#webtube : Dérapages, absurdités et perles politiques : savourez notre best of de l’année ! Déclarations lunaires, raisonnements absurdes et grand n’importe quoi idéologique : Boulevard Voltaire vous propose le best of 2025 des perles politiques. Une sélection sans filtre de ce que l’année a produit de plus consternant — ou de plus drôle — chez nos « élites », puisqu’il vaut mieux en rire…
#webtube : Une affaire qui devrait faire réfléchir les électeurs, à moins de trois mois des élections municipales… La Remaudière est une commune de quelque 1.300 âmes située dans le département de la Loire-Atlantique. Une petite ville qui livre un merveilleux exemple de gaspillage d’argent public.
Le 16 janvier 2012, le maire de la commune, Alan Coraud, décide de construire sur ses terres une salle polyvalente. Elle doit contenir une médiathèque et une salle de spectacle ainsi que des espaces dédiés à des associations locales. Sur le papier, l’idée est séduisante ; dans les faits, elle est extravagante. La municipalité a la folie des grandeurs. Le conseil municipal approuve le projet, la commune signe des marchés pour la construction d’un bâtiment de plus de 1.000 m2 et de 14 mètres de hauteur. Pour mener à bien ce projet à 2,2 millions d’euros, la commune contracte un prêt.
Un projet démesuré
En juillet 2013, la première pierre est posée mais, très vite, La Remaudière est dépassée. En 2014, un nouveau conseil municipal est élu. Effaré par le coût du projet et le montant des emprunts levés, il met le holà à ce chantier pharaonique. Cet arrêt ne fait pas que des heureux, mais le nouveau maire, Anne Choblet, est conforté dans sa décision par le tribunal administratif qui annule, en 2015, les marchés de travaux car, comme indiqué dans un rapport de la chambre régionale des comptes daté de 2018, il estime « que le projet n’était pas en adéquation avec les capacités financières de la commune, que ses proportions n’étaient pas en rapport avec ses besoins réels, que la commune avait commis une erreur manifeste dans l’appréciation de ses besoins à l’occasion de la passation des marchés correspondants et, ainsi, méconnu les dispositions de l’article 5 du Code des marchés publics ». La salle n’est pas achevée, elle ne le sera jamais. En revanche, elle plombe les finances de la commune, d’autant plus que les entreprises retenues pour l’édifier se retournent contre la mairie et font des demandes d’indemnisation. Les contribuables de La Remaudière mettent la main à la poche via une augmentation d’impôts de 30 %.
Petit à petit, de l’ordre est remis. Il reste néanmoins une décision à prendre : celle du sort de la salle polyvalente. Faut-il relancer le chantier ou l’abandonner ? Les élus choisissent la seconde option en février 2023. Au micro de France 3, Anne Choblet explique : « C’était soit 2 millions pour la finir, plus 300.000 euros de frais de fonctionnement, c’est-à-dire nécessairement une augmentation des impôts, ou une déconstruction pour 67.000 euros, avec revalorisation des matériaux. »
Ce retour en arrière pourrait permettre à la commune de retomber sur ses pattes puisque, comme l’a indiqué la mairie à BV, le terrain sur lequel est construite la salle polyvalente est un terrain communal « qui va être vendu à un promoteur ». Ce dernier doit y construire un lotissement de trente et un logements.
De l’argent public dilapidé
L’opération de démolition a démarré le lundi 15 décembre. Elle est présentée comme une solution du moindre mal et cela est sans doute le cas. Il n’en reste pas moins que, dans cette affaire, l’argent du contribuable part, non pas en fumée, mais en gravats. Aux coûts de la construction, des indemnités versées à droite et à gauche suite à l’arrêt du projet et aux frais engagés pour la démolition, il faut ajouter les frais de justice (tribunal administratif). Certains se demandent encore pourquoi la dette publique de la France est à hauteur de 3.482 milliards d’euros… En tout cas, cette histoire tombe à pic alors que la campagne pour les élections municipales va débuter et que les candidats vont redoubler d’imagination programmatique, avec parfois des projets d’investissements pour appâter l’électeur qui, accessoirement, est aussi un contribuable…
#webtube : Chaque année, la crèche revient au centre de cette maquette de village aveyronnais. À Villefranche-de-Rouergue, sous-préfecture de l’Aveyron, une petite église, bénie en 1708, a trouvé le moyen de sauver ses murs et son patrimoine avec la construction d’un village aveyronnais miniature qui, chaque année à Noël, se transforme pour accueillir une crèche.
Quand une crèche sauve une église…
C’est un projet qui est né en 2019, pour sauver l’église Saint-Joseph et « redonner vie à ce quartier de la bastide », indique la plaquette indicative, à l’entrée de l’église. À l’origine, raconte encore le prospectus, c’était une crèche en plâtre qui voyageait dans l’Aveyron depuis 1993. « […] À l’initiative de la Mission départementale de la culture, dépendant du conseil général, la crèche départementale voit le jour grâce à l’acquisition de ses premiers santons auprès de M. Wurfel » (créateur du musée des automates et des santons à Sauclières, dans le Sud-Aveyron), mais les décors, qui occupaient déjà 50 m2, étaient bien lourds, fragiles et mal commodes. Aussi, un décorateur de théâtre, M. Bese, en réalisa de nouveaux en polystyrène.
Le village, à force de s’agrandir chaque année, occupe jusqu’à 200 m2. Et, de crèche itinérante, le décor, ses santons et ses automates furent, grâce à l’instigation de l’adjointe à la culture du maire de Villefranche, installés à demeure dans l’église Saint-Joseph, dont il fallait à la fois sauver les murs et le quartier. La crèche devient village, pour être présentée tout au long de l’année et grâce à l’association Cap-Solidarité, à la paroisse Sainte-Émilie du Villefranchois et à la municipalité aidées de nombreux bénévoles, le village aveyronnais fut inauguré le 8 décembre 2019. L’église, toujours consacrée et accueillant deux messes (le 8 décembre pour l’Immaculée Conception et le 19 mars pour la Saint-Joseph), a ainsi été sauvée et une convention tripartite entre la mairie, la paroisse et l’association assure l’avenir du projet : « La paroisse assure la partie spirituelle. La commune veille à l’entretien et la sécurité du bâtiment et à sa rénovation progressive. Les bénévoles de l’association s’occupent de l’entretien de l’église et des santons, ainsi que des visites », précise la plaquette. Un travail en bonne intelligence qui a même permis à l’association Cap-solidarité d’être récompensée, en 2023, par la Fondation du patrimoine.
…et un morceau de l’histoire locale
Il faut bien reconnaître que l’immense maquette attire les regards : de nombreuses petites saynètes racontent la vie quotidienne dans un village aveyronnais typique. On peut y voir le facteur chutant de son vélo devant une oie et des villageois qui se moquent de lui, le cuisinier tournant l’aligot, le curé appelant ses paroissiens sur le parvis de son église devant laquelle des hommes préfèrent jouer aux quilles de huit, emblématiques de l’Aveyron. Évidemment, un berger garde ses brebis sur le relief typique du Larzac, on voit aussi les vignes de Marcillac et le chemin de Saint-Jacques de Compostelle. Il y a aussi un pigeonnier typique du Quercy et, sous des toitures en lauze, la mairie, le lavoir, le moulin, l’école, la boulangerie et les PTT. Un village grouillant de vie autour de son église et de son monument aux morts, qui raconte l’histoire de l’Aveyron sur un fond musical de chants traditionnels locaux. Au centre du village, on voit aussi des religieuses portant l’habit de la congrégation de la Sainte Famille, un ordre fondé par sainte Émilie de Rodat, paroissienne de cette église et unique sainte aveyronnaise du XXe siècle, œuvrant à l’instruction des filles pauvres et au secours des malades. Les obsèques de la religieuse – canonisée en 1950 – furent célébrées dans cette église Saint-Joseph qui, grâce à sa crèche, a donc été sauvée de la désacralisation.
Auprès du Figaro, une Villefranchoise de 76 ans se réjouissait de la renaissance de cette église qui avait vu son baptême et sa première communion : « Cette formidable initiative m’a permis d’évoquer, avec mon petit-fils parisien, la vie d’autrefois et toutes ces choses qui ont disparu, confie-t-elle. Espérons que ça donnera des idées à d’autres petites églises ! Face à ce mouvement woke, qui veut déconstruire notre Histoire, déboulonner nos statues, qui nous culpabilise d’être ce que nous sommes depuis des siècles, il faut résister ! Sensibiliser les jeunes à l’amour de notre patrimoine, c’est prendre soin de notre identité culturelle. » À Villefranche-de-Rouergue, la crèche, grâce à l’entraide de la mairie, de la paroisse et d’habitants, a sauvé une église, un quartier, un morceau de patrimoine et un peu de culture locale : encore un clou dans le cercueil de ceux qui voudraient en faire le symbole de l’exclusion.
#webtube : Bien entendu, les dictatures, démocratures et euro-raclures qui ont approuvé un pseudo-État palestinien qui n’existe que dans leurs fantasmes s’insurgent contre cette légitimation. Pourtant, le Somaliland est un État musulman relativement homogène qui existe vraiment et constitue un facteur de stabilité dans la corne de l’Afrique.
Mais les nations corrompues lui préfèrent son frère ennemi, la Somalie, qui n’a plus de pays que le nom. Repaire de terroristes, de chefs de guerre et de pirates, où des bandes armées font la loi. Sans gouvernement ni services publics ni plus rien qui fonctionne. Un avant-goût de la France dans vingt ans ?
Aujourd’hui, le Somaliland est un vrai pays, où règne un fort sentiment national, même si les crapules de l’ONU font semblant de ne pas le voir pour ménager les djihadistes menaçants de Mogadiscio.
Mais il est possible que ça change avec les alliés de l’Amérique sous l’impulsion de Donald Trump qui n’utilise pas le langage ampoulé de la diplomatie pour traiter la Somalie de « pays pourri » ajoutant : « nous ne voulons pas chez nous de ces gens qui ne font que s’entre-tuer.»
Le POTUS rappelait au passage un scandale dans le Minnesota où, selon la justice d’État, plus d’un milliard de dollars ont été versés à des services sociaux inexistants, par le biais de fausses factures émises par des réfugiés somaliens ou des Américains d’origine somalienne. Et en Amérique, naturalisé ou pas, pour les voyous c’est direct la porte de sortie !
De son côté, même si personne ne veut le voir, le Somaliland est un vrai pays avec des frontières gardées, un gouvernement qui associe des élections démocratiques au vieux système clanique, et qui a maintenu la paix depuis 35 ans, ce qui est rare en Afrique. Et qui a aussi sa monnaie, sa police, son armée et ses services médicaux. Et entretient de bonnes relations avec les USA invités à s’installer militairement pour protéger l’indépendance de ce petit pays de 6,5 millions d’habitants, grand comme l’Uruguay.
L’économie sous-tend la géopolitique
Il est possible que la reconnaissance par Israël soit la première étape d’un processus de normalisation. Les USA ont fait savoir qu’ils l’envisageaient à leur tour. Rompant avec la politique frileuse et aveugle des prédécesseurs de Trump qui n’avaient pas compris que le nouvel État était très différent par son histoire, sa culture et ses coutumes des barbares de Mogadiscio, où les sbires de l’État islamique démembraient des prisonniers US à la machette ou les écartelaient entre deux 4X4.
De son côté l’Éthiopie a négocié un accès à la mer pour son commerce via le port de Berbera. Car elle a été privée de tout débouché maritime depuis la sécession de l’Érythrée en 1991. Une rupture très bien acceptée par le Concert des Nations, et reconnue par l’ONU en 1993 qui a oublié son principe d’intangibilité des frontières. Puisque son président au pouvoir depuis 33 ans est un maoïste à la mode nord-coréenne, c’est forcément un mec bien.
Le Somaliland est très pauvre mais ne devrait pas le rester longtemps. On y trouve des gisements d’émeraudes, de rubis et de saphirs mais aussi d’or, de platine et d’argent. Sans oublier des mines d’étain et de lithium et des gisements de pétrole. C’est mieux que les principales ressources actuelles, l’élevage de chèvres et de dromadaires et la culture de pommes de terre et de choux.
Le Président Abdirahman Mohamed Abdullahi qui connaît les mauvaises manières de ses coreligionnaires et voisins, a demandé aux Américains de protéger son pays. En attendant, les Israéliens sont les premiers à proposer leurs services.
Ce n’est pas sans raisons qu’Israël a été le premier à reconnaître le Somaliland, annonçant l’ouverture d’ambassades et l’échange d’ambassadeurs.
Une présence sur les côtes proches du Bab el Mandeb (la porte des larmes) à l’entrée de la mer Rouge par où passe 15 % du commerce maritime mondial et 75 % du négoce européen permet d’assurer le contrôle d’un secteur stratégique et d’exercer une pression sur les Houthis qui devraient finir par comprendre qu’ils ont intérêt à se calmer s’ils ne veulent pas que les villes et ports du Yémen, qu’ils occupent, ressemblent à la bande de Gaza.
Des bases au Somaliland, de Tsahal et de l’US Army, réduiraient notablement la distance pour les avions et les missiles s’il faut frapper à nouveau les terroristes du Yémen. Il suffit de regarder la carte.
Tandis que l’État-voyou de Somalie a sombré dans le chaos après la chute du régime militaire de l’autocrate Siad Barré, les Russes et les Chinois ont le cul entre deux chaises. Ils ne reconnaîtront pas le Somaliland sans de grosses contreparties. Mais ils ne se privent pas d’envoyer des expéditions armées sur des cargos banalisés servant de leurres pour éradiquer les pirates qui sévissent dans la région.
À la différence des écouillés du Gouvernement français qui ne veulent pas qu’on leur fasse du mal et qui, occasionnellement, lorsque deux ou trois sont capturés, exigent qu’on leur trouve toutes les circonstances atténuantes. Au nom de l’État de droit et de passe-droits.
Les Israéliens naviguent à vue en Afrique.
Depuis des décennies, ils apportent leurs concours à la création d’infrastructures d’équipement, d’énergie et de santé et fournissent des armes aux leaders africains afin de contrebalancer l’influence islamique de plus en plus agressive. Afin de continuer à disposer de points d’observation et de bases pour des opérations éventuelles.
Pour Israël cette reconnaissance s’inscrit dans l’esprit des accords d’Abraham qui ont permis de normaliser les relations de Jérusalem avec plusieurs pays arabes, dont le Bahreïn, les Émirats arabes unis et le Maroc. Des pays réalistes qui ont compris que laisser faire le terrorisme au nom de l’oumma était contraire à leurs intérêts.
La Turquie et l’Égypte (de quoi se mêlent leurs dictateurs ?) ont désapprouvé l’initiative israélienne. Comme s’il fallait leur demander la permission ! Ces deux pays ont lourdement insisté sur le fait que le Somaliland connaît l’inflation, le chômage et la pauvreté. Qui n’existent pas chez eux, peut-être ? Et se délectent à rappeler que des troubles tribaux secouent la région de Sool dans l’Est, comme partout en Afrique.
La minute de culture : un peu d’histoire avant de faire des tas d’histoires
Le Somaliland est l’ancien pays de Pount dont l’existence est attestée par des éléments écrits et iconographiques figurant sur les fresques du Deir el Bahari (maison des marins) temple tombeau de la reine Hatchepsout qui régna sur l’Égypte il y a 3500 ans. Une pharaonne qui, comme fera Isabelle de Castille trois mille ans plus tard, organisait des expéditions maritimes de découverte et de commerce vers des terres inconnues.
Ce temple situé à Louxor (ancienne Thèbes) constitue par ses fresques réalistes le premier traité d’architecture navale montrant comment les Égyptiens construisaient des navires à bordés couturés, démontables et transportables, dotés de mâts bipodes portant une voile trapézoïdale ou triangulaire enverguée qu’on trouve encore sur des felouques de transport sur le Nil.
C’est aussi le premier reportage illustré sur un pays lointain où des gens à la peau foncée vivaient dans des cases sur pilotis au milieu des baobabs et tenaient l’obésité pour la quintessence de la beauté. Les Pountites faisaient le commerce de la myrrhe, des épices, de l’or, de l’ébène, du bétail à cornes courtes, de l’ivoire et de l’encens avec les Égyptiens, les Phéniciens, Babyloniens, Indiens et Chinois par leurs ports naturels creusés par la nature. On leur attribue la domestication du dromadaire il y a plus de 4 000 ans.
Alors autant dire que je fais la grimace lorsque j’entends les soi-disant bac + 15 de la télé, payés 30 000 euros/mois, pontifier en affirmant que le Somaliland serait une création artificielle qui n’existerait que depuis 1991 lorsqu’il s’est détaché de la Somalie qui le ravageait.
#webtube : Le jour de Noël, 12 missiles Tomahawk se sont abattus sur Daech au Nigeria. En frappant les islamistes Trump montre qu’il est bien le seul défenseur des chrétiens d’Orient.
Notre impulsif milliardaire est souvent déroutant et n’a pas que des bons côtés, loin s’en faut, mais reconnaissons qu’il a le courage d’agir et de taper là où ça fait mal, alors que nos poules mouillées européennes ne sont même pas capables de protéger leur propre peuple, quotidiennement agressé par des fous d’Allah, farouches ennemis de l’Occident et de notre civilisation judéo-chrétienne.
Voilà des décennies que les chrétiens sont persécutés et massacrés aux quatre coins du monde, dans l’indifférence générale. Car au-delà des beaux discours de compassion, des constats impuissants et des éternelles lamentations papales, rien ne change et l’enfer de ces malheureux se poursuit, massacrés pour vouloir pratiquer leur foi.
Mais avec Trump, la musique vient de changer. Pour aider les chrétiens, il préfère une salve de Tomahawk à une messe papale sans lendemain, se limitant à déplorer une énième fois les souffrances des chrétiens. Car un missile, c’est un langage compris de tous.
En l’occurrence, c’est l’État islamique en Afrique de l’Ouest qui a reçu son cadeau de Noël en livraison express, un spectacle son et lumière inédit pour ces massacreurs de chrétiens au Nigeria, davantage habitués à égorger leurs victimes sans défense qu’à se faire pulvériser par un missile tombé du ciel à près de 1000 k/h.
On constate que les ex-colonisateurs de l’Afrique de l’Ouest, britanniques ou français, sont aux abonnés absents quand il faut protéger les populations locales de la barbarie islamiste.
Ces fins politiciens se montrent éminemment plus arrogants et belliqueux envers la Russie, nation blanche et chrétienne, qui a été notre alliée en 14-18 et en 39-45. Un pays ami de la France que Macron accuse des pires turpitudes, alors qu’il nous a sauvés du nazisme. Il parait que défendre l’Ukraine, pays mafieux, corrompu et nazifié jusqu’à l’os, c’est un combat existentiel que doit mener l’Europe.
Le plus renversant est qu’il y a des crétins hauts placés pour gober cette fable grotesque.
La frappe visant les djihadistes a été menée avec l’accord du gouvernement nigérian, depuis le Golfe de Guinée. Aucun bilan des dégâts n’a été fourni, mais le message est passé. Le terrorisme islamique reste l’ennemi juré de l’Amérique, qui est en mesure de frapper partout.
Et peu importent les états d’âme des Européens sur les effets incertains de ces frappes. L’essentiel pour Trump est de montrer que les terroristes et les barbares de tout poil ne sont à l’abri nulle part.
Cet épisode prouve une fois de plus que sans armée ni moyens offensifs conséquents, l’Europe reste un nain politique.
En ce qui concerne la France, il nous faudrait 20 ans pour reconstruire une armée de première catégorie avec un budget annuel de 5 % du PIB, donc 150 milliards. Mais comme nous sommes ruinés pour trois générations, cette armée de verra jamais le jour, malgré les belles promesses de Macron.
À ce jour, nos industriels entendent de beaux discours mais attendent encore les commandes de matériels. Toujours pas de budget tandis que le vice-Premier ministre Olivier Faure réclame encore 10 milliards d’impôts supplémentaires avec 10 milliards d’économies en moins. Autant dire que les intérêts de la dette vont exploser et engloutir davantage que le budget défense.
D’autant plus que les sommes totales qu’on aura données à Zelensky, avec le nouveau plan de 90 milliards d’aide décidé par l’UE, atteindront l’équivalent d’une année de budget défense. Nous sommes en faillite mais Zelensky n’a qu’à demander, il sera comblé.
Cette manne, dont une partie part dans les paradis fiscaux, aurait pu sauver tous nos agriculteurs et redresser l’hôpital. Mais avec Macron, les Français seront toujours les derniers servis tant il méprise la France et son peuple.
Il lui est plus facile d’annoncer de façon aussi théâtrale que ridicule la commande virtuelle de 100 Rafale par Zelensky, que ni la France ni l’Ukraine n’ont les moyens de financer, que de s’atteler concrètement à la reconstruction de notre armée.
On a déjà connu cela avec les prisons. En 2017 Macron promettait 15 000 places de plus à la fin de son premier quinquennat. Son deuxième mandat s’achève et seulement 3 000 places sont sorties de terre. Avec le bonimenteur de l’Élysée, c’est Noël à chacun de ses discours. Mais sous le sapin, on ne voit jamais rien venir.
En attendant, notre immigration de basse qualité, sous-qualifiée et sous-diplômée, nous coûte 3,4 points de PIB. C’est en effet un déficit de PIB de 100 milliards chaque année que nous coûte cette immigration insuffisamment productive mais très largement assistée. Et tout s’aggrave au fil du temps puisque le flot de 500 000 arrivées annuelles ne se tarit pas.