. Macron oublie que pour faire plier Poutine, il faut d’abord vaincre son armée

Articles : Dec. 2025Nov. 2025Oct. 2025Sept 2025
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#webtube : Il y a bien longtemps que la raison a quitté les centres de décision européens, laissant libre cours à l’hystérie collective anti-Poutine entretenue par des fous furieux persuadés que sans armée, sans argent et sans matières premières, ils peuvent vaincre la plus puissante armée du moment.

Cela dit, attention au risque de dérapage et de perte de contrôle de la situation. N’acculons pas l’Ours russe outre mesure, car l’Ukraine ne vaut pas un holocauste nucléaire. Il est bon de le rappeler aux va-t-en-guerre qui jouent avec le feu, le feu nucléaire s’entend.

Exemple type de la propagande mensongère occidentale :

Quand Poutine déclare hier : “Nous n’avons pas l’intention de faire la guerre à l’Europe, mais si l’Europe le souhaite et commence, nous sommes prêts dès maintenant”

L’Occident répond : « Poutine menace l’Europe »

À lui seul, cet exemple résume la politique occidentale russophobe, fondée à 100 % sur des mensonges outranciers pour cacher la vérité aux peuples d’Europe. Le véritable agresseur c’est Washington, dont la politique russophobe n’a été que mauvaise foi et hypocrisie depuis 35 ans.

Mais quand la paix sera revenue et que les esprits seront calmés, les historiens analyseront cette guerre pour en dégager objectivement les véritables responsabilités. La diabolisation outrancière d’un ennemi ne fait pas partie de la panoplie à l’usage des historiens dignes de ce nom. En attendant voici quelques rappels :

– Tout d’abord, le point le plus important est que Poutine est intervenu en 2022 pour sauver les populations russes du Donbass qui appelaient à l’aide, après 8 ans de persécution par le régime antirusse de Kiev ;

– Car toutes les demandes de Poutine réclamant des garanties de sécurité pour toute l’Europe ont été traitées par le mépris. La dernière demande a été exprimée en décembre 2021. Son rejet a conduit Poutine à intervenir deux mois plus tard ;

– Preuve que l’agresseur n’est pas le Tsar mais Kiev et sa clique russophobe ;

– Ce sont les Américains qui ont refusé en 1990 que la Russie soit arrimée à l’Europe ;

– Ce sont encore les Américains qui ont promis à Gorbatchev de ne jamais élargir l’Otan à l’Est. Malgré le déni de Washington, toutes les preuves existent bel et bien dans les archives des ambassades occidentales qui ont suivi ces pourparlers ;

– Quand le pacte de Varsovie a été dissous en 1991, les Occidentaux ont conservé l’Otan avec ses 16 membres, européens pour la plupart. Pourquoi, puisque cette alliance était avant tout défensive à son origine ? En 1991 nous n’avions plus d’ennemi ;

– Vainqueurs de la guerre froide, les Américains, au lieu de construire la paix, ont intégré 16 pays supplémentaires de l’ex-URSS dans l’Alliance et installé leurs missiles aux frontières de la Russie qui ne menaçait plus personne. L’Otan comprend 32 membres en 2025 alors que le pacte de Varsovie n’existe plus. Qui menace qui ?

– En 2025, cinq pays de l’Otan possèdent encore des armes nucléaires américaines sur leur sol. Contre qui ?

– Depuis 1990, l’Otan n’a plus rien d’une alliance défensive, c’est au contraire un outil offensif aux ordres de Washington pour régenter le monde. C’est toujours l’Otan l’agresseur, en Serbie, en Libye, en Irak, en Syrie, en Afghanistan. Avec les succès que l’on sait…

– En 1999, l’Otan a bombardé la Serbie alliée de Moscou avec une armada de 1000 avions et dépecé le pays en l’amputant de la province du Kosovo, devenu un État mafieux siège de tous les trafics : êtres humains, armes, stupéfiants et organes ;

– Ces bombardements criminels contre un petit pays qui n’avait agressé personne ont duré 78 jours. Les avions de l’Otan ont effectué 38 000 sorties, entraînant de nombreuses bavures et victimes civiles ;

– L’Occident pleure sur le sort de l’Ukraine, mais il applaudissait aux bombardements de la malheureuse Serbie, accusée injustement de pratiquer un génocide des populations musulmanes du Kosovo ;

– L’Occident prétend respecter le droit international en défendant les frontières de l’Ukraine, mais en 2008 il a dépecé la Serbie en déclarant le Kosovo indépendant de façon unilatérale ;

– La récupération de la Crimée par Moscou, région historiquement russe, n’est donc que le juste retour du boomerang pour l’indépendance du Kosovo, imposée à Belgrade en totale violation du droit international et au mépris de la Russie, encore trop affaiblie pour s’opposer à cette infamie ;

– Quand Poutine refuse de voir l’Ukraine devenir une base avancée de l’Otan aux frontières de la Russie, c’est exactement ce que Kennedy a refusé en 1962, quand Khrouchtchev a voulu installer ses missiles nucléaires à Cuba ;

– C’est la CIA qui a renversé en 2014 le régime pro-russe en place à Kiev pour y mettre un gouvernement pro-américain. Un coup d’État refusé par les Russes du Donbass ; 

– Ce qui a entraîné la guerre du Donbass qui a duré huit ans de 2014 à 2022, faisant 15 000 morts. L’agresseur initial est donc Kiev cornaqué par Washington ;

– En 2015 les accords de Minsk prévoyant l’autonomie du Donbass pro-russe ont été cosignés par Paris et Berlin. Ils n’ont malheureusement pas eu de suite ;

– Non, ce n’est pas Poutine qui a enterré les accords de Minsk, comme le proclame honteusement la presse occidentale. Merkel et Hollande ont avoué qu’ils n’ont jamais été appliqués, car ils n’étaient qu’un leurre destiné à tromper Poutine et à gagner du temps pour former l’armée ukrainienne aux normes Otan ;

– C’est donc l’Ukraine qui ne les a jamais respectés en refusant d’accorder l’autonomie au Donbass pro-russe. Washington voulait un pion de plus dans l’Otan pour affaiblir la Russie ;

– L’Occident gémit sur le sort de l’Ukraine, mais depuis 2014 les habitants du Donbass subissent eux aussi des bombardements ukrainiens perpétuels sans que l’Europe et encore moins l’Amérique ne s’en émeuvent. Zelensky fait pleurer tout l’Occident jusqu’au Pape, mais c’est bien Kiev qui massacre les Russes du Donbass depuis huit ans ;

– Le régiment Azov, totalement nazifié, qui torture et décapite les soldats russes, cela ne semble pas choquer l’Occident outre mesure. Il est plus porteur de monter en épingle le massacre de Boucha, qui n’est en réalité qu’une mise en scène du SBU ukrainien. Mais pour l’Occident moralisateur, il est vrai qu’il y a des victimes plus dignes d’intérêt que d’autres !

– L’Europe se veut une farouche ennemie de l’antisémitisme, mais elle soutient le pays qui vénère Stepan Bandera, le boucher nazi aux mains rouges du sang juif ;

– Tout l’Occident veut soi-disant la paix, mais cinquante nations soutiennent et arment l’Ukraine en attisant les braises. En quatre ans d’escalade occidentale, on est passé du simple gilet pare-balles aux avions de chasse et aux missiles ;

– Les armes de guerre finissent en masse entre les mains des groupes mafieux ukrainiens, puis dans les caves de nos banlieues, comme celles venues de l’ex-Yougoslavi ;

– Zelensky ne cesse d’attiser les braises et de demander des sanctions toujours plus lourdes contre le peuple russe. Nous en sommes à vingt trains de sanctions. La Russie est interdite des ports et aéroports du monde entier. Elle est bannie de toutes les instances et manifestations internationales ;

– On a fait de l’excité mafieux et corrompu de Kiev l’idole de l’Occident, le Churchill ukrainien, alors que selon le général Flynn, il aurait détourné avec sa clique de prédateurs des dizaines de milliards de dollars ;

– Ce que veut toujours Zelensky, c’est un engagement de l’Otan au risque d’un embrasement généralisé. Il ne cesse de faire pression sur l’Europe, largement soutenu par les têtes brûlées irresponsables que sont Macron, Starmer et Merz. Sans oublier VDL, qui ne sait toujours pas de quoi elle parle, avec ses puces de machines à laver ;

– À ce jour, Poutine a toutes les cartes en mains. Son armée avance peu à peu car toute la ligne de front a été fortifiée et les combats ne se déroulent pas la fleur au fusil. Mais villes et villages tombent un à un ;

– Espérer une paix aux conditions du vaincu dans ces conditions est irresponsable. Mais les illuminés européens souhaitent prolonger une guerre qui leur permet de faire diversion quant au naufrage de leur politique intérieure.

Incapable de redresser les finances de la France, incapable de sauver notre industrie et notre agriculture en perdition, incapable de stopper l’effondrement du niveau scolaire ou de rétablir la sécurité dans le pays, Macron fanfaronne face à la Russie qui tient tête à cinquante nations qui tentent de la ruiner et rêvent de la défaire sur le champ de bataille.

Sans armée ni matières premières, vivant sous tutelle de l’Amérique depuis 1945, l’Europe n’est qu’un nain politique et militaire qui ne pèse plus rien sur l’échiquier mondial.

« Nul ne peut vaincre la Russie » disait de Gaulle, lui qui rêvait d’une vaste Europe de l’Atlantique à l’Oural.

Par conséquent, Poutine ira jusqu’au bout de ses objectifs. Voilà 30 années que l’Occident trompe et humilie les Russes. Cette époque est révolue, ce sera dorénavant un rapport de forces entre Moscou et l’Europe.

Avoir gagné la guerre froide pour revenir au point de départ 30 ans plus tard, c’est certainement le plus retentissant échec politique depuis 1945. Merci Oncle Sam, merci les élites européennes !

Toute la paix en Europe est à reconstruire.

Et nous, Français, quittons l’Otan. Nous n’avons pas à être les supplétifs des États-Unis dans leurs guerres de domination. Macron veut la politique du pire.

Avec les Russes, nous nous connaissons bien, nous avons une longue histoire commune. Nous nous apprécions et nous nous respectons. On a vu les Cosaques dans les rues de Paris, certes, mais qui d’autre que la Grande Armée est allé jusqu’à Moscou ?

En 1942, un groupe de chasse français des FFL fut créé pour aller combattre aux côtés des aviateurs russes. Le groupe Normandie-Niemen. C’est la seule unité occidentale qui ait combattu au sein de l’Armée rouge contre les Allemands.

Cette unité ne tarda pas à s’illustrer et à gagner l’estime des pilotes russes au combat. Et aujourd’hui, la population fleurit la tombe de ces pilotes français inhumés sur place.

À la fin de la guerre, le commandement russe laissa ces pilotes multidécorés repartir en France avec les avions sur lesquels ils avaient combattu.

« Le don au régiment « Normandie-Niemen » de tous les avions sur lesquels ils avaient volé fut une manifestation de l’amitié sincère entre les peuples français et soviétiques. »

— Maréchal Alexandre Novikov

Je rappelle aussi que ce sont les Russes qui ont gagné la guerre. Hitler a englouti 80 % de son armée dans les steppes russes. Sans le sacrifice du peuple russe, jamais les Alliés n’auraient pu débarquer. Les Occidentaux ont la mémoire courte.

Par conséquent, voir aujourd’hui la France de Macron considérer les Russes comme des ennemis est infiniment triste. Trop de dirigeants transpirent la haine, hurlant stupidement avec les loups, sans la moindre connaissance du problème, des enjeux et des risques de guerre majeure conduisant au nucléaire.

Il est temps que les fous furieux quittent le pouvoir et laissent la place à des leaders sages et compétents, qui se battent pour la paix et non pour une guerre ingagnable.

Jacques Guillemain, Riposte Laïque