#webtube : En ce 8 décembre nous inaugurons la séquence « La chanson de Noël ». Pour commencer 1h20 de musique pop-rock enregistré par des artistes qui ont fêtez Noël au cours de leur carrière.
#webtube :On this December 8th, we are launching our « Christmas Song » series. To begin, 1 hour and 20 minutes of pop-rock music recorded by artists who have celebrated Christmas at some point in their careers.
#webtube : Après les grandes villes, la pieuvre du narcotrafic étend ses tentacules aux villes moyennes. Le Tarn est un département à dominante rurale situé en région Occitanie. Au nord, Albi et sa somptueuse cathédrale Sainte-Cécile ; au sud, la sous-préfecture du département, Castres. Une ville connue pour abriter le prestigieux 8e régiment parachutiste d’infanterie de marine, le siège social de Pierre Fabre et une valeureuse équipe de rugby évoluant en première division du championnat de France, le Castres olympique. Une commune qui, cependant, commence à faire parler d’elle pour de mauvaises raisons.
Le mercredi 3 décembre, suite à un signalement, une unité de police de la BAC se rend dans le quartier de Lameilhé, connu pour être sensible, afin de trouver deux individus armés. Après avoir mis la main sur une carabine dissimulée sous un véhicule, des coups de feu éclatent. Les forces de l’ordre sont ciblées par les occupants d’une voiture. Sur les sept policiers présents, trois reçoivent des « éclats de plomb », comme indiqué par le ministre de l’Intérieur, Laurent Nuñez, sur X. L’un d’entre eux est blessé à la tête.
Tentative d’homicide
À la suite de « ces actes graves » – le ministre ne se mouille pas –, le procureur de la République de Castres a annoncé qu’une enquête était ouverte pour « tentative d’homicide sur personne dépositaire de l’autorité publique ». Preuve que ce qui s’est passé ce mercredi sur le sol castrais est un peu plus que « grave » ? Peut-être…
La suite de l’affaire montre en tout cas que les faits ne doivent pas être pris à la légère et s’inscrivent dans une problématique plus globale de narcotrafic. Le lendemain des tirs, une soixantaine de CRS ont été déployés à Lameilhé et à Aillot pour sécuriser ces deux quartiers. Une saisie a également été opérée. Trois fusils de chasse, deux pistolets, des cartouches en tous genres, 1.640 g de résine de cannabis et 330 g de cocaïne ont été confisqués.
Guilhem Carayon, vice-président délégué de l’Union des droites pour la République, analyse la situation pour BV : « Ce qui se passe habituellement dans les métropoles arrive dans des villes de taille moyenne comme Castres. » Selon lui, il y a dans cette ville de 50.000 habitants des « affrontements entre bandes rivales castraises et toulousaines », mais également « des terrains préemptés par les dealers » pour leur business. « Ce n’est pas du petit trafic. » Les honnêtes gens sont délogés, ils ont peur. Parfois, la nuit, « ils sont réveillés par des coups de feu ». Guilhem Carayon est formel : si les choses se passent ainsi, c’est parce que « l’État ne parvient pas à faire régner l’ordre public ».
Le vice-président délégué de l’UDR milite pour plus de fermeté : « peines plancher, saisies des biens, contraventions dissuasives pour les consommateurs… » Il reproche aux dirigeants de n’avoir que des mots pour les maux : « Il y a souvent des discours martiaux mais, dans les faits, est-ce qu’on se donne les moyens pour que ça ne se reproduise plus ? Les Français ont l’impression que les politiques ne font que de la communication. » Ont-ils tort ? Ce n’est pas certain.
Une ville à bout
Guilhem Carayon réclame, pour son département comme pour le reste de la France, « un tour de vis sécuritaire ». Il insiste : « Sans réponse ferme, je ne vois pas comment on pourrait mettre un terme à cette spirale », puis il conclut : « Il faut terroriser les narcotrafiquants, ça va sauver des vies. »
Plus que les membres des réseaux de stupéfiants, l’État ne devrait-il pas terroriser les délinquants dans leur ensemble ? Pour rappel, en novembre dernier, une femme de 88 ans a été agressée à Castres ; en octobre, un soixantenaire a été extrait de son véhicule et roué de coups en plein centre-ville ; en mai, la fête foraine de la ville a été le théâtre d’une importante rixe au cours de laquelle un jeune homme a été poignardé dans le dos…
Castres n’est plus la petite (mais pas trop) ville où il fait bon vivre, où les enfants peuvent aller acheter le pain sans surveillance. S’il y a toujours eu quelques points de deal, des quartiers à éviter et, de temps à autre, des affrontements entre jeunes des quartiers et militaires, la situation n’a jamais été aussi critique. Cela n’a rien de rare, il en est de même dans de nombreuses villes moyennes de France : Sète, Alès, Nevers…
#webtube :Les deux compères hors-sol constatent avec effroi que le récit progressiste est de plus en plus rejeté par les peuples. Chacun le sait qu’Emmanuel Macron est un bon petit soldat de l’empire bureaucratique dirigé par Ursula von der Leyen. Or, depuis quelque temps, les deux compères hors-sol constatent avec effroi que le récit progressiste et mercantile porté par l’oligarchie mondialisée est de plus en plus rejeté par les peuples. Tout simplement parce que les fruits en sont amers. Il est bien ennuyeux pour eux que ces foutus peuples votent de moins en moins comme il faut. À cette « anomalie », il fallait bien trouver une cause : la désinformation. Certes, la désinformation existe. Elle a été un instrument privilégié de l’URSS et des marxistes. Elle s’accompagnait de l’inversion du sens des mots. Ainsi, une guerre d’asservissement à l’idéologie marxiste-léniniste devenait une guerre de libération. Le Monde pouvait ainsi titrer que Pol Pot avait libéré Phnom Penh.
Pour l’UE, un combat déjà ancien
Pour l’oligarchie progressiste contemporaine de droite et de gauche, la question est d’empêcher qu’une information libérée de la doxa idéologique ne soit diffusée. Il ne faut pas parler des faits qui la contredisent. Comme disait le philosophe allemand Fichte, « si la théorie entre en conflit avec les faits, tant pis pour les faits ». Le rapport avec le réel est celui du rapport à la vérité. Pour la philosophie classique héritée de la Grèce, la vérité consiste dans l’adéquation de la pensée avec la réalité. Mais pour les « intellos de gauche » et notre nomenklatura, biberonnés à Bourdieu, « il n’y a pas de force intrinsèque de l’idée vraie ». Dès lors, pourquoi se gêner ? Il est possible de relever une curieuse indifférence à la vérité dans les cénacles journalistico-politiques. Ceux-ci nous assènent une opinion dominante qui est construite non à partir de faits avérés et démontrables par tous mais à partir de présupposés idéologiques, de sentiments personnels, de croyances et de réflexes grégaires propres à ces moutons de Panurge idéologiques qui vivent en circuit fermé.
Pour l’Union européenne, le combat est déjà ancien. En 2016, la Commission s’est doté d’un outil intitulé « Les décodeurs de l’Europe » afin de contrer les critiques faites au système européen, supposées fondées sur de fausses nouvelles. L’année 2016 n’est pas anodine, c’est celle du référendum britannique par lequel 51,89 % des sujets de Sa Très Gracieuse Majesté ont décidé de se retirer de l’UE. Or, pour celle-ci, la seule explication à cette décision réside dans la désinformation. Le fait que le peuple britannique ait réellement souhaité « reprendre le contrôle » de son destin n’a pas effleuré les eurocrates. Et c’est ainsi que « toute l’Europe » déplore « les allégations mensongères » ayant conduit au Brexit ou encore « les discours climato-sceptiques qui entravent la politique de lutte contre le réchauffement climatique », qui est l’alpha et l’oméga de la politique de la Commission. Il existe donc une « vérité révélée » délivrée par la Commission européenne et toute opinion contraire est une hérésie.
Dans le « Digital Services Act », la Commission constate que « la désinformation [comprendre une information non conforme] n’est pas en soi illégale » et semble regretter que l’Union européenne ne puisse donc pas « l’interdire sans porter atteinte à l’un de ses piliers fondamentaux : la liberté d’expression ». Ouf ! Toutefois a germé dans l’esprit impérial de Mme von der Leyen et de ses collaborateurs l’idée de recourir à des « vérificateurs de faits ». La Commission a donc décidé de coopérer avec le « Réseau européen des normes de vérification des faits » (European Fact Checking Standards Network), qui regroupe divers organes de presse ou associations. Pour la France, l’AFP depuis 2023. Nous voilà rassurés !
Une vieille obsession présidentielle
Lors des vœux à la presse de 2018, Emmanuel Macron avait abordé la question de la certification de l’information. Ce sujet est donc une vieille obsession présidentielle et ses propos devant les lecteurs de La Voix du Nord du 19 novembre dernier n’auraient pas dû surprendre mais plutôt inquiéter : « C’est une matière dangereuse, en fait, l’information. » Et penser « que c’est important qu’il y ait une labellisation faite par les professionnels » ne rassure pas. En effet, il existe des inimitiés et même des haines journalistiques, des réflexes concurrentiels, des combats idéologiques. Quand on sait que France 24, radio d’État, publiait, le 2 juillet 2024, sous la plume de Benjamin Dodman, un papier intitulé « Comment Bolloré et son empire médiatique ont porté l’extrême droite aux portes du pouvoir », dans lequel était évoquée sans cesse la période de l’Occupation et écrit que le scénario d’une alliance des droites « conduirait à la formation du premier gouvernement d’extrême droite en France depuis le régime de Vichy » (oubliant que ledit régime été fourré d’hommes de gauche, depuis Déat, Doriot et Bousquet en passant par Mitterrand, décoré de la Francisque, et que les pleins pouvoirs avaient été donnés au maréchal Pétain par une grande partie des parlementaires de gauche), il est facile d’imaginer le danger de la labellisation par les pairs.
Tous ces démocrates proclamés, dont le point commun est qu’ils se méfient du peuple comme de la peste, ne rêvent que d’une chose : conditionner la pensée, encadrer l’information, formater l’éducation. Non à développer l’esprit critique, la confrontation des idées, la délibération raisonnable des décisions. Ces êtres déracinés, nourris d’obsessions idéologiques, sont dangereux. D’autant plus dangereux que l’effondrement de leur magistère délétère les rends agressifs voire fous furieux. Ne soyons pas naïfs : ils sont prêts à tout pour se maintenir en place. Soyons prêts à tout pour défendre nos libertés.
#webtube :La préfète du Rhône a tenu à rappeler sur TF1 que près de 500 policiers protégeaient justement la fête des Lumières…À l’origine, la « fête des lumières » de Lyon consistait, pour les habitants de la capitale des Gaules, à mettre une bougie à leur fenêtre pour rendre grâce à la Vierge Marie, autour de la fête de l’Immaculée Conception, célébrée le 8 décembre. L’édition 2025, sous la houlette de la municipalité gauchiste, a décidé de détourner le concept. On sait que pour ces gens, le détournement « décalé » – l’une de leurs recettes préférées – n’est jamais loin du grand n’importe quoi. Cette année, donc, il y avait à la fois, des raviolis, un hommage au couscous. Si on ajoute à cela, des inscriptions anti-flics (le maire écolo Grégory Doucet a heureusement condamné), la fête était totale. Voyons cela.
Pour commencer, afin de rendre hommage à la réputation gastronomique de la ville, une grande fresque lumineuse avait été projetée sur les façades de la place des Terreaux. Son titre : « le lundi c’est raviolis » – hommage, pour ceux qui s’en souviennent, à La Vie est un long fleuve tranquille, cette comédie d’Etienne Chatilliez, rétrospectivement très cruelle et pas vraiment drôle. Les Lyonnais ont donc vu des boîtes de conserve, des pâtes, mais aussi des légumes, défiler sur les façades des immeubles, au son d’une musique rythmée. Magnifique. Le rapport avec la fête des Lumières ? Eh bien…la lumière…Ce n’était pas tout, bien sûr : parce que la France ne serait pas la France sans ses spécialités locales, l’animation a mis à l’honneur…le couscous. Certains internautes de droite, comme Damien Rieu, s’en sont émus. Ils en ont été quittes pour une volée de bois vert de la part des gauchistes, qui considèrent que le fait de ne pas considérer le couscous comme un plat traditionnel lyonnais est raciste. Très bien.
Fête des Lumières à Lyon : promotion géante du Couscous sur la place de l’hôtel de ville. On se demande bien le rapport avec la Vierge Marie ou la culture lyonnaise… pic.twitter.com/E5W74ryp88
Et puis, parce qu’une fête de gauche n’est pas réussie si elle n’est pas interrompue par des intermittents ou des casseurs, des banderoles sauvages ont été déployées sur la façade des Beaux-Arts. On pouvait notamment y lire : « Non à l’État policier », « La violence policière est partout », « La police blesse et tue » ou encore « On dégage le RN ». La préfète du Rhône a tenu à rappeler sur TF1 que près de 500 policiers protégeaient justement la fête des Lumières, notamment afin de permettre aux courageux résistants de déployer leurs banderoles anti-flics sans heurts. Un tel niveau d’ingratitude et de bêtise laisserait pantois si l’on n’y était pas tristement habitué. Quant aux injonctions à « dégager » le premier parti de France, il va peut-être falloir rappeler aux militants de gauche lyonnais que le RN le poids du RN malgré le « front républicain ». Le dégager, ce serait refuser la volonté du peuple : c’est peut-être là qu’ils veulent en venir. Les « Soulèvements de la Terre », ce mouvement écolo ultra-violent, a revendiqué l’action. Quelle bravoure.
Message honteux anti-police projeté pendant la Fête des Lumières à #Lyon…qui se déroule précisément sous la protection de la #police 🤦🏻♂️ Il est grand temps que la clique d’ultra gauche qui a fait tant de mal à cette ville soit dégagée par les électeurs… https://t.co/BRGN08r98E
La fête des Lumières aurait pu être un moment familial, un moment de recueillement, même pour ceux qui ne croient pas au Ciel, un moment d’émerveillement pour les enfants, dont les yeux ont tellement besoin de choses belles, simples et grandes. Il va falloir attendre encore un peu : tant que les grandes villes seront dirigées par des maires de gauche, nous aurons les spectacles « d’hiver » au moment de Noël, les animations moches et idiotes faites par des cultureux subventionnés, la dissidence autorisée (ces « Soulèvements », on ne devait pas les dissoudre, déjà ?). Attendre encore un peu, ça veut dire attendre les municipales. Franchement, ce sera bien long…
#webtube : Ce samedi a eu lieu la tenue de la commission d’enquête parlementaire auditionnant Jean-Luc Mélenchon à propos des liens entre son parti et l’islamisme. En introduction, après s’être moqué du président de la commission sur l’envoi de sa convocation, il s’est à nouveau moqué du président en s’interrogeant sur les raisons de sa convocation puisqu’il n’a plus de responsabilité officielle dans LFI.
Et de conclure que c’était pour « ses qualités intellectuelles de co-président de la Boétie (centre de formation de LFI) qu’il était auditionné ». Tout cela faisant suite à une incroyable incompétence de ceux qui étaient à l’origine de cette audition. Rappelons que c’est à la demande de Laurent Wauquiez (LR) que cette commission a été mise sur pied non sans difficultés. Mais quelle ne fut pas la surprise des téléspectateurs de constater qu’à l’ouverture des portes, ce sont des députés LFI qui entrèrent les premiers et en nombre. Ce sont ces mêmes députés qui prirent place au 1er rang. Quasiment aucun LR… même pas Wauquiez alors qu’il était le demandeur, supposé lancer la charge contre Mélenchon et son parti. Malheureusement, rien de tout cela.
Donc, dès le départ, un décor surréaliste était planté. Avec des demandeurs qui apparaissaient pour ce qu’ils sont : des amateurs, charlots complets de la politique. Et la suite allait nous le confirmer. La première partie du sketch organisé par Mélenchon étant son introduction dont nous venons de parler. La deuxième partie du sketch fut, en introduction, un interminable cours d’histoire fait à la commission par Mélenchon. Ce qui avait deux avantages : montrer à cette commission qu’elle devait être prudente s’agissant de ses questions car l’auditionné avait du répondant, et surtout tenir le crachoir aussi longtemps avec bien sûr comme avantage d’éviter qu’on ne lui pose des questions pendant le temps de son exposé. Vieille astuce de tout politicien roué. Dans son discours introductif Mélenchon jugea utile de préciser : « nous ne confondons pas islam et islamisme. De même nous ne confondons pas islamisme et terrorisme. L’islam est une religion, l’islamisme est un fondamentalisme »… à aucun moment la commission n’a contesté cette opinion, notamment en expliquant que l’islam n’est pas une religion comme les autres mais une orthopraxie, c’est-à-dire, en plus d’une croyance, une organisation de la société sur tous les plans, ce que n’est pas le catholicisme par exemple. Un autre moment surréaliste de cette tirade sans fin fut lorsque Mélenchon osa affirmer : « Nous, comme mouvement, combattons toutes les formes de violence, islamiste et même de gauche ». Aucune réaction de la commission.
Autre énormité, Mélenchon affirma : « La laïcité est née de la nécessité de liberté du culte. La laïcité est donc d’abord protectrice de la liberté du culte, pas de son interdiction » (il pensait évidemment à l’islam). Encore un beau travestissement de la réalité historique. La loi de 1905 a été votée pour imposer la séparation de l’Église et de l’État (il n’y avait pas d’islam à l’époque). C’est-à-dire empêcher l’Église de s’occuper de ce qui ne la regardait pas. Mais la loi ajoutait également deux choses : la liberté de culte était garantie et la discrétion sur ce plan, notamment dans l’espace public, s’imposait à tous. Encore une fois, aucune réaction de la commission. Dès lors on savait que la commission n’était composée que de dhimmis, des gens soumis, incapables de simplement contester de telles paroles, sans parler de s’opposer à d’aussi incroyables affirmations mensongères et obscènes. Et, fort logiquement, pendant tout ce temps, personne dans la commission ne jugea opportun de dire à Mélenchon d’arrêter sa comédie et de se limiter à répondre aux questions de la commission.
Nouvelle énormité exposée par Mélenchon : « L’islam ayant cours dans nos pays est un islam malékite, c’est-à-dire un islam qui dit : « Dans les pays où vous êtes, vous respectez les lois de ce pays » ». On se pince pour garder son sérieux. Rappelons que Pierre Brochand, l’ancien patron de la DGSE, a écrit récemment dans le Figaro que plus de 1500 lieux en France sont devenus majoritairement musulmans et que c’est la charia qui y règne, plus les lois de la République. De plus le Figaro rappelait fin novembre : « La tendance au rigorisme touche également le respect des lois françaises : 57 % des 15-24 ans interrogés pensent que les lois de la République passent après les règles de l’islam, la législation française étant « moins importante » que la charia. Alors que 49 % des musulmans, tous âges confondus, choisiraient le respect des lois françaises (contre 62 % en 1995). Une évolution encore plus visible dans le champ scientifique. Si 65 % des musulmans pensent que la religion surpasse la science sur la question de la création du monde (19 % en moyenne chez l’ensemble des Français), ils sont 82 % de jeunes à le penser. » Mais là non plus, pas de réaction de la commission.
Encore un autre exemple de la duplicité du personnage. Il déclara tranquillement : « Notre mouvement n’acceptera jamais l’entrisme religieux ». On croit rêver. Mélenchon n’a-t-il jamais lu de livre comme « Le frérismeet ses réseaux, l’enquête » de Florence Bergeaud-Blackler ? Mélenchon n’a-t-il jamais pris conscience du travail fait par les Frères musulmans vis-à-vis de l’Europe et dont l’une des conséquences est toutes les campagnes pour la promotion du voile islamique ? Ces affirmations deviennent caricaturales et toujours pas d’intervention de la commission pour lui dire d’arrêter de se moquer du monde.
Vient le moment où la commission lui rappelle ses prises de position de 2010 sur le voile « signe de soumission ». Conception qui était encore la sienne en 2015. Mais 10 ans plus tard, en 2025, Mélenchon a déclaré qu’interdire le voile aux mineures serait une violence, un mépris. La commission lui demande comment il explique cette évolution et s’il est toujours d’accord avec la loi de 2004 qui interdit le voile dans le milieu scolaire (collèges et lycées). Et Mélenchon de répondre avec un cynisme et une mauvaise foi incroyables. Annonçant tout de go que sa mère, sa sœur et sa grand-mère, toutes catholiques, portaient un voile car cela ne se faisait pas de se promener « en cheveux », donc le voile musulman serait de nature identique. Quelle hypocrisie ! Et le voilà qui ajoute « c’est l’État qui est laïque, pas la rue ». Faux, archi-faux. Je rappelle que la loi de 1905 contient la notion de discrétion dans l’espace public, donc le refus d’affichage de signe religieux ostensibles.
Or c’est exactement le cas du voile musulman, sorte d’étendard, qui n’a rien à voir avec le voile que portaient notamment les femmes catholiques en France il y a quelques décennies. Et le voile musulman, faut-il le rappeler, signifie que la femme qui le porte ne saurait être importunée par les hommes. Tandis que celle qui n’en porte pas peut l’être car elle n’est pas respectable. Mélenchon sait tout cela mais ment de manière honteuse et embrouille ceux qui ne connaissent pas ces concepts. Mais là où cela devient ignoble c’est lorsqu’il ajoute : « La loi reconnaît le droit aux parents de transmettre les valeurs qu’ils veulent à leurs enfants et les pratiques qui vont avec ». Des gamines de 8 ou 10 ans sont donc transformées en objets sexuels avec ce voile (puisque le voile dit aux hommes… pas touche)… ce n’est pas un problème pour Mélenchon. Par ailleurs, le voile n’est plus un signe de soumission pour Mélenchon… mais des femmes meurent en Iran pour ne plus le porter. Non, vraiment ce Mélenchon est odieux et méprisable car sa conversion à l’acceptation du voile est liée à sa volonté de gagner des voix dans les banlieues islamisées. C’est misérable.
Pour faire bonne mesure et pour donner du crédit à son propos sur le voile, il interpelle le président et lui demande : « Et que pensez-vous de la circoncision ? ». Ben, jusqu’à preuve du contraire, ceux qui sont circoncis ne le montrent pas dans la rue. Contrairement à celles qui portent le voile. On a là tout le caractère tordu et malhonnête de l’argumentation de Mélenchon.
Puis vient le thème de l’islamophobie sur laquelle la commission interroge Mélenchon. Celui-ci commence sa réponse par ces mots : « Islamophobie : dans ce mot il y a « phobie », quelque chose qui échappe à la raison. Le mot est particulièrement bien adapté ». Et d’ajouter de ceux qui l’utilisent… « ah ils vont nous tirer dessus, nous égorger… on ne peut même plus parler ». C’est donc irrationnel. Tout est dit. Ceux qui ont perdu un être cher, victime d’un acte islamiste viennent d’apprendre que s’ils deviennent islamophobes… c’est un acte irrationnel. Et aucune réaction de la commission. Là on est en plein désespoir. Quelle sorte de gens composent cette commission ? Mélenchon en tire une conclusion stupéfiante : « l’islamophobie est une réalité à combattre ».
Et en dernière question la commission l’interroge sur le CCIF, dissout par le conseil d’État suite à l’assassinat de Samuel Paty, devenu CCIE basé en Belgique, agissant comme le CCIF et qui a été invité à l’assemblée par LFI. La réponse de Mélenchon est incroyable : « L’assassinat de Samuel Paty nous a révoltés. Le conseil d’État a dissous le CCIF. Mais après il y a le droit. La LDH, le syndicat des avocats de France et le syndicat de la magistrature – qui ne sont pas des organisations gauchistes – ont contesté cette décision. De plus le conseil d’État n’a pas dit vous devez le dissoudre, mais vous pouvez le dissoudre. Je dis comme eux que cette organisation n’aurait pas dû être dissoute ». Que dire de plus ? Peut-on être plus clair sur son soutien aux islamistes solidaires de l’assassin de Samuel Paty ? Et Mélenchon de prendre soin de déclarer qu’il condamnait aussi la dissolution de la Jeune Garde, organisation antifas de Lyon dont le chef, Raphaël Arnault (condamné à 4 mois de prison avec sursis pour violence), est devenu député LFI en juillet 2024. Tout cela est juste répugnant, immonde, inqualifiable.
Au terme de cet article relatant l’entretien de Jean-Luc Mélenchon avec la commission parlementaire, que retenir ?
En préalable, il faut relever l’amateurisme de la droite à l’origine de cette convocation, qui n’avait pas préparé sa venue et dont le demandeur lui-même était absent alors qu’il aurait parfaitement pu obtenir sa participation. En fait, des nains politiques ne sachant visiblement pas qui ils avaient en face d’eux, l’histoire et le profil politique du personnage. Ensuite, il convient de noter avec quelle facilité Mélenchon a baladé la dite commission. Un cynisme incroyable, des mensonges innombrables plus gros les uns que les autres et une suffisance où vraiment l’odieux le disputait au misérable. Certains s’étonneront peut-être de cette attitude ou de la manière de faire de Mélenchon. Pourtant il n’y avait aucune raison de s’étonner ou de s’offusquer.
Tout cela n’est que le résultat, l’aboutissement d’un processus commencé en 1972 chez les trotskistes lambertistes de l’OCI. La duplicité, le mensonge et la manipulation y étaient enseignés, tout particulièrement à ceux qui étaient destinés à devenir des sous-marins tels Mélenchon ou Jospin. Tout ce qu’on peut dire c’est que Mélenchon a bien appris sa leçon. Et surtout qu’il a bien retenu la philosophie de ce courant politique héritée du petit ouvrage de Léon Trotsky, « Leur morale et la notre », dans lequel l’essentiel est résumé par cette formule : « la fin justifie les moyens » ». D’ailleurs, Mélenchon, a largement fait étalage de sa morgue et même son mépris, ne redoutant pas, dès le début de l’échange, de se moquer grossièrement de la commission parlementaire et de son président. Certains sont restés bouche bée devant sa capacité à se contorsionner pour ne pas répondre aux questions posées et surtout de l’absence de réaction de la commission devant l’attitude de Mélenchon. Sur ce plan, il a donné une bonne leçon à la commission. Mais tous ceux qui s’extasient, en l’encensant pour cela, sont grotesques.
Au lieu de s’émerveiller devant le « métier » de Mélenchon, ils devraient plutôt s’effondrer en larmes devant la nullité et la lâcheté de cette commission qui n’a posé aucune question embarrassante au « leader maximo » et qui n’a jamais osé le contredire ou dénoncer ses mensonges éhontés. Par exemple, il s’est déclaré de manière très péremptoire totalement opposé aux antisémites mais… aucun membre de la commission ne lui a demandé dès lors pourquoi il n’avait pas (ni LFI) participé à la marche contre l’antisémitisme de novembre 2023. Et tout fut à l’avenant. Au final, Mélenchon est apparu pour ce qu’il est : un ennemi de la France et de son peuple, le chef d’un parti de l’étranger travaillant méthodiquement et inlassablement à la destruction de notre pays. Mais il n’est rien ressorti de concret sur les liens entre LFI et les milieux et organisations islamistes. C’était absolument prévisible principalement par la faute des membres de la commission qui, c’est difficilement niable, avaient peur de mettre en difficulté Mélenchon en l’attaquant de front avec des questions trop directes et incisives ou en le reprenant de volée pour ses réponses indécentes ou mensongères. Quant la droite voudra bien s’intéresser sérieusement à ce qu’est Mélenchon, sa politique, son profil et le parti qu’il construit, alors peut-être verrons-nous une vraie commission parlementaire, compétente, combattante et n’hésitant pas à bousculer Mélenchon. C’est l’inverse qu’on a vu. Et ce fut une bonne leçon pour ceux qui veulent comprendre, afin de pouvoir agir.
#webtube :Panique totale des Européens. Leur bellicisme incontrôlable a fini par exaspérer Trump qui les lâche en rase campagne. Sans armée et sans argent, à eux d’assumer seuls leur russophobie.
Les fous furieux qui ne cessent d’accuser Poutine d’être l’agresseur qui refuse de négocier oublient que c’est Boris Johnson qui s’est précipité à Kiev en 2022 pour dissuader Zelensky de signer les accords d’Istanbul, acceptés par la partie russe.
En promettant la victoire aux Ukrainiens, sans la moindre idée de la puissance de feu de l’armée russe, Johnson a tout simplement condamné l’Ukraine à sa perte. Cet épisode est mis sous le tapis depuis quatre ans, afin de mieux culpabiliser Poutine qui refuserait prétendument la paix. Comme si le Tsar vainqueur sur le terrain allait accepter une paix aux conditions du vaincu ! Macron délire.
Les Européens ne se sont toujours pas remis du discours de Trump sur la Sécurité nationale des États-Unis. S’ils n’ont pas compris que le Président américain a le culte des vainqueurs et n’a que mépris pour les vaincus, il vaut mieux qu’ils jettent l’éponge.
Trump déteste Zelensky qu’il prend pour un petit saltimbanque qui ne cesse de mendier armes et argent pour en détourner une partie avec ses complices. Si le Président ukrainien a fait illusion en Europe, au point que l’UE en a fait le Churchill ukrainien, ce n’est pas le cas de Trump. L’Ukraine, ce n’est pas sa guerre, c’est celle de Biden et de ces crétins de démocrates.
Quant à l’UE, il la méprise pour sa faiblesse militaire, son déclin économique provoqué par des normes suicidaires qui tuent sa compétitivité, son idéologie mondialiste qui détruit les nations par une immigration de masse, ses atteintes aux libertés et surtout pour son abandon des valeurs conservatrices et de la famille traditionnelle, les piliers de nos sociétés occidentales.
Sur tous ces sujets, Trump est en phase avec Poutine. Une évidence qui semble pourtant échapper à nos lumières européennes, aveuglées par leur russophobie maladive.
Amie de la Russie, la France avait pourtant un rôle à jouer en se plaçant du côté de la paix. Mais Macron, en bon petit soldat de Washington, est devenu le plus teigneux et agressif de la bande. Veut-il s’accrocher au pouvoir par la guerre ?
Les Européens se sont trompés lourdement en se lançant dans une guerre qui n’est pas la nôtre mais celle voulue par Washington et préparée depuis la chute du Mur en 1989.
Sur le plan économique c’est une catastrophe
L’Europe a englouti 200 milliards d’euros dans une guerre ingagnable. Elle s’est privée du pétrole et du gaz russes pour faire plier Poutine, qui s’est tourné vers la Chine et l’Inde pour écouler son pétrole. Les sanctions ont stimulé l’économie russe qui s’est reconvertie et a gagné en autonomie. En revanche, les vingt trains de sanctions ont ruiné encore plus l’Europe, qui a sabordé sa compétitivité.
Le résultat ? L’Europe est ruinée et en est arrivée à essayer de voler les 210 milliards d’avoirs russes qui dorment en Belgique pour continuer sa guerre, tant la perspective d’une défaite ukrainienne, donc européenne, les panique.
Mais sur le plan politique c’est bien pire. Trump ne voit plus d’intérêt à l’Otan
Ce sont l’Otan et l’UE qui vont se désintégrer à terme.
Hormis le trio Macron, Merz et Starmer, tous trois dans les bas-fonds dans les sondages, l’Europe ne se précipite pas pour se lancer dans une escalade militaire qu’elle est incapable d’assurer. Hongrie et Slovaquie sont farouchement opposées à la guerre et font, comme Trump, le choix du business avec Moscou.
Le colonel Douglas McGregor, que nos lecteurs connaissent bien, résume parfaitement la situation :
« L’Ukraine – son armée et l’État lui-même – sont en train de se désintégrer. Très bientôt, il sera impossible de cacher la catastrophe.
Mais l’échec de l’Ukraine et de tout le projet ukrainien, cette guerre par procuration contre la Russie, conduit à un autre phénomène – la désintégration de l’OTAN et de l’Union européenne.
Le président des États-Unis ne compte pas assister au sommet de l’OTAN la semaine prochaine – parce qu’il n’en a pas besoin. Il n’y a rien à discuter. Les pays de l’OTAN se sont marginalisés eux-mêmes à tel point que, en réalité, tout ce qu’ils pensent ou essaient de faire n’a plus d’importance. L’OTAN est un bluff. Un bluff vide.
Et personne de sain d’esprit, comme vous l’avez souligné dans votre introduction, ni au Royaume-Uni, ni en France, ni en Allemagne, ni ailleurs, autant que je puisse en juger, ne veut monter à bord d’un navire qui coule appelé Ukraine et avancer vers l’est pour arrêter la progression des Russes. Personne n’est intéressé. »
Le colonel McGregor a bien évidemment raison. Mais il oublie qu’il n’y a pas que des sains d’esprit parmi les élites dirigeantes européennes.
Ces fous furieux, qui espèrent toujours le retour de Trump dans le camp de la guerre, n’accepteront la défaite que le jour de la capitulation sans conditions de l’Ukraine.
#webtube : Il se dit qu’entre les deux frères Villiers, ce n’est pas toujours le grand amour. Le premier, Philippe, est de sept ans l’aîné du second, Pierre. Les Français découvrent, tous les vendredis depuis plus d’un an, le fondateur du Puy du Fou. Longtemps décrié et moqué, il est aujourd’hui écouté par de plus en plus d’auditeurs de CNews – à la grande fureur des censeurs macronistes et de gauche – qui découvrent qu’il a eu raison sur tout, et notamment l’Union européenne, mais que c’était trop tôt pour qu’il soit suivi par les Français.
Nos compatriotes boivent les paroles d’ un homme d’une culture historique et littéraire exceptionnelle, à la hauteur de celle d’un Éric Zemmour, et d’un observateur capable des analyses politiques les plus brillantes et les plus pertinentes. Il est le seul homme politique français à avoir une telle expérience : entrepreneur, ministre, député français, député européen, conseiller cantonal, président du Conseil départemental de Vendée. Sans oublier bien sûr ses nombreux livres, sur lesquels de plus en plus de Français se jettent.
Philippe de Villiers n’est candidat à rien. Le scénario paraît écrit. Le RN va présenter Marine Le Pen ou Jordan, en fonction de l’humeur des juges, à moins que ceux-ci ne déclarent les deux inéligibles. Reconquête va présenter Éric ou Sarah, si le parti arrive à obtenir les 500 signatures. Il est peu probable que Marion et Philippot obtiennent les parrainages nécessaires, sauf calcul politicien de la gauche ou des derniers macronistes. Et Retailleau devrait représenter LR, à moins que Wauquiez ne lui savonne la planche, comme il le fait régulièrement. Bref, chacun va défendre sa soupe, et en principe, le RN sera au second tour, ce qui ne veut pas dire qu’il va gagner, quoi qu’en disent les sondages.
Mais certains, dans ces colonnes, se prennent à rêver d’un scénario qui ne peut laisser personne insensible. Dans un rôle d’homme providentiel, dans une posture gaullienne, Philippe de Villiers se présenterait à la présidentielle s’il avait la garantie de ne pas diviser le camp patriote mais de le rassembler. Cette candidature unique du camp de droite et des patriotes verrait le retrait de tous les candidats du RN, de Reconquête et de LR, et un rassemblement autour d’un homme dont personne n’a l’expérience et la vision qui est la sienne.
Philippe n’ayant pas d’ennemis à droite, on rêve d’une campagne unitaire, où le vieux Sage serait entouré de Jordan, Sarah, Bruno, Marion, Florian, entre autres. Bien sûr, cela passerait par des accords électoraux pour les législatives qui suivraient, et il serait logique que le RN obtienne le plus de députés éligibles.
D’autres rêvent à un autre Villiers, mais à Pierre, et dans un tout autre scénario. Pour de nombreux Français, cet ancien chef d’état major des armées, de 2014 à 2017, incarne une possible résistance de l’Armée aux multiples trahisons de ce régime depuis 2017, et notamment celle du président de la République. Personne n’a oublié sa spectaculaire démission de 2017, suite à un conflit mémorable avec Macron. La décrépitude du pays et des institutions est telle, et la fuite en avant de Macron dans une aventure guerrière suicidaire contre la Russie tellement inquiétante, que de plus en plus de Français se mettent à rêver à un scénario à la Chilienne, le 11 septembre 1973. Bien sûr, la situation de la France de 2025 est éloignée de celle du Chili, il y a cinquante-deux ans, mais il y a quand même quelques points de convergence, et notamment des civils qui ne sont plus capables de gouverner le pays. Notre ami Henri Dubost, dans ce numéro, évoque, certes avec prudence, cette hypothèse, tout en s’interrogeant sur la qualité des généraux dont nous disposons…
Ces deux scénarios ne reposent, bien sûr, que sur des hypothèses, mais il serait intéressant que nos lecteurs s’expriment, pour savoir, entre Philippe et Pierre, de quel Villiers la France aurait le plus besoin…
Pour finir avec humour ce petit rêve qui apparaîtra utopique à beaucoup, à Riposte Laïque, on vote pour celui qui nous amnistiera des seize plaintes déposées contre nous en 2026 et qui rétablira la liberté d’expression…