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#webtube : Pourquoi le Tsar négocierait-il un arrêt des hostilités alors que son armée est aux portes de la victoire ?
Ce que veut Zelensky, c’est un cessez-le-feu qui permettrait à la Coalition des volontaires d’envoyer en Ukraine 20 000 soldats européens sous protection aérienne américaine, annihilant ainsi tous les buts de guerre de Poutine et figeant le front pour des décennies. Un scénario à la coréenne impensable pour les Russes. D’autant plus que si on écoute certains généraux américains, l’Ukraine deviendrait le Cuba de 1962, avec missiles Tomahawk et F-35 aux frontières de la Russie. La même situation mais inversée.
Poutine mène une guerre existentielle pour la sécurité de son peuple et les Occidentaux ne trouvent rien de mieux que de vouloir déployer des missiles à sa porte. Comme si les armes nucléaires américaines stationnées dans 5 pays européens ne suffisaient pas. Que dirait Trump si quelques missiles russes étaient stationnés au Venezuela ?
Ne prenons pas Poutine pour un perdreau de l’année. La paix ne se fera pas en resserrant toujours plus l’étau otanien sur la Russie. Si Trump veut la paix, qu’il commence par retirer ses missiles et ses légions d’Europe.
La propagande mensongère n’a jamais fait les victoires. Il y a bien longtemps que les Occidentaux ont perdu cette guerre, mais ils refusent la défaite par peur de devoir en endosser la responsabilité. En définitive, c’est le Churchill ukrainien qui assumera seul la terrible défaite conduisant à la destruction de l’Ukraine et de son peuple, saigné à blanc pour avoir cru aux promesses de victoire de Zelensky.
Pendant que les Occidentaux diabolisent Poutine et l’accablent de tous les maux, celui-ci est devenu l’idole du Sud global, ce vaste monde qui ne cesse de monter en puissance et ne supporte plus l’hégémonie des États-Unis, pays le plus belliqueux et le plus dominateur que le monde ait connu. En effet, qui d’autre que le Tsar pourrait tenir tête militairement à une coalition de cinquante nations hostiles, lesquelles multiplient les sanctions économiques qui se révèlent d’ailleurs contre-productives ?
À l’opposé, Zelensky a perdu son pari. Depuis le début du conflit, attisant les braises, le saltimbanque de Kiev mise sur un engagement de l’Otan dans un choc frontal avec la Russie, sans comprendre que l’Alliance n’a pas les moyens de ses ambitions. Devenu la star du monde occidental en quelques semaines, invité et ovationné dans toute la sphère russophobe de la planète, y compris au Vatican, Zelensky s’est pris pour le roi du monde, pouvant exiger et ordonner sans la moindre contradiction. Mais la roue tourne.
Au 1340e jour de guerre, il n’est plus le chouchou des médias et devient même un boulet encombrant.
La guerre commence à coûter cher. Plus de 400 milliards ont été déversés en pure perte en Ukraine. Sur ce pactole inespéré représentant 2 fois le PIB du pays, l’entourage de Zelensky s’est copieusement servi, tandis que les « généreux » donateurs ont bénéficié de juteuses rétrocommissions. Tout cela commence à transpirer et la coupe est pleine.
À part quelques illuminés qui feignent encore de croire que l’Ours russe est très affaibli, les plus lucides reconnaissent que la victoire du Tsar est inéluctable. Poutine prend son temps, car il n’a jamais voulu mobiliser pour ne pas déstabiliser son économie, pariant sur la lente usure des forces ukrainiennes et la lassitude des Européens. Mark Rutte, au lieu de prendre ses désirs pour des réalités, devrait savoir que la Russie peut mobiliser 20 millions de soldats et que son industrie de l’armement produit davantage d’armes et de munitions que toute l’Europe.
À titre de comparaison, on apprend que notre armée de l’air retire ses avions de transport C 130-H du service, faute d’avoir les moyens de les entretenir ! Ce qui n’empêche pas Macron de fanfaronner et de jouer les Rambo. Assez de délires guerriers. Avec ses 200 ooo soldats et le faible nombre de matériels réellement opérationnels, la France est incapable de faire la guerre.
Rappelons que Poutine a mis 20 ans pour reconstruire son armée, après l’effondrement post-soviétique. Toute guerre est dévoreuse d’hommes et de matériels. Avec seulement 5000 hommes au Sahel, nous étions déjà « au taquet », disait le général Pierre de Villiers.
L’analyste politique Rostislav Ishchenko affirme que l’offensive russe s’étend rapidement, tandis que la ligne de front ukrainienne entre Tchernihiv et Kherson risque de s’effondrer complètement.
On n’est plus dans le schéma des places fortes de Bakhmout, Chasiv Yar et Avdiivka, qui avaient nécessité des mois de combats acharnés pour finalement tomber aux mains des Russes. L’armée ukrainienne était alors au sommet de sa force. Mais tout accélère. Fin 2025, elle ne peut plus faire face sur un front de plus de 1000 km et ne tient que sous perfusion otanienne. Zelensky réclame encore 3 ans d’aide financière à l’Europe déjà ruinée !
Mais quand les dernières fortifications ukrainiennes céderont, les Russes ne tarderont pas à remonter au niveau de leur offensive de mars 2022, avant que l’Otan ne décide de s’engager aux côtés de Kiev et ne contraigne Poutine à replier son armée vers le Donbass. Une lourde défaillance du renseignement russe, qui n’avait pas prévu la réaction occidentale. En Crimée, ce fut une promenade de santé. En Ukraine, c’est 14-18.
Ce sera un retour à la case départ du 24 février 2022, date où la Russie tenait 35 % du territoire ukrainien, mais ce retour se fait au prix de 2 millions de morts et blessés ukrainiens, sacrifiés en pure perte sur l’autel des intérêts américains et des ambitions du saltimbanque ukrainien, ivre de sa fulgurante célébrité.
Aujourd’hui, des milliers de soldats ukrainiens sont encerclés, piégés dans différentes places fortes, avec pour seule option de se rendre ou mourir. Pokrovsk, Mirnograd, Koupiansk, Yampol, Volchansk… autant de villes dont les jours sont comptés et qui devraient tomber prochainement.
« Ishchenko souligne que sans l’arc Koupiansk-Pokrovsk, une défense durable de l’agglomération Slaviansk-Kramatorsk – la dernière zone défensive solide sur la rive gauche du Dniepr, construite depuis mai 2014 – devient impossible. La perte des flancs sous Pokrovsk et Koupiansk laisserait cette zone défensive contournée et coupée de tout ravitaillement. »
Et quand Kherson tombera, qui empêchera le Tsar de s’emparer de Mykolaiev et d’Odessa, en poussant jusqu’à la Transnistrie, en vue de la protéger d’une éventuelle attaque moldave ?
Contrairement à ce que braillent les Européens, qui ont fait le choix de la guerre sans en avoir les moyens et surtout en sous-estimant gravement la puissance russe, cette guerre ne trouvera pas son dénouement sur le terrain diplomatique mais sur le champ de bataille. Jusqu’où ira Poutine ? Veut-il la Novorossia ou davantage ? Nul ne sait. Mais les multiples mensonges et trahisons des Occidentaux à l’égard des Russes depuis 1990 ont rendu ces derniers très méfiants.
En 2022, les deux belligérants étaient prêts à négocier. Mais Boris Johnson, sans doute aux ordres des faucons américains, s’est aussitôt envolé pour Kiev afin de dissuader Zelensky de faire la paix, en lui promettant la victoire et le soutien occidental. Mauvaise pioche.
Aujourd’hui, il n’y a plus aucune illusion à avoir. L’Ours russe ne lâchera rien.
Les gains territoriaux seront définitifs, l’Ukraine n’intégrera pas l’Otan, Poutine exigera les garanties de sécurité pour toute l’Europe, garanties qu’il réclame en vain depuis 20 ans, et l’armée ukrainienne devra rester au niveau échantillonnaire. Si l’Occident avait écouté Poutine et avait respecté les accords de Minsk, au lieu de fermer les yeux pendant 8 ans sur la guerre du Donbass, jamais Poutine n’aurait lancé son offensive.
Traiter Poutine d’agresseur est un mensonge. Cette guerre a commencé en 2014 quand la CIA a renversé le régime pro-russe en place à Kiev. Les accords de Minsk qui accordaient l’autonomie aux républiques russophones du Donbass n’ont jamais été appliqués. Kiev a fait le choix de la guerre contre la minorité russe pendant 8 ans, minorité qui a appelé Poutine à son secours. Qui est le véritable agresseur, alors que le Tsar a réclamé pendant des années des garanties de sécurité pour toute l’Europe ? Il est clair que les États-Unis voulaient cette guerre, comme ils ont voulu la guerre en Irak ou le dépeçage de la Serbie, deux agressions déclenchées sur des mensonges d’État. C’est cela la vérité et non pas le discours otanien russophobe. Chacun doit être bien conscient du risque de cette guerre.
Car si c’est un autre scénario que celui du Tsar qui l’emporte, c’est que le monde aura plongé dans la troisième guerre mondiale, donc la dernière compte tenu des 14 000 têtes nucléaires que se partagent les principales puissances mondiales.
Il est donc grand temps d’écouter Poutine et de faire du business avec Moscou au lieu de fanfaronner.
Jacques Guillemain, Riposte Laïque
