. Un porte-avions rejoint l’armada américaine au large du Vénézuela

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#webtube : Les jours de Maduro sont comptés... Les gangsters de Washington seraient-ils intéressés par son pétrole ?

Euronews :

Le département de la Défense a annoncé, ce vendredi 24 octobre, que l’armée américaine va envoyer le porte-avions USS Gerald R. Ford, le fleuron de leur flotte et le plus grand au monde, dans la mer des Caraïbes afin de renforcer leur campagne militaire contre le trafic de drogue en Amérique latine.

Ce déploiement, ordonné par le secrétaire à la Défense, Pete Hegseth, permettra d’améliorer la capacité des États-Unis “à détecter, surveiller et perturber les acteurs et activités illicites qui compromettent la sécurité et la prospérité des États-Unis” dans le cadre de l’opération anti-drogue lancée en septembre, a affirmé le porte-parole du Pentagone, Sean Parnell, sur les réseaux sociaux.

L’USS Gerald R. Ford sera accompagné de plusieurs navires de guerre, dont des destroyers et un croiseur, et sera doté de plus de 5 000 soldats et de près de 90 avions de combat. Il se trouve actuellement en Méditerranée, a indiqué une source proche du dossier. En revanche, elle n’a pas indiqué combien de temps il faudrait au bâtiment pour rejoindre les eaux des Caraïbes.

On n’envoie pas un porte-avions couler quelques zodiacs.

Les pépitos vont dérouiller.

Cette décision s’inscrit dans un contexte de tensions croissantes avec le Venezuela et intervient quelques heures seulement après le survol des côtes vénézuéliennes par des bombardiers B-1B, une démonstration de force que Caracas a qualifiée de “provocation”.

Pour Washington, cette annonce permet d’assurer sa montée en puissance dans une région où l’administration Trump a lancé, ces derniers jours, des frappes contre des embarcations qu’elle accusent de transporter de la drogue.

Le Pentagone affirme que plusieurs de ces navires étaient liés au Tren de Aragua, un groupe criminel vénézuélien désigné par les États-Unis comme une organisation terroriste. Depuis septembre, les États-Unis ont coulé neuf narco-boats et un sous-marin lors d’opérations navales dans les eaux internationales, dans le cadre d’une offensive que le président Donald Trump a lui-même qualifiée de “guerre contre le trafic de drogue”.

Le déploiement d’un porte-avions apportera des moyens supplémentaires importants dans une région qui a déjà connu un renforcement militaire américain inhabituel.

Cette annonce et le rythme accéléré des frappes américaines, dont la dixième a eu lieu ce vendredi, ont relancé les spéculations sur l’étendue des opérations que l’administration Trump pourrait mener, notamment sur une tentative de renverser le président Nicolás Maduro, qui fait face à des accusations de narcoterrorisme aux États-Unis.

Le président vénézuélien soutient que ces opérations sont une ultime tentative pour le faire quitter le pouvoir.

La présence militaire américaine est moins une question de drogue qu’un message envoyé aux pays de la région pour qu’ils s’alignent sur les intérêts des États-Unis, selon Elizabeth Dickinson, analyste principale pour la région des Andes au sein de l’International Crisis Group.

“Une expression que j’entends souvent est que la drogue est une excuse. Et tout le monde le sait”, assure-t-elle. “Et je pense que ce message est très clair dans les capitales régionales. Le message ici est donc que les États-Unis ont l’intention de poursuivre des objectifs précis. Et ils utiliseront la force militaire contre des dirigeants et des pays qui ne s’alignent pas.”

Donald Trump a également annoncé qu’il était prêt à ordonner des attaques terrestres, en assurant que celles-ci seraient légales. “Nous avons le droit de le faire”, a-t-il répété. “Nous les frapperons très fort quand ils viendront par voie terrestre. Nous sommes totalement prêts à le faire. Et nous irons probablement devant le Congrès pour expliquer exactement ce que nous faisons lorsque nous passerons à des frappes terrestres”, a-t-il affirmé. Une sortie qui a suscité l’inquiétude de parlementaires des deux partis.

Source : DP

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