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#webtube : Macron récolte ce qu’il a semé. Il est 100 % complice de cette haine antifrançaise qui transpire toujours dans les rapports tendus entre Paris et Alger. Comme le dit très justement Bruno Retailleau : « Quand la France renonce à une politique de fermeté avec l’Algérie, ça porte ses fruits. »
Dans le cas présent, il ne s’agit même plus d’un manque de fermeté mais d’une soumission totale de Paris à Alger. Macron face à Tebboune, c’est un bourgeois de Calais face aux Anglais, se présentant la tête baissée et la corde au cou.
Par conséquent, quoi de plus normal que les députés algériens votent une loi criminalisant la colonisation ? La politique antifrançaise de Macron, une véritable trahison, sa faiblesse et sa soumission dévastatrices face à Tebboune, ne peuvent qu’encourager le pouvoir algérien à faire monter les enchères dans le contentieux sans fin qui oppose Paris et Alger depuis plus de 60 ans. Le dialogue franco-algérien n’est qu’un chapelet de crises et de tensions depuis l’indépendance. Mais le problème est qu’à ce petit jeu, c’est toujours la France qui perd par manque de courage politique de l’Élysée.
Notre Président lui-même en 2017, n’a-t-il pas clamé à Alger que la colonisation était un crime contre l’humanité ? N’a-t-il pas accusé notre armée, donc sa propre armée en tant que commandant suprême, d’avoir pratiqué la torture durant cette longue guerre, poignardant ainsi nos soldats dans le dos, après le sacrifice de dizaines de milliers d’entre eux, qu’ils soient de métier ou jeunes appelés ? Seul un Président ignare, inconscient et immature, peut salir ainsi son pays et son peuple. C’est unique dans l’histoire.
Paris a beau dénoncer cette initiative hostile, c’est bien Macron qui a initié le processus en 2017, ouvrant la voie à une demande de réparations de la part d’Alger. En effet, ce projet de loi prévoit :
– des excuses formelles de la France pour cette colonisation de 1830 à 1962
– la restitution des archives
– un dispositif de compensation pour les dommages matériels et moraux.
En 27 articles, Alger reproche à Paris un « refus obstiné de reconnaître explicitement ses crimes coloniaux ». Et les excuses formelles de la France sont un préalable incontournable « à toute réconciliation mémorielle entre les deux pays ».
Le document est accablant pour la France. Nous sommes à des années lumière des réconciliations franco-allemande ou franco-vietnamienne.
« Le texte détaille les « crimes commis par la France » et demande notamment la restitution des archives et des biens algériens transférés en France durant la période coloniale et le partage avec Alger des cartes précises des essais nucléaires français réalisés en Algérie entre 1960 et 1966. Selon le texte, l’État algérien s’emploiera à réclamer à la France qu’elle décontamine les sites des essais nucléaires. Entre 1960 et 1966, la France a procédé à 17 essais sur plusieurs sites dans le Sahara algérien.
Le texte qualifie également de « haute trahison » la « collaboration des harkis » et prévoit de punir toute personne faisant l’apologie ou justifiant la colonisation. »
Évidemment, tout cela n’est pas nouveau. Les élites algériennes s’étant montrées incapables de développer leur pays malgré ses immenses ressources en pétrole, en gaz et en riches terres agricoles, elles ont régulièrement fait diversion en mettant le ratage de l’indépendance et son bilan calamiteux sur le dos de la France. Cette éternelle coupable qui permet au pouvoir algérien de se dédouaner de toute responsabilité aux yeux du peuple, le grand perdant de l’immense gabegie gouvernementale. Comme l’écrivait Boualem Sansal : « Trente ans après l’indépendance nous voilà ruinés avec plus de nostalgiques que le pays comptait d’habitants et plus de Rapetou qu’il n’abritait de colons. »
Rappelons qu’en 1962, la France a légué aux Algériens des infrastructures ultra modernes, équivalentes à celles de la puissante Afrique du Sud. Ces deux pays étaient les plus riches du continent.
Bien des élites algériennes, vivantes ou disparues, ont vanté l’immense oeuvre de la France en Algérie. La place manque pour citer leurs propos, mais il suffit de lire les témoignages d’historiens, d’écrivains, d’enseignants, de journalistes, d’artistes ou de hauts fonctionnaires, tous algériens, qui ont salué le travail des Pieds-noirs et les efforts de la République accomplis en 132 ans de présence, pour confirmer que la France n’a pas à rougir de son oeuvre colonisatrice. De tous les pays de l’empire, c’est l’Algérie qui a le plus reçu de la métropole. Ce sont les dirigeants algériens qui ont dilapidé l’héritage légué par la France et eux seuls.
Parmi les élites reconnaissantes, citons Ferhat Abbas, Mouloud Feraoun, Abderrahmane Farres, Boualem Sansal, Idir, Rachid Mimouni, Malika Boussouf, Bechir Ben Yahmed.
Ce dernier déclarait en 2005 : « À son indépendance, nul pays extérieur au monde occidental, Japon et Afrique du Sud exceptés, ne disposait d’une infrastructure aussi développée que celle de l’Algérie. »
Telle est la vérité soigneusement mise sous le tapis. Et aucune loi algérienne sur la colonisation, ni aucune repentance de la France, ne changera ces réalités historiques.
Mais pour Alger, il est plus commode de réclamer une « compensation globale et équitable pour tous les dommages matériels et moraux engendrés par le colonialisme français » pour masquer le naufrage de ces six décennies d’indépendance, passées à vivre de la rente pétrolière.
Il y a bien longtemps que le Vietnam, qui a connu lui aussi la colonisation et la guerre, a enterré ses rancunes pour regarder l’avenir. Inutile de rêver, il n’y aura jamais de réconciliation franco-algérienne. La France restera l’éternel bouc émissaire responsable de tous les échecs algériens.
Par conséquent, face à tant d’hostilité et de refus de se réconcilier, fermons les 22 consulats algériens en France, limitons nos relations au strict minimum, divisons le nombre de visas par 10 et si cela ne suffit pas, fermons les ambassades des deux côtés et coupons les ponts. La France peut se passer de l’Algérie, comme elle l’a fait pendant des siècles avant 1830. Retailleau a raison, Alger ne comprend que les rapports de force.
Nous n’aurions jamais dû aller dans ce pays, qui nous reproche nos 132 ans de présence durant lesquels nous avons tout créé, alors que les Arabes ont conquis le Maghreb au VIIe siècle, ont soumis les Berbères et entrepris une politique d’arabisation et d’islamisation par la force, en s’établissant dans le pays définitivement. Par conséquent, qui est le véritable colonisateur ?
Jacques Guillemain, Riposte Laïque
