage des médias bien-pensants. Ce 13 novembre 2025, les célébrations des dix ans des attentats ont donné lieu à un festival de déni et de langue de bois. À l’exception notable de François Ruffin, les personnalités de gauche ont dénoncé, dans leurs tweets, les dangers du « terrorisme »tout en prenant grand soin de ne pas nommer la religion qui lui sert de carburant. Même autocensure, sur les plaques commémoratives installées, ces derniers jours, sur les lieux des attaques djihadistes à Paris. Aucune ne mentionne l’idéologie meurtrière qui promeut la haine du kouffar (« mécréant », « infidèle ») en général et des Français en particulier. Mais comment prétendre vouloir lutter contre une maladie dont on s’interdit de faire le diagnostic ?

Jean Kast, dans BV

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