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#webtube : Avec ses complices européens, le Churchill ukrainien ose tout. Quand il ne réclame pas 200 milliards à l’Europe pour poursuivre la guerre et alimenter les comptes offshore de son entourage pour les deux prochaines années, il commande sur catalogue les armements de l’armée ukrainienne du futur, sans un sou en poche, évidemment.
Rappelons que c’est un Président ukrainien illégitime qui annonce cette intention, puisqu’il n’a jamais été réélu à la fin de son mandat début 2024. Par conséquent sa signature n’a aucune valeur, d’autant plus que les chances de Zelensky de conserver le pouvoir à la fin de la guerre sont nulles.
Personne, à part Poutine, n’a la moindre idée de ce que sera l’Ukraine d’après-guerre, personne ne sait si le Tsar se contentera de la Novorossia ou poussera ses légions jusqu’à la frontière polonaise, personne ne sait si l’Ukraine ne sera pas dépecée par ses voisins roumains, polonais ou hongrois, personne ne sait si le Kremlin victorieux acceptera que l’Ukraine résiduelle possède une armée ou simplement une modeste force de sécurité intérieure. C’est le vainqueur qui décidera de tout cela. Il n’y aura peut-être plus jamais d’armée ukrainienne.
Mais Macron et son complice viennent de nous jouer une farce grotesque du plus haut comique.
Oublions les Gripen suédois et parlons des 100 Rafale.
Quand c’est un pays solvable, comme l’Inde par exemple, qui vous signe une lettre d’intention pour une commande militaire de cette ampleur, il y a de quoi se réjouir pour notre commerce extérieur et pour nos industriels de l’armement, qui se battent comme des lions dans ce marché hyperconcurrentiel, notamment face à l’écrasante concurrence américaine.
Mais quand la demande émane d’un pays mafieux totalement ruiné, tenu à bouts de bras par une Europe elle-même sans un sou et en proie à des difficultés internes majeures, tout cela prend la forme d’un projet virtuel qui ne verra jamais le jour, un projet seulement destiné à entretenir la flamme guerrière des Européens de plus en plus lassés par cette guerre ruineuse et à attiser la russophobie qui s’émousse en Occident.
Cette farce grotesque à laquelle les médias feignent de croire n’est qu’un exercice de communication qui n’aura pas de suite. Macron continue sa petite croisade contre la Russie, alors que chaque jour voit l’Ukraine reculer sous la pression russe. En trois jours, l’armée russe a gagné plus de territoire qu’en un mois.
100 Rafale au standard F4, donc le plus récent et le plus performant, cela ne coûte pas 10 milliards comme annoncé dans la presse. C’est un coût de 25 milliards qu’il faut prévoir avec les équipements, les munitions, l’entretien et bien entendu la formation des équipages et des mécaniciens.
La vraie question est donc : qui va payer ?
Si l’UE n’est pas très chaude pour acheter du matériel américain pour le livrer à Kiev, il n’est pas certain que nos partenaires européens (mais en réalité des concurrents sans concession qui n’ont jamais acheté de l’armement français pour la plupart) acceptent de financer notre industrie de l’armement. Au sein de l’Europe, c’est tous pour l’Ukraine, mais c’est chacun pour soi entre les 27 membres de l’Union.
Reste le vol pur et simple des avoirs russes gelés en Belgique. Si l’Europe joue à ce petit jeu en violant le droit international, je ne donne pas cher de l’avenir de l’euro auprès des investisseurs du Sud global, Chinois, Indiens et monarchies du Golfe en tête. Plus personne ne fera confiance à cette Union de Rapetou. Quant aux représailles russes, elles pourront prendre des formes diverses, dont une cyberguerre dévastatrice pour l’économie.
Ensuite, Dassault devra augmenter la cadence de production à 5 Rafale par mois, ce qui ne va pas se faire en huit jours. Les carnets de commande sont déjà pleins pour dix ans.
Il faudra donc prélever quelques exemplaires sur les quotas des autres clients, dont l’armée de l’air, qui est passée de 450 avions de combat en 1990 à 200 aujourd’hui. Et une bonne partie de ces appareils n’est pas opérationnelle compte tenu d’une maintenance plus que médiocre. Macron fanfaronne mais notre armée est inapte au combat de haute intensité. Il faudrait entre 10 et 20 ans pour la reconstruire et la porter à un niveau crédible. Or, la France est ruinée et sa dette va s’alourdir, avec des intérêts doubles du budget de la Défense. Les paroles de Macron n’engagent que celui qui les écoute.
En conclusion, rappelons que nul ne connaît l’avenir de l’Ukraine en guerre et encore moins celui de son président illégitime. Par conséquent cette mascarade est vraiment malvenue. C’est Poutine qui a les cartes en mains et qui décidera du sort du vaincu.
Inutile de faire croire, au 1363e jour de guerre, que le régime mafieux et corrompu de Kiev va décider du sort de l’Ukraine après sa défaite.
Jacques Guillemain, Riposte Laïque
