. Leroy Merlin va-t-il se mordre les doigts de s’être soumis à l’extrême gauche ?

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#webtube : En se soumettant à une organisation d’extrême gauche, l’enseigne s’est offert un bad buzz malencontreux. Leroy Merlin serait-il un magasin d’extrême gauche ? C’est la question que beaucoup se posent, depuis un incident survenu lundi 17 septembre. Ce jour-là, à 11h30, l’enseigne a été interpellée, sur X, par l’antenne française des Sleeping Giants, un groupe de pression qui œuvre à la censure des médias de droite. « Votre pub Leroy Merlin apparaît sur le site abject #FrontieresMedia.fr, obnubilé par l’immigration, qui vend du merch avec le slogan xénophobe du FN/RN et de Génération identitaire et qui est accusé de diffamer des ONG de défense des droits humains. Est-ce OK ? » Une tentative d’intimidation couronnée de succès, puisque l’entreprise a mis moins de quatre heures pour se coucher à plat ventre.

« Votre alerte a bien été prise en compte. Le site mentionné a été immédiatement ajouté à notre liste de blocage publicitaire, a ainsi répondu le compte X de Leroy Merlin, dès 15h. Nous ne cautionnons en aucun cas les propos tenus sur cette plate-forme, ni les messages qu’on a pu y voir relayés. » Satisfaction immédiate du soi-disant « collectif citoyen » : « Leroy Merlin retire ses pubs Web du site toxique #Frontieremedia.fr, qui diffuse une propagande outrancière et vend des produits dérivés ornés de slogans xénophobes. » Contactée par BV, l’enseigne n’a pas répondu à nos questions.

Suite de l’article ci-dessous

https://www.bvoltaire.fr/leroy-merlin-va-t-il-se-mordre-les-doigts-de-setre-soumis-a-lextreme-gauche

Boulevard Voltaire

. Ces deux France des jeunes : l’une abandonnée par l’État, l’autre se raccrochant à l’islam

Articles : Nov. 2025Oct. 2025Sept 2025Aout 2025
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#webtube : En quête de sécurité, les jeunes n’ont pas les mêmes réactions par rapport à la crise qu’ils traversent. Deux études sur les jeunes de France viennent de sortir, l’une sur leur sentiment d’abandon, notamment en milieu rural, l’autre sur l’évolution de la pratique religieuse chez les musulmans de France, qui propose un instructif focus sur les jeunes.

Des jeunes négligés (et surtout les ruraux)

Avec toutes les précautions qui s’imposent (du fait, par exemple, des recoupements partiels entre les populations interrogées), il est très intéressant, non pas de comparer, mais de confronter des données qui révèlent le fort contraste entre deux France. Les deux études concluent en commun à une forte attente (liée généralement à une insatisfaction ou un manque) des jeunes dans notre France actuelle, quelle que soit leur situation. Dans le premier sondage, réalisé par OpinionWay pour les Apprentis d’Auteuil, la réponse de la population rurale est particulièrement instructive, puisqu’elle amplifie le sentiment général de la classe d’âge interrogée (16 à 25 ans). Un sentiment qui n’est guère positif et confirme les constats qu’ont pu en faire, récemment, les sociologues les plus affûtés. « Deux jeunes sur trois se considèrent comme des citoyens sans voix, exclus des décisions publiques », mais ils s’estiment aussi (comme beaucoup de Français plus âgés, d’ailleurs) peu et mal représentés. Ils sont en effet 83 % à juger « les décideurs déconnectés de leurs réalités » et 79 % à se sentir « instrumentalisés par des élus qui défendent leurs propres idées ». Et plus on s’éloigne des centres urbains, plus le constat est sévère : 72 % des jeunes ruraux se sentent « comme des citoyens de seconde zone », contre 59 % des Franciliens. Ils expriment, par ailleurs, des difficultés concrètes : 34 % « se disent confrontés aux violences et aux discriminations, 30 % à la précarité et la pauvreté, et 28 % s’inquiètent de leur santé ».

Déception, mais pas insouciance

Mais cette vision assez négative ne doit rien à une quelconque insouciance. Ils sont huit sur dix à souhaiter « s’impliquer plus fortement sur les grands enjeux actuels qui concernent la jeunesse et son avenir ». Et si 30 % ne voteront pas aux prochaines élections, invoquant « un sentiment de non-représentation par les candidats », ils sont malgré tout 64 % à vouloir participer aux municipales en 2026 et 73 % à la présidentielle de 2027. Souvent déçus et mécontents, ils voudraient se faire entendre, mais ne se reconnaissent majoritairement pas dans les caricatures activistes de type « antifa » : 73 % rejettent la violence envers les autorités et 59 % s’opposent à la désobéissance civile.

Ils se sentent en fait plutôt perdus, 54 % se trouvent « mal informés et n’ont pas les codes pour y parvenir », et un tiers pensent « qu’être écoutés renforcerait leur confiance et leur volonté d’agir ». Et s’ils priorisent les réseaux sociaux (50 %) devant le vote (44 %) pour s’exprimer, ils en constatent aussi les faiblesses et sont 75 % à affirmer « que ce qui y est exprimé reste souvent ignoré par les responsables politiques ». Enfin, s’ils lui trouvent quelques défauts, l’école est aussi perçue par 74 % d’entre eux comme « un lieu d’apprentissage de la citoyenneté » et « 71 % se disent consultés au sein de leurs établissements scolaires, contre 50 % par les médias, 45 % par les élus et 39 % par les partis politiques ».

À ce sujet — [ÉDITO] Sondage IFOP : inaction et négation au service de l’islamisation sans fin

Les jeunes musulmans se radicalisent

Avec toutes les précautions qui sont de rigueur concernant les sondages sur les croyances et pratiques religieuses, la dernière étude de l’IFOP (qui ausculte les musulmans de France depuis 1989) pour le magazine Écran de veille n’en apporte pas moins un éclairage instructif sur la pratique de l’islam par les plus jeunes (moins de 25 ans) et son évolution. En moins de quatre décennies, le taux de fréquentation des mosquées a bondi de 7 % à 40 %, celui de l’observance du ramadan de 51 % à 83 %. Alors qu’il serait en chute chez les musulmanes de plus de 50 ans, le taux de port du voile chez les jeunes filles est passé de 16 % à 45 %. 38 % disent le porter pour montrer « leur appartenance à leur religion » , 44 % pour « ne pas attirer le regard des hommes », 42 % pour « se sentir en sécurité », 15 % pour « ne pas être perçue comme une femme impudique » et 2 % « sous la pression directe de proches ».

Par ailleurs, 87 % des jeunes musulmans se disent désormais « religieux » (attachés à une pratique stricte) et 12 % déclarent ne pas consommer d’alcool. 42 % disent éprouver de la sympathie pour l’islamisme et 32 % se disent proches du courant de pensée des Frères musulmans. Pour 57 % d’entre eux, la législation française est « moins importante » que la charia (ce qui confirme un précédent sondage ) et 82 % pensent que la religion surpasse la science sur la question de la création du monde.

Deux France, deux attitudes

On ne peut pas comparer les réponses des populations interrogées dans ces deux sondages, certains des ruraux pouvant être des musulmans et les questions ne portant pas sur les mêmes thèmes. On constate cependant que les ruraux, sans céder au désespoir, font spontanément référence aux institutions (même si c’est pour s’en sentir abandonnés), alors que les jeunes musulmans s’en remettent à la religion. Ou, plus précisément, à l’islam, la nuance ayant son importance. En effet, comparer une population musulmane (majoritairement immigrée ou issue de l’immigration) à une population « de souche », catholique ou de culture chrétienne, a ses limites. Si le christianisme est avant tout une question de foi, la pratique de l’islam est avant tout une question d’obéissance à la loi, ce que confirme d’ailleurs le sondage de l’IFOP.

Que penser du contraste saisissant entre les réponses des populations interrogées dans ces deux sondages ? Pour François Demaison, directeur de pôle social, interrogé par BV« si les ruraux se constatent abandonnés, c’est que le pouvoir politique ne s’intéresse qu’aux populations qui engagent un rapport de force avec lui. Or, ici, nous avons affaire à une population qui ne génère aucun trouble et n’engage donc aucun rapport de force. » Il rappelle, par ailleurs, que « la plupart des jeunes vivent aujourd’hui dans une société où les cercles communautaires protecteurs ont souvent disparu, à commencer par le cercle familial ». Et face à l’insécurité de cette situation, chacun va vers ce qu’il connaît : « Les jeunes ruraux attendent que l’État et ses institutions jouent leur rôle protecteur multiséculaire. » Alors que « les jeunes musulmans reviennent à l’islam, qui est à la fois leur religion et leur loi ».

« Nous sommes arrivés au dernier stade de l’individualisme vers lequel nous poussaient les Lumières », estime notre interlocuteur, car « l’homme n’est plus aujourd’hui qu’un sujet de droit, réduit à sa seule dimension de consommateur ». Et dans une France où « le laïcisme républicain a affaibli le catholicisme et ainsi créé un vide spirituel », François Demaison juge durable le retour à la pratique observé chez les jeunes musulmans, « car l’islam est la seule entité permettant d’apporter à des populations déracinées par leur immigration une identité propre ».

Etienne Lombard, dans BV

. Éric Zemmour rive son clou au « fils spirituel de BHL »

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#webtube : « En Hongrie, il n’y a pas de petite Lola qui se fait découper par une Algérienne ». Raphaël Glucksmann  était le grand invité ce mardi 19 Novembre, sur LCI, de l’émission La grande confrontation dirigée par David Pujadas. En seconde partie du programme, une confrontation musclée a opposé l’eurodéputé socialiste au président de Reconquête, Éric Zemmour. Ce sont deux visions de la France et de son identité qui s’opposent ce soir là.

« Quand je vais à New York ou à Berlin, je me sens plus chez moi que lorsque je me rends en Picardie ». C’est par une citation de son adversaire qu’Éric Zemmour entre dans l’arène. « Cette phrase vous résume » lance-t-il à Raphaël Glucksmann, avant de dresser un bilan des propos tenus par ce dernier lors de la première partie de l’émission : « C’était affligeant de médiocrité et de banalité ».

Après avoir été qualifié de « fils spirituel de Bernard-Henri Lévy », – « l’identité des peuples vous intéresse quand ce n’est pas l’identité française » a lancé Éric Zemmour , le leader socialiste tient a rappeler en préambule que le leader de Reconquête a été condamné plusieurs fois pour racisme, injures, incitation à la haine raciale. « Je veux vous combattre partout, vous et vous amis d’extrême-droite » affirme-t-il en déballant sa logorrhée antifasciste : « La France ne vous appartient pas », « vous n’allez pas conquérir ce pays car vous ne l’aimez pas », et de lancer toute honte bue « s’il y a un patriote à cette table, ce n’est pas vous, c’est moi. ». Tout y passe : « l’admiration sans borne » d’Éric Zemmour pour « Poutine Orban, Vance Trump qui sont hostiles aux intérêts de la France », jusqu’à l’argument imparable : « Vous êtes un théoricien de la guerre civile en France ».

Le rêve de la diversité

Éric Zemmour rappelle alors vivement à son adversaire que la France vit « une invasion migratoire », qu’une «civilisation [est] en train de nous remplacer » et que le reste n’est que des mots. Lorsque Raphaël Glucksmann affirme que « ce qui a fait la grandeur de la France, c’est sa diversité », que « nous sommes aujourd’hui les héritiers de cette diversité » en s’en prenant au pays « corrompu » de Viktor Orban, le sang de l’ancien journaliste ne fait qu’un tour. « En Hongrie, il n’y a pas de petite Lola qui se fait découper par une Algérienne, en Hongrie, il n’y a pas de Thomas qui se faIt tuer par un shaid (martyr de la foi islamique ndlr), en Hongrie, il n’y a pas une Philippine qui se fait violer et massacrer par un Algérien ou un Tunisien, en Hongrie, il n’y a pas un petit Elias qui, parce qu’il va jouer au foot, se fait tuer par un Africain » scande-t-il dans une séquence bouillonnante. « Arrêtez votre propagande » lui répond alors le parlementaire socialiste. « Vous vous en foutez, c’est indigne, vous vous en moquez des gens que j’ai cités, ça se voit » lui rétorque Éric Zemmour qui fulmine. « Absolument pas, je ne vous autorise pas à dire ça » se défend le dignitaire socialiste qui ne cesse par le suite de faire les louanges de la société diversitaire, et s’il admet à demi-mot une « archipelisation » de la société, c’est uniquement car nous avons, selon lui, « abandonné la construction de [notre] République ».

La joute se poursuit sur la question de la place de l’islam dans la société française. Alors que Raphaël Glucksmann ne cesse d’évoquer « l’obsession de l’islam » d’Éric Zemmour – « vous fantasmez,  rêvez la France telle que vous voudriez qu’elle soit » -, ce dernier rétorque en traitant son adversaire d’« idiot utile de l’islamisation », s’appuyant sur l’étude Ifop publiée par Le Figaro ce même jour : 57 % des musulmans de 15-24 ans interrogés pensent que les lois de la République passent après les règles de l’islam, la législation française étant « moins importante » que la charia.

Yves-Marie Sévillia, dans BV

. Après 150 Gripen, Zelensky s’offre 100 Rafale… et réclame 200 milliards à l’Europe !

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#webtube : Avec ses complices européens, le Churchill ukrainien ose tout. Quand il ne réclame pas 200 milliards à l’Europe pour poursuivre la guerre et alimenter les comptes offshore de son entourage pour les deux prochaines années, il commande sur catalogue les armements de l’armée ukrainienne du futur, sans un sou en poche, évidemment.

Rappelons que c’est un Président ukrainien illégitime qui annonce cette intention, puisqu’il n’a jamais été réélu à la fin de son mandat début 2024. Par conséquent sa signature n’a aucune valeur, d’autant plus que les chances de Zelensky de conserver le pouvoir à la fin de la guerre sont nulles.

Personne, à part Poutine, n’a la moindre idée de ce que sera l’Ukraine d’après-guerre, personne ne sait si le Tsar se contentera de la Novorossia ou poussera ses légions jusqu’à la frontière polonaise, personne ne sait si l’Ukraine ne sera pas dépecée par ses voisins roumains, polonais ou hongrois, personne ne sait si le Kremlin victorieux acceptera que l’Ukraine résiduelle possède une armée ou simplement une modeste force de sécurité intérieure. C’est le vainqueur qui décidera de tout cela. Il n’y aura peut-être plus jamais d’armée ukrainienne.

Mais Macron et son complice viennent de nous jouer une farce grotesque du plus haut comique.

Oublions les Gripen suédois et parlons des 100 Rafale.

Quand c’est un pays solvable, comme l’Inde par exemple, qui vous signe une lettre d’intention pour une commande militaire de cette ampleur, il y a de quoi se réjouir pour notre commerce extérieur et pour nos industriels de l’armement, qui se battent comme des lions dans ce marché hyperconcurrentiel, notamment face à l’écrasante concurrence américaine.

Mais quand la demande émane d’un pays mafieux totalement ruiné, tenu à bouts de bras par une Europe elle-même sans un sou et en proie à des difficultés internes majeures, tout cela prend la forme d’un projet virtuel qui ne verra jamais le jour, un projet seulement destiné à entretenir la flamme guerrière des Européens de plus en plus lassés par cette guerre ruineuse et à attiser la russophobie qui s’émousse en Occident.

Cette farce grotesque à laquelle les médias feignent de croire n’est qu’un exercice de communication qui n’aura pas de suite. Macron continue sa petite croisade contre la Russie, alors que chaque jour voit l’Ukraine reculer sous la pression russe. En trois jours, l’armée russe a gagné plus de territoire qu’en un mois.

100 Rafale au standard F4, donc le plus récent et le plus performant, cela ne coûte pas 10 milliards comme annoncé dans la presse. C’est un coût de 25 milliards qu’il faut prévoir avec les équipements, les munitions, l’entretien et bien entendu la formation des équipages et des mécaniciens.

La vraie question est donc : qui va payer ?

Si l’UE n’est pas très chaude pour acheter du matériel américain pour le livrer à Kiev, il n’est pas certain que nos partenaires européens (mais en réalité des concurrents sans concession qui n’ont jamais acheté de l’armement français pour la plupart) acceptent de financer notre industrie de l’armement. Au sein de l’Europe, c’est tous pour l’Ukraine, mais c’est chacun pour soi entre les 27 membres de l’Union.

Reste le vol pur et simple des avoirs russes gelés en Belgique. Si l’Europe joue à ce petit jeu en violant le droit international, je ne donne pas cher de l’avenir de l’euro auprès des investisseurs du Sud global, Chinois, Indiens et monarchies du Golfe en tête. Plus personne ne fera confiance à cette Union de Rapetou. Quant aux représailles russes, elles pourront prendre des formes diverses, dont une cyberguerre dévastatrice pour l’économie.

Ensuite, Dassault devra augmenter la cadence de production à 5 Rafale par mois, ce qui ne va pas se faire en huit jours. Les carnets de commande sont déjà pleins pour dix ans.

Il faudra donc prélever quelques exemplaires sur les quotas des autres clients, dont l’armée de l’air, qui est passée de 450 avions de combat en 1990 à 200 aujourd’hui. Et une bonne partie de ces appareils n’est pas opérationnelle compte tenu d’une maintenance plus que médiocre. Macron fanfaronne mais notre armée est inapte au combat de haute intensité. Il faudrait entre 10 et 20 ans pour la reconstruire et la porter à un niveau crédible. Or, la France est ruinée et sa dette va s’alourdir, avec des intérêts doubles du budget de la Défense. Les paroles de Macron n’engagent que celui qui les écoute.

En conclusion, rappelons que nul ne connaît l’avenir de l’Ukraine en guerre et encore moins celui de son président illégitime. Par conséquent cette mascarade est vraiment malvenue. C’est Poutine qui a les cartes en mains et qui décidera du sort du vaincu.

Inutile de faire croire, au 1363e jour de guerre, que le régime mafieux et corrompu de Kiev va décider du sort de l’Ukraine après sa défaite.

Jacques Guillemain, Riposte Laïque

. Les Pieds nickelés de Bercy annoncent une perte inexpliquée de 10 milliards de TVA

Articles : Nov. 2025Oct. 2025Sept 2025Aout 2025
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#webtube : De plus en plus grandiose. En plein débat budgétaire, Bercy perd 10 milliards de TVA sans savoir ni où, ni comment ! Plus nous sommes ruinés et plus l’argent se volatilise. Tandis que Matignon cherche désespérément 40 milliards d’économies, à Bercy c’est la valse des milliards. Ce sont donc 5 % des recettes de la TVA qui se sont envolés sans explication.

On se croirait en Ukraine, où les milliards disparaissent ni vu ni connu.

Cela représente un trou de 600 euros dans le budget annuel d’une famille de quatre personnes. Ce n’est pas rien alors que le pays croule sous les dettes et supporte déjà une fiscalité confiscatoire.

La France est vraiment une république bananière qui n’a plus sa place parmi les démocraties avancées, censées être des modèles d’intégrité, de sérieux et de compétence en matière de gouvernance. Nous sommes gouvernés par des incapables et des irresponsables qui se foutent de tout, car responsables uniquement de ce qui va bien. La gabegie, c’est toujours la faute du Saint-Esprit.

Quand ce ne sont pas l’Élysée et Bercy qui se renvoient la balle pour endosser la responsabilité des 300 milliards de dettes supplémentaires toujours inexpliquées, c’est Bercy qui nous annonce avoir perdu 10 milliards de TVA, sans la moindre idée des causes de ce trou béant. Ce sera comme d’habitude dans notre république de bons à rien : ni responsables, ni coupables. Tous ces bras cassés savent pouvoir compter sur le crétin de contribuable, éternel dindon de la farce et roue de secours incontournable du pouvoir.

Car en attendant, en plein débat budgétaire, il va falloir trouver 10 milliards supplémentaires pour boucler le budget. Donc 10 milliards d’impôts à prévoir.

https://www.epochtimes.fr/dix-milliards-de-tva-introuvables-le-gouvernement-lance-une-mission-durgence-3109486.html

Affolé, Matignon lance une mission d’urgence pour éclaircir ce mystère. Nul doute que nos lumières de Bercy trouveront une explication plus ou moins alambiquée pour s’exonérer du désastre et mettre cela sur le dos de défaillances imprévisibles. En attendant, chaque citoyen, bébés compris, vient de perdre 150 euros, évaporés comme un mirage dans le désert.

La TVA, c’est 200 milliards collectés chaque année. C’est la principale recette fiscale de l’État. Perdre 5 % de cette manne financière, c’est assez ahurissant.

Mais il se dit que les outils de contrôle de cet impôt majeur sont inadaptés, surestimant à tort son rendement de plusieurs milliards. La stabilité financière du pays est donc de plus en plus bancale.

Un pays en faillite, dont la charge de la dette est le premier poste budgétaire, qui de plus perd 10 milliards sans savoir ni où, ni comment, avouons que cela ne manque pas de sel.

Ce désastre illustre encore le délabrement de notre pays, dirigé par un incapable, qui s’est entouré de plus incapables que lui, sous réserve qu’ils lui fassent allégeance et lui jurent fidélité. Ce bonnet d’âne que la France détient dans tous les domaines, école, dette, fiscalité, insécurité, est parfaitement justifié.

Il est temps que le FMI prenne les commandes de ce pays en perdition, gouverné par des Pieds nickelés depuis trop longtemps. Nous étions le phare de l’Europe en 1975, riches et admirés. Mais des légions d’incapables ont dilapidé l’héritage des Trente Glorieuses. Macron, en deux quinquennats apocalyptiques, nous a mis au rang d’un pays du tiers-monde, en faillite totale tandis que les malfrats imposent leur loi. C’est simple, ce pays n’est plus gouverné et il n’y a plus d’État. Telle est la sinistre vérité.

Jacques Guillemain, Riposte Laïque

. Climat : censure de l’ARCOM et du Conseil d’État contre CNews et Philippe Herlin

Articles : Nov. 2025Oct. 2025Sept 2025Aout 2025
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#webtube : En introduction du récent Forum de la Dissidence dédiée à l’alarmisme climatique, Jean-Yves Le Gallou a pris la parole pour évoquer une affaire, passée relativement inaperçue, qui est pourtant grave : la censure d’une voix dissidente sur le climat. Retrouvez ci-dessous la vidéo de cette prise de parole de Jean-Yves Le Gallou, suivi du verbatim de celle-ci.
Source Polémia.

CNews a été condamnée par l’ARCOM pour cette affaire, avec une amende assez importante de 20 000 euros. Ce qui est surtout grave pour CNews, c’est que l’ARCOM multiplie les condamnations sur les sujets les plus divers : l’immigration, le climat, et d’autres encore, afin de pouvoir ensuite retirer la liberté d’antenne. C’est cela, la manœuvre.

Deux reproches sont formulés dans ce débat. Le premier est que des contre-vérités auraient été émises, ce qui impliquerait l’existence d’une vérité officielle. Le second, plus surprenant, est l’absence prétendue de contradiction. Or, vous voyez très bien que le meneur de jeu intervient : « Mais attention, attention ». Et, dans la séquence complète — que l’on a coupée — d’une durée de plus de dix minutes, deux minutes concernent Philippe Herlin, et tout le reste va dans l’autre sens. Il y a donc clairement contradiction.

L’argument central de Philippe Herlin à retenir est la critique des modèles. On va me dire : « Mais Herlin n’est pas climatologue ». Vous avez vu que la climatologue présente est une jeune doctorante, dont le niveau d’indépendance ne doit pas être très élevé, à mon avis ; si elle était indépendante, elle n’aurait pas de maître de thèse, ce n’est pas compliqué. Par ailleurs, Philippe Herlin est économiste, et, en tant que tel, il sait que les modèles rendent très mal compte de la réalité.
Or la réalité du climat, si l’on imagine l’ensemble des données à prendre en compte — données astronomiques, données sur l’activité solaire, données sur les échanges entre l’atmosphère et la terre, entre l’atmosphère et les océans — est d’une complexité immense. La probabilité qu’un modèle puisse y répondre correctement est donc très faible. En tout cas, c’est une opinion qu’il devrait avoir le droit d’exprimer. Nous sommes là face à une véritable dictature de l’opinion.

Ce qui est intéressant, c’est qu’après la condamnation par l’ARCOM, CNews a fait appel devant le Conseil d’État, et que celui-ci vient de confirmer la condamnation. J’appelle le Conseil d’État le Conseil d’État socialiste. Je vais vous dire pourquoi : le président du Conseil d’État est M. Macron, mais son vice-président, M. Tabuteau, est socialiste ; le président de la section de l’intérieur, M. Thuault, est socialiste et immigrationniste ; le président de la section du contentieux, M. Chantopy, est socialiste ; enfin, le président adjoint de la section du contentieux, M. Pierre Collin, qui a présidé la formation de jugement dans cette affaire, est un ancien collaborateur des cabinets de M. Moscovici et de M. Sapin. Vous voyez à quel point, lorsque l’on vous parle d’« État de droit », il s’agit d’un État de droit politique, un État de droit de censure.

Il existe par ailleurs des lois limitant la liberté d’expression — la loi Pleven, la loi Gayssot, etc. — qui, jusqu’ici, étaient appliquées par les juridictions pénales. Je critique ces lois, mais les juridictions pénales sont relativement protectrices des libertés : possibilité de défense, procédure contradictoire, appel, cassation, etc. Aujourd’hui, une autorité administrative, en l’occurrence l’ARCOM, prend une décision arbitraire de censure. Certes, il existe la possibilité d’un appel devant le Conseil d’État, mais les juridictions administratives s’ingèrent désormais dans le domaine pénal. Nous évoluons vers une société de la « vérité » climatique.

Cette affaire est absolument extraordinaire et mérite d’être connue.

Jean-Yves Le Gallou, Polémia

. Nouvelle rubrique météo sur webtube

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#webtube : Le principe de précaution vous connaissez ? Très utile quand on ne veut pas se faire surprendre par un événement inattendu. C’est dans cet esprit qu’une nouvelle rubrique a été ajouté sur WebTube, « Vigilance Météo ». La vigilance météorologique est un système d’alerte mis en place pour informer la population et les autorités des phénomènes météorologiques dangereux susceptibles d’impacter le territoire.

Source : La Vie Météo – Lucty

. « Zemmour et l’ASLA s’associent pour combattre judiciairement ces menaces »

Articles : Nov. 2025Oct. 2025Sept 2025Aout 2025
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#webtube : « Trop de gens se taisent par peur des insultes et menaces, renforcées par les réseaux sociaux. » L’ASLA (Association de soutien aux lanceurs d’alerte) annonce s’associer à la plainte d’Éric Zemmour, contre Raphaël Arnault, pour provocation au crime et menaces de mort. Pour rappel, lors d’un échange sur les réseaux sociaux, le député LFI, après s’en être pris à Patrick Jardin, père d’une jeune femme assassinée au Bataclan, reproche à Éric Zemmour d’avoir « servi la soupe » à l’État islamique et ajoute : « Suprémacistes religieux ou nationalistes, on va tous vous dézinguer. » L’occasion, pour les lecteurs de BV, de découvrir la raison d’être de l’ASLA, qui se décrit comme le « bouclier juridique des patriotes » avec Pierre Larti, son porte-parole.

Sabine de Villeroché. Pourquoi « venir en aide » à Éric Zemmour, qu’on imagine capable de se défendre seul devant les tribunaux ?

Pierre Larti. Suite à l’attentat perpétré contre le lanceur d’alerte américain Charlie Kirk, qui n’a fait que révéler l’ampleur du phénomène, l’ASLA a mis en place une cellule spéciale pour soutenir les personnalités de droite qui subissent des menaces de mort. De notre point de vue, cela fait trop longtemps que de graves menaces à l’encontre de structures et personnalités de droite restent impunies. Il en va du pluralisme des opinions : trop de gens se taisent par peur des insultes et menaces, renforcées par les réseaux sociaux.
Parce qu’une menace de mort est d’abord un délit, Éric Zemmour et l’ASLA se sont associés pour combattre judiciairement ces menaces, et notamment celles proférées par Raphaël Arnault, député antifa LFI. Il s’agit pour nous de combattre la menace de mort par la bataille judiciaire et, ainsi, protéger voire montrer la voie à ceux qui pourraient également subir des menaces de ce type.

S. d. V. Pourquoi avoir créé une association pour défendre les lanceurs d’alerte ?

P. L. L’ASLA a été fondée en 2021 à l’occasion d’une vague répressive gouvernementale contre des mouvements et personnalités de droite. Des personnes venues de différents horizons – anciens militants, juristes, lanceurs d’alerte – ont décidé de s’organiser pour ne plus subir, et orchestrer la riposte judiciaire.
Forts de certains succès, nous avons décidé de pérenniser l’association et de développer également un aspect parfois plus proactif et offensif en attaquant en justice les dérives manifestes qui affectent notre société.

S. d. V. Comment fonctionne l’ASLA ? Qui finance l’association ?

P.L. Nous sommes composés de quelques bénévoles, renforcés par un réseau d’avocats. N’étant pas une association de gauche, nous n’avons pas la chance de profiter de la manne financière d’argent public : notre financement repose exclusivement sur nos donateurs, ce qui garantit notre indépendance.
Soucieux de proposer une gestion financière totalement transparente, nous mettons en place des cagnottes en ligne pour chaque affaire sur notre site asla.fr, ce qui permet à chacun de soutenir les causes dont il se sent le plus proche tout en assurant une entière visibilité sur nos rentrées d’argent.

S. d. V. L’ASLA a-t-elle déjà remporté des victoires judicaires ?

P. L. Oui, plus d’une vingtaine à ce jour, et notamment contre META France, suite à la censure de certains comptes de droite sur les réseaux sociaux, mais aussi contre des islamistes qui attaquaient des lanceurs d’alerte et autres élus (Damien Rieu, Isabelle Surply), des interdictions de manifester abusives ou des municipalités qui utilisaient l’argent public pour subventionner l’association immigrationniste SOS Méditerranée. Et gageons que la prochaine sera contre un député LFI !

À ce sujet — Patrick Jardin : la peine d’un père de famille, dix ans après le Bataclan


Sabine de Villeroché
, dans BV

. Loin de la guerre, nuits torrides à Moscou, avec orgies à 30 000 dollars pour initiés

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#webtube : Comme dans toutes les guerres, il y a ceux qui meurent sur le front tandis que les planqués s’amusent. Élites et célébrités font la fête à l’arrière, loin des souffrances des soldats qui se sacrifient pour leur pays. Rien ne change en ce bas monde et Moscou n’échappe pas à la règle. La mort au quotidien pour les uns, pour le petit peuple, mais débauche et orgie pour les autres, les plus fortunés bien entendu.

Ce ne sont pas les belles filles qui manquent en Russie et je pense même que c’est à Moscou qu’on en croise le plus. Des fêtes ultra-sélectives, interdites aux étrangers et réservées à une minorité triée sur le volet, s’y déroulent régulièrement portes closes, dans des lieux jalousement protégés des regards indiscrets. Un monde qui garde ses mystères.

Car derrière la façade des villas de luxe des quartiers les plus huppés de la capitale russe, se cache un monde secret qui n’a plus rien à voir avec l’image respectable qu’il affiche en public. Dans l’intimité de quelques initiés, il n’est plus question de morale ou de valeurs conservatrices qui sont le ciment de la société russe. C’est au contraire le plaisir sous toutes ses formes, sans limite, ni tabou, ni interdit quelconque, l’essentiel étant d’y trouver l’orgasme et l’extase par tous les moyens. Liberté totale.

C’est ainsi qu’à l’arrière, tandis que le peuple soutient de tout son cœur ses soldats au front, une élite corrompue et dépravée, sans foi ni loi, se vautre dans des orgies sans nom, où argent, sexe, drogue et alcool coulent à flots.

C’est un journaliste qui a enquêté sur le côté sombre de cette élite moscovite, levant une partie du voile.

« Des soirées sous le nom de code « Ville des Péchés » ont régulièrement lieu dans la résidence huppée de “Novakhovo” et dans l’une des tours de “Moscou-City”. »

« Pas d’étrangers, donc, mais tout le gratin local s’y retrouve, hommes d’affaires, banquiers, politiciens, stars du show-business, chirurgiens plasticiens renommés et neuropsychologues, qui à d’autres moments diffusent leurs leçons de morale au peuple. »

Lieu de la fête tenu secret jusqu’à la dernière minute, service de sécurité sans concession et mot de passe sont de rigueur. Il va de soi que l’accès à ces orgies « no limit » n’est pas gratuit. Le prix est même astronomique, mais il offre la liberté la plus totale pour assouvir tous ses fantasmes les plus délirants bien à l’abri des regards.

Évidemment, ces penchants pervers choquent le petit peuple. Mais c’est pourtant une réalité dans beaucoup de villes, russes ou étrangères, Moscou n’ayant pas, loin s’en faut, le monopole de la débauche et du vice. Pour 20 ou 30 000 dollars la nuit, vous aurez droit au plaisir intense sans aucun interdit. À condition d’être admis dans ce cercle très fermé.

Le plus choquant, bien entendu, est que ces fêtes quasi quotidiennes se déroulent en temps de guerre, pendant que la longue liste des morts, des blessés, des veuves et des orphelins s’allonge chaque jour. Comportement indécent, inhumain, indigne, méprisable, de la part d’une élite corrompue ? Sans doute tout cela à la fois. On peut même dire que ces élites autoproclamées se vautrent dans la trahison de leur patrie, bien loin des souffrances du peuple et des soldats.

La Russie gagnera cette guerre car elle bénéficie d’une puissance militaire inégalée. Mais une fois la paix revenue, ce grand pays aux atouts exceptionnels, par ses richesses minières et ses cerveaux, ne survivra pas à la débauche sans limite d’une partie de ses élites. Bien des pays occidentaux sont dans le même cas.

Dès lors que les élites s’exonèrent des règles morales qu’elles imposent au peuple, le déclin de la nation devient inexorable. C’est toujours par la corruption au sommet que meurent les empires.

(source : blog Telegram Boris Karpov)

Jacques Guillemain, Riposte Laïque

. J’ai étudié le programme de l’imposteur François Ruffin : du pipeau ?

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#webtube : C’était mi-octobre 2025. François Ruffin s’est fendu d’un long texte publié sur son blog, qui annonce la ligne qu’il entend défendre à compter de ce jour. Et franchement, ça vaut son pesant de cacahuètes.

Mais commençons par redire qui est François Ruffin. Un ex-membre de LFI viré (même si en apparence c’est lui qui a quitté le groupe LFI au Parlement) comme un malpropre par Mélenchon pour n’être plus assez fou pour rester une figure de LFI à côté de ses stars (Manuel Bompard, Mathilde Panot, Éric Coquerel, Louis Boyard, Manon Aubry, Ersilia Soudais, Danielle Obono, Antoine Léaument, Sarah Legrain… et quelques autres). Et, pour bien lui faire comprendre sa disgrâce, LFI – après lui avoir retiré l’investiture NFP pour les élections législatives de juillet 2024 – lui avait réservé une petite surprise à la fête de L’Humanité en septembre 2024 où il fut copieusement sifflé et obligé de supporter de longues minutes des centaines de militants massés devant la tribune scandant à son adresse le célèbre « siamo tutti antifascisti », ce qui voulait dire en creux que lui était fasciste. Depuis cette date, il navigue entre deux eaux, continuant notamment à prôner l’unité de la gauche dont une partie notoire est composée de gens qui venaient de lui cracher dessus. Incapable qu’il est de rompre politiquement avec LFI avec qui il est pourtant en désaccord et qui le rejette. Voilà pour les présentations, passons maintenant au texte qu’il a produit et qui vaut le détour.

D’abord sur la forme. Le titre est déjà très révélateur. « Faire France ensemble ! » : passer du Front populaire au CNR ». Faire France… ? C’est typiquement l’insupportable vocabulaire des macronistes.  Faire France, Toutes et tous, Celles et ceux, En responsabilité, La gouvernance, Être en capacité, etc. Tous ces éléments de langage, comme ils disent, c’est la novlangue dont parlait Georges Orwell dans son livre 1984. Un langage dont le but est l’anéantissement de la pensée, la destruction de l’individu comme être pensant, l’asservissement du peuple sous des notions débiles, notamment par le pouvoir des mots et du langage. Notre grand révolutionnaire nous montre donc dès le début qu’il est soumis idéologiquement au macronisme dont l’un des principaux objectifs est ouvertement la destruction de notre société, de sa culture, sa langue, ses us et coutumes. Donc l’affaire commence mal. Très mal.

Et puis, sur le fond, le reste du titre est également édifiant : « … passer du Front populaire au CNR ». En clair, Ruffin appelle à une sorte d’unité nationale. Nous allons y revenir. Mais d’abord reprenons ce titre. Passer du Front populaire au CNR ? Ruffin se rend-il compte de ce qu’il écrit ? Heureusement que les gens n’ont plus beaucoup de connaissances ni de culture, grâce principalement à l’action de la gauche (et de la droite molle) depuis près de 50 ans, via l’école et les médias soumis à la gauche qui leur lavent le cerveau.

Pour rappel, entre le Front populaire (1936) et le CNR (Conseil National de la Résistance créé courant 1943), il y a eu la Seconde Guerre mondiale et en France le régime de Pétain (que la gauche appelle les heures les plus sombres de notre histoire). Ce pauvre Ruffin oublie juste de dire que ce sont les parlementaires du Front populaire qui ont voté les pleins pouvoirs à Pétain le 10 juillet 1940. C’est la gauche qui a mis Pétain au pouvoir ! En août 1939, il y avait aussi eu la signature du pacte germano-soviétique. En septembre 1939, Maurice Thorez – chef du PCF – déserta et courut se réfugier à Moscou où il resta planqué pendant toute la guerre. Sans oublier qu’en France, le PCF s’opposa dès l’invasion de la France en juin 1940 à toute forme de résistance. Il prônait la fraternisation avec les soldats allemands et alla même jusqu’à demander la reparution légale de son journal L’Humanité à la Kommandantur de Paris. Cette attitude dura jusqu’à l’invasion de l’URSS (22 juin 1941) par les troupes nazies. Alors et seulement à partir de cette date, le PCF entra dans la Résistance et imposa la mauvaise blague du parti des fusillés dont l’objet était de se déguiser en super résistant afin de cacher son rôle pitoyable et indigne jusqu’à cette date. Pendant ce temps-là (juin 1940), à Londres, il n’y avait autour de de Gaulle que des gens d’extrême droite, comme la gauche dit aujourd’hui. Personne de gauche.

Au passage, ce pauvre Ruffin nous a livré involontairement un rappel historique qui permet la meilleure des analyses de la situation actuelle. Oui, du temps de la Seconde Guerre mondiale, la gauche a favorisé l’invasion de la France. Oui, elle a mis en place un régime qui fut et restera une honte. Oui, la gauche collabora avec l’occupant et refusa d’appeler à la Résistance pendant des années. Oui, la gauche lorsque fut venu le temps du CNR s’opposa (surtout le PCF) à ce que de Gaulle en prenne la tête. Cela ne vous rappelle rien ? Il se trouve qu’un parallèle saisissant peut être fait avec ce qui se passe de nos jours. Depuis des années, notre pays subit une invasion migratoire (submersion migratoire, disait Bayrou le 27 janvier 2025). Et qui soutient cette invasion de migrants aujourd’hui tout en dénonçant ceux qui appellent à la résistance, comme hier le PCF lors de l’invasion de la France par les nazis ? La gauche et les bien-pensants. Qui a contribué à mettre en place le régime de Macron comme hier celui de Pétain ? La gauche et les bien-pensants, au nom du Faisons barrage au fascisme. Pas une voix pour Le Pen. D’ailleurs cette même gauche a recommencé avec les mêmes arguments en 2022 (2e mandat de Macron), et de manière encore plus éclatante en 2024 où l’on vit LFI – et réciproquement – permettre l’élection de macronistes dont certains étaient emblématiques : Gérald Darmanin (le chef de la police qui tue) et Élisabeth Borne (Madame retraite à 64 ans) pour lesquels LFI s’est désistée afin de les faire élire. Tout cela confirme que cette gauche et ces bien-pensants sont en réalité le parti de l’étranger, comme le fut à nouveau le PCF pendant la guerre d’Algérie. Qui favorise de manière acharnée l’immigration dans notre pays, et travaille inlassablement à son islamisation ? La gauche et les bien-pensants. Tous ces gens forment en réalité une 5e colonne, expression qui désigne un groupe de traîtres embusqués à l’intérieur du pays ou d’une armée et qui agit contre les intérêts de son pays. Hier, c’était avec l’envahisseur allemand. Aujourd’hui, c’est avec l’envahisseur islamiste. Et la gauche et les bien-pensants sont toujours dans le rôle de soutien à l’envahisseur, ce qu’ils appellent lutter contre l’islamophobie. Collusion avec l’envahisseur, hier comme aujourd’hui. Ceci étant précisé, revenons au corps du texte.

Ruffin nous y expose sa nouvelle théorie qui peut se résumer à une expression : il prône et appelle de ses vœux une union nationale. Mais attention pas n’importe laquelle. Une union nationale sans le RN, l’UDR ni Reconquête. Ce qui élimine tout de même un peu plus de 40 % de l’électorat. Une paille… Et bien sûr dans le camp des gens respectables, il y a d’abord la gauche. Ruffin faisant semblant de croire qu’il serait capable de permettre l’unité de ces gens alors que ces derniers étalent chaque jour leurs divergences irréconciliables, principalement à l’occasion du débat parlementaire sur le budget 2026. Reste que Ruffin alerte : « L’unité de la gauche n’y suffira. C’est à une unité du pays, qu’il faut appeler. Au Front populaire doit succéder le CNR, ce temps où gaullistes et communistes, ensemble, ont refondé la Nation, son contrat social. Nous devons nous lier à tout ce que le pays compte de démocrates, de républicains authentiques, d’hommes et de femmes libres, libérés des pressions d’un parti, des puissances de l’argent ou des influences étrangères ». Donc en résumé : l’union nationale qu’appelle de ses vœux Ruffin, c’est la gauche moins les partis suivants : RN, UDR et Reconquête. Que reste-t-il pour faire son union nationale ? Il reste la droite molle (LR), les macronistes (Renaissance) et les philippistes (Horizons). C’est-à-dire exactement ceux qui empêchent la dissolution de l’Assemblée nationale et d’éviter à Macron de tomber à la suite. Ah, ça on peut le dire, c’est vraiment révolutionnaire comme proposition et ça tranche avec ce que nous vivons actuellement.

Reste le programme de notre génie de la politique. Que propose-t-il ? Des demandes de décence et de bon sens :

  • 1/ Que, en matière d’impôts, les petits paient petit et que les gros paient gros, quand aujourd’hui une infirmière est plus taxée qu’un milliardaire. »

Là, ça part fort… une infirmière est plus taxée qu’un milliardaire ! Quelle médiocrité.

  • 2/ Que toutes les travailleuses, tous les travailleurs puissent vivre de leur travail, bien en vivre, et non en survivre.

Des platitudes, qui au passage nous montrent qu’il est bien soumis au langage macroniste (toutes les travailleuses et tous les travailleurs). Pitoyable.

  • 3/ Que la retraite à 64 ans, passée en force contre les trois quarts des salariés, contre tous les syndicats unis, contre une majorité des députés, à l’Assemblée, soit abrogée, suspendue.

Ruffin oublie juste que l’important n’est pas l’âge de départ à la retraite, mais combien le retraité touchera, c’est-à-dire ce que prévoit la Loi Touraine de 2016, Loi votée par la gauche, et qui prévoit un nombre de trimestres de cotisations pour partir à taux plein qui ne cesse d’augmenter jusqu’en 2035. La réforme des 64 ans vient d’être suspendue jusqu’en 2028, mais pas la Loi Touraine. Les futurs retraités seront donc ravis de partir à 62 ans s’ils le veulent mais découvriront avec effroi quand ils auront en main le calcul de ce qu’ils toucheront qu’ils n’auront d’une poignée de queues de cerises pour vivre, car pas assez de trimestres cotisés. En clair ils découvriront que la gauche s’est totalement foutue d’eux et les a roulés dans la farine. Honteux.

  • 4/ Que l’hôpital, pilier de l’État social, et l’école, pilier de la République, tous deux fragilisés, soient renforcés.

Ce serait effectivement une bonne idée, mais Ruffin oublie de nous dire que comme la gauche, pour parvenir à ce résultat, il soutient de nouvelles hausses d’impôts qui pourtant écrasent déjà les Français et les entreprises, au lieu de nous proposer de baisser sérieusement les dépenses inutiles de l’État en supprimant à cette occasion la gabegie constatée à tous les niveaux. Ruffin reste donc fidèle à ce totem de la gauche : pour faire plus et mieux, ils augmentent les impôts au lieu de supprimer les dépenses inutiles. Consternant.

  • 5/ Que face aux importations des pays à bas coût, pour l’industrie comme pour l’agriculture, on protège nos emplois, notre environnement, notre santé, notre souveraineté.

Ruffin souhaite protéger notre souveraineté et ce qui en découle… l’industrie, l’agriculture, les emplois, l’environnement. A-t-il oublié que c’est en 1992 (accord de Maastricht) que la France a renoncé à sa souveraineté en l’abandonnant à la Commission européenne ? A-t-il perdu de vue que tout ce qu’il déplore découle de cet abandon ? Et surtout a-t-il oublié que c’est Mitterrand, c’est-à-dire la gauche, qui a jeté toutes ses dernières forces pour faire adopter par référendum cet accord ? Enfin, a-t-il oublié que celui qui a fait basculé le référendum qui s’est joué à très peu de voix, c’est un certain Mélenchon. À l’époque, il était au PS, à la tête d’un courant qui représentait largement plus de 10 %. S’il avait appelé à voter non, l’accord de Maastricht aurait été rejeté par la France. Mais Mélenchon a appelé à soutenir Mitterrand et donc à voter oui. C’est lui qui porte la responsabilité de ce que Ruffin déplore aujourd’hui. Pathétique.

  • 6/ Que face aux soins, à l’éducation, à la police, à la justice, tous les citoyens soient traités à égalité, qu’importe leur territoire, leur couleur de peau, leur religion, leur conviction.

Manière de dire que ceux qui viennent d’autres pays, même illégalement et juste parce qu’ils se trouvent en France, doivent avoir les même droits que les Français. D’ailleurs, pas une fois dans son long article, il n’y a le mot immigration. Désolé, M. Ruffin, il faut d’abord s’occuper des Français et ne pas les laisser partir à la dérive socialement. Si la France n’a pas les moyens de s’occuper de tout le monde, ce doit d’abord être les Français. Mais Ruffin préfère ceux qui viennent d’ailleurs plutôt que ses frères, ses concitoyens. Lamentable.

Voilà le programme de Ruffin. Voilà ce qu’il est. Un pseudo-révolutionnaire. Plus exactement un révolutionnaire en peau de lapin qui, sous un aspect progressiste, est en fait totalement soumis à LFI et au macronisme. L’union nationale entre la gauche et le macronisme et ses variantes avec le soutien de LR, c’est déjà ce qu’on subit depuis 8 ans. Avec ses prétendues propositions qui seraient une nouveauté, Ruffin mène les Français, qui auront la bêtise de l’écouter, dans une impasse politique, une voie sans issue qui ne fera que prolonger ce qui au final détruirait notre pays.

Bernard GERMAIN, Riposte Laïque