. « Zemmour et l’ASLA s’associent pour combattre judiciairement ces menaces »

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#webtube : « Trop de gens se taisent par peur des insultes et menaces, renforcées par les réseaux sociaux. » L’ASLA (Association de soutien aux lanceurs d’alerte) annonce s’associer à la plainte d’Éric Zemmour, contre Raphaël Arnault, pour provocation au crime et menaces de mort. Pour rappel, lors d’un échange sur les réseaux sociaux, le député LFI, après s’en être pris à Patrick Jardin, père d’une jeune femme assassinée au Bataclan, reproche à Éric Zemmour d’avoir « servi la soupe » à l’État islamique et ajoute : « Suprémacistes religieux ou nationalistes, on va tous vous dézinguer. » L’occasion, pour les lecteurs de BV, de découvrir la raison d’être de l’ASLA, qui se décrit comme le « bouclier juridique des patriotes » avec Pierre Larti, son porte-parole.

Sabine de Villeroché. Pourquoi « venir en aide » à Éric Zemmour, qu’on imagine capable de se défendre seul devant les tribunaux ?

Pierre Larti. Suite à l’attentat perpétré contre le lanceur d’alerte américain Charlie Kirk, qui n’a fait que révéler l’ampleur du phénomène, l’ASLA a mis en place une cellule spéciale pour soutenir les personnalités de droite qui subissent des menaces de mort. De notre point de vue, cela fait trop longtemps que de graves menaces à l’encontre de structures et personnalités de droite restent impunies. Il en va du pluralisme des opinions : trop de gens se taisent par peur des insultes et menaces, renforcées par les réseaux sociaux.
Parce qu’une menace de mort est d’abord un délit, Éric Zemmour et l’ASLA se sont associés pour combattre judiciairement ces menaces, et notamment celles proférées par Raphaël Arnault, député antifa LFI. Il s’agit pour nous de combattre la menace de mort par la bataille judiciaire et, ainsi, protéger voire montrer la voie à ceux qui pourraient également subir des menaces de ce type.

S. d. V. Pourquoi avoir créé une association pour défendre les lanceurs d’alerte ?

P. L. L’ASLA a été fondée en 2021 à l’occasion d’une vague répressive gouvernementale contre des mouvements et personnalités de droite. Des personnes venues de différents horizons – anciens militants, juristes, lanceurs d’alerte – ont décidé de s’organiser pour ne plus subir, et orchestrer la riposte judiciaire.
Forts de certains succès, nous avons décidé de pérenniser l’association et de développer également un aspect parfois plus proactif et offensif en attaquant en justice les dérives manifestes qui affectent notre société.

S. d. V. Comment fonctionne l’ASLA ? Qui finance l’association ?

P.L. Nous sommes composés de quelques bénévoles, renforcés par un réseau d’avocats. N’étant pas une association de gauche, nous n’avons pas la chance de profiter de la manne financière d’argent public : notre financement repose exclusivement sur nos donateurs, ce qui garantit notre indépendance.
Soucieux de proposer une gestion financière totalement transparente, nous mettons en place des cagnottes en ligne pour chaque affaire sur notre site asla.fr, ce qui permet à chacun de soutenir les causes dont il se sent le plus proche tout en assurant une entière visibilité sur nos rentrées d’argent.

S. d. V. L’ASLA a-t-elle déjà remporté des victoires judicaires ?

P. L. Oui, plus d’une vingtaine à ce jour, et notamment contre META France, suite à la censure de certains comptes de droite sur les réseaux sociaux, mais aussi contre des islamistes qui attaquaient des lanceurs d’alerte et autres élus (Damien Rieu, Isabelle Surply), des interdictions de manifester abusives ou des municipalités qui utilisaient l’argent public pour subventionner l’association immigrationniste SOS Méditerranée. Et gageons que la prochaine sera contre un député LFI !

À ce sujet — Patrick Jardin : la peine d’un père de famille, dix ans après le Bataclan


Sabine de Villeroché
, dans BV

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