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#webtube : Les paysans c’est la France. Notre France, celle qu’on aime et qu’on défend. Depuis que la gauche est apparue comme courant politique, elle exècre les paysans. Alors, oui, il faut défendre les paysans. Il faut empêcher l’Europe et la gauche de leur tordre le cou. Si nous ne le faisons pas, nous nous rendrons compte de l’énormité de notre erreur quand il sera trop tard. Donc réfléchissons bien. Et surtout comprenons qu’il n’y a pas une minute à perdre pour nous mobiliser afin de défendre les paysans, les éleveurs.
La France… comment pourrait-on la définir en tant que pays ? Dès lors qu’on prend quelques minutes pour trouver une réponse à cette question, une évidence s’impose : un pays qui fut jusqu’à un passé très récent d’abord un pays principalement agricole. Au sein duquel la paysannerie était la classe la plus nombreuse. Mais classe qui fut depuis la Révolution française largement persécutée par ceux qui furent d’abord appelé « révolutionnaires » avant de s’appeler quelques décennies plus tard « la gauche » et qui sont aujourd’hui connus sous les vocables « progressistes – européistes – mondialistes – wokistes ». L’ennemi de ces gens, quel que soient leurs noms, n’a pas changé : les paysans. Les culs-terreux, les ploucs comme ils disent. Le malheur de cette catégorie sociale dure depuis longtemps et commença notamment sous la Révolution française de 1789, plus exactement prit un aspect terrible à partir de 1793. N’oublions pas non plus que cette répression et ces exactions ne se limiteront pas à la Révolution française. La Révolution russe de 1917 apporta aussi sa pierre à ce sinistre édifice. Avant que ces agressions ne se renouvellent de nos jours.
En fait pour les paysans, si nous remontons le temps, les ennuis commencèrent lorsque la Constitution civile du clergé, obligeant les ecclésiastiques à prêter serment de fidélité au nouveau pouvoir, fut adoptée par l’Assemblée constituante le 12 juillet 1790. Cela suscita une franche hostilité en Bretagne et en Vendée, régions très pieuses. Plus de 80 % des prêtres refusèrent de jurer fidélité, et l’arrestation de nombre de ces prêtres réfractaires aggrava les tensions. D’autant que nombre d’entre eux furent assassinés. De plus, dans ces provinces essentiellement rurales, la population souffrait du renchérissement des denrées, ce qui contribua à une recrudescence de la misère. L’étincelle qui mit le feu aux poudres et déclencha l’insurrection vendéenne fut sans nul doute la levée en masse de 300 000 hommes décrétée par la Convention girondine le 23 février 1793. L’effroyable misère, les persécutions de prêtres et l’obligation d’aller mourir pour la république, responsable de tous leurs malheurs, provoqua dès lors l’affrontement des Vendéens avec le nouveau pouvoir issu des événements de 1789. En réponse, la répression fut terrible et les colonnes infernales commirent un véritable génocide du peuple vendéen, principalement constituée de paysans. Le chiffre de 300 000 morts – hommes, femmes, et même enfants et vieillards – est couramment avancé. Telle est le bilan du premier effroyable massacre perpétré par les révolutionnaires qui deviendront quelques décennies plus tard la gauche. Le 1er carnage frappant les paysans, cette couche de la population vivant dans les campagnes, et cela au nom du bien.
Mais n’allez pas croire que cet événement fut le seul à marquer l’histoire. D’autres événements aussi terribles frappèrent également les paysans dans d’autres pays dans les années 20, tout spécialement au sein de la Russie en pleine Révolution, causés par les mêmes qui se nommaient communistes, en revendiquant l’héritage de la Révolution française. Ces gens, les communistes, avaient comme symbole la faucille et le marteau. Force est de constater qu’ils ont eu besoin et respectent le marteau, mais la faucille n’est nullement leur problème et ceux qu’elle représente – les paysans – ne méritent aucun respect. En 1920, devant les terribles problèmes et affrontements liés au communisme de guerre, Lénine décide un virage stratégique connu sous le nom de NEP (Nouvelle Économie Politique) qui sera mis en œuvre à partir de 1921, consistant à lâcher du lest pour éviter que le pays n’explose. En janvier 1924, Lénine meurt. Staline accède au pouvoir. La NEP fut stoppée dès 1928 et Staline lança le premier plan quinquennal en vue d’industrialiser le pays. Pour acheter des machines et industrialiser le pays, Staline décida de s’approprier toute la production de céréales afin de la vendre à l’étranger. Évidemment, les paysans se révoltèrent contre cette politique. En réponse, Staline décida « l’élimination des koulaks en tant que classe » et l’intégration de tous les autres paysans dans de grandes fermes collectives (kolkhozes) ou des fermes d’État (sovkhozes). C’est ainsi que 70 % des terres furent collectivisées et la « dékoulakisation » fut dès lors considérée comme achevée. Il résulta de ces mesures d’une extrême violence des famines terribles en 1932-1933 qui coûteront la vie à des millions de personnes, mortes de faim, notamment en Ukraine ainsi que dans le Kouban, riche région agricole du Caucase du Nord peuplée majoritairement d’Ukrainiens. Les paysans n’avaient tout simplement plus rien à manger, puisque tout était confisqué par l’État.
Pour revenir à la France, son déclin définitif comme nation agricole n’a été constaté et confirmé que très récemment. Au début des années 1980 pour être précis. En effet, en 1982, l’effondrement du nombre d’agriculteurs a été observé. Ils étaient 10 millions en 1945. En 1982 on n’en dénombrait plus que 1,69 million. Une chute déjà vertigineuse qui ne s’est pas arrêtée là. Aujourd’hui, il n’y en a plus que 400 000. Cette effondrement pose d’ailleurs un très grave problème à notre pays, tout simplement parce qu’il s’agit de la mise en danger de notre indépendance alimentaire. Or, et c’est indiscutable, cette indépendance n’est clairement plus assurée. En effet, en cette année 2025, et pour la 1re fois de notre histoire, notre balance économique agricole sera déficitaire. Ce qui veut dire qu’on aura plus importé qu’exporté de produits agricoles. Situation tout simplement incroyable puisque qu’il y a simplement 30 ans, nous avions le 2e excédent commercial mondial pour notre secteur agricole.
Parallèlement à cette terrifiante évolution, nos campagnes ont totalement changé d’aspect. Auparavant constituées de petites exploitations agricoles dont la taille moyenne, en 1970, était de seulement 19 hectares la superficie moyenne. Depuis, cette superficie moyenne ne cesse de croître. Aujourd’hui, seulement 38 % des exploitations ont une Surface Agricole Utile (SAU = surface totale de l’exploitation moins les chemins, les friches, les zones boisées, etc.) de moins de 20 hectares, tandis que selon l’Insee, 26 % dépassent les 100 hectares. La tendance est donc claire : de moins en moins d’exploitations, chacune étant de plus en plus grande.
Quant aux agriculteurs eux-mêmes, ils sont victimes d’une guerre sans pause de la part des européistes-mondialistes qui veulent de manière évidente leur perte et leur disparition. Les attaques sont incessantes au travers de normes innombrables, dont certaines sont tout simplement démentes, rendant leur travail de plus en plus difficile à exécuter. Le Green Deal étant le projet diabolique piloté par Pascal Canfin (Les Verts, puis ministre socialiste, puis macroniste… bref un homme de conviction) pour le compte de l’Union européenne afin de liquider nos paysans. Sans parler des accords économiques tels le Mercosur qui va noyer nos productions nationales et de grande qualité sous une masse de productions low cost mais d’une qualité absolument médiocre comme les poulets venant d’Ukraine, ou des viandes d’Amérique latine produites avec des produits interdits en France (antibiotiques, OGM, hormones…) mais qui seront pourtant importées massivement en échange de clauses acceptant l’importation de voitures allemandes. Avec comme corollaire la faillite inévitable de nos paysans. Comment lutter contre un poulet ukrainien à 3€ le kilo quand il est produit en France à 7€ le kilo ? Mais la qualité de la volaille n’a bien sûr rien à voir.
Tout cela ne faisant qu’accélérer la disparition de très nombreux agriculteurs. De ce fait, le désespoir est partout dans les campagnes et les agriculteurs se suicident au rythme de 1 tous les 2 jours, ce qui est 20 à 30 % supérieur au reste de la population. Mais visiblement, tout le monde s’en fout. Ce ne sont que des culs-terreux et les élites mondialisées pensent qu’on n’a plus besoin d’eux. La dernière saloperie en date étant les abattages massifs de troupeaux pour une maladie très peu mortelle (moins de 10 %). La plupart des animaux guérissent. Une maladie, surtout, qui ne présente aucun danger de transmission à l’homme. Les moyens les plus brutaux ayant été utilisés par l’État pour imposer le diktat décidé par Bruxelles et appliqué servilement par la ministre de l’Agriculture Annie Genevard – Capes de lettres classiques – mais ne connaissant rien à l’agriculture. En France, il vaut mieux être une racaille de banlieue, impliqué dans le trafic de drogue, qu’éleveur de bovins. Les premiers sont mieux traités que les seconds. Et si vous vous demandez pourquoi cette folie d’abattage injustifié… la réponse est des plus dégueulasses : quand on n’aura plus assez de viande en France, on sera bien obligé d’acheter les viandes pourries (piquées aux hormones et aux antibiotiques) importées grâce à l’accord du Mercosur !
En ce qui concerne les hommes politiques, ce n’est guère mieux. Le pompon étant décroché avec mention spéciale par Sandrine Rousseau (les Verts) qui a osé déclarer : « Je n’en ai rien à péter de la rentabilité des agriculteurs ». À Bruxelles, Pascal Canfin dirige les manœuvres pour détruire notre agriculture et en France les Verts applaudissent et déclarent n’en avoir rien à foutre de la rentabilité des exploitations agricoles. Autant dire clairement que tout ce petit monde souhaite leur disparition. Il se trouve que cette abrutie de Sandrine Rousseau a osé aller visiter des exploitations agricoles, ce qui lui a valu cette remarque méritée : « Va faire la soupe, salope ». Elle a récidivé annonçant vouloir acheter une résidence secondaire en Bretagne dans le Finistère. Mauvaise pioche encore. Les agriculteurs vivant autour ont fait un barbecue géant devant sa future maison. Elle se prépare des journées sans doute difficiles si son projet immobilier va à son terme. Elle l’aura bien cherché…
Mais pour conclure, pourquoi cette haine de cette gauche et des bien-pensants contre les paysans ?
Il y a plusieurs raisons :
Tout d’abord Bruxelles veut la mort de l’agriculture française, afin de mener à leur terme les accords commerciaux de la Commission européenne, spécialement le Mercosur, dans le seul intérêt des Allemands.
Sur le plan politique, notamment en France, les paysans sont tout ce que la gauche déteste :
- Des gens courageux, qui travaillent sans compter et sans se plaindre.
- Des gens souvent très pieux (la plupart des gens de gauche méprisent les cathos qui sont des fachos pour eux).
- Des gens qui sont attachés à la terre (les gens de gauche ne sont de nulle part, ils sont citoyens du monde. La terre, la leur et celle de leurs ancêtres, ils s’en foutent).
- Des gens qui aiment leurs traditions, leurs coutumes, leur identité donc leur pays pour lequel tant de leurs anciens ont donné leur vie (les gens de gauche veulent instaurer le vivre- ensemble. La défense de la France, ce n’est pas leur problème).
- Des gens qui aiment créer des produits de qualité (les gens de gauche soutiennent le Green Deal et la qualité des produits français n’est nullement leur souci).
- Des gens qui aiment la nature, s’en occupent et que beaucoup respectent (la gauche, écologistes en tête, ne savent même pas de quoi il s’agit). Si demain les paysans ne sont plus là, la France des campagnes deviendra une vaste friche, mais la gauche s’en fout.
En résumé, les paysans c’est la France. Notre France, celle qu’on aime et qu’on défend. Depuis que la gauche est apparue comme courant politique, elle exècre les paysans. Alors, oui, il faut défendre les paysans. Il faut empêcher l’Europe et la gauche de leur tordre le cou. Si nous ne le faisons pas, nous nous rendrons compte de l’énormité de notre erreur quand il sera trop tard. Donc réfléchissons bien. Et surtout comprenons qu’il n’y a pas une minute à perdre pour nous mobiliser afin de défendre les paysans, les éleveurs.
Pour la France.
Bernard GERMAIN, Riposte Laïque
