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#webtube : Un juge nommé sous Biden défie Trump : 3.000 clandestins arrêtés par l’ICE pourraient être libérés à Chicago. Jeffrey Cummings, magistrat du district nord de l’Illinois, envisage d’ordonner la libération de milliers de migrants sans papiers arrêtés par l’Immigration and Customs Enforcement (ICE). Jusqu’à 3.000 arrestations auraient eu lieu, mais le juge estime que l’ICE a violé un décret de consentement de 2022 en procédant à des interpellations sans mandat préalable ni évaluation du risque de fuite.
À Chicago, bastion démocrate, un juge fédéral nommé par Joe Biden s’apprête à torpiller l’action ferme de Donald Trump contre l’immigration illégale. Jeffrey Cummings, magistrat du district nord de l’Illinois, envisage d’ordonner la libération de milliers de migrants sans papiers arrêtés par l’Immigration and Customs Enforcement (ICE). Jusqu’à 3.000 arrestations auraient eu lieu, mais le juge estime que l’ICE a violé un décret de consentement de 2022 en procédant à des interpellations sans mandat préalable ni évaluation du risque de fuite. Cette décision, si elle est confirmée, marquerait un coup dur pour la politique migratoire de Trump, qui a promis des expulsions massives dès son retour à la Maison-Blanche. À l’échelle nationale, ce cas illustre un bras de fer toujours plus tendu entre la droite et la gauche américaines, notamment dans les villes sanctuaires, où la gauche multiplie les obstructions à l’autorité fédérale.
La fronde de Chicago contre l’ICE
Brandon Johnson, élu maire en 2023 sur un programme de gauche radicale, transforme sa ville en forteresse anti-Trump. Dès l’annonce des premières arrestations de l’ICE, en septembre 2025, il a réagi en signant un décret limitant l’accès des agents fédéraux aux bâtiments publics et en mobilisant la police locale pour « protéger » les clandestins. Cette stratégie, qualifiée d’« illégale et non américaine » par le gouverneur de l’Illinois, J.B. Pritzker – ironie du sort, un démocrate modéré -, vise à entraver les arrestations de migrants en situation irrégulière, souvent impliqués dans des délits comme la conduite en état d’ivresse ou les violences domestiques. L’administration Trump, par la voix de son secrétaire à la Sécurité intérieure Kristi Noem, a dénoncé ces « sanctuaires du chaos » où « les criminels illégaux affluent parce qu’ils savent que des maires comme Johnson les couvrent ».
À ce sujet — Chicago : le maire démocrate défie Trump en érigeant des zones anti-expulsion
Le déploiement de la Garde nationale, ordonné par Trump en octobre 2025, a exacerbé le bras de fer. 300 soldats ont été mobilisés pour sécuriser les opérations de l’ICE dans l’Illinois, face à des manifestations violentes et des blocages organisés par des ONG pro-migrants. Un recours en justice déposé par la municipalité de Chicago allègue une violation constitutionnelle, arguant que cette intervention fédérale empiète sur la souveraineté locale. Pourtant, les faits parlent d’eux-mêmes : depuis le début de l’année, plus de 10.000 interpellations ont eu lieu dans l’Illinois, avec une hausse des crimes liés à l’immigration illégale. Johnson, loin de reculer, a multiplié les discours incendiaires, appelant les résidents à « résister à l’invasion autoritaire de Washington ».
Un front gauchiste national contre la loi et l’ordre
À New York, l’élection récente de Zohran Mamdani comme maire symbolise l’audace d’une gauche islamo-progressiste qui défie ouvertement le pouvoir en place. Premier maire musulman de la « Big Apple », Mamdani a lancé dans son discours de victoire un avertissement clair à l’ICE : « New York restera une ville d’immigrants, et nous n’autoriserons pas les raids xénophobes sur notre sol. » Cette déclaration, qui a valu des menaces de coupes budgétaires fédérales de la part de Trump, s’inscrit dans une stratégie de désobéissance civile inspirée des « villes sanctuaires ». Mamdani, figure montante des démocrates socialistes d’Amérique, promet de boycotter toute coopération avec les autorités fédérales et d’allouer des fonds municipaux pour des avocats pro bono aux clandestins.
Ce duo Chicago-New York n’est que la pointe de l’iceberg d’un mouvement plus vaste, où des élus démocrates font tout leur possible pour bloquer les politiques trumpiennes. À Los Angeles et Portland, des maires démocrates ont déjà intenté des procès pour bloquer la Garde nationale, invoquant le 10e amendement. Trump, pragmatique, a saisi la Cour suprême pour lever ces obstructions, arguant que « l’invasion à la frontière sud n’est pas un jeu partisan mais une urgence nationale ».
Julien Tellier, dans BV
