. Mélenchon, le bruit et la fureur : le livre choc sur le cas du maître de La France insoumise

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#webtube : En cas d’accession au second tour face au RN, le Mélenchon du premier tour « anti-système » ferait une mue éclair.. Rodolphe Cart, déjà auteur d’un remarquable essai, La Menace néo-conservatrice. Une France et une Europe sous influence, récidive en se penchant sur le cas du maître de La France insoumise, dans un remarquable Mélenchon, le bruit et la fureur. Portraits d’un révolutionnaire (Éditions La Nouvelle Librairie). Entretien.

Nicolas Gauthier. Vous venez de signer la première biographie exhaustive de Jean-Luc Mélenchon, personnage aux multiples facettes. Vous citez Charles Péguy qui affirmait : « À douze ans, tout est plié. » D’où le « traumatisme » de l’homme qui, ancien enfant de colons né au Maroc et, à ce qu’il en dit, fort mal accueilli ensuite par la France du terroir, a désormais tendance à se considérer pour plus maghrébin que les Maghrébins. Comment démêler la part d’enfance et celle du calcul politique ?

Rodolphe Cart. Faisons un rappel : Mélenchon nait à Tanger en 1951. Il passe toute son enfance au Maroc jusqu’en 1962, avant que sa mère ne s’installe en Normandie. La rencontre avec les « locaux » se passe mal et le petit Mélenchon a le mal du pays. Il explique alors que les Normands le traitent de « bougnoule » ou de « bicot ».

On retrouve ce tropisme maghrébin tout au long de sa carrière. Encore le samedi 1er février 2025 à Toulouse, Mélenchon acte que le peuple historique français – même populaire – ne l’intéresse plus. En évoquant son concept de « Nouvelle France », il revient sur son origine maghrébine : « Et dites-vous bien, comme je le dis à chacun des jeunes gens que je croise et dont je sais qu’ils sont nés comme moi au Maghreb ou bien encore ailleurs : cette partie du pays est à nous, c’est notre patrie, c’est notre pays. »

Un pur produit de la politique politicienne…

N. G. Ainsi sent-on chez lui un fort désir de revanche sociale. Il est vrai que, même ministre ou sénateur socialiste, il a souvent été toisé de haut par les gens de gauche. D’après vous, cette frustration sociale a-t-elle contribué à former sa conscience politique ?

R. C. Fils d’un receveur des postes et d’une mère institutrice, Mélenchon ne vient pas non plus du ruisseau. En revanche, il s’est vengé en devenant l’un des leurs, c’est-à-dire des « importants ». Il a agi en Essonne – son premier fief électoral – comme un baron local. Ce pouvoir qu’il a acquis s’est construit à force de manigances diverses et d’un sens tacticien politique hors pair. Sur ces terres, il ne cesse d’agir comme un hobereau sûr de son pouvoir, de sa mainmise sur les hommes et les institutions. Il est un pur produit de la politique politicienne et « ne sait faire que ça », juge sévèrement le socialiste Claude Germon, son ancien mentor.

N. G. Éduqué dans le catholicisme, il rejoint ensuite le trotskisme, autre forme d’ascèse. Son actuel messianisme serait-il aussi dû à ce parcours finalement aussi religieux que politique ?

R. C. Plus que son passage à l’OCI, je mentionnerai plutôt la franc-maçonnerie pour mettre en lumière ce lien entre religieux et politique. L’année de l’entrée de Mélenchon au Grand Orient est symbolique : 1983. Cette année-là, le socialisme devient l’une des modalités de la gestion du capitalisme financier, libéral et planétaire. Et effectivement, c’est le moment où il reconnaît, lui, qu’il est « K.-O. debout ». La maçonnerie est pour lui comme une bouée de sauvetage, en tout cas mystiquement. Cela ne lui fait pour autant oublier son seul et unique but, dans la vie : la conquête du pouvoir. Si on veut comprendre ses diverses positions, il faut tirer le fil « républicain » qui remonte à sa condition d’homme « sans terre », depuis son départ du Maroc. La France ne constitue qu’un écrin pour une chose qui la dépasse et qui est la mystique des droits de l’homme. Le peuple français historique n’est finalement que l’acteur d’une pièce de théâtre plus large : la Révolution française, que d’autres acteurs – venus pourquoi pas des quatre coins du monde – peuvent rejouer éternellement.

Un trotskiste aux méthodes staliniennes…

N. G. D’ailleurs, il n’y a guère que les gosses de la bourgeoisie progressiste pour croire que La France insoumise est un mouvement « cool », alors que son fonctionnement, quoique donné pour « gazeux », demeure si vertical et autoritaire qu’à côté, le Rassemblement national a des airs de Woodstock. Au vu des purges à répétition et du management par la terreur faisant office de loi, ce bel édifice ne serait-il pas un brin fragile ?

R. C. Il est certain que l’après-Mélenchon posera des problèmes pour la survie de La France insoumise. Le parti a été construit entièrement autour d’un homme et marche par cercles concentriques quasiment impénétrables. Son parcours politique est jalonné des hommes qu’il a sacrifiés pour son avancement. En 2016, lorsque Léa Salamé lui demande pourquoi il n’avait pas réussi à faire « monter » des successeurs, Mélenchon lui réplique en citant les noms de Raquel Garrido, Alexis Corbière, Éric Coquerel, Danielle Simonet. Tous, sauf Coquerel, ont été purgés !

Mélenchon voit son parti comme une structure organisée et disciplinée pour influencer le débat politique, créer une atmosphère positive à ses idées. Chaque insoumis doit être un sans-culotte, une tricoteuse, un faiseur de journée en puissance. Dès le départ, l’ultracentralisme s’impose pour évincer la moindre ligne divergente. « Pas de fraction », pas d’opposition et pas de courants discordant en interne.

Un mythe antifasciste bien pratique…

N. G. L’art de la politique consiste généralement à surmonter ses propres contradictions. On le voit dans le cas du RN, entre « libéraux-conservateurs » et « nationaux-populistes », ce qui oblige Marine Le Pen et Jordan Bardella à jouer en permanence le grand écart. Mais, chez LFI, faire de même avec des wokistes et des islamistes paraît autrement plus complexe, sachant qu’il peut être plus complexe de faire cohabiter, d’un côté, des féministes et, de l’autre, des gens persuadés que la place des femmes est à la cuisine. Et ne parlons même pas du mariage homosexuel. Pensez-vous que Jean-Luc Mélenchon soit à même de résoudre cette infernale équation ?

R. C. Pour gommer toutes ces divergences, Mélenchon en appelle au mythe antifasciste. En agitant ce chiffon sur la place publique – bien que cette ritournelle prenne de moins en moins –, Mélenchon surpasse ces oppositions en centrant le débat sur le « bourgeois », le « raciste », le « fasciste », le « dominant », l’« oppresseur », le « colonialiste », l’« impérialiste », etc. On verra bien le temps que ça tiendra.

N. G. Aujourd’hui, cet homme est, en quelque sorte, ce qu’était Jean-Marie Le Pen au siècle dernier. Fort d’un socle électoral de 15 %, mais voué aux gémonies de 85 % de ses compatriotes. Un boulevard pour le RN, en 2027 ?

R. C. Si la situation paraît idéale pour le RN, dans le cas d’un second tour contre LFI, je ne vendrai toutefois par la peau de l’ours si vite. Mélenchon est un renard de la politique. En cas d’accession au second tour – le postulat de mon livre –, alors, le Mélenchon du premier tour « anti-système » que vous décrivez ferait une mue éclair pour incarner le « dernier rempart » contre l’arrivée au pouvoir de la « bête immonde ». Vous pouvez être certains que ses équipes actionneraient tous les leviers possibles (manifestations, grèves, pétitions, médias, déclarations des célébrités, etc.) pour créer un mouvement. Habilement, Mélenchon se recentrerait en même temps pour récupérer la partie la plus large possible des électeurs du bloc central. Même si je pense que le RN l’emporterait, le score serait beaucoup plus serré qu’on ne le pense…

Nicolas Gauthier, dans BV

. [LE GÉNIE FRANÇAIS] Gernelle et le premier micro-ordinateur de l’Histoire

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#webtube : Une grande idée dans une petite machine, le Micral N. Non, les révolutions technologiques ne viennent pas toutes de Californie. La première machine informatique, appelée « ordinateur personnel », n’a pas vu le jour dans un garage américain mais dans un modeste local de la région parisienne. Et son inventeur, François Gernelle, n’avait sous les yeux que des circuits imprimés et un budget qui tenait dans une poche de chemise.

Les ordinateurs étaient encore de grandes armoires

Nous sommes en 1973 et l’INRA (Institut de recherche agronomique) cherche un moyen d’automatiser des mesures sur des cultures de blé. Les grands ordinateurs de l’époque – ces monstres qui remplissent des pièces entières – coûtent une fortune. On fait donc appel à la petite société R2E, spécialisée dans les systèmes électroniques, et à son ingénieur vedette : François Gernelle.

Une idée révolutionnaire

Gernelle n’a rien du savant fou. C’est un homme réservé, calme et méthodique. Il a une idée simple et lumineuse : utiliser un microprocesseur pour créer une machine compacte, programmable et surtout abordable. Cette minuscule puce apparue récemment est une invention américaine – à tout seigneur tout honneur. Aujourd’hui, cela semblerait évident, mais en 1973, alors qu’on parle encore d’ordinateurs avec distance et un peu de crainte, l’idée est déjà reconnue comme révolutionnaire, de l’autre côté de l’Atlantique.

Pas plus grand qu’un attaché-case

C’est ainsi qu’est né le Micral N. Une petite boîte beige, pas plus grosse qu’un attaché-case, mais débordant d’intelligence, ou plutôt de connaissances. Pour la première fois, un ordinateur n’est plus une forteresse technologique, c’est un appareil qu’on peut installer « bêtement » sur une table et utiliser en le branchant sur une prise.

Lorsque le prototype est présenté à l’INRA, certains ingénieurs – habitués aux énormes calculateurs IBM – ont d’abord cru qu’il s’agissait d’un boîtier vide, d’une maquette de démonstration. Un chercheur l’aurait soulevé, étonné de son poids plume, avant de demander : « Mais… où est l’ordinateur ? » Gernelle aurait simplement répondu, en souriant : « Vous l’avez entre les mains. »

À ce sujet — [LE GÉNIE FRANÇAIS] La machine à calculer

Pas de clavier, pas d’écran

Les grands esprits se rencontrent : le Micral fonctionne donc grâce à un microprocesseur. Pas de clavier, pas d’écran, on utilise des cartes perforées, des téléscripteurs, tout ce que les ingénieurs peuvent récupérer ou adapter. Et le résultat était là : un ordinateur personnel vendu quelques milliers de francs, quand les machines concurrentes coûtent dix à trente fois plus !

Le Micral N, tout premier micro ordinateur de l’Histoire

L’Amérique prépare le grand assaut

Pendant que le Micral se vend modestement dans l’Hexagone et qu’il grandit tranquillement, l’Amérique prépare le grand assaut : l’Altaïr 8800, de Mits, puis Apple, puis IBM PC. Une vague gigantesque qui va tout emporter sur son passage.

Le Micral, lui, n’a pas bénéficié d’une communication tonitruante : pas de budget, pas de Jacques Séguéla ni de Philippe Michel, le génie parisien connu de tous les professionnels de la publicité de l’époque. C’est à ce dernier (et à son équipe dont votre auteur faisait partie) que Steve Jobs confiera sa marque Apple pour l’Europe : plus gros budget publicitaire français avec Renault. Par l’humour et la simplicité des slogans, des films et affiches devenus célèbres, la peur de l’ordinateur s’est envolée. Et dans les années 1980, le « computer » américain (nommé Macintosh, puis Apple II C) est entré chez M. Tout-le-Monde au nez et à la barbe de François Gernelle. Pendant que Steve Jobs et Bill Gates devenaient milliardaires.

Pas de garage, pas de légende

Pas de mythe fondateur hollywoodien, pas de garage, pas de légende, juste un ingénieur brillant, des collègues talentueux et un sens du pragmatisme admiré mais rarement célébré. Les historiens de l’informatique sont aujourd’hui formels : le Micral N est le premier micro-ordinateur commercial au monde. Pas un bricolage artisanal, pas un prototype de laboratoire, mais une machine construite en série et vendue à des clients tous satisfaits. Une première mondiale… bien de chez nous.

Le génie d’un Blaise Pascal en héritage

Cette petite victoire technologique est typiquement française et digne de la machine à calculer de Pascal, la Pascaline. Modeste, discrète, presque invisible, elle est pourtant fondée sur un savoir-faire incontestable. On ne l’a pas crié sur tous les toits ; on l’a fabriquée, tout simplement. Avec la conviction tranquille que l’ingéniosité ne dépend pas d’un drapeau mais d’un cerveau bien fait.

Nostalgie

11 juin 2017. Quarante-cinq ans plus tard, l’un des cinq derniers exemplaires connus du Micral N sera vendu aux enchères 50.000 euros. Son acheteur n’est autre que Paul Allen, l’un des fondateurs de Microsoft, qui en a fait l’acquisition pour le Living Computer Museum de Seattle. Comme souvent dans notre Histoire, nous avons inventé quelque chose avant les autres, puis laissé les autres en faire une saga mondiale. Mais qu’importe : la vérité historique est têtue. Et elle a un nom : Micral N. Une petite machine pour une grande idée.

Antoine de Quelen, dans BV

. Popularité : Macron touche le fond et crispe les Français, Lecornu dévisse

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#webtube : Face à un Président qui agite la peur de la guerre pour masquer ses échecs, les Français, exaspérés, s’impatientent. Toute la semaine a été dominée par les répercussions de l’intervention du chef d’état-major des armées, le général Mandon, devant le Congrès des maires de France, qui a affirmé que le pays devait restaurer sa « force d’âme pour accepter de nous faire mal et protéger ce que l’on est » et qu’il devait être prêt à « accepter de perdre ses enfants ».

« Perdre nos enfants », une phrase pour « faire peur »

Georges Michel a pointé, dans son éditorial, les ambiguïtés d’une telle déclaration, destinée à accroître un climat anxiogène qui aura été la constante des mandats d’Emmanuel Macron. Ce week-end, c’est un autre général, devenu député européen, le général Gomart, qui, sans rien nier de la menace russe, enfonce le clou, dans le JDD : « Je suis très gêné par cette déclaration. Le chef d’état-major s’est fait le porte-voix du président de la République, lors d’une évidente commande politique, pour faire peur aux Français. Les maires sont sortis sidérés de cette prise de parole ! Emmanuel Macron veut instiller la peur auprès des Français pour camoufler son bilan intérieur catastrophique. » Devant l’ampleur des réactions, qui n’émanent pas que des cercles poutinophiles, les explications de texte se sont succédé pour sauver le soldat Mandon : porte-parole du CEMA, ministre, porte-parole du gouvernement. Et jusqu’au Président lui-même, ce week-end, depuis l’Afrique du Sud. Selon la plus pure tradition macroniste de s’adresser aux Français depuis l’étranger, le plus souvent pour leur faire la leçon. De loin… Selon le Président, ses paroles ont été « détournées » pour « faire peur » ! Sacré détournement d’intention, en effet !

À ce sujet — [ÉDITO] Le chef d’état-major chez les maires de France : du sang et des larmes

Macron, un Président qui « qui menace loin mais protège peu ici »

Une sorte de rétropédalage et une façon de battre en retraite devant ce qui ressemble de plus en plus à un ballon d’essai raté et à un gros couac de communication ? En tout cas, les Français ne sont pas dupes et la dernière enquête de popularité du JDD est accablante pour le Président : il demeure scotché à ses 16 % de bonnes opinions et le réservoir des très mécontents continue de grossir : 56 %, « un niveau record » ! Le verdict des Français interrogés est sans appel : « fantoche »« déconnecté »« toujours à l’étranger »« Mozart de la finance ? On s’est fait avoir sur la marchandise… » et « va-t-en-guerre », lâchent certains, lassés d’un Président « qui menace loin mais protège peu ici ».

Lecornu paye la mascarade de la discussion budgétaire

Or, pendant ce temps, le chaos politique et parlementaire est en train d’accoucher d’un chaos budgétaire : le volet recettes du projet de loi de finances a été refusé à la quasi-unanimité, dans la nuit de vendredi à samedi, un seul député ayant voté pour ! Du jamais-vu. Ce vote a balayé plus de cent vingt-cinq heures de travaux des députés, donnant un sentiment d’immobilisme et d’impuissance et confirmant les Français dans l’idée que la nomination de Lecornu n’a qu’un but : prolonger artificiellement un pouvoir macroniste aux abois. Un pouvoir qui se dirige donc tout droit vers une adoption unilatérale et autoritaire d’un budget introuvable. Ordonnances ? Loi spéciale ? Surprise : ce sera le cadeau de Noël. Le sondage du JDD mesure les répercussions de cet amateurisme sur la cote de confiance du Premier ministre. Jusqu’à présent épargné, il est désormais entraîné dans sa chute par Macron, note le journal. Il recule en effet de quatre points, ce mois-ci, sa plus forte baisse depuis son arrivée à Matignon. Pour Frédéric Dabi, de l’IFOP, « même la figure la plus apaisante de la Macronie commence à être contaminée par l’impopularité présidentielle ». Et le sondeur de relever ces critiques des Français qui commencent à monter à son encontre : « trop fidèle au Président »« l’homme de Macron »« il n’agit pas ». Pire : le psychodrame du deal avec les socialistes sur la suspension de la réforme des retraites laisse complètement indifférent, ne lui valant aucune gratitude ! Si Macron est au tapis, Lecornu dispose encore d’une marge de régression…

Comment un tel attelage, responsable du chaos politique, financier et sécuritaire dans lequel se trouve la France, pourra-t-il tenir encore plus d’un an à la tête du pays ? La « force d’âme » commanderait à un exécutif aussi impopulaire de s’effacer.

Frédéric Sirgant, dans BV

. Villiers, Zemmour, Bardella : la droite cartonne en librairie, la gauche enrage

Articles : Nov. 2025Oct. 2025Sept 2025Aout 2025
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#webtube : Au grand dam de la bien-pensance, les ouvrages de certaines personnalités de droite se vendent comme des petits pains. C’est un phénomène qui en inquiète beaucoup certains. Depuis quelque temps, les livres écrits par des personnalités de droite rencontrent un succès retentissant, en librairie. Le dernier ouvrage de Jordan Bardella, Ce que veulent les Français (Fayard), par exemple, a dépassé la barre des 40.000 exemplaires vendus depuis sa parution fin octobre. Il talonne La messe n’est pas dite (Fayard), d’Éric Zemmour, et ses 45.000 lecteurs. Très en forme, les deux leaders politiques restent cependant loin derrière Philippe de Villiers, dont l’essai Populicide (Fayard) s’est déjà écoulé à quelque 107.000 exemplaires. Une performance à faire pâlir bon nombre d’auteurs…

Tous les livres de nature politique n’ont en effet pas la chance de trouver leur public. D’après le classement GFK, qui fait autorité dans le domaine, les dernières publications du centriste Thomas Cazenave (Péril sur la démocratie, Plon), de l’ex-ministre macroniste Agnès Buzyn (Demain notre santé, Plon) et de l’écologiste Marine Tondelier (Demain, si tout va bien, Albin Michel), ne figurent pas parmi les 2.000 meilleures ventes hebdomadaires, ni même dans le Top 100 des essais et documents, dont la barre d’entrée s’établit à… 207 exemplaires écoulés. La pilule est, également, difficile à avaler pour Xavier Bertrand, dont le bouquin Rien n’est jamais écrit (Robert Laffont) vient péniblement de franchir la barre fatidique des 200 exemplaires vendus, malgré un long passage promo dans l’émission phare du service public Quelle époque !, le 8 novembre dernier. Un bide humiliant ? « Non, parce que son livre rencontre un grand écho sur les salons »veut encore croire son éditeur.

La gauche se rassure comme elle peut

À écouter certains commentateurs, la popularité des auteurs conservateurs serait grandement à relativiser. « Dans le cas de Bardella, il y a une curiosité des Français et un geste militant des électeurs du Rassemblement national », nuance ainsi un observateur, auprès du Parisien. Cet argument étonnant – qu’on n’entend jamais lorsqu’un livre écrit par un responsable de gauche connaît le succès – semble pourtant bien spécieux : si les militants de droite savent se mobiliser pour faire triompher en librairie les écrits de leurs champions, pourquoi les deux premiers ouvrages de Marine Le Pen ne se sont respectivement vendus qu’à 16.000 et 21.000 exemplaires ?

Le média de service public France Info a lui aussi voulu nuancer ce nouveau succès des livres de droite. Le 15 novembre, il a publié un article de « fact checking » intitulé « Les auteurs d’extrême droite sont-ils en tête des ventes en librairie ? »« C’est donc vrai », ont finalement conclu les trois journalistes, dépités, à l’issue de leur petite enquête. Bien décidés à ne pas en rester là, ils ont alors fait appel à un « historien » très orienté à gauche afin d’apporter de l’eau à leur moulin. Pour cet expert – qui retweete, sur sa page X, des posts d’élus LFI, d’Edwy Plenel ou de Jean-Michel Aphatie -, l’explication du phénomène qu’on observe actuellement en libraire porte un nom : Vincent Bolloré. « La réussite de la croisade bolloréenne réside dans la capacité à utiliser des marques médiatiques reconnues pour en faire le tremplin de la normalisation de ces idées d’extrême droite, explique le dénommé Alexis Lévrier. Pour l’édition, c’est Fayard dont on a fait un outil de valorisation des idées d’extrême droite. »

À ce sujet — Avec son nouveau livre, Jordan Bardella au chevet des Français

Mais si, comme s’en indigne France Info« les auteurs d’extrême droite publiés chez Fayard ont droit à des places de choix dans les boutiques Relay, qui appartiennent aussi à Vincent Bolloré », l’honnêteté journalistique commande d’ajouter que ces mêmes auteurs sont très souvent boycottés dans les librairies. « Je ne vais plus dans la petite librairie de ma ville, à cause de ça. Refus de me commander le livre d’un responsable politique d’extrême droite », témoignait, le mois dernier, un reporter, sur X« Nombre de petites librairies sont militantes (de gauche) sans le dire ouvertement. Elles refusent parfois de commander tout livre publié par un éditeur soi-disant « de droite » », observait aussi le politologue Bruno Tertrais. On se souvient également des plaintes de Dora Moutot dont le livre Transmania (Magnus) avait été caché par certains libraires et responsables de rayons, ou encore de l’autobiographie de Jordan Bardella qui avait été refusée par plusieurs enseignes au nom de leurs « valeurs ».

C’est à l’aune de ces opérations de boycott, invisibilisées par les médias publics, que le succès littéraire d’auteurs de droite est à apprécier. Imaginez les scores qu’atteindraient Éric Zemmour ou Philippe de Villiers, s’ils étaient un tant soit peu défendus par les libraires et la presse mainstream !

Jean Kast, dans BV

. Se souvenir pour mieux combattre ceux qui détruisent la France

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#webtube : Je songe souvent à nos enfants et petits-enfants de patriotes qui sont nés dans les années 1950 à 1970 et qui ont vécu ces années 1980 à 1995. Aucun n’aurait pu imaginer dans ces périodes, en toute capacité de réflexion, en toute indépendance, ce que ces années 2000 allaient contenir de folies politiques, d’aberrations intellectuelles, de chute de culture générale, d’invasion migratoire et d’instruction publique.

Aujourd’hui, un Français des années 1950 certifié « fin d’études primaires » serait capable de passer un BAC haut la main et sur toutes les facettes de l’instruction nationale. On peut lire des lettres magnifiques d’hommes du terroir, à l’écriture déliée, impeccable et quasi sans fautes.

Ces Français certifiés du primaire étaient projetés dans la vie active à 12 ou 14 ans chez un patron d’apprentissage, à l’usine où travaillaient papa et maman, dans l’atelier du coin ou carrément à des kilomètres de leur famille parce qu’ils savaient lire, écrire et compter et qu’ils mettaient leur misérable salaire en fin de mois dans l’escarcelle familiale.

Les autres, les plus chanceux ou plus brillants, allaient en sixième parce qu’ils étaient les meilleurs de la classe. Avec du travail et de la chance, ils allaient devenir bacheliers, former une élite respectée.

Plus vieux, tous se retrouvaient dans des vies où les moins instruits n’étaient pas, loin de là, les moins riches ou les moins à l’aise pécuniairement car ils avaient créé leur entreprise, monté des ateliers, ouvert des commerces, etc.

Rien n’était impossible pour ces générations de Français. Ce qui n’est plus le cas semble-t-il aujourd’hui

Peu à peu, les édiles politiques issus de l’après-guerre ont abandonné les raisons qui faisaient que la France était une chance pour tous. Ils ont été remplacés par des Français plus motivés par la carrière, enclins à trahir les citoyens, les Français de France et même leur famille.

Nous avons des politiciens incultes, ignorant leur histoire nationale, obsédés par des éléments de langage comme « toutes zé tous » « ceux zé celles » « citoyennes zé citoyens« , et autres fadaises linguistiques macronistes qui permettent de faire oublier aux « électeurs zé électrices » qu’ils se fichent pas mal de votre sexe et de votre désir de sécurité.

La peur de l’avenir que nos enfants et petit-enfants découvrent est la volonté morbide des « puissants » du jour de faire peur et ce, depuis plusieurs années.

Depuis François Mitterrand, de Jacques Chirac à Emmanuel Macron, en passant par Sarkozy et Hollande, tout est fait pour démoraliser les citoyens de France et les rendre fragiles et incapables de se révolter.

Nous sommes face à une invasion migratoire islamique qui tue et nos pseudo-dirigeants vous font regarder le doigt russe au lieu de regarder la main islamique

Nous avons des dirigeants politiques qui ont suicidé la France industrielle, rurale, paysanne et culturelle.

Avec la complicité d’autres demeurés issus d’autres pays de l’Union européenne, ils ont inventé des mécanismes juridiques qui font de nos sociétés des proies économiques faciles, des cibles, du gibier à détrousser et des citoyens lobotomisés bons à violer, à tuer après les avoir intoxiqués à la cocaïne.

Quelques tableaux sociétaux pour comprendre les dégâts d’une invasion qui cache son nom grâce à des Daladier plus fourbes que le vrai.

Je remercie tous ces jeunes militants issus des partis de la droite nationale et toutes ces militantes issues du Collectif Némésis d’Alice Cordier, merci aussi à Mila, merci à Casus-Lady pour son travail sur l’islam. Tous sont conscients et tentent de secouer cette France endormie par quarante-cinq ans de confortable léthargie.

Vous êtes mon réconfort, mon espérance, même si je sais que je suis assez vieux pour comprendre que je ne verrai pas votre victoire. Cela fait plus de trente ans que je lutte en interne dans des partis politiques, mon syndicat d’entreprise, mon association et que j’écris, que je manifeste, et vous êtes là pour continuer le combat. La France ne peut pas perdre avec des militants comme vous.

Gérard Brazon, Riposte Laïque

. Il assume avoir des amis au RN : la leçon de courage de Boualem aux trouillards

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#webtube : Boualem Sansal, interrogé par Laurent Delahousse, a dû faire face à une question piège. Le présentateur lui a affirmé qu’on le classait souvent à l’extrême droite, et lui a tendu la perche pour se démarquer.

Combien de trouillards, y compris qui se disent de droite, se seraient dérobés, en disant, la bouche en cul de poule, qu’ils n’ont bien sûr rien à voir avec les idées nauséabondes et racistes de l’extrême droite et que Bardella, Zemmour, Marine Le Pen ou Philippe de Villiers ne sont pas leur tasse de thé.

C’est ce qu’auraient dit tous ces artistes et ces écrivains de salon, qui pérorent sur les plateaux de télévision et signent des pétitions contre le RN ou par la venue massive de clandestins en France.

L’écrivain a refusé cette lâcheté et cette facilité et a assumé avoir des amis dans tous les partis, y compris au RN, tout en assurant qu’il ne les choisissait pas en fonction de leur appartenance.

Bien sûr, ce courage va lui être reproché, demain, par toute la gauche, qui y verra la justification de ses refus de demande de libération de l’écrivain franco-algérien, eux qui ont soutenu clairement la dictature algérienne dans sa prise d’otage.

En refusant de se démarquer d’un parti que les Insoumis comme Thomas Portes ou Raphaël Arnault qualifient cent fois par jour de raciste et de fasciste, Boualem Sansal a montré la voie aux Français qui se font encore intimider par ces anathèmes des descendants de Staline. Nos compatriotes doivent cesser de se plier à ce reductio ad hitlerum et ne doivent pas trembler devant ces amalgames historiques qui se veulent infamantes.

Ils doivent d’abord dire, comme l’a fait Bernard Germain dans son dernier livre, que l’islam, mais aussi le communisme, ont fait davantage de morts que le nazisme ou le fascisme dont on accuse les patriotes, ce qui ne veut pas dire que ceux-ci doivent pour autant faire l’apologie de ces deux dogmes.

Il faut donc rendre hommage à Boualem Sansal pour sa parole libre, mais aussi à tous les patriotes qui, en s’engageant, notamment aux prochaines élections municipales, sur des listes RN, Reconquête, Identité et Libertés, Union de Défense de la République, Les Patriotes, Debout la France, assumeront, la tête haute, le fait de défendre leurs idées, tout en sachant qu’ils prendront le risque d’être insultés et calomniés par de petits nazillons qui se disent de gauche.

Il faut arrêter d’avoir une attitude honteuse par rapport aux insultes de la gauche, et au contraire, ne pas hésiter à leur attribuer les qualificatifs qu’ils méritent, dont le pire, qu’ils ne supportent pas, bien sûr, est celui de « collabo », eux qui glapissent toujours que le RN aurait été fondé par des nazis, rien de moins !

https://ripostelaique.com/liste-de-quelques-grands-resistants-fondateurs-du-front-national.html

Car rappelons-leur, ne leur en déplaise, qu’un collabo est quelqu’un qui aide un envahisseur à conquérir le pays dans lequel il vit. Et dans ce domaine, avec sa soumission à l’islam, la gauche est imbattable, alors que Boualem Sansal et tous ceux qui combattent l’islam et l’invasion migratoire font honneur à notre pays, à la liberté de penser et à l’esprit de la dissidence.

Cyrano, Riposte Laïque

. Une vidéo accablante qui prouve que l’Amérique a menti et trahi les Russes depuis 1990

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#webtube : Cette vidéo, parue en février 2025 et qui confirme ce que RL écrit depuis 2022, n’a jamais été reprise dans les médias ennemis de la vérité. Le postulat otanien reste gravé dans le marbre : Poutine est l’agresseur, prêt à avaler l’Ukraine et l’Europe. C’est donc le Tsar qui devrait endosser la responsabilité des deux millions de morts et blessés du camp ukrainien, mais pas les coupables.

Chez RL, voilà bientôt quatre ans que nous expliquons que les États-Unis sont les seuls responsables de la guerre, quatre ans que nous répétons volontairement le même discours, car c’est celui de la vérité, cette vérité qu’il faut opposer sans cesse aux mensonges du narratif otanien. Face à la propagande occidentale qui accable Poutine et cache la vérité aux Français, nous avons toujours tenu un discours argumenté se référant à des faits historiques incontestables, mais qui sont mis sous le tapis par les russophobes.

https://ripostelaique.com/macron-et-le-maire-ont-donc-decide-daffamer-nos-amis-russes.html

Mais aujourd’hui, voici une vidéo d’un Américain particulièrement au fait des bouleversements post-soviétiques, Jeffrey Sachs, un universitaire et économiste qui enseigne à  l’université Columbia. Il est consultant spécial auprès du secrétaire général des Nations unies, a parcouru 130 pays pour prodiguer ses conseils aux dirigeants et connaît la Russie depuis la fin de l’URSS.

Je n’enlèverai pas une virgule de son discours car il explique ce qu’aucun Occidental n’a eu le courage de dire depuis le 24 février 2022, à savoir la vérité tout simplement.

https://www.monde-diplomatique.fr/2025/04/SACHS/68242

« Il ne s’agit pas d’une attaque de Poutine contre l’Ukraine, comme on nous le dit tous les jours. Cela a commencé en 1990 lorsque James Baker, le troisième Secrétaire d’État de notre pays, a déclaré à Michaël Gorbatchev que l’Otan ne se déplacerait pas d’un pouce vers l’Est s’il acceptait la réunification de l’Allemagne. Les États-Unis ont ensuite triché.

Dès 1994, lorsque Clinton a signé le plan visant à élargir l’Otan jusqu’en Ukraine. C’est à ce moment-là que les néo-conservateurs ont pris le pouvoir. L’élargissement de l’Otan a commencé en 1999, avec la Pologne, la Hongrie et la République tchèque.

Ensuite, les États-Unis ont mené des bombardements sur la Serbie en 1999, mobilisant l’Otan pour bombarder une capitale européenne, Belgrade, pendant 78 jours consécutifs pour briser le pays.

Les Russes n’ont pas beaucoup apprécié cela, mais même Poutine a commencé à être pro-européen, pro-américain. Il a même émis le souhait de rejoindre l’Otan lorsqu’il y avait encore l’idée d’une sorte de relation et de respect mutuel.

Le 11 Septembre est arrivé, puis l’Afghanistan est arrivé et les Russes ont dit : « nous vous soutiendrons. Nous comprenons le fait qu’il faut éradiquer le terrorisme ».

En 2002, les États-Unis se sont retirés unilatéralement du traité ABM,  missiles anti-balistiques, ce qui a conduit les États-Unis à déployer des systèmes de missiles en Europe. Ce que la Russie considère comme une menace directe et grave pour sa sécurité nationale, en rendant possible une frappe de décapitation de missiles à quelques minutes de Moscou.

En 2004-2005, nous nous sommes engagés dans une opération de changement de régime en douceur en Ukraine. La soi-disant première révolution colorée. Mais en 2009, Viktor Ianoukovytch a remporté les élections et est devenu Président en 2010, sur la base d’une neutralité de l’Ukraine.

Ainsi, le 22 février 2014, les États-Unis ont participé activement au renversement de Viktor Ianoukovytch. Les Russes ont intercepté un message vraiment compromettant entre Victoria Nuland et l’ambassadeur des États-Unis en Ukraine, Jeffrey Pyatt et ils ont parlé de changement de régime, donc créer un nouveau gouvernement.

Ensuite, les États-Unis ont déclaré : « OK, maintenant l’Otan va vraiment s’élargir », tandis que Poutine n’arrêtait pas de dire « Stop ! Vous avez promis qu’il n’y aurait pas d’élargissement de l’Otan : Estonie, Lettonie, Lituanie, Bulgarie, Roumanie, Slovaquie, Slovénie, sept pays de plus ! Pas un pouce de plus vers l’Est ont-ils dit. »

Le 15 décembre 2021, Poutine a mis sur la table un projet d’accord de sécurité entre la Russie et les États-Unis. Le principe de base était qu’il n’y aura pas d’élargissement de l’Otan.

L’opération militaire spéciale a donc commencé et cinq jours plus tard, Zelensky a dit d’accord pour la neutralité.

Et puis les États-Unis et le Royaume-Uni ont dit : « Pas question, vous les gars, continuez à vous battre. Nous vous soutenons. Nous ne sommes pas en première ligne, vous allez mourir mais nous vous soutenons ».

Cela représente 600 000 morts (à la date de février 2025), depuis que Boris Johnson s’est rendu à Kiev pour leur dire d’être courageux. C’est absolument épouvantable.

Nous devons comprendre que nous n’avons pas affaire à un fou comme Hitler. Il s’agit d’une histoire complètement bidon, d’un faux récit du gouvernement américain. Nous jouons avec le feu. Que Dieu nous préserve qu’une puissance nucléaire s’en prenne à nous. Je ne sais pas ce qui va se passer, mais c’est nous qui avons provoqué les hostilités.

Conclusion

Il est réconfortant d’entendre enfin un discours de vérité qui remonte à 1990 pour expliquer les causes historiques de cette guerre. Des causes toujours niées par le camp otanien.

Les Américains sont responsables et coupables à 100 % de l’effroyable hécatombe.

Ils n’ont cessé de mentir et de trahir les Russes dès la chute de l’URSS.

Ils ont renversé en 2014 le régime pro-russe en place à Kiev pour préparer la guerre.

Ils ont rejeté toutes les demandes de Poutine réclamant des garanties de sécurité pour toute l’Europe. Car la priorité du Kremlin reste la sécurité des populations russophones.

Tous les leaders occidentaux ont menti à leur peuple en dénonçant l’agression russe alors que Kiev persécutait les Russes du Donbass depuis 2014, en refusant d’appliquer les accords de Minsk qui auraient évité la guerre.

Tous les généraux de plateaux TV ont tu la vérité, soit qu’ils l’ignorent tant leur niveau intellectuel semble limité, soit  qu’ils n’ont pas le courage de contrer le narratif otanien.

On a quand même entendu un général déclarer dès 2022 qu’un missile Tomahawk sur le Kremlin suffirait à repousser l’Ours russe dans sa tanière, ce qui est pour le moins osé face à la première puissance nucléaire du monde

Un autre s’est montré incapable d’expliquer au journaliste qui l’interrogeait la différence entre le nucléaire tactique et le nucléaire stratégique.

Un autre encore prétendait qu’on pouvait former un pilote de chasse en 6 mois, alors que l’aptitude au combat, qu’il s’agisse de défense aérienne ou d’appui tactique, requiert des années d’entraînement.

Et tout récemment, un fan du CEMA vient de cautionner le discours du général Mandon nous invitant à accepter le sacrifice de nos enfants pour défendre un pays mafieux et corrompu, dans une guerre qui n’est pas la nôtre. C’est sidérant.

Il ne vient pas à l’esprit de ces généraux de plateaux TV qui n’ont jamais fait la guerre, hormis quelques opex au cours desquelles on ne perd pas 1000 soldats par jour, que la France est bien davantage menacée sur son propre sol que par l’Ours russe. Ils ont visiblement oublié les alertes de Gérard Collomb : « Aujourd’hui, on vit côte à côte, je crains que demain, on ne vive face à face ».

Nos élites agitent une menace russe inexistante pour taire la guerre de l’intérieur qui se déroule à bas bruit. Celle-ci tue chaque jour et Poutine n’y est pour rien.

Mais mensonges et trahisons ne font pas les victoires. L’Otan va perdre cette guerre et portera le poids des plus de deux millions de morts et blessés, sacrifiés sur l’autel de la russophobie otanienne. L’Occident aura également des millions de veuves et d’orphelins sur la conscience.

Je l’ai déjà dit. Depuis sa naissance en 1776, l’Amérique n’a vécu qu’une vingtaine d’années en paix. Ce pays est  dirigé par les lobbys de l’armement et du pétrole qui sèment les guerres partout, mais toujours loin du territoire américain, bien protégé par deux océans. Un seul critère prévaut : faire tourner la machine à dollars.

Mais depuis 1945, cette Amérique belliqueuse a perdu toutes ses expéditions coloniales.

Et celle d’Ukraine viendra bientôt allonger la longue liste des débâcles américaines.

Le plus tôt sera le mieux d’ailleurs, pour épargner des milliers de vies ukrainiennes que l’Otan et les misérables va-t-en-guerre de tout poil prétendent défendre.

Le bellicisme américain soutenu par Bruxelles et les leaders européens sera jugé plus tard comme un des pires crimes de l’histoire. Car c’est en définitive la destruction de tout un peuple que l’Amérique et ses supplétifs ont programmée, pour assouvir leur russophobie.

Jamais de Gaulle ne se serait prêté à cette aventure criminelle.

Jacques Guillemain, Riposte Laïque

. [MIEUX VAUT EN RIRE] Menace catholique sur les prisons !

#webtube : Avec Alain Souchon, Catherine Vautrin, Amélie Rosique, Sébastien Delogu et David Pujadas. Cette semaine, dans Mieux vaut en rire, Alain Souchon qui menace de s’exiler en Suisse, Sébastien Delogu contre la démocratie et David Pujadas qui s’improvise arbitre d’un match de boxe.

Source : Youtube- BV

. Puisque « l’élégante » Marie de Brauer insulte le public de Pascal Prau sur France Inter…

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#webtube : Il faut reconnaître que les dirigeants du service public de l’audiovisuel ne manquent pas d’audace. Tout a été dit sur les 9 000 salariés, les rémunérations indécentes de la direction, les salaires moyens de 6 000 euros par mois des salariés, les notes de buffets ahurissantes et les frais de taxis exorbitants. Sans oublier, bien sûr, des humoristes qui se permettent d’insulter quotidiennement, bien que payés par le contribuable, tous les Français qui osent ne pas penser comme eux.

Et quand ils se font prendre la main dans le pot de confitures, comme les duettistes Patrick Cohen et Thomas Legrand en train de magouiller dans un restaurant avec les pontes socialauds chargés des élections, au lieu de faire profil bas, ils osent hurler au complot. Rappelons juste que les deux guignols expliquaient à leurs interlocuteurs qu’ils allaient torpiller la candidature de Rachida Dati à Paris et mettre sur orbite celle de Raphaël Glucksmann pour 2027, aux présidentielles. Notons qu’ils ont dû être bien malheureux de voir leur poulain se faire étriller par un jeune gauchiste et par Éric Zemmour…

La direction de l’audiovisuel, par deux femmes interposées, Delphine Ernotte et Cybile Veil, a donc décidé de déposer plainte contre les médias du groupe Bolloré, à savoir le JDD, CNews et Europe 1, pour « dénigrement » du service public. Si on écoute bien ces deux dirigeantes, le service public serait une vache sacrée et le critiquer, même quand ses journalistes sont pris en flagrant délit, serait donc passible des tribunaux.

Notons, et Rachida Dati l’a fait remarquer très vivement, qu’elles n’ont pas sollicité l’avis de leur ministre de tutelle pour procéder de la sorte. D’autant plus qu’ils nous coûtent déjà 4 milliards d’euros par an, pour cracher sur les douze millions d’électeurs du RN qui osent mal voter, selon eux. Encore pire, ils vont encore solliciter le contribuable français pour payer leurs avocats, tandis que les duettistes Ernotte et Veil ne seront aucunement impactées par les conséquences de leur choix judiciaire. Comme disait leur copain François Hollande « cela ne coûte rien, c’est l’État qui paie ! »

Mais le pire n’est pas là. Sans craindre le ridicule, se croyant intouchables et pensant que tout leur est permis, les tocards de France Inter qui se prennent pour des humoristes se permettent d’insulter Pascal Praud, mais encore davantage les millions de Français qui écoutent CNews. Nous avouons que nous ne connaissions pas cette charmante personne du nom de Marie de Brauer.

Cette délicate humoriste considère donc que tous ceux qui écoutent CNews, parce qu’ils en ont marre de la propagande du régime sur les autres chaînes, sont des « vieux aigris » qui se délecteraient d’écouter des propos racistes sur les Arabes et transphobes contre ceux qui veulent changer de sexe. Apparemment, si on en croit cet excellent article de nos confrères de Boulevard Voltaire, la Gravosse – pour reprendre une célèbre expression de San Antonio parlant de Berthe Bérurier – n’en serait pas à son coup d’essai et aurait l’habitude d’insulter tout ce qui n’est pas de gauche, hommes politiques comme électeurs.

https://www.bvoltaire.fr/vieux-et-aigri-une-humoriste-de-france-inter-se-moque-du-public-de-pascal-praud

Outre le fait d’injurier les auditeurs de CNews, de plus en plus nombreux, ne lui en déplaise, elle fait dans la finesse, malgré son gabarit imposant, en laissant entendre que l’animateur vedette de la chaîne Bolloré pourrait être cocufié par un Arabe, ce qui est d’une grande délicatesse. Et bien sûr, les glousseurs de France Info éclatent stupidement de rire à chaque phrase de la Gravosse, histoire de faire croire que c’est drôle. Mais au fait, c’est qui cette chose ? On apprend, dans son portrait, qu’elle évoque souvent la grossophobie – on se demande pourquoi – et qu’elle a aussi abordé ses longues périodes d’abstinence sexuelle que, par décence, nous ne commenterons pas…

https://www.babelio.com/auteur/Marie-de-Brauer/638217

Reste qu’elle nous a insultés gravement. Dans la vie, il y a deux sortes de personnes. Celles qui tendent l’autre joue, et celles qui considèrent que « pour un œil, cela mérite les deux yeux, et pour une dent, toute la gueule ».[…]

L’intégralité de la chronique de Marie de Brauer, qui contribuera à la rendre célèbre… Chacun appréciera

Source : Cyrano – Riposte Laïque

L’article sur Boulevard Voltaire :

https://www.bvoltaire.fr/vieux-et-aigri-une-humoriste-de-france-inter-se-moque-du-public-de-pascal-praud

. L’affaire Epstein refait surface, mais pas sûr qu’elle livre tous ses secrets

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#webtube : Souvenez-vous. Cette affaire criminelle de pédophilie mettant en cause le milliardaire américain Jeffrey Epstein et impliquant plus de 1000 mineures et jeunes adultes avait déclenché de nombreuses procédures judiciaires visant à démanteler ce vaste réseau de prostitution international dirigé par Epstein.

Celui-ci fut arrêté et incarcéré en 2019 pour trafic de mineurs. Il fut retrouvé mort dans sa cellule avant son jugement, ce qui mit fin à la procédure le concernant mais n’enterra pas le dossier. « Suicide apparent » déclara la justice, ouvrant ainsi la porte à toutes les thèses complotistes. Le « suicide apparent » étant vite devenu le « suicide assisté » sur les réseaux sociaux.

Et la question que tout le monde se pose n’a toujours pas de réponse : qui a participé à ces orgies pédophiles ? Des centaines de noms  circulent parmi le gratin mondial, montrant qu’Epstein avait de puissantes relations sur tous les continents, mais sans prouver à ce jour que ces personnalités se sont livrées à des actes criminels.

Jusque là, Trump a toujours refusé d’autoriser le grand déballage des dossiers secrets détenus par le FBI et le département de la Justice. Car parmi ces coupables potentiels figurent des amis ou de généreux donateurs et sponsors du parti républicain. Il est vrai que nuire gravement aux puissants n’est jamais bien recommandé.

Mais sous la pression de deux figures de son propre camp, Marjorie Taylor Greene et Thomas Massie, Trump a fini par autoriser la publication de ces dossiers secrets.

https://lemediaen442.fr/dossiers-epstein-trump-signe-la-publication-des-dossiers-secrets-sous-la-pression-de-marjorie-taylor-greene-et-thomas-massie

« Je viens de signer la loi qui va enfin révéler la vérité sur les démocrates et leurs liens avec Jeffrey Epstein », a posté Trump sur Truth Social.

Mais c’est sous la contrainte que Trump a signé l’Acte du grand déballage

Tout le monde connaît la fracassante Marjorie Taylor Greene, la Jeanne d’Arc du mouvement MAGA et fidèle soutien de Trump. Mais ses liens avec le milliardaire se sont brutalement relâchés quand elle a rejoint la lutte pour défendre les victimes du réseau criminel d’Epstein.

Menacée, traitée de folle par Trump, de traîtresse et de honte pour le parti républicain, MTG n’a pas lâché prise, soutenue par le républicain Thomas Massie.

Représentants et sénateurs ont voté très largement une sorte de pétition contraignante, mettant fin au blocage. Trump, qui déclarait que l’affaire Epstein était un canular orchestré par les démocrates, a donc cédé.

Une victoire qui suscite l’espoir pour les victimes d’Epstein

Mais tout triomphalisme serait prématuré.

Ce que contient vraiment la loi que Trump a signée :

– Publication obligatoire avant le 19 décembre 2025 de tous les documents non classifiés (logs de vols, carnets d’adresses, dépositions, photos, vidéos si elles existent) ;

– Exceptions possibles uniquement pour protéger l’identité des victimes ou pour des enquêtes encore en cours (l’appel de Ghislaine Maxwell, notamment) ;

– Le Congrès recevra les dossiers en premier, puis les rendra publics.

L’indomptable MTG a déjà prévenu :

« Si une seule ligne est censurée sans justification légale, je lirai les noms moi-même sur les marches du Capitole. »

Et l’une des victimes a déclaré :

« On se bat depuis vingt ans. On ne fait confiance à personne, ni aux démocrates, ni aux républicains. On veut juste que tout sorte. »

Rendez-vous au 19 décembre… en espérant que d’ici là, Marjorie Taylor Greene ne fera pas une mauvaise chute.

Jacques Guillemain, Riposte Laïque