. On commence à reconnaître le Somaliland après 35 ans d’existence

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Articles : Dec. 2025Nov. 2025Oct. 2025Sept 2025
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#webtube : Bien entendu, les dictatures, démocratures et euro-raclures qui ont approuvé un pseudo-État palestinien qui n’existe que dans leurs fantasmes s’insurgent contre cette légitimation. Pourtant, le Somaliland est un État musulman relativement homogène qui existe vraiment et constitue un facteur de stabilité dans la corne de l’Afrique.

Mais les nations corrompues lui préfèrent son frère ennemi, la Somalie, qui n’a plus de pays que le nom. Repaire de terroristes, de chefs de guerre et de pirates, où des bandes armées font la loi. Sans gouvernement ni services publics ni plus rien qui fonctionne. Un avant-goût de la France dans vingt ans ?

Aujourd’hui, le Somaliland est un vrai pays, où règne un fort sentiment national, même si les crapules de l’ONU font semblant de ne pas le voir pour ménager les djihadistes menaçants de Mogadiscio.

Mais il est possible que ça change avec les alliés de l’Amérique sous l’impulsion de Donald Trump qui n’utilise pas le langage ampoulé de la diplomatie pour traiter la Somalie de « pays pourri » ajoutant : « nous ne voulons pas chez nous de ces gens qui ne font que s’entre-tuer.»

Le POTUS rappelait au passage un scandale dans le Minnesota où, selon la justice d’État, plus d’un milliard de dollars ont été versés à des services sociaux inexistants, par le biais de fausses factures émises par des réfugiés somaliens ou des Américains d’origine somalienne. Et en Amérique, naturalisé ou pas, pour les voyous c’est direct la porte de sortie !

De son côté, même si personne ne veut le voir, le Somaliland est un vrai pays avec des frontières gardées, un gouvernement qui associe des élections démocratiques au vieux système clanique, et qui a maintenu la paix depuis 35 ans, ce qui est rare en Afrique. Et qui a aussi sa monnaie, sa police, son armée et ses services médicaux. Et entretient de bonnes relations avec les USA invités à s’installer militairement pour protéger l’indépendance de ce petit pays de 6,5 millions d’habitants, grand comme l’Uruguay.

L’économie sous-tend la géopolitique

Il est possible que la reconnaissance par Israël soit la première étape d’un processus de normalisation. Les USA ont fait savoir qu’ils l’envisageaient à leur tour. Rompant avec la politique frileuse et aveugle des prédécesseurs de Trump qui n’avaient pas compris que le nouvel État était très différent par son histoire, sa culture et ses coutumes des barbares de Mogadiscio, où les sbires de l’État islamique démembraient des prisonniers US à la machette ou les écartelaient entre deux 4X4.

De son côté l’Éthiopie a négocié un accès à la mer pour son commerce via le port de Berbera. Car elle a été privée de tout débouché maritime depuis la sécession de l’Érythrée en 1991. Une rupture très bien acceptée par le Concert des Nations, et reconnue par l’ONU en 1993 qui a oublié son principe d’intangibilité des frontières. Puisque son président au pouvoir depuis 33 ans est un maoïste à la mode nord-coréenne, c’est forcément un mec bien.

Le Somaliland est très pauvre mais ne devrait pas le rester longtemps. On y trouve des gisements d’émeraudes, de rubis et de saphirs mais aussi d’or, de platine et d’argent. Sans oublier des mines d’étain et de lithium et des gisements de pétrole. C’est mieux que les principales ressources actuelles, l’élevage de chèvres et de dromadaires et la culture de pommes de terre et de choux.

Le Président Abdirahman Mohamed Abdullahi qui connaît les mauvaises manières de ses coreligionnaires et voisins, a demandé aux Américains de protéger son pays. En attendant, les Israéliens sont les premiers à proposer leurs services.

Ce n’est pas sans raisons qu’Israël a été le premier à reconnaître le Somaliland, annonçant l’ouverture d’ambassades et l’échange d’ambassadeurs.

Une présence sur les côtes proches du Bab el Mandeb (la porte des larmes) à l’entrée de la mer Rouge par où passe 15 % du commerce maritime mondial et 75 % du négoce européen permet d’assurer le contrôle d’un secteur stratégique et d’exercer une pression sur les Houthis qui devraient finir par comprendre qu’ils ont intérêt à se calmer s’ils ne veulent pas que les villes et ports du Yémen, qu’ils occupent, ressemblent à la bande de Gaza.

Des bases au Somaliland, de Tsahal et de l’US Army, réduiraient notablement la distance pour les avions et les missiles s’il faut frapper à nouveau les terroristes du Yémen. Il suffit de regarder la carte.

Tandis que l’État-voyou de Somalie a sombré dans le chaos après la chute du régime militaire de l’autocrate Siad Barré, les Russes et les Chinois ont le cul entre deux chaises. Ils ne reconnaîtront pas le Somaliland sans de grosses contreparties. Mais ils ne se privent pas d’envoyer des expéditions armées sur des cargos banalisés servant de leurres pour éradiquer les pirates qui sévissent dans la région.

À la différence des écouillés du Gouvernement français qui ne veulent pas qu’on leur fasse du mal et qui, occasionnellement, lorsque deux ou trois sont capturés, exigent qu’on leur trouve toutes les circonstances atténuantes. Au nom de l’État de droit et de passe-droits.

Les Israéliens naviguent à vue en Afrique.

Depuis des décennies, ils apportent leurs concours à la création d’infrastructures d’équipement, d’énergie et de santé et fournissent des armes aux leaders africains afin de contrebalancer l’influence islamique de plus en plus agressive. Afin de continuer à disposer de points d’observation et de bases pour des opérations éventuelles.

Pour Israël cette reconnaissance s’inscrit dans l’esprit des accords d’Abraham qui ont permis de normaliser les relations de Jérusalem avec plusieurs pays arabes, dont le Bahreïn, les Émirats arabes unis et le Maroc. Des pays réalistes qui ont compris que laisser faire le terrorisme au nom de l’oumma était contraire à leurs intérêts.

La Turquie et l’Égypte (de quoi se mêlent leurs dictateurs ?) ont désapprouvé l’initiative israélienne. Comme s’il fallait leur demander la permission ! Ces deux pays ont lourdement insisté sur le fait que le Somaliland connaît l’inflation, le chômage et la pauvreté. Qui n’existent pas chez eux, peut-être ? Et se délectent à rappeler que des troubles tribaux secouent la région de Sool dans l’Est, comme partout en Afrique.

La minute de culture : un peu d’histoire avant de faire des tas d’histoires

Le Somaliland est l’ancien pays de Pount dont l’existence est attestée par des éléments écrits et iconographiques figurant sur les fresques du Deir el Bahari (maison des marins) temple tombeau de la reine Hatchepsout qui régna sur l’Égypte il y a 3500 ans. Une pharaonne qui, comme fera Isabelle de Castille trois mille ans plus tard, organisait des expéditions maritimes de découverte et de commerce vers des terres inconnues.

Ce temple situé à Louxor (ancienne Thèbes) constitue par ses fresques réalistes le premier traité d’architecture navale montrant comment les Égyptiens construisaient des navires à bordés couturés, démontables et transportables, dotés de mâts bipodes portant une voile trapézoïdale ou triangulaire enverguée qu’on trouve encore sur des felouques de transport sur le Nil.

C’est aussi le premier reportage illustré sur un pays lointain où des gens à la peau foncée vivaient dans des cases sur pilotis au milieu des baobabs et tenaient l’obésité pour la quintessence de la beauté. Les Pountites faisaient le commerce de la myrrhe, des épices, de l’or, de l’ébène, du bétail à cornes courtes, de l’ivoire et de l’encens avec les Égyptiens, les Phéniciens, Babyloniens, Indiens et Chinois par leurs ports naturels creusés par la nature. On leur attribue la domestication du dromadaire il y a plus de 4 000 ans.

Alors autant dire que je fais la grimace lorsque j’entends les soi-disant bac + 15 de la télé, payés 30 000 euros/mois, pontifier en affirmant que le Somaliland serait une création artificielle qui n’existerait que depuis 1991 lorsqu’il s’est détaché de la Somalie qui le ravageait.

Christian Navis, Riposte Laïque

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