. Noël, une fête plus contestée en France que dans les pays musulmans ?

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#webtube : Dans certains pays musulmans, les fêtes de Noël sont célébrées avec moins de pudeur et de gêne qu’en France… La « guerre de Noël » a bien eu lieu. Comme c’est devenu une triste tradition en France, nous avons eu droit, cette année encore, à de nombreuses polémiques autour de la fête de Noël. Crèches interdites dans les mairies, décorations municipales réduites au strict minimum et épurées de la moindre connotation religieuse, emploi systématique de l’expression « fêtes de fin d’année » par une grande partie du personnel politique… On voudrait effacer nos racines qu’on ne s’y prendrait pas autrement.

Une « fille aînée de l’Église » en perte de repères

Ce grand effacement – ce « mémoricide », dirait sans doute Philippe de Villiers – est encore plus frappant quand on compare la France à d’autres pays, notamment musulmans. À Dubaï, par exemple, le marché de Noël brille de mille feux et fait le plein de visiteurs, proposant sans complexe vin chaud et produits à base de porc. « Pendant qu’en France, t’as des petits gauchistes frustrés qui chialent parce qu’on met des sapins de Noël alors qu’on est dans un pays laïque, ici, t’as des mecs en qamis qui achètent du « halouf » avec du foie gras et qui consomment du bon vin chaud ! », s’est ainsi étonné un jeune influenceur français, en visite aux Émirats arabes unis.

Au même moment, on a vu fleurir sur les réseaux sociaux des vidéos de jeunes influenceurs musulmans en balade sur les marchés de Noël en France. Une certaine Maëva Ghennam, notamment, s’étonnait de ne pas trouver de vin chaud sans alcool ni de charcuterie sans porc. « On a trouvé le stand de la raclette, j’espère qu’il n’y pas de « halouf » ! », s’inquiétait-elle, avant de demander au vendeur : « Est-ce que vous avez quelque chose sans cochon ? » Heureusement, certains étals sont parfaitement charia-compatibles. Au marché de Noël de La Défense, par exemple, une internaute a pu déguster une délicieuse tartiflette halal, ainsi que des beignets fourrés au El Mordjene, la pâte à tartiner préférée des Algériens. Au grand marché de Noël des Tuileries, à Paris, un autre influenceur s’est procuré un sandwich au poulet halal. « Bismillah ! », s’exclame-t-il, ravi, avant de croquer dans l’appétissant casse-croute inclusif…

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La volonté d’effacer Noël en France tranche aussi avec l’ambiance festive qui existe parfois dans certains pays maghrébins. Un internaute s’est ainsi filmé dans une grande surface, au Maroc, surpris d’y rencontrer un luxe de décorations qu’on s’attendrait davantage à voir dans un pays occidental. « Je trouve ça fou, quand je vois toutes les polémiques autour de Noël. D’ailleurs, en France, on n’appelle plus ça Noël, mais « les fêtes de fin d’année »… Ben, ici, tout le monde s’en fout. […] Dans les magasins, il y a de grosses boules de Noël. »

Est-il encore permis de prononcer les mots « Joyeux Noël », en France ? On peut parfois en douter. Le 19 décembre dernier, Air France souhaitait « de très belles fêtes de fin d’année » à ses clients. De son côté, la compagnie Emirates Airlines écrivait « Joyeux Noël » en toutes lettres sur la même plate-forme X… Emmanuel Macron semble lui aussi redouter l’emploi de certains termes à connotation religieuse. Après avoir carrément zappé la grande fête chrétienne en 2019, il a attendu le début d’après-midi de ce 25 décembre 2025 pour enfin souhaiter un laconique « Joyeux Noël » à ses compatriotes. À titre de comparaison, le président chrétien du Liban – pays à majorité musulmane – n’a pas tant de pudeur et célèbre chaque année la Nativité avec quelques heures d’avance. « Meilleurs vœux à tous les Libanais et un joyeux Noël », a également exprimé le chef du gouvernement libanais, Nawaf Salam, lui-même de confession sunnite.

Pour une fois, nos « élites » seraient bien inspirées de prendre exemple sur leurs homologues musulmans. Le reniement de notre héritage culturel est une voie sans issue. Comme l’a déclaré Giorgia Meloni, posant devant une crèche ce 24 décembre, « une nation qui connaît ses racines est une nation qui n’a pas peur de l’avenir ». À méditer.

Jean Kast, dans BV

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