. Municipales 2026 : LFI et le vote révolutionnaire

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#webtube : Il faut bien se rendre à l’évidence : les deux seuls partis à faire encore de la politique sont le Rassemblement national et La France Insoumise. Ce dernier serait sur le point de prôner le « vote révolutionnaire » à l’occasion des élections municipales de mars prochain. Tout comme son prédécesseur fit de même au siècle dernier. Explications.

Aujourd’hui, tous les regards sont braqués sur l’élection présidentielle de 2027, au risque de négliger l’échéance des municipales. Certes, chaque scrutin du genre est un cas particulier à lui seul et, de la dimension locale à celle, nationale, il peut y avoir un pas. Lequel vient d’être pourtant allègrement franchi par Jean-Luc Mélenchon. D’où la une du Figaro magazine de ce 12 décembre, consacrée à ces villes qui pourraient bien tomber du côté obscur de la force, comme on dit dans La Guerre des étoiles, dont Marseille. On peut donc y lire l’inquiétude du bloc central, sur son versant gauche : « La plupart veulent croire que le candidat de La France insoumise, Sébastien Delogu, ne jouera pas la carte de la terre brûlée au second tour, au risque de faire élire Franck Allisio [ancien de l’UMP passé au RN, ndlr] Est-ce si sûr ? Pour un élu non marseillais, “Jean-Luc Mélenchon est dans une stratégie révolutionnaire.” Dans ce cas, il laissera Delogu face à Allisio, même si le RN peut l’emporter. » Sur le versant droit de la Macronie, Martine Vassal qui, à l’instar de Benoît Payan, le maire sortant écolo-socialiste, « mise sur une campagne strictement locale. La nationalisation des enjeux aiderait à l’inverse Sébastien Delogu et Franck Allisio. » Vote révolutionnaire, tel que plus haut évoqué ? Nous y sommes.

Jean-Luc Mélenchon dans les pas de Jean-Marie Le Pen…

Cette stratégie mélenchoniste semble de plus en plus inéluctable, tant il est vrai que les débris du défunt Nouveau front populaire sont en passe de se liguer contre son mouvement fondateur, La France insoumise, censée incarner la « vraie gauche », au contraire de la volaille sociale-démocrate, toute juste bonne à être plumée dans les urnes.

Cette antienne fut longtemps celle du Front national, dont certains dirigeants assuraient qu’il représentait la « vraie droite », alors que le RPR et l’UDF d’alors étaient qualifiés de « fausse droite », parce que « courbe » alors que la leur, de droite, était justement « droite ». Néanmoins, il n’est pas forcément besoin d’avoir fait Sciences-Po pour savoir qu’il n’existe pas plus de « vraie » droite que de « fausse droite », de « vraie » gauche que de « fausse » gauche, puisque cohabitent plusieurs droites, légitimiste, orléaniste et bonapartiste, et plusieurs gauches, marxiste, sociale-démocrate et proudhonienne, histoire de résumer la chose à grands traits.

En 1995, sous l’impulsion de Samuel Maréchal, patron du Front national de la jeunesse, auteur de l’essai Ni droite, ni gauche : Français !, Jean-Marie Le Pen change illico de braquet et de vocabulaire. Le FN sera donc populiste ou ne sera pas. Déjà hostile à la fantasmatique « union des droites », le Menhir déclare alors se battre pour la survie de la France et non point celle de la droite. Ce sera d’ailleurs l’une des raisons inavouées de la dissidence de Bruno Mégret persistant à vouloir poursuivre cette chimère. À l’approche de l’élection présidentielle de 2002, il va même jusqu’à affirmer que « Jacques Chirac, c’est Lionel Jospin en pire ».

Cette stratégie du vote révolutionnaire avait déjà été discrètement mise en œuvre par Jean-Pierre Stirbois, son défunt bras droit d’antan, en 1988, consistant à voter pour François Mitterrand contre Jacques Chirac au second tour de l’élection présidentielle, histoire de faire place nette et de clarifier une bonne fois la situation.

En position de force, LFI entend atomiser la gauche…

Aujourd’hui, les rapports de force se sont inversés. Au siècle dernier, le FN aurait pu servir de béquille à cette droite donnée pour être « de gouvernement » : c’est désormais l’inverse. Et, pour reprendre les propos d’un Philippe de Villiers, décidément en pleine crise d’audace, accordés à Valeurs actuelles, ce 19 novembre, à propos de LR : « Ce parti ne franchira jamais le Rubicon qu’Éric Ciotti a eu le courage d’enjamber. Les LR resteront les supplétifs de la force centrale, macronisée jusqu’à l’os. Ils seront emportés par le coup de torchon qui se prépare. » De fait, Jean-Luc Mélenchon fait le même calcul, étant lui aussi en position de force vis-à-vis de ses anciens partenaires du NFP. Comme Jean-Marie Le Pen avant lui, il entend à son tour clarifier cette même situation. Et, tel son illustre prédécesseur, il sait n’être pas en position de gagner, pas plus les municipales que la future présidentielle. Peu lui importe : en véritable trotskiste, c’est l’affrontement dans la rue qu’il cherche, au contraire d’un Le Pen, indécrottable légaliste. C’est un révolutionnaire, malgré son passé de sénateur socialiste, pas un réformiste. La différence est de taille et n’a pas laissé indifférents nos confrères de Politis qui, ce 3 décembre, titrent : Municipales, entre LFI et le PS, la guerre totale est lancée ! » Rien de moins.

Faire gagner le RN, pourquoi pas…

Et les mêmes d’ajouter : « Depuis des semaines, les attaques fusent. Les stratèges des deux camps égrènent les villes dans lesquelles les insoumis font pression sur un maire rose. (…) Partout, les insoumis se délectent de ces sondages qui les placent en situation de déstabiliser les majorités sortantes ou, en cas de surprise, d’arracher quelques villes. (…) Le duel entre insoumis et socialistes est de plus en plus assumé. Le premier des roses, Olivier Faure, se retrouve obligé de hausser le ton. “Quel est leur objectif dans la vie ? Être les idiots utiles de la droite ? Où sont-ils prêts, au contraire, à être les renforts de la gauche ?” (…) Paul Vannier, le “monsieur élections” de LFI, affirme : “Partout où nous serons en tête au soir du premier tour, nous proposerons aux autres listes de gauche prêtes à défendre avec nous un programme de rupture, de nous retrouver pour battre la droite, pour battre l’extrême droite, pour changer la vie, vraiment.” » Inutile de préciser qu’en cas de refus de tels arrangements d’entre-deux tours, les candidats mélenchonistes se maintiendraient. Au risque de faire gagner le RN ? Leur révolution a manifestement un prix : celui-là. Rien que de très logique, finalement.

Nicolas Gauthier, Revue Eléments

. Le loup et les bisounours

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#webtube : Ces derniers temps, une publicité pour le groupe « Intermarché », sous la forme d’un bref conte de Noël mettant en scène un loup esseulé et rejeté du fait de son alimentation carnassière, connaît un succès fulgurant et considérable sur les réseaux mondiaux. Ce film d’animation réalisé par un studio français n’a cependant pas convaincu Eric Grolier qui en dénonce la niaiserie « vivre-ensembliste »… Même si techniquement et graphiquement le résultat est magnifique !

Et l’Occident tout entier de s’extasier devant la dernière pub d’Intermarché, petit film d’animation prônant le « mieux manger » dans l’optique, toujours, d’un « vivre-ensemble » à la sauce bobo – cuisine woke bien entendu – et aux finalités évidemment commerciales…

De quoi s’agit-il ?

D’un loup en peluche offert à Noël à un enfant qui en a peur. Pour le rasséréner, le père ou l’oncle ou un ami de la famille (on ne sait pas bien) lui raconte une histoire : celle d’un loup qui voudrait bien avoir des amis mais qui effraye tout le monde avec ses habitudes carnivores. Pour briser sa solitude et sur les conseils d’un hérisson (pourtant pas le plus végétarien de la bande), il décide de cuisiner des légumes (et du poisson, on n’est pas à une contradiction près au royaume des bonnes intentions) pour se faire accepter par les autres animaux lors du grand banquet de Noël. Du coup, l’enfant du début s’endort en serrant la peluche contre lui, et le conteur s’attire le regard admiratif de tous les convives en plus de celui énamouré de sa compagne ou de sa sœur (on ne sait pas non plus).

Reconnaissons que ce petit film, vraie-fausse pub garantie sans IA mais pas sans bons sentiments, parfaitement servi par la chanson le « Mal-aimé » de Cloclo, est très bien fait. Il instrumentalise l’univers de l’enfance pour s’adresser aux adultes (ce sont eux qui font leurs courses à Intermarché), plus particulièrement aux bobos mis en scène, laissant le champ libre à leurs fantasmes et leurs préoccupations : une alimentation sans viande et une nature apprivoisée où il est possible de choisir celui que l’on veut être ; un monde indifférencié, apaisé, où prévalent les désirs de chacun.

L’engouement excessif que cette pub suscite est révélateur de la bisounoursisation de l’Occident, qui se cache sous la couverture en espérant que le monde réel, qui se révèle chaque jour plus brutal, le laisse tranquille.

Il existe pour les (véritables) enfants une autre histoire de loup, plus belle et plus vraie. Racontée dans un album paru chez Flammarion-Père Castor en 1952 : Marlaguette, écrit par Marie Colmont et illustré par Gerda Muller.

Marlaguette est une fillette qui cueille des champignons dans les bois. Une grosse bête l’attrape et l’emporte : c’est un loup. Mais elle se débat tellement qu’il se cogne la tête et se blesse. Oubliant sa peur et sa colère, Marlaguette décide de le soigner. Le loup, reconnaissant, n’ose plus la toucher. La fillette en profite pour lui interdire de manger des animaux. Seulement voilà, le loup s’affaiblit et tombe gravement malade. Un sympathique chasseur lui explique que le loup a besoin de viande pour vivre. Pour Marlaguette, c’est une terrible révélation : la nature du loup l’oblige à manger les autres animaux. « Je te dédis de ta promesse, lui dit-elle alors. Va vivre au fond des bois comme vivent tous les loups. » Marlaguette vient d’apprendre que la plus belle preuve d’amitié, c’est d’accepter l’autre tel qu’il est. L’album s’achève sur cette phrase superbe, qui il y a soixante-dix ans s’adressait aux enfants entre trois et six ans :

« En peu de temps, le loup redevint fort et beau. Mais il ne tuait maintenant que lorsqu’il avait faim et jamais plus il ne mangea de petit enfant. Parfois, de loin, entre les branches, il voyait passer la robe claire de Marlaguette et cela lui faisait à la fois plaisir et tristesse. Et Marlaguette regardait souvent vers le fond des bois, avec son doux sourire, songeant à cette grande bête de loup qui, pour l’amour d’elle, avait accepté pendant des jours de mourir de faim… »

Je vais peut-être, en critiquant le clip du loup végétarien, faire figure de vieux grincheux insensible à la magie de Noël. Mais je suis persuadé que les adultes devraient relire Marlaguette, regarder à nouveau le monde tel qu’il est, et cesser de maltraiter l’imaginaire des enfants qui méritent, quelle que soit l’histoire, qu’on leur dise la vérité.

Éric Grolier, Revue Eléments

© Illustration de Gerda Muller, couverture de Marlaguette, écrit par Marie Colmont.

. La chanson du jour, Year Of The Knife – Tears For Fears

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#webtube : « Hallelujah… the king is dead. Il a dit : « Love was the knife »
Et depuis, on répète en boucle : This is the year of the knife Tears For Fears qui lâche une bombe épique et sombre sur The Seeds of Love (1989). Ce refrain obsédant, cette montée progressive, cette ambiance fin du monde romantique… un des titres les plus sous-cotés du duo. Too late for the young gun.
Too late… much too late. Vous l’écouterez encore en boucle même en 2025
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#webtube : “Hallelujah… the king is dead. He said, ‘Love was the knife.’” And ever since, we’ve been repeating it endlessly: This is the year of the knife. Tears For Fears dropped an epic and dark bombshell on The Seeds of Love (1989). That haunting chorus, that gradual build-up, that romantic end-of-the-world vibe… one of the duo’s most underrated tracks. Too late for the young gun.
Too late… much too late. You’ll still be listening to it on repeat even in 2025.

Source : Youtube – Ters for Fears

. Charles Alloncle : l’ennemi public numéro 1 de France Télé s’exprime sur Tocsin !

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#webtube : Commission d’enquête, les auditions entre le CSA et Delphine Ernotte disparaissent comme par magie 🔷 Charles Alloncle Député de l’Hérault Porte-parole du groupe UDR Rapporteur de la commission d’enquête sur l’audiovisuel public Entrepreneur

source : Youtube – Tocsin

. Noël, une fête plus contestée en France que dans les pays musulmans ?

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#webtube : Dans certains pays musulmans, les fêtes de Noël sont célébrées avec moins de pudeur et de gêne qu’en France… La « guerre de Noël » a bien eu lieu. Comme c’est devenu une triste tradition en France, nous avons eu droit, cette année encore, à de nombreuses polémiques autour de la fête de Noël. Crèches interdites dans les mairies, décorations municipales réduites au strict minimum et épurées de la moindre connotation religieuse, emploi systématique de l’expression « fêtes de fin d’année » par une grande partie du personnel politique… On voudrait effacer nos racines qu’on ne s’y prendrait pas autrement.

Une « fille aînée de l’Église » en perte de repères

Ce grand effacement – ce « mémoricide », dirait sans doute Philippe de Villiers – est encore plus frappant quand on compare la France à d’autres pays, notamment musulmans. À Dubaï, par exemple, le marché de Noël brille de mille feux et fait le plein de visiteurs, proposant sans complexe vin chaud et produits à base de porc. « Pendant qu’en France, t’as des petits gauchistes frustrés qui chialent parce qu’on met des sapins de Noël alors qu’on est dans un pays laïque, ici, t’as des mecs en qamis qui achètent du « halouf » avec du foie gras et qui consomment du bon vin chaud ! », s’est ainsi étonné un jeune influenceur français, en visite aux Émirats arabes unis.

Au même moment, on a vu fleurir sur les réseaux sociaux des vidéos de jeunes influenceurs musulmans en balade sur les marchés de Noël en France. Une certaine Maëva Ghennam, notamment, s’étonnait de ne pas trouver de vin chaud sans alcool ni de charcuterie sans porc. « On a trouvé le stand de la raclette, j’espère qu’il n’y pas de « halouf » ! », s’inquiétait-elle, avant de demander au vendeur : « Est-ce que vous avez quelque chose sans cochon ? » Heureusement, certains étals sont parfaitement charia-compatibles. Au marché de Noël de La Défense, par exemple, une internaute a pu déguster une délicieuse tartiflette halal, ainsi que des beignets fourrés au El Mordjene, la pâte à tartiner préférée des Algériens. Au grand marché de Noël des Tuileries, à Paris, un autre influenceur s’est procuré un sandwich au poulet halal. « Bismillah ! », s’exclame-t-il, ravi, avant de croquer dans l’appétissant casse-croute inclusif…

À ce sujet — Crèche de Noël : « Ils ont perdu la bataille de l’opinion publique »

La volonté d’effacer Noël en France tranche aussi avec l’ambiance festive qui existe parfois dans certains pays maghrébins. Un internaute s’est ainsi filmé dans une grande surface, au Maroc, surpris d’y rencontrer un luxe de décorations qu’on s’attendrait davantage à voir dans un pays occidental. « Je trouve ça fou, quand je vois toutes les polémiques autour de Noël. D’ailleurs, en France, on n’appelle plus ça Noël, mais « les fêtes de fin d’année »… Ben, ici, tout le monde s’en fout. […] Dans les magasins, il y a de grosses boules de Noël. »

Est-il encore permis de prononcer les mots « Joyeux Noël », en France ? On peut parfois en douter. Le 19 décembre dernier, Air France souhaitait « de très belles fêtes de fin d’année » à ses clients. De son côté, la compagnie Emirates Airlines écrivait « Joyeux Noël » en toutes lettres sur la même plate-forme X… Emmanuel Macron semble lui aussi redouter l’emploi de certains termes à connotation religieuse. Après avoir carrément zappé la grande fête chrétienne en 2019, il a attendu le début d’après-midi de ce 25 décembre 2025 pour enfin souhaiter un laconique « Joyeux Noël » à ses compatriotes. À titre de comparaison, le président chrétien du Liban – pays à majorité musulmane – n’a pas tant de pudeur et célèbre chaque année la Nativité avec quelques heures d’avance. « Meilleurs vœux à tous les Libanais et un joyeux Noël », a également exprimé le chef du gouvernement libanais, Nawaf Salam, lui-même de confession sunnite.

Pour une fois, nos « élites » seraient bien inspirées de prendre exemple sur leurs homologues musulmans. Le reniement de notre héritage culturel est une voie sans issue. Comme l’a déclaré Giorgia Meloni, posant devant une crèche ce 24 décembre, « une nation qui connaît ses racines est une nation qui n’a pas peur de l’avenir ». À méditer.

Jean Kast, dans BV

. J.D. Vance : « Par la grâce de Dieu, nous serons toujours une nation chrétienne »

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#webtube : Ce 21 décembre, le vice-président des États-Unis, J.D. Vance, a conclu l’AmFest 2025 qui s’est tenu à Phoenix, Arizona, par un discours dont BV vous propose de larges extraits. Après avoir remercié la rappeuse Nicki Minaj et Erika, la veuve de Charlie Kirk, J.D. Vance a expliqué qu’avec « Make America Great Again », « chaque Américain est invité. Peu importe que vous soyez blanc ou noir, riche ou pauvre, jeune ou vieux, rural ou urbain, controversé ou un peu ennuyeux, ou quelque part entre les deux. » Opposant les réalisations de l’administration Trump aux politiques dissolvantes de la gauche, J.D. Vance a ensuite brillamment exposé sa vision de l’identité – chrétienne – de l’Amérique.

Le rêve américain repose en partie sur l’idée que nous sommes tous, sans exception, unis, membres de la même famille américaine. Si vous voulez détruire cela, faites comme les démocrates, non seulement ces cinq dernières années, mais depuis 30 ou 40 ans : dressez une race contre une autre, un genre contre l’autre, et instaurez la méfiance et le mépris entre Américains au lieu de les faire aimer leur pays.

Quand je pense aux débats les plus passionnés qui animent notre pays, à la nature de la citoyenneté, à ce que signifie être Américain, une vérité s’impose : les Américains ont soif d’identité, soif d’appartenance, soif de trouver leur place dans le monde. Et ce n’est pas étonnant.

Depuis de nombreuses années, nos concitoyens américains subissent les conséquences d’une économie mondialisée qui a uniformisé les cultures et vidé nos villes de leur substance. Universitaires et militants nous imposent sans cesse des discours sur les questions de race et de genre. Les géants du numérique utilisent leurs plates-formes pour censurer les récits qui remettent en cause le discours dominant de l’extrême gauche dans notre pays.

Plus que jamais, à ma connaissance, on parle d’identité américaine et on cherche à comprendre ce qui nous unit. Mais je tiens à dire une chose : le seul véritable pilier des États-Unis d’Amérique, c’est que nous avons été et, par la grâce de Dieu, que nous serons toujours une nation chrétienne.

« Le christianisme est le credo de l’Amérique »

Je tiens à être clair car, bien sûr, les médias qui diffusent de fausses informations ne manqueront pas de déformer mes propos. Je ne dis pas qu’il faut être chrétien pour être Américain. Je dis quelque chose de plus simple et de plus vrai : le christianisme est le credo de l’Amérique, le langage moral commun, de la révolution à la guerre de Sécession et au-delà. Tout au long de cette Histoire, les grands débats de notre pays ont toujours porté sur la meilleure façon, pour nous, en tant que peuple, de plaire à Dieu.

Ce credo – réfléchissez-y -, ce credo a façonné notre compréhension du droit naturel et des droits de l’homme, notre sens du devoir envers notre prochain, la conviction que les forts doivent protéger les faibles et la croyance en la conscience individuelle. Et notre conception si typiquement américaine de la liberté religieuse est un concept chrétien.

Parce que nous sommes tous des créatures de Dieu, nous devons respecter le cheminement de chacun vers Dieu. Or, ces cinquante dernières années, un seul objectif s’est imposé : une véritable guerre a été menée contre les chrétiens et le christianisme, aux États-Unis. Et permettez-moi de dire que, de toutes les guerres que Donald Trump a menées à leur terme, c’est celle dont nous sommes le plus fiers.

Pendant des décennies, la gauche s’est employée à chasser le christianisme de la vie nationale. Elle l’a banni des écoles, des lieux de travail, des espaces publics les plus fondamentaux. La liberté de religion s’est muée en liberté de ne pas avoir de religion. Et dans un espace public dépourvu de Dieu, un vide s’est créé. Les idées qui ont comblé ce vide ont exploité les pires instincts de l’être humain, au lieu de l’élever.

« Il vaut mieux mourir en patriote que vivre en lâche »

On nous a dit, non pas que nous étions enfants de Dieu, mais enfants de tel ou tel groupe identitaire. Ils ont substitué au dessein divin de la famille, où hommes et femmes pouvaient compter les uns sur les autres et se retrouver, l’idée que les hommes pouvaient devenir des femmes pourvu qu’ils se procurent les pilules adéquates auprès des grands laboratoires pharmaceutiques. Ils affichaient toute la ferveur religieuse de zélés convertis, sans la grâce ni le pardon d’un véritable chrétien.

L’Écriture nous dit : « C’est à leurs fruits que vous les reconnaîtrez. » On peut se demander : quels sont les fruits de ces gens et de leurs principes ? La réponse est un homme nommé Tyler Robinson, qui a tué mon ami [Charlie Kirk]. Réfléchissez-y. Tyler Robinson est tout ce que l’extrême gauche souhaite pour nos jeunes hommes. Il a rejeté le conservatisme et la spiritualité, les valeurs d’une famille traditionnelle. Il s’est installé dans un petit appartement, il est devenu accro à la pornographie, accro à la haine, et il a fini par coucher avec une personne qui ne sait pas si elle est un homme ou une femme.

C’est le pire des scénarios, mais c’est précisément celui que la gauche promeut activement pour les familles américaines, et en particulier pour les jeunes hommes présents dans cette salle. C’est pourquoi nous devons les combattre.

À ce sujet — [PEOPLE] Nicki Minaj, nouvelle égérie de l’Amérique conservatrice

Car les fruits du vrai christianisme sont des hommes comme Charlie Kirk. Les fruits du vrai christianisme sont de bons maris, des pères patients, des bâtisseurs de grandes choses et des héros qui triomphent des difficultés. Et, oui, des hommes prêts à mourir pour un principe, si c’est ce que Dieu leur demande. Car nous sommes si nombreux à reconnaître qu’il vaut mieux mourir en patriote que vivre en lâche.

J.D. Vance fait ensuite des confidences sur le doute qui l’a assailli après la mort de Charlie Kirk : « J’ai traversé une période extrêmement difficile. » Mais il en a tiré la leçon.

Et ce qui m’a sauvé, c’est de réaliser que l’histoire de la foi chrétienne, comme celle des États-Unis d’Amérique, est celle d’une perte immense suivie d’une victoire encore plus grande. C’est une histoire.

C’est l’histoire de nuits très sombres suivies d’aubes radieuses. Ce qui m’a sauvé, c’est de me souvenir de la bonté intrinsèque de Dieu et de sa grâce débordante, même quand on s’y attend le moins. Il y a quelques semaines, j’ai passé du temps dans un groupe d’entraide chrétien pour hommes. Voici ce qu’ils font : ils accueillent des hommes aux prises avec la toxicomanie ou des sans-abri et les aident à reprendre leur vie en main. Ils les nourrissent, les habillent, leur offrent un abri et des conseils financiers. Ils incarnent pleinement le message du Christ. […]

Et c’est cette vérité morale que nous nous efforçons de placer au centre de notre action au sein de l’administration Trump et de notre mouvement. Une véritable politique chrétienne ne peut se limiter à la protection de l’enfant à naître ou à la promotion de la famille, aussi importantes que soient ces causes. Elle doit être au cœur de notre conception même du rôle de l’État. […]

Pour conclure, mes amis, je sais que certains d’entre vous sont impatients, face à la lenteur des progrès, et je leur réponds : soyez impatients ! Utilisez ce désir de justice pour votre pays comme moteur pour vous impliquer davantage dans ce mouvement, de manière plus efficace et plus engagée.

Je sais que certains d’entre vous sont découragés par les luttes intestines sur divers sujets. Ne vous découragez pas. Ne préféreriez-vous pas diriger un mouvement de penseurs, libres et parfois en désaccord, plutôt qu’une bande de robots qui reçoivent leurs ordres de George Soros  ?

« Des décisions qui sauveront notre pays »

Je sais que beaucoup d’entre vous regrettent notre cher ami Charlie Kirk. Moi aussi. Son optimisme me manque. Son énergie me manque, comme nos conversations téléphoniques où nous élaborions des stratégies pour inciter tel ou tel élu républicain à se bouger enfin. Mais surtout, la sagesse de Charlie me manque.

Ses rappels constants que la politique n’est ni une pièce de théâtre ni un jeu, me manquent. Nous prenons des décisions qui sauveront notre pays et redonneront aux Américains l’espoir de réaliser leurs rêves. Si Charlie Kirk vous manque, promettez-vous de vous battre pour la cause pour laquelle il est mort ? Promettez-vous de reprendre le contrôle du pays à ceux qui lui ont ôté la vie ? Promettez-vous de contribuer à vaincre les radicaux qui se sont réjouis de sa mort ? Promettez-vous d’honorer sa mémoire en gardant foi en Dieu ?

Mes amis, engagez-vous sur ces points et je vous promets la victoire. Je vous promets des frontières fermées et des communautés sûres. Je vous promets des emplois de qualité et une vie digne. Seul Dieu peut vous promettre le salut au paradis, mais ensemble, nous pouvons accomplir la promesse de la plus grande nation de l’histoire de la Terre.

Joyeux Noël. Continuons le combat.

Boulevard Voltaire

. Cybersécurité : le gouvernement a bradé la souveraineté numérique de la France

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#webtube : Dans un article du Figaro de ce mercredi 24 décembre, Guillaume Bigot, député RN du Territoire de Belfort, membre de la Commission des Affaires étrangères, revient sur la cyberattaque des réseaux de La Poste et sur ses causes profondes : l’abandon par le gouvernement du principe fondamental de souveraineté numérique.

Lundi 22 décembre, les réseaux de la Poste ont cédé sous les coups d’une cyberattaque. À trois jours de Noël, les services en ligne de cette institution emblématique se sont volatilisés. Ce n’est pas une simple panne. C’est une agression qui aurait pu et dû être contrée.

Ce n’est malheureusement pas la première cyberattaque qu’a subi un acteur majeur de notre économie ou de notre administration.

En janvier 2024, Viamedis et Almerys, deux gestionnaires du tiers payant santé, subissent une cyberattaque qui expose les données de 33 millions de Français, soit près de la moitié de la population. Noms, prénoms, dates de naissance, numéros de sécurité sociale : l’essentiel de ce qui définit une identité se retrouve entre les mains de criminels. L’appareil sanitaire français, déjà fragile, vacille davantage.

En octobre 2024, c’est au tour de Free. 19 millions de clients sont compromis. Pire encore, 5 millions d’IBAN sont volés. Des coordonnées bancaires qui permettront à des pirates d’organiser des fraudes massives, de vider des comptes, de transformer la vie de familles françaises en cauchemar. Qui a protégé ces données ? Personne. Qui en porte la responsabilité ? Tout le monde, ce qui revient à dire personne.

Le ministère de l’Intérieur lui-même a subi une cyberattaque ce mois de décembre. Le cœur névralgique de notre sécurité a été compromis. Les fichiers des antécédents judiciaires (TAJ), le registre des personnes recherchées : autant d’informations vitales qui ont pu être consultées par des intrus. Le ministre Laurent Nuñez reconnaît, même s’il cherche à en atténuer l’ampleur et la portée, les imprudences commises et notamment l’échange de mots de passe sur les messageries non cryptées. Un amateurisme qui aurait lourdement été sanctionné dans n’importe quel autre pays du monde.

Ces attaques révèlent l’impéritie d’un gouvernement qui a abandonné la protection de la souveraineté numérique française

Au premier trimestre 2025, la CNIL a déjà relevé plus de 2 500 violations de données, soit près de la moitié de l’année 2024, en seulement trois mois. Le coût moyen d’une violation pour la France a atteint 4,3 millions d’euros. Et l’impact économique dépasse les 129 milliards de dollars.

« Les données, c’est l’or du XXIe siècle, alerte Guillaume Bigot. Et nous laissons cette précieuse ressource nourrir les appétits de puissances plus ou moins hostiles. »

Les réglementations tant françaises qu’européennes, d’une complexité byzantine, ont servi surtout à créer une bureaucratie stérile, sans protéger nos concitoyens. Les entreprises françaises ont dépensé près d’un milliard d’euros en 2018 pour se mettre en conformité, 25 000 euros en moyenne pour les TPE et PME, sans qu’aucune amélioration tangible de la sécurité ne soit constatée. 59 % des petites entreprises manquent de temps pour gérer leur conformité, 57 % n’ont pas les compétences juridiques nécessaires, et seules 5 % disposent d’une documentation RGPD complète. La bureaucratie européenne a étouffé nos PME sans protéger nos données.

L’urgence est d’imposer l’hébergement obligatoire de toutes les données critiques françaises sur le sol national, avec des moyens physiques et sécurisés contrôlés à 100 % :

« Tant que les données sensibles des Français sont hébergées sur des serveurs contrôlés par des entreprises étrangères – Microsoft Azure, Amazon Web Services, Google Cloud pour la plupart, mais aussi Palantir pour nos services de renseignement – aucune norme ne les protégera. Le Cloud Act américain autorise les autorités des États-Unis à accéder aux données hébergées par ces entreprises, même si elles sont stockées physiquement en France. Nos règlements européens sont impuissants face à cette extraterritorialité : en cas de conflit, c’est la loi américaine qui prévaut. »

Nos capacités de défense cybernétiques doivent parallèlement être sérieusement musclées :

« Cela signifie des moyens accrus pour l’ANSSI, la. DGSI, la DGSE, pour non seulement réagir aux attaques, mais aussi contre-attaquer et punir les prédateurs »

Guillaume Bigot conclut qu’il est vital pour notre pays de relancer une véritable industrie numérique française, capable de rivaliser avec les Américains et les Chinois : « Cela exige volonté politique, financement ainsi qu’une stratégie claire : la souveraineté technologique est une souveraineté tout court. »

Les cyberattaques répétées contre La Poste, Viamedis, Free ou encore le ministère de l’Intérieur ne sont pas des incidents isolés, mais les symptômes d’un abandon stratégique de la souveraineté numérique française. En externalisant nos données sensibles vers des serveurs étrangers et en se reposant sur des réglementations inefficaces, l’État a laissé le champ libre aux cybercriminels et aux puissances étrangères, mettant en péril la sécurité des citoyens, l’économie nationale et la crédibilité de nos institutions.

Comme le rappelle Guillaume Bigot, la souveraineté technologique n’est pas une option, mais une condition de survie. Il est temps de cesser de brader notre avenir numérique.

Henri Dubost, Riposte Laïque

. Nagui : grand profiteur de la télévision d’État ?

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#webtube : La commission d’enquête sur les dérives de l’audiovisuel gouvernemental a ramené dans ses filets un personnage que, a priori, on ne s’attendait pas à trouver. Beaucoup le voyaient comme un amuseur bas de gamme pour un public pas trop difficile. On découvrait alors qu’il était devenu multimillionnaire grâce au service public.

On avait oublié qu’il n’avait jamais caché son aversion pour le Front National, claironné lui aussi comme tant d’autres histrions qu’il quitterait la France (pour rentrer en Égypte où il est né ?) si la droite patriote l’emportait, et avait appelé à voter Macronescu en 2017.

Bien évidemment, il milite contre le prétendu réchauffement climatique. Comme la plupart des people au bagage scientifique très limité. Et il se dit végétarien. C’est tendance. Mais quand un bouffon joue au Grand Vizir, il s’expose à prendre des baffes.

Ses prises de position politiques l’ont-elles aidé ? En tout cas, force est de se poser des questions sur le parcours d’un animateur laborieux pour émissions ringardes devenu star richissime.

Il y a quarante ans, à ses débuts, quand la France était encore la France, ses attachées de presse attribuaient une origine hongroise à cet Égyptien et insistaient sur la prononciation convenable de son nom Naji au lieu de Naguib. Mais pourquoi cacher que son frère aîné s’appelle Karim ?

Bien qu’il ait obtenu la nationalité française, son amour pour sa nouvelle patrie n’est pas allé jusqu’à faire son service militaire comme tous les jeunes gens de sa génération. Déclaré inapte P4 en 1980, en raison d’une inaptitude définitive à servir en raison de perturbations psychopathologiques graves et de troubles importants de la personnalité. Maboul pour l’armée mais pas pour la télé.

Après avoir été animateur de soirées, puis speaker sur des radios pirates, ses débuts à la télé ne furent pas transcendants. On l’a vu errer de RTL à M6 puis TF1 sans que les producteurs se battent pour le garder. En 1991, à 30 ans, il perce sur la Cinq, repris par Antenne 2 malgré des résultats médiocres. Mais là, c’est la télé publique et c’est Nicolas qui paye. La valse des biftons commence.

Malgré la chaleureuse attention du « métier » qui lui attribue prix et médailles pour ses prestations, sa carrière en dents de scie connaît des hauts et des bas. Avec plus de bas que de hauts. De son propre aveu : « J’ai eu des moments de grosses galères au point de squatter des appartements et d’aller piquer pour manger, parce que je n’avais plus une thune. » (interview du 16 septembre 2025 sur France Inter)

Aujourd’hui, sa fortune est estimée à plus de 100 millions d’euros, il possède 20 millions d’euros d’actions de Banjay Enternainment, et son modeste salaire tourne autour d’un million d’euros par an.

Un miracle ? Non, mais une astuce légale qui permet d’être son propre employeur pour produire des émissions qui seront vendues à prix d’or à des antennes où l’on compte des amis bien placés. Lesquels vous emploient en plus comme salarié de luxe. Mais la lutte est féroce entre grands prédateurs pour atteindre le sommet du mât de cocagne. Un petit coup de pouce politique n’est pas à négliger.

En 1996, Nagui est pris dans la tourmente médiatique du scandale des animateurs-producteurs de France 2. On lui reproche des clauses rémunératrices léonines dans les contrats de ses émissions. Si le public ne regarde pas, il gagne. Si le public regarde, il gagne encore plus. Un curieuse conception de l’obligation de résultat et de la rémunération au mérite qui devraient normalement s’appliquer à tous les contractants privés avec des organisations étatiques para-artistiques.

Vexé par des enquêtes que la gauche qualifie « d’acharnement raciste » bien évidemment, il change de crèmerie et rejoint TF1… Tout en restant producteur d’émissions sur la chaîne publique ! Les clauses d’exclusivité et de non concurrence ne s’appliquent pas à ce personnage dont on dit qu’il aurait quelques ministres UMPS dans sa poche.

De quoi voir venir la rentrée 1996 où il accumule les échecs, que ce soit en access prime-time avec Tous en jeu, en deuxième partie de soirée avec L’Appel de la couette, ou en prime avec Vous ne rêvez pas. Ses recettes pour kermesses villageoises et fêtes foraines ne fonctionnent plus. Manque d’inspiration ou travail bâclé ? Les émissions de Nagui peinent à trouver leur public et inaugurent des années en demi-teinte jusqu’en 2005. Mais qu’importe, puisqu’il est sûr d’être payé !

Le député d’extrême drouâte (forcément !) et rapporteur de la commission d’enquête sur l’audiovisuel public, Charles Alloncle, a déclaré que l’animateur Nagui est « la personne qui s’est la plus enrichie sur les dix dernières années avec l’argent public en France ».

Salarié de Radio France pour La Bande originale payé entre 120.000 et 150.000 euros par an, il empoche également entre 750.000 et un million d’euros annuels d’Air Productions qui produit des émissions comme N’oubliez pas les paroles ou Taratata pour France Télévisions. Où Delphine Ernotte allergique aux mâles quinquagénaires qu’elle vire les uns après les autres, garde l’histrion qui a dix ans de trop pour le job selon ses critères. Mais qui oserait s’opposer à la volonté de Macronescu qui se pâme en disant de Nagui « Oh quel bel homme », chaque fois qu’il le regarde à la télé en compagnie de Jean-Michel.

Outre ses émissions pour la télé capitaliste, le franco-égyptien bosse aussi pour le service public avec des daubes comme Trouvez l’intrus. Sans que personne n’ait eu l’idée d’imposer une clause de non-concurrence. Rien ne l’interdirait, sauf une connivence généralisée, puisque Nagui n’est pas salarié de France Télévisions, mais salarié et actionnaire d’un groupe qui vend des programmes à la télévision gouvernementale. Sans appels d’offres ni mise en concurrence.

Producteur d’une douzaine d’émissions qui sont presque toutes des fiascos, sauf pour lui toujours grassement rémunéré, il rebondit à partir de 2005. Avec des hauts et des bas en matière d’audience.

En 2005, il passe de France 2 à France 4, en restant toujours dans le giron des télés d’État. Produisant une kyrielle d’émissions plus ou moins éphémères. Un mystère interpelle. Comment peut-il se remettre aussi vite chaque fois de ses échecs quand des gens autrement plus talentueux que lui sont restés sur la touche, longtemps ou définitivement après un gros bide ?

En tout cas, c’est un sacré veinard. Il a complété ses petits revenus avec une somme de 2,87 millions d’euros pour le dédommager d’avoir été congédié sans ménagements par RTL. Des indemnités de licenciement pour salarié quand ça l’arrange. Mais du moment que la Justice est d’accord, pourquoi se priver d’un peu d’argent de poche ?

Le 5 juillet 2011, il est fait chevalier des arts et lettres. C’est trop injuste. Il méritait au moins la croix de grand commandeur de la Légion d’horreurs… A priori j’avais de la peine à croire qu’il serait l’animateur préféré des Français. Mais en y réfléchissant un peu, ça ne m’étonne pas. La moitié au moins de nos chers compatriotes sont tombés tellement bas. Moutons de Panurge analphabètes proches de la sidération.

Derniers coups de patte pour écornifler le grand homme de 1,74 m dont on dit qu’il porte des talonnettes parce qu’il se trouve trop petit.

Derrière son image de convivialité à l’écran, d’anciens collaborateurs le décrivent comme cassant, méprisant, brutal voire dictatorial. Pouvant devenir violent. En 1999, il a été condamné à trois mois de prison avec sursis pour avoir cogné un mec dans la rue. Entre deux coups de brosse à reluire, Télérama évoque un caractériel, maniaque et obsessionnel. Exigeant des autres une perfection qu’il est loin d’atteindre.

Au-delà des plateaux, ses voisins de Montmartre balancent méchamment. Arrogant, bruyant, agressif, on est loin du gentil couple banal qu’il prétend former avec sa Mélanie. Mais bon, comme beaucoup de nouveaux riches qui ont eu une chance insolente, il croit devoir sa fortune à ses mérites et se prend pour un génie.

Christian Navis, dans Riposte Laïque

. Encouragés par Macron, les Algériens votent une loi criminalisant la colonisation

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#webtube : Macron récolte ce qu’il a semé. Il est 100 % complice de cette haine antifrançaise qui transpire toujours dans les rapports tendus entre Paris et Alger. Comme le dit très justement Bruno Retailleau : « Quand la France renonce à une politique de fermeté avec l’Algérie, ça porte ses fruits. »

Dans le cas présent, il ne s’agit même plus d’un manque de fermeté mais d’une soumission totale de Paris à Alger. Macron face à Tebboune, c’est un bourgeois de Calais face aux Anglais, se présentant la tête baissée et la corde au cou.

Par conséquent, quoi de plus normal que les députés algériens votent une loi criminalisant la colonisation ? La politique antifrançaise de Macron, une véritable trahison, sa faiblesse et sa soumission dévastatrices face à Tebboune, ne peuvent qu’encourager le pouvoir algérien à faire monter les enchères dans le contentieux sans fin qui oppose Paris et Alger depuis plus de 60 ans. Le dialogue franco-algérien n’est qu’un chapelet de crises et de tensions depuis l’indépendance. Mais le problème est qu’à ce petit jeu, c’est toujours la France qui perd par manque de courage politique de l’Élysée.

Notre Président lui-même en 2017, n’a-t-il pas clamé à Alger que la colonisation était un crime contre l’humanité ? N’a-t-il pas accusé notre armée, donc sa propre armée en tant que commandant suprême, d’avoir pratiqué la torture durant cette longue guerre, poignardant ainsi nos soldats dans le dos, après le sacrifice de dizaines de milliers d’entre eux, qu’ils soient de métier ou jeunes appelés ? Seul un Président ignare, inconscient et immature, peut salir ainsi son pays et son peuple. C’est unique dans l’histoire.

https://www.liberation.fr/international/afrique/le-parlement-algerien-adopte-a-lunanimite-une-loi-criminalisant-la-colonisation-francaise-20251224_DAK5LBXDNZEZLNCVC7GHQKTBB4

Paris a beau dénoncer cette initiative hostile, c’est bien Macron qui a initié le processus en 2017, ouvrant la voie à une demande de réparations de la part d’Alger. En effet, ce projet de loi prévoit :

– des excuses formelles de la France pour cette colonisation de 1830 à 1962

– la restitution des archives

– un dispositif de compensation pour les dommages matériels et moraux.

En 27 articles, Alger reproche à Paris un « refus obstiné de reconnaître explicitement ses crimes coloniaux ». Et les excuses formelles de la France sont un préalable incontournable « à toute réconciliation mémorielle entre les deux pays ».

Le document est accablant pour la France. Nous sommes à des années lumière des réconciliations franco-allemande ou franco-vietnamienne.

« Le texte détaille les « crimes commis par la France » et demande notamment la restitution des archives et des biens algériens transférés en France durant la période coloniale et le partage avec Alger des cartes précises des essais nucléaires français réalisés en Algérie entre 1960 et 1966. Selon le texte, l’État algérien s’emploiera à réclamer à la France qu’elle décontamine les sites des essais nucléaires. Entre 1960 et 1966, la France a procédé à 17 essais sur plusieurs sites dans le Sahara algérien.

Le texte qualifie également de « haute trahison » la « collaboration des harkis » et prévoit de punir toute personne faisant l’apologie ou justifiant la colonisation. »

Évidemment, tout cela n’est pas nouveau. Les élites algériennes s’étant montrées incapables de développer leur pays malgré ses immenses ressources en pétrole, en gaz et en riches terres agricoles, elles ont régulièrement fait diversion en mettant le ratage de l’indépendance et son bilan calamiteux sur le dos de la France. Cette éternelle coupable qui permet au pouvoir algérien de se dédouaner de toute responsabilité aux yeux du peuple, le grand perdant de l’immense gabegie gouvernementale. Comme l’écrivait Boualem Sansal : « Trente ans après l’indépendance nous voilà ruinés avec plus de nostalgiques que le pays comptait d’habitants et plus de Rapetou qu’il n’abritait de colons. »

Rappelons qu’en 1962, la France a légué aux Algériens des infrastructures ultra modernes, équivalentes à celles de la puissante Afrique du Sud. Ces deux pays étaient les plus riches du continent.

Bien des élites algériennes, vivantes ou disparues, ont vanté l’immense oeuvre de la France en Algérie. La place manque pour citer leurs propos, mais il suffit de lire les témoignages d’historiens, d’écrivains, d’enseignants, de journalistes, d’artistes ou de hauts fonctionnaires, tous algériens, qui ont salué le travail des Pieds-noirs et les efforts de la République accomplis en 132 ans de présence, pour confirmer que la France n’a pas à rougir de son oeuvre colonisatrice. De tous les pays de l’empire, c’est l’Algérie qui a le plus reçu de la métropole. Ce sont les dirigeants algériens qui ont dilapidé l’héritage légué par la France et eux seuls.

Parmi les élites reconnaissantes, citons Ferhat Abbas, Mouloud Feraoun, Abderrahmane Farres, Boualem Sansal, Idir, Rachid Mimouni, Malika Boussouf, Bechir Ben Yahmed.

Ce dernier déclarait en 2005 : « À son indépendance, nul pays extérieur au monde occidental, Japon et Afrique du Sud exceptés, ne disposait d’une infrastructure aussi développée que celle de l’Algérie. »

Telle est la vérité soigneusement mise sous le tapis. Et aucune loi algérienne sur la colonisation, ni aucune repentance de la France, ne changera ces réalités historiques.

Mais pour Alger, il est plus commode de réclamer une « compensation globale et équitable pour tous les dommages matériels et moraux engendrés par le colonialisme français » pour masquer le naufrage de ces six décennies d’indépendance, passées à vivre de la rente pétrolière.

Il y a bien longtemps que le Vietnam, qui a connu lui aussi la colonisation et la guerre, a enterré ses rancunes pour regarder l’avenir. Inutile de rêver, il n’y aura jamais de réconciliation franco-algérienne. La France restera l’éternel bouc émissaire responsable de tous les échecs algériens.

Par conséquent, face à tant d’hostilité et de refus de se réconcilier, fermons les 22 consulats algériens en France, limitons nos relations au strict minimum, divisons le nombre de visas par 10 et si cela ne suffit pas, fermons les ambassades des deux côtés et coupons les ponts. La France peut se passer de l’Algérie, comme elle l’a fait pendant des siècles avant 1830. Retailleau a raison, Alger ne comprend que les rapports de force.

Nous n’aurions jamais dû aller dans ce pays, qui nous reproche nos 132 ans de présence durant lesquels nous avons tout créé, alors que les Arabes ont conquis le Maghreb au VIIe siècle, ont soumis les Berbères et entrepris une politique d’arabisation et d’islamisation par la force, en s’établissant dans le pays  définitivement. Par conséquent, qui est le véritable colonisateur ?

Jacques Guillemain, Riposte Laïque