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#webtube : On n’a jamais vu pareille augmentation de l’immigration sur une seule année. Après déduction des retours au pays d’origine et des décès, la population immigrée recensée en France a augmenté de 434 000 individus en net. Ce qui signifie que les seules arrivées ont dépassé le chiffre de 500 000 en 2024. Tout cela en dit long sur les rodomontades et les gesticulations largement médiatisées de Bruno Retailleau. Derrière un discours musclé qui sonne agréablement aux oreilles du peuple, rien ne change dans les faits.
En un an, la population immigrée a augmenté autant que durant les trois années précédentes.
La population immigrée (personnes nées étrangères à l’étranger), atteint désormais 7,7 millions d’individus, soit 11,3 % de la population totale. C’est une augmentation de 77 % depuis l’an 2000. La population d’origine immigrée (née en France d’au moins un parent immigré) atteint, quant à elle, 22 % du total. Et si l’on remonte à la 3e génération, ce pourcentage augmente.
C’est cette accélération des flux migratoires sans précédent qui devrait alerter toute la classe politique.
Cette hausse annuelle est 4 fois supérieure à la moyenne de la décennie 2000.
Elle est 25 fois supérieure à la moyenne des années 1990.
Sur un an glissant, il y a autant de décès que de naissances
Entre le 1er juin 2024 et le 31 mai 2025, la France a comptabilisé 651 000 décès et 650 000 naissances. Ce qui signifie que l’augmentation de la population est due désormais au seul solde migratoire. Le taux de fécondité s’est effondré à 1,6 enfant par femme. Rappelons que la disparition des générations de boomers, très nombreuses, va s’accélérer. et aggraver le déséquilibre.
Plus la natalité s’effondre et plus l’immigration s’amplifie. Nier le changement de population qui s’opère, à raison de 500 000 arrivées par an, essentiellement d’origine extra-européenne, n’évitera pas le choc identitaire dès lors que l’intégration ne fonctionne plus.
Tous les pays européens l’ont compris, Allemagne, Italie, Royaume-Uni, Pays-Bas, Autiche… tous sauf la France, qui est devenue le premier pays d’accueil des demandeurs d’asile.
Le nombre de nouveaux titres de séjour diminue en Europe mais augmente en France.
La France immigrationniste refuse d’appliquer les règles de durcissement européennes. Notamment le délai de rétention pour les clandestins porté à 24 mois. En France, c’est trois mois, le Conseil constitutionnel en ayant décidé ainsi, au nom de la liberté individuelle. Les juges finiront par détruire ce pays.
La France devient ainsi le déversoir de tous les immigrés que l’Europe ne veut plus accueillir.
Rien de bien nouveau, mais tout s’accélère sans la moindre réaction des élus, davantage préoccupés par leur gamelle que par le naufrage identitaire de la France.
80 % des citoyens ne veulent plus d’immigration. Mais qui les écoute dans une démocratie où la dictature du politiquement correct ignore le peuple depuis plus de quarante ans ?
(source chiffres Figaro)
Jacques Guillemain, Riposte Laïque
