. Commission d’enquête partis politiques-islamisme : ouf ! la droite reprend la main

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#webtube : Après des débuts chaotiques, la commission d’enquête sur les accointances islamistes de LFI reprend des couleurs.

À la bonne heure ! Après plus de trois mois de tractations et de valses-hésitations, la commission d’enquête sur « les liens existant entre les représentants de mouvements politiques et des organisations et réseaux soutenant l’action terroriste ou propageant l’idéologie islamiste » a enfin désigné son président et son rapporteur, ce mardi 7 octobre. Exit Aymeric Caron, longtemps pressenti pour prendre les rênes de cette commission créée à la demande de Laurent Wauquiez. C’est finalement Vincent Jeanbrun (LR) qui en assurera la présidence, tandis que le député du Doubs Matthieu Bloch (UDR) en sera le rapporteur et rédigera son rapport final. « Il y a quelque chose d’absurde d’avoir un LFI comme M. Caron qui présiderait une commission qui irait potentiellement regarder les liens de son mouvement avec des réseaux islamistes »s’inquiétait Vincent Jeanbrun, la semaine dernière. Heureusement, le danger est désormais écarté.

Battu par 16 voix contre 10, Aymeric Caron – rebaptisé « Abou Aymeric El Versailly » par certains, en clin d’œil à son pro-palestinisme radical – a très mal pris sa non-nomination. « Les macronistes viennent une nouvelle fois de faire alliance avec les LR et le RN pour élire un rapporteur d’extrême droite (UDR) », s’est-il étranglé, sur X, dénonçant une « alliance politique infâme ». De son côté, le président du groupe Droite républicaine, Laurent Wauquiez, a salué une « bonne nouvelle »« Je vous avais promis qu’on ne lâcherait pas ! », a-t-il ajouté.

Un fiasco évité de justesse

Car il s’en est fallu de peu que cette commission ne tourne à la farce. Depuis sa création, elle a en effet suivi un parcours pour le moins chaotique. Le 3 juin, la première proposition de résolution avait été jugée irrecevable, en raison de références trop explicites à La France insoumise dans l’exposé des motifs. Après modification du texte, elle avait été validée quinze jours plus tard, mais sa présidente désignée – la socialiste Sophie Pantel – avait immédiatement donné sa démission. L’élection d’un nouveau président avait ensuite dû être reportée à deux reprises… faute de candidat à droite. À part LFI, personne ne semblait vouloir du poste. Une situation ubuesque que certains, au RN, commençaient à regretter. « Notre électorat ne comprendra pas ce refus », nous confiait alors un parlementaire. « C’est laisser le champ libre à Laurent Wauquiez, qui retournera l’argument contre nous », déplorait un autre.

À ce sujet — Le RN prêt à laisser LFI présider la commission d’enquête sur l’islamisme

L’incident est maintenant clos, la droite a repris la main sur le dossier. Il lui reste jusqu’au 24 décembre 2025 pour mener les travaux, auditions et achever la rédaction du rapport final. À condition que l’Assemblée ne soit pas dissoute, d’ici là…

LFI bientôt sur le gril

À son grand désarroi, l’extrême gauche française va donc devoir répondre de ses actes devant la représentation nationale. Le tout, sous le regard des caméras. Il aurait été d’autant plus dommage de laisser passer cette occasion que les pièces à conviction se sont accumulées, ces derniers temps. Entre La Meute (Flammarion), Les Nouveaux Antisémites (Albin Michel) et Les Complices du mal (Plon), les ouvrages documentant les liens entre le parti de Jean-Luc Mélenchon et les réseaux islamistes ne manquent pas. Personne n’a oublié cette interview où Danièle Obono qualifiait le Hamas de « mouvement de résistance » ni ces images de Rima Hassan participant, tout sourire, à une manifestation pro-Hamas à Amman, en Jordanie. Il y a une dizaine de jours encore, Thomas Portes était attrapé la main dans le sac, aperçu à Beyrouth aux côtés de responsables du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), organisation classée terroriste par la France.

Les leaders « insoumis » défèreront-ils à leur convocation ? Quelle ligne de défense choisiront-ils ? On peut compter sur eux pour ne rien regretter de leurs prises de position, assumer tous leurs excès et même se servir de ces auditions comme d’autant de tribunes d’où ils pourront fièrement régurgiter leurs éléments de langage. Ils ne reculeront pas. Ils savent que l’islamo-gauchisme est un positionnement politique payant : la démographie joue pour eux, la jeunesse des villes adhère et la presse mainstream laisse faire. Pourquoi s’arrêteraient-ils en si bon chemin ?

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