. 10 septembre : 80.000 policiers mobilisés face à l’extrême gauche factieuse

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#webtube : La journée pourrait bien servir d’exutoire aux Black Blocs et autres militants de l’ultra-gauche anticapitaliste. Une menace prise très au sérieux. Lundi soir, le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, a dévoilé le dispositif prévu pour la journée du 10 septembre, ne cachant rien de son appréhension. « Je ne prends pas du tout cette date à la légère parce qu’au départ, il y a eu une mobilisation citoyenne. Celle-ci a été, depuis, confisquée et détournée. Elle n’a plus rien de citoyen.

Cela a été une radicalisation puisque c’est Monsieur Mélenchon qui a voulu la préempter, a expliqué le locataire de la place Beauvau, sur le plateau du 20 Heures de France 2. Ce sera la mouvance d’extrême-gauche et d’ultra-gauche. On sait que ces groupuscules sont déterminés et organisés. L’ultra-gauche est ultra-violente. Nous allons mobiliser beaucoup de forces, gendarmes et policiers, 80.000. »

Aux abords des Champs-Élysées, des commerçants se préparent déjà au pire et comptent se barricader pour défendre leurs biens. Mais les dégâts pourraient potentiellement s’étendre bien au-delà de la capitale puisqu’une vingtaine d’opérations de blocage sont prévues, principalement dans des dépôts pétroliers et les plates-formes logistiques comme les aéroports et les voies ferroviaires. Des sabotages contre des sites stratégiques, notamment dans le domaine de l’énergie ou encore l’industrie de Défense, sont également redoutés. Selon une note des services de renseignement territorial, consultée par CNews« des initiatives désorganisées et difficilement anticipables » seraient à prévoir, avec un « risque d’actions par des groupes radicaux et violents »« Nous serons là. Nous n’avons pas peur. Nous protégerons le droit, la loi, les Françaises et les Français et la République, a d’ores et déjà averti le ministre, à l’attention des factieux d’ultra-gauche. On ne tolérera aucun blocage, aucune violence ».

Un dispositif XXL

Il faut comparer cette mobilisation de 80.000 forces de l’ordre à des dispositifs précédents pour prendre la juste mesure de la menace. Le 1er mai 2023, 12.000 agents avaient été déployés pour sécuriser les manifestations dans tout le pays. Pour les Jeux Olympiques de 2024, c’était une moyenne de 30.000 agents par jour pour toute la région Ile-de-France. Et le 14 juillet dernier, 65.000 policiers et gendarmes avaient été mobilisés en France afin de sécuriser des festivités devenues le prétexte aux défoulements barbares de la « nouvelle France ».

Les fameux « jeunes » issus des quartiers ne sont cependant pas les seuls capables de violence. Lors des mouvements sociaux, les black blocs prennent leur relai, s’attaquant eux aussi autant aux biens qu’aux personnes.

Ce mouvement – qui va très probablement s’inviter aux mobilisations du 10 septembre – s’est installé en tête des cortèges depuis les manifestations contre la « loi travail », en 2016. Il s’est notamment illustré lors de l’épisode des Gilets jaunes dont chacune des journées d’action s’était retrouvée infiltrée par ces factieux cagoulés et vêtus de noir.

Une violence tolérée

Que fait le gouvernement contre ces Black Blocs dont l’identité est souvent connue des forces de police ? Rien, ou si peu. « Nous ne pouvons pas interpeller un certain nombre de gens qui arrivent comme vous et moi en civil, et qui tout à coup s’habillent en black bloc, se mettent au milieu de la foule », s’était défendu l’ancien ministre de l’Intérieur Gérard Collomb, en 2018. Il faut dire aussi que l’État n’est pas aidé dans sa volonté de lutte contre l’extrême gauche. En 2016, lors d’un défilé contre la loi travail, la participation de dizaines de militants identifiés comme dangereux avait été empêchée par des contrôles d’identité aux points d’entrée stratégique et la mesure avait à l’époque suscité l’indignation des ONG

Les médias de gauche sont globalement sur la même ligne et voient dans les black blocs le bras armé d’une lutte anti-capitaliste fort légitime. En juin 2023, France Inter avait ainsi invité ses auditeurs à poser sur ces militants un regard plus indulgent, estimant que « le gouvernement les pointe du doigt pour justifier des dispositifs de plus en plus musclés »« Ces Black Blocs sont-ils devenus un fléau ou un mal nécessaire ? Comment les arrêter, et le faut-il seulement ? », ajoutait encore la radio publique. Des questions qu’il faudrait sans doute poser aux centaines de policiers blessés ou handicapés à vie chaque année par ces milices d’ultra gauche.