. Bataclan : Philippe de Villiers démontre que la classe dirigeante a du sang sur les mains

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#webtube : Hier soir sur Cnews Philippe de Villiers a fait une analyse remarquable de l’engrenage qui a mené au drame épouvantable du Bataclan.

En passant, un écolo (lequel?) s’est permis de dire au sujet du Bataclan (et des terrasses et du Stade du France) « avec la pollution de l’air 500 000 personnes meurent tous les ans. » Le lien avec le Bataclan, s’il vous plaît, le goujat collabo niant le réel ? Quelle relativisation, quel déni épouvantable.

Pour Philippe de Villiers, toute la classe dirigeante nous a menti. Il reprend la chronologie des faits qui ont conduit à l’attentat : d’abord le ministre des attentats de l’État Islamique Al Adnani publie un message le 22 septembre 2014 dans lequel il demande de tuer les « méchants et impurs Français ».

Ensuite le 31 août 2015 Angela Merkel dit : « Nous y arriverons ». À quoi ? À accueillir les réfugiés musulmans. 22 000 arrivent à Munich peu après.

Puis le déni : le 13 septembre 2015, JP Elkabach reçoit Hollande et Cazeneuve.

Il leur demande s’il ne serait pas impossible que des terroristes s’infiltrent parmi les réfugiés dans les convois organisés. Cazeneuve répond « ce serait possible mais je ne le crois pas, pour l’instant ». C’est un gros mensonge.

Un mensonge, car 3 000 terroristes se sont glissés avec les réfugiés depuis la Grèce et Cazeneuve le sait certainement. La directrice d’Europol le confirme. 3 000 terroristes se sont glissés jusqu’à Molenbeek. Ce qui a fait dire à Zemmour que ce n’est pas Raqqa qu’il fallait bombarder, mais Molenbeek.

Manuel Valls l’avoue le 15 novembre 2015 sur France 2 : oui, c’est vrai.

Il n’y a pas que les convois qui ont été utilisés par les terroristes. Les frontières sont des passoires. Depuis Schengen il n’y a pas moins de 1 500 points de passage non surveillés entre la Belgique et la France. Les terroristes s’en sont servis sans arrêt pour organiser les attentats. C’est la faillite totale de Schengen.

Et Philippe de Villiers de marteler que la classe dirigeante qui a fait Schengen, qui l’a organisé, qui le maintient, a du sang sur les mains.

Geoffroy Lejeune pose alors la question qui tue : « Les leçons depuis dix ans ont-elles été tirées » ? Et Philippe de Villiers de répondre : « Non ». Non, notre secte dirigeante qui a du sang sur les mains n’a pas tiré les leçons du Bataclan.

Nicolas Pouvreau-Monti, directeur de l’observatoire de l’immigration et de la démographie, dit même que tout a empiré depuis.

L’immigration en France connait de plus en plus de migrants musulmans venant de pays de plus en plus musulmans !

L’indice de fécondité est de 2,7 chez les femmes nées en Afrique et vivant en France, il est de 1,5 chez les femmes nées en France (dont certaines sont musulmanes). Il n’y a qu’à attendre encore un peu et on en verra le résultat.

Le nombre de voiles a doublé en dix ans. Le voile, c’est l’uniforme de l’islamisme. Surtout à l’heure où les Iraniennes le rejettent. Et où ce rejet fait vaciller les mollahs.

Le nombre de réfugiés du droit d’asile a triplé en dix ans. On a en particulier les Afghans qui sont 100 000 en France.

On a au moins un million de naturalisations qui ont été accordées. Souvent en dépit du bon sens.

La menace s’est diversifiée : avant elle était surtout exogène. Maintenant elle est devenue endogène, c’est-à-dire intérieure. On assiste selon le terme des sociologues à l’uberisation du djihadisme : il est devenu individuel. Le cas typique est l’attentat d’Oléron, où le djihadiste, agissant seul, est un Français converti.

Il y a aussi un rajeunissement du terrorisme. Maintenant les terroristes ont entre 17 et 21 ans.

Selon Florence Bergeaud-Blackler, l’infiltration est subventionnée, l’Union européenne finance le djihadisme et l’islamisation de l’Europe : 10 milliards sont prévus pour cela dans les prochaines années. C’est nous qui payons notre propre anéantissement.

Enfin selon Philippe de Villiers il y a un parti pour cela : LFI. Le parti des collabos. C’est leur fonds de commerce. On commence à parler de la rue arabe. C’est la créolisation des urnes, après celle de la rue.

En 2027 la droite l’emportera, et on aura droit à une apocalypse insurrectionnelle car LFI, qui se prétend démocrate, ne l’acceptera pas.

Et cerise sur le gâteau : LFI a introduit un projet de loi. Il consiste à abolir le délit d’apologie du terrorisme.

Si nous ne faisons rien (et les remèdes sont connus), dans trente ans il y aura un califat et la charia en France. Peut-être même avant.

Il faut rétablir les frontières, couper les pompes aspirantes (l’AME), et imposer notre mode de vie à la française : fini le voile, la burqa, le halal, les menus spéciaux à la cantine, l’égorgement des animaux sans étourdissement, la polygamie, fini les accoutrements du VIIe siècle, en France on serre la main des femmes, on ne les frappe pas, on a des clochers, pas des muezzins, on peut changer de religion sans être massacré. Et on remet en place le récit fondateur avec l’amour de la France de ce qui fait la France. 

Ce que dit Philippe de Villiers n’est pas tout, loin de là, mais c’est un début. Il aurait pu, par exemple, proposer d’interdire le coran et ses sourates sanguinaires en France…

On en a plus qu’assez des bougies hypocrites qui épargnent les responsables ! Nous exigeons des paroles vraies, et des actions en conséquence !

Sophie Durand, Riposte Laïque

. Fortes pluies et descente polaire, météo AGITÉE ces prochains jours !

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#webtube : Cette chaine « Météo 37 » est une bonne façon de se renseigner sur la météo près de chez soi. Elle est aussi intéressante puisqu’elle vous explique la météorologie de façon simplifiée en se basant sur plusieurs modèles. Une très bonne chaine !

Source : Youtube – Météo 37

. Saignée à blanc, épuisée, l’Ukraine ne peut plus tenir un front de 1200 km

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#webtube : Derrière le discours belliciste habituel des Européens,  les illusions s’effondrent. Même soutenue par l’Otan, une nation de 44 millions d’habitants ne peut pas tenir tête à un pays de 145 millions d’habitants possédant la meilleure armée terrestre du monde. Sans soldats en nombre suffisant pour les mettre en œuvre, les meilleurs matériels ne garantissent nullement la victoire.

C’est pour cette raison que les États-Unis n’auraient aucune chance de victoire s’ils s’engageaient dans une expédition coloniale contre Pékin pour sauver Taïwan, île située à 10 000 km de Los Angeles.

Voilà maintenant des mois que Zelensky et son état-major parent au plus pressé, en déplaçant les renforts d’un point chaud à un autre,  ce qui les contraint à dégarnir dangereusement des zones entières du front, qui s’étire sur 1 200 km de longueur. Tout empire à grande vitesse et les villes et villages tombent chaque jour.

S’obstinant à tenir coûte que coûte les places fortes du Donbass, de même que le confetti de 1 000 km2 de territoire russe conquis dans la région de Koursk,  Zelensky a sacrifié toutes ses meilleures troupes dans des combats désespérés. La puissance matérielle et le nombre de combattants sont du côté russe. Dès lors, il est criminel du côté occidental d’entretenir l’illusion d’une victoire ukrainienne.

La seule folie de Koursk a coûté 70 000 hommes à Zelensky, pour tenir 1 000 km2 de territoire russe durant dix mois. Poutine occupera 150 000 km2 du territoire ukrainien dans un futur proche.

Le résultat de cette hécatombe est que plus personne en Ukraine ne veut partir au front et que le pouvoir est contraint de pratiquer des rafles dans les rues à l’encontre de tous les hommes valides. Des méthodes brutales qui suscitent de plus en plus de rébellions de la part des citoyens assistant aux tentatives d’enlèvement, lesquelles deviennent de jour en jour plus difficiles.

De plus, les désertions se comptent par centaines de milliers depuis le début de la guerre.

Mais nos médias se taisent sur ce sujet et préfèrent entretenir la fable d’une Russie ayant perdu 2 millions de soldats, envoyés au massacre par le boucher du Kremlin.

Je reprends souvent les chiffres de l’historien militaire Marc Legrand, donnant les estimations des pertes dans les deux camps. On sait que la presse occidentale, sans la moindre éthique et en parfaite ennemie de la vérité, reprend sans sourciller les chiffres farfelus de Zelensky, inversant tout simplement le rapport des pertes entre les deux camps.

En réalité, même si l’exercice est difficile donc imprécis, il faut faire confiance aux historiens militaires. Contrairement aux médias aux ordres, ils ne veulent pas se discréditer. Voici ceux de Marc Legrand au 24 octobre 2025 :

Estimations des pertes militaires (24/10) – RUSSIE : 72 800 ✞, 189 300 blessés (dont graves : 15 %) ; UKRAINE : 925 000 ✞, 1 005 000 blessés (dont graves : 67 %) +7 900 mercenaires OTAN ✞. SOURCES croisées confidentielles : FR/OTAN/RUS/UKR/US.

Et voici ceux de Sylvain Ferreira, historien militaire que vous connaissez bien :

Côté russe : 230 000 tués, en intégrant toutes les troupes impliquées dans les combats        (Tchétchènes, Wagner , forces des républiques séparatistes du Donbass avant d’être annexées, troupes nord-coréennes, mercenaires, etc.) et 400 000 blessés.

Côté ukrainien : 800 000 morts et autant de blessés.

Je pense que Marc Legrand parle des pertes militaires de la seule armée russe, donc sans les troupes paramilitaires. Ce qui explique l’écart entre les deux estimations du nombre de soldats russes tués.

Cela dit, les pertes ukrainiennes tournent bien autour de 2 millions de soldats morts et blessés. Évidemment, bon nombre de blessés retournent au combat après avoir été soignés. Mais la saignée est tragique pour un pays qui totalisait 44 millions d’habitants avant la guerre. Depuis, ce pays s’est vidé d’une partie de ses forces.

Les armements lourds livrés par l’Otan, environ 200 milliards de matériels et autant d’aide financière, ont été broyés sur les champ de bataille. Les stocks otaniens étant vides, tout matériel ukrainien détruit est irremplaçable, alors que l’armée russe produit davantage de matériels qu’elle n’en perd. Voici le bilan des pertes matérielles otaniennes fourni par le « mindef » russe :

« Depuis le début de l’opération militaire spéciale, ont été détruits : 668 avions, 283 hélicoptères, 96 549 drones, 636 systèmes de missiles antiaériens, 26 020 chars et autres véhicules blindés de combat, 1 611 véhicules de systèmes de lance-roquettes multiples, 31 286 pièces d’artillerie de campagne et mortiers, 46 649 unités de matériel automobile militaire spécialisé. »

Ajoutons à cela le lourd déficit ukrainien en soldats expérimentés et on comprend que l’Occident ne fait que mentir en promettant une victoire ukrainienne. L’Otan a perdu la guerre depuis la grande contre-offensive ukrainienne de 2023, qui s’est brisée sur les fortifications du général Sourovikine. Sur les trois lignes de défense construites par les Russes sur toute la ligne de front, les Ukrainiens n’ont jamais pu atteindre la première. Ce fut un massacre en pure perte, qui a détruit l’essentiel de l’armée kiévienne.

La diplomatie semblant avoir définitivement échoué, la solution reste militaire.

La commission européenne continue sa politique agressive, refusant toute idée d’une victoire russe malgré le délabrement de l’armée ukrainienne, dont le moral est au plus bas.

140 milliards de l’UE devraient encore aller remplir les poches de quelques oligarques corrompus. Les scandales de corruption qui se suivent dans l’entourage de Zelensky ne découragent pas l’UE : il faut aider Kiev car une victoire russe coûterait encore plus cher. Tel est le mot d’ordre.

Et d’agiter la menace de l’Ours russe prêt à avaler l’Europe. Cela devient grotesque.

Absolument personne ne contrôle ces centaines de milliards. Zelensky reste le dieu vivant qui peut tout se permettre, même de déclarer que 100 milliards de dollars accordés par l’Occident ne sont jamais arrivés à Kiev. On imagine la valse des capitaux et des juteuses rétrocommissions qui engraissent les généreux donateurs. Tout le monde a intérêt à faire durer cette guerre qui permet de bâtir des fortunes colossales en un temps record.

Un petit cercle d’initiés et leurs complices occidentaux s’engraissent sur le dos du peuple ukrainien, à coups de pots-de-vin, de surfacturations, de sociétés écrans qui détournent les milliards de l’Occident. On ne compte plus les investissements immobiliers des oligarques ukrainiens faits en Europe et aux États-Unis. On parle de villas à 20 millions de dollars, pas d’abris de jardin.

Pendant que des centaines de milliers de veuves et d’orphelins pleurent un mari ou un père, pendant que des mères pleurent un fils, certaines femmes d’oligarques ukrainiens dévalisent les bijoutiers de la place Vendôme sur le dos des contribuables occidentaux. C’est aussi cela la guerre pour la défense de la démocratie et de la liberté. Personne ne vous dira que l’Ukraine, grâce aux 400 milliards de l’Occident, est devenue le pays le plus corrompu de la planète.

Et que dire du matériel militaire revendu, qui n’arrive jamais sur le front !

L’Occident, depuis 45 mois, multiplie les « standing ovations » pour Zelensky, tout en accablant Poutine des pires crimes de guerre. Mais un jour, les historiens révéleront la vérité sur une guerre que l’Occident pouvait éviter, une guerre qu’il entretient sans aucun espoir de victoire, mais parce que des milliards tombent entre des mains corrompues, ukrainiennes mais aussi occidentales.

https://www.sudouest.fr/international/europe/ukraine/volodymyr-zelensky/affaire-de-corruption-en-ukraine-volodymyr-zelensky-impose-de-lourdes-sanctions-a-un-de-ses-proches-26703969.php

Les soldats et le peuple ukrainiens ne verront jamais la couleur de ces milliards. Qu’ils meurent ou se taisent, telle est la cruelle vérité, dont l’Occident se rend complice.

Mais côté russe, le sang ne coulera pas pour rien. Plus l’Otan et le régime corrompu de Kiev s’acharnent, plus la facture présentée par Poutine sera salée.

Et ce n’est pas en traitant les Russes de barbares, de débiles mentaux, d’incapables à court de matériels et de munitions, pillant les puces de machines à laver pour faire voler leurs missiles, que le Tsar changera ses objectifs, lesquels d’ailleurs peuvent se modifier à la hausse.

Assez de mensonges et de propagande débile. L’Occident est  inapte au combat de haute intensité, tant sa jeunesse est avachie, ramollie et incapable de passer avec succès des tests élémentaires d’endurance physique. Ce que supportent les soldats russes et ukrainiens est du niveau de l’enfer des tranchées de 14-18. Et pour ces derniers, c’est encore pire compte tenu du manque d’effectifs pour assurer les relèves.

Alors que la plupart des pays occidentaux ont supprimé le service militaire, la Russie le maintient pour une partie de sa jeunesse. Elle va même remplacer les deux phases d’incorporation annuelles, printemps et automne, par une incorporation continue.

À ce jour, en comptant l’armée d’active, les réservistes et les contractuels, Poutine peut aligner 3,5 millions de soldats, bien entraînés et équipés pour aller au front.

Avec son armée de 200 000 hommes au total, la France ne pourrait aligner que 20 000 soldats sur un front de 50 km, avec huit jours de munitions. Mais rappelons que le front ukrainien s’étend sur 1 200 km.

Macron fanfaronne, mais il a vidé nos stocks d’armements alors que nos industriels ne voient toujours pas arriver les commandes de renouvellement faute de crédits. Avec 3 500 milliards de dettes, il n’y aura jamais d’armée retrouvant son niveau de la guerre froide. Tout a été divisé par trois.

Car au-delà des discours russophobes bravaches, pour faire la guerre, il faut des armes, des munitions, des hommes et de l’argent. La France n’a plus rien de tout cela, elle n’a que des dettes et une armée « bonzaï ». Poutine, quant à lui, tient tête depuis 45 mois à 50 nations  qui arment et aident l’Ukraine. La comparaison est cruelle. Mais pendant qu’on récupérait les dividendes de la paix, Poutine reconstruisait son armée au nez et à la barbe des Occidentaux, qui ont cru naïvement faire la peau à l’Ours russe en trois mois.

Que cette escalade guerrière qui frise la démence russophobe cesse au plus vite.

Rappelons que le Global Firepower vient de classer l’armée russe au deuxième rang derrière les USA. Hors nucléaire, domaine où la Russie est en tête.

https://voennoedelo.com/fr/posts/id4665-russie-2e-du-classement-global-firepower-sans-nucl-aire

Faire porter le chapeau à Poutine alors que cette guerre est une guerre américaine devenue européenne, est un mensonge d’État pour promouvoir une croisade antirusse qui ne trouve aucune justification, ni morale, ni historique, ni légale.

On ne le répétera jamais assez. Il suffisait de respecter les accords de Minsk et d’offrir les garanties de sécurité pour toute l’Europe, ce que Poutine réclamait depuis des années, pour éviter la guerre. Mais l’Amérique n’a jamais accepté la fin de la guerre froide et le rapprochement de la Russie avec l’Europe.

Aucune illusion à avoir. La paix ne sera pas celle dont rêvent Macron, Starmer, Merz ou Tusk. La paix sera russe car c’est l’effondrement de l’Otan qui se profile, pas celui de la Russie.

Quand on est assez crétin pour faire la guerre à un pays ami, blanc et chrétien, alors que les islamistes veulent faire de l’Europe un califat et l’annoncent ouvertement, c’est qu’on a perdu la raison.

Cette guerre est le tombeau de l’Europe et des mondialistes. Nos leaders sont tous devenus fous.

Jacques Guillemain, Riposte Laïque

. Les Mondes de Demain

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#webtube : Charles Gave est un économiste et financier français passionné, fondateur de l’Institut des Libertés et de Gavekal, une société de recherche reconnue pour ses analyses pointues sur les marchés mondiaux. Né en 1943 en Syrie, il a forgé sa carrière avec une vision indépendante, souvent audacieuse, qui met l’accent sur la liberté économique et la critique constructive des systèmes en place. Auteur de nombreux livres accessibles et éclairants, il partage généreusement ses idées pour aider chacun à mieux comprendre le monde. Un esprit libre et bienveillant qui inspire par sa clarté et son engagement !

Depuis quelques temps, j’ai un nouvel éditeur, Pierre de Taillac, qui a deux immenses qualités, la première étant d’être le fils de ma sœur et la seconde d’être le meilleur éditeur d’ouvrages militaires en France.

Il y a deux ou trois ans, il a lancé une nouvelle collection, Idées en Liberté, consacrée à des auteurs qui pensent qu’ils ont vraiment quelque chose à dire et qui ont du mal à trouver un éditeur qui partage cette idée.

Ces auteurs ont une caractéristique commune : ils sont parfois invités sur C News, mais jamais sur France Inter(minable).

Depuis, je lui ai donné deux livres, tous les deux écrits en Avignon, sous mes platanes, un cigare à la bouche, un verre de Châteauneuf du Pape à la main, Jeeves le beagle de ma fille (le DAF) à mes pieds, le bruit de fond étant assuré par les cigales.

Le premier fut « La Vérité vous rendra libre », vendu à 35000 exemplaires et le second « Cessez de vous faire avoir » vendu lui à plus de 50000 exemplaires.

Et ce bon Pierre, pour faire bonne mesure a réédité le texte le plus étrange que j’ai jamais produit « Un Liberal nommé Jésus », que j’avais écrit il y a plus de 20 ans qui n’avait pas pris une ride.

Ce cher garçon a l’air de trouver ça très convenable et du coup, il a fallu que je lui en écrive un autre, faute de quoi j’aurais eu des ennuis avec ma sœur.

Le titre de ce nouvel Opus Magnus est

Les mondes de Demain

Et le site de la maison d’Edition se trouve à cette adresse https://editionspierredetaillac.com/

De quoi s’agit-il ?

En fait de la description des mondes nouveaux dans lesquels nous sommes en train de rentrer.

Le précèdent livre était consacré au monde que nous quittions, et donc plutôt au passé.

Celui-ci essaie de discerner quelles sont les tendances lourdes du monde dans lequel nous rentrons

Il s’agit donc d’un effort pour appréhender le futur qui nous attend.

Hélas, et je suis le premier à le savoir « faire des prévisions est extrêmement dangereux, surtout quand cela concerne l’avenir »

Mais ce danger est limité en ce qui me concerne puisque j’ai 82 ans et que je parle des trente ans qui viennent.

Je ne pense pas que mes fidèles lecteurs auront l’occasion de me signaler dans trente ans que je me suis trompé sur tout, au cas, fort probable, où cela serait le cas.

En tout cas, comme le lecteur peut le voir, les exemplaires du livre commencent à être imprimés chez l’industriel dont c’est le métier, en voie d’être chargés sur des camions pour ensuite être distribués aux libraires, avant que de devenir le principal ornement de votre bibliothèque

Et je tiens à rappeler un dernier détail.

Les droits d’auteur de mes ouvrages ne terminent jamais sur mon compte en banque, mais sur celui de l’Institut des Libertes, qui en a bien besoin, compte tenu du prix des croquettes pour le DAF. Et sans le DAF, les bureaux de l’IDL seraient bien tristes.[1]

Et donc, contrairement à ce que dise certains mauvais coucheur sur le Net, les millions d’exemplaires que vous allez commander ne vont en rien ajouter à mon immense fortune.

Tout au plus, cela permettra à notre IDL de continuer à se battre pour que vous ayez accès à   autre chose que l’information officielle.

[1] Vous pouvez passer le voir quand vous voulez au 27 bis rue Copernic pour lui amener des croquettes, prendre un café, et le cas échéant, faire dédicacer les nombreux exemplaires que vous allez offrir à vos amis à Noel.

Je ne peux pas imaginer de meilleur cadeau.

Source : IDLCharles Gave

. Si les Français sont assez c… pour voter RN, Alain Souchon ira… en Suisse !

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#webtube : L’octogénaire n’a pas compris que le mépris de la gauche d’antan ne suscitait plus que l’hilarité. Et la colère. Est-ce un nouveau signe que les élections approcheraient plus vite que prévu ? La gauche people morale (on a le droit d’y voir un oxymore) est de sortie. Et c’est par la voix d’un de ses derniers chanteurs encore debout, vestige des grandes heures des années Mitterrand, qu’elle a proféré son oracle. Invité de Marc-Olivier Fogiel sur RTL, ce vendredi 14 novembre, Alain Souchon a délivré son analyse péremptoire : « On ne sera jamais dans un pays dirigé par le RN. Mais par contre, il monte, il fait peur, tout le monde en parle, ça fait des frissons. Mais si jamais il y avait un Président du Rassemblement national, il y aurait une révolution. » Tout y est ! Y compris le jeu sur les peurs et le chantage au chaos et à la révolution. 

La gauche dans toute sa splendeur, qui ne respecte la démocratie que quand elle penche de son côté. Et quand l’animateur lui rappelle quand même les scores du RN, dans le réel comme dans les sondages (entre 35 % et 37 % des voix), nouvelle leçon de démocratie du camarade Souchon : « Oui, eh bien, 35, ce n’est pas 50 %. » Puisque chacun sait que les macronistes et les socialistes au pouvoir ont fait 50 %.
Mais le chanteur a cru bon d’ajouter cette phrase, qui va coller à sa réputation autant que certains de ses refrains aux oreilles des foules sentimentales : « Je ne crois pas que les Français soient assez cons pour élire quelqu’un du Front national pour diriger », mais, dans ce cas, il « irait en Suisse », a-t-il conclu. Consternation !

Souchon insulte des millions de Français et « se fout de la France »

Sur BFM TV, le député RN Philippe Ballard lui a tranquillement répondu, dénonçant l’insulte faite à des millions de Français tout en s’interrogeant sur le choix de la Suisse. Choix fiscal, pour celui qui a déjà la double nationalité et un beau patrimoine ? Ou choix paradoxal, pour un pays qui accorde lui aussi ses suffrages à l’UDC, parti patriotique et anti-immigration ?

D’autres internautes ont exhumé des déclarations du chanteur très anti-France et pro-européennes, qui sonnent bien mal quarante après, avec le naufrage de l’Union européenne que nous connaissons. Et qui en dit long sur l’attachement à la France de la part des people de gauche. Quelle était donc leur idée de la France ? Des millions de fans pour acheter leurs disques et remplir leurs coffres…

À ce sujet — [SATIRE À VUE] Plutôt qu’un Carrefour City, le bobo espérait… une salle de shoot !

D’ailleurs, sur X, on ne se privait pas de rappeler que Souchon faisait partie, il y a quelques mois, de ces célébrités ayant protesté contre l’implantation d’un Carrefour City dans leur quartier bobo de Paris sous prétexte que ça allait attirer une population plus modeste et perturber leur entre-soi ! J’suis bidon. J’suis bidon…

D’autres, encore, s’interrogeaient sur le choix de la Suisse : pourquoi pas le Venezuela ? Ou un pays du Maghreb ?

Il faut, en tout cas, remercier Alain Souchon de reprendre le refrain rayé de la gauche des années Mitterrand. Une gauche méprisante, hypocrite, antidémocratique et friquée. Surtout, ne changez rien !

Frédéric Sirgant, dans BV

. La chanson du jour, le « Best of » d’automne !

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#webtube : Dans ce « Best of » d’automne vous trouverez près de 3 heures de musique. George Michael, Soulsavers, Steve Hackett, Doombird, Stereophonics… et beaucoup d’autres. Le meilleur de la « Chanson du jour » sur Webtube.

#webtube : This autumn « Best Of » features nearly 3 hours of music. George Michael, Soulsavers, Steve Hackett, Doombird, Stereophonics… and many more. The best of « Song of the Day » on Webtube.

Source : Webtube

. Drones de drame : les drones au secours de l’oligarchie ?

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#webtube : De nombreux gouvernements occidentaux dénoncent le bellicisme de la Russie en pointant du doigt des incursions de drones. Pour Michel Geoffroy, cette étonnante actualité mérite une saine prise de recul…

Des Russes bien maladroits

Si l’on en croit nos médias et nos généraux de plateau, les Russes sont décidément bien maladroits.
Non seulement ils torpillent leurs propres pipelines, non seulement ils tirent sur les centrales nucléaires qu’ils occupent, mais voici qu’ils envoient des drones inertes sur la Pologne ou survolent le Danemark : rien que pour provoquer l’OTAN.
Car, pour nos médias, ces drones sont mystérieux, mais russes ! Ce sont donc des ORNI : des objets russes non identifiés.
Bien entendu, il ne vient pas à l’idée de nos chers médias que ces drones « mystérieux » pourraient constituer une provocation de l’Ukraine et de l’État profond néoconservateur, qui ne veut à aucun prix d’une paix en Europe.
Et une opportunité pour une oligarchie européenne de plus en plus contestée de nous plonger dans la guerre pour conserver un pouvoir chancelant.
Bizarre, vous avez dit bizarre…

Les drones, un écran de fumée

D’abord, la focalisation médiatique sur ces mystérieux ORNI permet de passer sous silence la situation critique de l’armée ukrainienne sur le terrain.
Car là, il n’y a aucun mystère, malheureusement : l’armée ukrainienne continue de reculer, malgré toutes les armes magiques dont l’OTAN l’a dotée depuis 2022 et qui étaient censées changer le cours de la guerre.
Les survols de drones, les sous-marins en panne ou les tankers fantômes occupent notre front médiatique pour faire écran de fumée : ils cherchent à nous faire oublier la défaite probable de l’Ukraine et donc de l’OTAN.
Les drones mystérieux viennent aussi à point nommé pour nous faire peur : car on nous dit que ces drones prouvent que la Russie nous « teste » pour se préparer à nous envahir. Il faut donc que Nicolas paye une fois encore pour garantir sa sécurité et celle de l’Ukraine.

Nous sommes de nouveau seuls

Les ORNI masquent aussi le fait que les États-Unis nous laissent tout seuls face au chaos ukrainien.
Le président Trump n’a pas réussi à mettre un terme au conflit en Ukraine comme il l’avait promis, parce que le système militaro-industriel a été plus fort que lui. Et en raison de l’attitude jusqu’au-boutiste du président ukrainien — qui s’est lui-même légalement interdit de négocier avec la Russie (!) — et de ses alliés européens, travaillés par l’État profond néoconservateur.
Trump a cependant réussi à désengager son pays d’une situation inextricable et à placer les vassaux européens en première ligne, puisqu’il a obtenu que l’Union européenne achète des armes aux États-Unis pour les livrer à l’Ukraine.
Donc, tout bénéfice pour l’Oncle Sam, qui continue d’enfoncer l’Europe et la Russie dans une guerre sans fin tout en engrangeant des ventes d’armes et de GNL, et en négociant, au surplus, des accords bilatéraux avec les Russes comme si de rien n’était.

Des drones au secours de l’oligarchie

Il faut dire que ces mystérieux drones tombent à pic pour l’oligarchie européiste.
Car il est curieux de constater que les principaux protagonistes de la chasse aux ORNI traversent tous une crise politique grave, même si d’ampleur différente.
Ainsi, Von der Leyen est cernée par des procédures judiciaires ou de défiance ; Starmer est contesté dans son parti et les sondages donnent l’opposition gagnante ; Merz est le premier chancelier à n’avoir pas été élu au premier tour et l’AfD perce désormais même à l’Ouest et non plus seulement à l’Est ; la Pologne est divisée entre un gouvernement atlantiste et un président conservateur ; quant à la France de Macron, qui n’a ni gouvernement ni budget, tout le monde connaît sa situation catastrophique.
Pour tous ces politiciens usés, une confrontation avec la Russie, même limitée, serait une option raisonnable pour rester au pouvoir.
Et pour gouverner selon le modèle ukrainien, roumain ou moldave : c’est-à-dire avec une opposition interdite, des médias censurés et la possibilité de rester en fonctions sans élections ou grâce à des votes truqués.

Ah Dieu, que la guerre serait jolie !

Le cas de la France est emblématique sur ce plan.
Emmanuel Macron a perdu le mandat du ciel, comme disaient les Chinois. Quasiment plus personne ne l’approuve. Et même s’il a reçu le Global Citizen Award par l’Atlantic Council, remis par le PDG de BlackRock, Larry Fink (tout un programme !), ses soutiens globalistes l’abandonnent en France et évoquent ouvertement son départ.
Mais Emmanuel Macron ne peut pas partir, car il n’a pas terminé sa mission mondialiste : il lui reste encore à placer la dissuasion nucléaire sous mandat « européen » et à brader le siège permanent de la France au Conseil de sécurité des Nations unies, que lorgne également l’Allemagne.
Donc, il doit rester en fonctions coûte que coûte, même au prix du chaos politique, même au prix de la crise économique, même au prix de la guerre.
Même si l’on peut douter que les survols de drones mystérieux — mais russes — suffisent désormais à sauver un président en perdition.

Michel Geoffroy (*), Polémia

(*) Michel Geoffroy, énarque, essayiste et contributeur régulier de Polémia depuis sa création, a notamment publié, en collaboration avec Jean-Yves le Gallou les différentes éditions du Dictionnaire de Novlangue, ainsi que La superclasse mondiale contre les peuples, La Nouvelle Guerre des mondes ou encore Le crépuscule des Lumières (Via Romana).

. Shein : bien tortueuses, les nouvelles Routes de la soie

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#webtube : Ironie de l’histoire, mauvais alignement des planètes ou tout simplement hasard du calendrier, le Salon du Made in France — une concession supplémentaire au Système avec cet usage imbécile de l’anglais mis à toutes les sauces — a ouvert ses portes le jour même où Sébastien Lecornu donnait son absolution à Shein, qui ne respecte aucune règle environnementale, viole allègrement le droit du travail en devenant le champion toutes catégories de la contrefaçon et en inondant le monde entier de ses vêtements, ustensiles de cuisine et autres gadgets.

Magouilles en tous genres

Alors que son installation dans le très « bobo » quartier du Marais, où est implanté le BHV dirigé par un certain Merlin qui n’a rien d’un enchanteur, donnait du grain à moudre à une bande d’écervelés semblant ignorer que la Chine n’en est pas à son coup d’essai dans sa conquête systématique de l’Europe, Lecornu renonçait en effet à la suspension de la plateforme du site chinois. Une abdication d’autant plus surprenante que, selon Bercy Infos du 10 novembre, 80 % des 200 000 colis expédiés par Shein et contrôlés le 6 novembre par nos douanes se révélaient non conformes — cosmétiques non autorisés, jouets dangereux, appareils électroménagers défaillants…
Pourquoi donc une telle reculade ? Le géant chinois a certes supprimé de son catalogue les « poupées pour pédophiles » et les armes de catégorie A jusque-là en vente libre sur le site du géant chinois, qui jure, en paraphrasant un roman américain à succès, que « le Diable ne s’habille plus en Prada mais en Shein ». Mais le maintien de l’accès à cette plateforme est surtout une soupape de sécurité pour éviter que des millions de Français en rupture de société ne descendent dans la rue. En effet, nos compatriotes, qui ne peuvent pas joindre les deux bouts, asphyxiés qu’ils sont par l’augmentation du coût de la vie, des taxes et autres impôts abusifs, et seront bientôt interdits de découvert bancaire par la bande d’Ursula von der Leyen, pourront quand même se payer des fringues à trois francs six sous, acheter des jouets à leurs gamins ou des robots de cuisine qui risquent de leur sauter à la figure. Nolentes volentes, ils continueront indirectement ainsi d’être les victimes d’un système qui appauvrit notre pays, augmente les fermetures d’entreprises hexagonales et grossit la liste des chômeurs, bien contents cependant de s’offrir une requinpette Shein, Temu ou Ali Baba et de pouvoir, à bas prix, déguiser leurs gamins pour Halloween ou le Carnaval.

Une double tromperie

La gauche parisienne bien-pensante y est allée de sa petite manif le jour de l’intronisation de Shein au sein du BHV, et nos gouvernants ont pris des airs de vierges effarouchées en jurant leurs grands dieux qu’il fallait en finir avec l’entrée du cheval de Chine rue de Rivoli. On allait voir ce qu’on allait voir. Comme le note très judicieusement Thomas Joly, patron du Parti de la France : « Ceux qui ont vendu notre industrie, bradé nos usines, signé les traités de libre-échange les plus délirants avec la Chine feignent aujourd’hui l’indignation devant les “dangers” du commerce asiatique. »
Il suffit en effet de se balader sur les différents marchés de France et de Navarre pour voir, depuis des dizaines d’années, les masses de contrefaçons venues directement de l’ex-Céleste Empire. On ne compte plus les faux sacs ou les fausses écharpes Chanel, Hermès et Cie, ainsi que les fausses baskets Nike ou les faux cachemires Bompard. Mais il y a pire : de faux médicaments, des pneus de contrebande, du miel de pacotille… Bref, tout un éventail de produits acheminés directement par d’énormes flottes de bateaux et d’avions — au diable l’écologie ! — dans notre pays et souvent écoulés par des réseaux proches des trafiquants de drogue, qui consolident leur pouvoir dans notre pays, les triades chinoises et les mafias européennes ayant partie liée.
Et que dire, s’agissant de certains de nos voisins, de l’achat par Pékin des principaux ports et aéroports de Grèce, ou de l’invasion de la même Chine en Italie, même si Giorgia Meloni a dénoncé en 2023 un accord signé en 2019 par ses prédécesseurs ?

La taupe Raffarin dans ses basses œuvres

D’ailleurs, à propos de prédécesseurs, que dire de celui de Sébastien Lecornu, un certain Jean-Pierre Raffarin, qui, depuis 1976 et sur recommandation de Giscard, joue les commis-voyageurs de ce pays communiste jusqu’à la moelle des os ?
« Vous allez me présenter comme un agent de Pékin. La réalité est complexe ; je suis en permanence sur une ligne », confiait l’ancien Premier ministre de France au journal Paris Match lorsqu’en 2003, il est l’un des seuls représentants politiques occidentaux à se déplacer dans le pays en pleine pandémie de SRAS, ce qui lui confère une certaine aura sur place et renforce ses liens auprès des autorités locales. Il fut décoré quelques années plus tard, en présence du président Xi Jinping, de la médaille de l’Amitié devant 6 000 dignitaires chinois, comme l’avaient été Vladimir Poutine ou… Raoul Castro. Rien que du beau monde. C’est le même homme que mandata Sarkozy en 2008 afin qu’il mette de l’huile dans les rouages, Pékin n’ayant pas apprécié que le récent prisonnier de la Santé ait rencontré le Dalaï-Lama et vendu des frégates à Taïwan.
Depuis janvier 2018, représentant spécial du ministère des Affaires étrangères pour la Chine, ainsi que membre du conseil d’administration de la China Europe International Business School de Shanghai, Raffarin s’est toujours bien gardé de prononcer les mots « dictature » et « censure » s’agissant de ce pays qu’il connaît sur le bout des doigts, bien qu’il ne pratique pas le mandarin, contrairement à son épouse qui parle couramment le chinois. C’est toujours le même Pékin — ou plutôt péquin — qui a posé avec l’empereur de l’industrie pharmaceutique Alain Mérieux les bases du laboratoire de haute sécurité dans la ville de Wuhan, la maudite patrie du Covid. On connaît la suite.
Émissaire depuis maintenant plus de vingt ans de Chirac, Sarkozy, Hollande et Macron, Raffarin donne des cours à la Business School de Shanghai contre espèces sonnantes et trébuchantes et se produit même à la télévision chinoise pour vanter les réalisations du régime. N’oublions pas également qu’il a été le premier à accueillir dans son Poitou natal un Institut Confucius, ces têtes de pont de l’infiltration de Pékin en Europe, institut qui a également essaimé à Paris avant d’aller poser ses valises à Tahiti et… à Nouméa, dont les volontés d’indépendance nous ont coûté une fortune.

Castaner, d’« En marche » à la Longue Marche

Autre figure de la capture des élites européennes choisies pour promouvoir « les nouvelles routes de la soie » : un certain Christophe Castaner qui, après son passage à Place Beauvau et sa présidence du conseil de surveillance du port de Marseille — c’est bien commode pour les Chinois d’avoir des relations pareilles — a été choisi par Shein en décembre 2024 pour jouer les conseillers, en même temps que Nicole Guedj, ancienne secrétaire d’État dans deux gouvernements Raffarin et militante des droits de l’homme — que pense-t-elle des persécutions contre les Ouïgours astreints au travail forcé dans les camps du Lao Gai ? — et Bernard Spitz, un ancien patron d’Allianz.
Avec un cynisme absolu, Donald Tang, le patron de Shein, indiquait avoir recruté « l’acteur clé du secteur du transport international » qu’est Castaner, président (toujours en activité) de la société concessionnaire des autoroutes et du tunnel du Mont-Blanc, « pour son expérience significative dans l’administration publique, la gouvernance et la planification stratégique, ainsi que pour sa connaissance du territoire ». On ne peut être plus clair, et on voit les résultats de cette embauche aujourd’hui, alors même que Castaner s’est discrètement écarté de Shein et observe, de Conrart, un silence prudent maintenant que le BHV est tombé — qu’on le veuille ou non — dans l’escarcelle chinoise.
Dès l’embauche de l’ancien ministre de l’Intérieur, la Fédération française du prêt-à-porter féminin avait déploré le « soutien apporté à Shein par d’anciens responsables politiques ». Peine perdue, car Castaner se disait prêt à travailler main dans la main avec une entreprise qui « a une vraie volonté de s’adapter aux attentes européennes et démocratise la mode européenne », à coups de 7 200 nouveaux modèles de vêtements par jour, qui inondent le marché mondial et rendent « accros » un grand nombre de personnes fragiles. L’ancien protégé du caïd marseillais Christian Oraison, abattu en 2008 de plusieurs balles à Manosque, assurait, dès la prise de ses nouvelles fonctions, que « Shein démocratise la mode pour tous » et critiquait vertement la proposition de loi visant à taxer les produits issus de la fast fashion.

Une loi suspendue. Par qui, pourquoi ?

Le 15 mars 2024, les députés votaient à l’unanimité une loi visant à réduire l’impact environnemental de l’industrie textile. Aussitôt, le géant chinois se mettait en chasse et recrutait l’influenceuse Magali Berdah, établie maintenant à Dubaï après de nombreux déboires judiciaires en France, pour réaliser une vidéo dans laquelle elle partait à la rencontre des Français afin de défendre la fast fashion chinoise et adhérer à la cause de Shein et de son slogan : « La mode est un droit, pas un privilège. » Berdah, qui a également tâté de la politique en tournant des vidéos avec Zemmour, Le Pen, Ciotti et ne tarit pas d’éloges sur Bardella. Quinze mois plus tard, et après un travail de sape conjoint de Shein et Temu pour détricoter la loi — c’est le cas de le dire — le texte arrivait au Sénat où il perdait de sa substance initiale après des rencontres entre certains sénateurs — notamment Sylvie Valente Le Hir — et les dirigeants de Shein. Le texte était cependant voté en juin dernier et devait passer en commission mixte paritaire avant une adoption définitive. Mais le gouvernement bloque volontairement la tenue de cette réunion depuis des mois.
Cerise sur le gâteau, l’Union européenne conteste le texte voté par le palais du Luxembourg, reproche à la France de cibler des prestataires étrangers comme Shein et Temu, et pointe le risque de voir émerger une restriction de la libre circulation des marchandises.
Et pendant ce temps-là, Serge Papin, nouveau ministre du Commerce, se félicite que Shein ait accepté de supprimer sur son site Internet Market Place, qui vend des produits dont on ne sait pas d’où ils viennent et qui ne respectent aucune norme de santé, aucune norme environnementale, aucune norme sociale. Une broutille qui permet d’amuser la galerie et de mener en laisse le toutou France.
Et pendant que Pékin accroît son emprise commerciale dans le pays, nos confrères de Radio France publient une intéressante vidéo rappelant que la famille royale qatarie possède plus de 70 immeubles de prestige à Paris et sur la Côte d’Azur, dont le prestigieux hôtel Martinez à Cannes. Grâce à un certain Nicolas Sarkozy, ces princes du désert bénéficient d’un avantage fiscal sur les plus-values accordé en 2008. C’est ainsi qu’après avoir vendu au milliardaire Xavier Niel, gendre du multimilliardaire Bernard Arnault, ce joyau de l’île Saint-Louis qu’est l’hôtel Lambert, Abdallah ben Khalifa Al Thani aurait dû débourser 7 millions d’euros. Elle n’est pas belle, la vie ?

Françoise Monestier, Polémia

. Témoignages de Bratislava, Slovaquie. « La France, on ne la reconnaît plus »

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#webtube : Le vent froid descend du Danube et balaie la place Hodžovo, devant le palais présidentiel. Les trams grincent, les bus s’engouffrent dans le rond-point, et la façade blanche du Grasalkovičov palác reflète une lumière grise d’hiver. Quelques passants pressent le pas ; d’autres s’arrêtent pour regarder la garde changer, cérémonie quotidienne sous la bannière bleue à double croix blanche. Ici, on est à peine à dix minutes à pied du château, mais déjà dans une autre Bratislava : plus moderne, plus nerveuse, le carrefour d’une Europe centrale qui regarde l’Ouest… avec un mélange de fatigue et d’incrédulité.

Voici quelques témoignages, recueillis lors d’un reportage récent, sur place, en marge du Conservative Summit.

“On ne comprend plus votre pays”

Devant la station de bus, Peter, la cinquantaine, gilet fluorescent sur les épaules, fume sa cigarette avant de reprendre le service pour la société municipale de transports. “Moi, j’ai travaillé deux ans à Lyon, raconte-t-il en français correct. J’habitais en Suisse alors. En 2008, c’était encore un beau pays. Aujourd’hui, quand je vois les infos, j’ai l’impression que c’est devenu une jungle. Des voitures brûlées, des agressions, des migrants partout. Comment les Français ont-ils pu laisser faire ça ?”

Il secoue la tête, tire sur sa cigarette, puis ajoute : “Chez nous, il y a des problèmes aussi, mais on garde le contrôle. Nous voulons rester Slovaques. Et les jeunes, eux, ne veulent plus partir en France : ils préfèrent l’Autriche, la Suisse, le Canada.”

Hviezdoslavovo námestie, miroir des conversations

En descendant vers le centre historique, la grande artère Štefánikova mène à la place Hviezdoslavovo námestie, large allée piétonne bordée d’arbres et de cafés. C’est ici que les touristes s’arrêtent, face au Théâtre national slovaque et aux terrasses du café Mayer, fondé en 1873, vestige d’un Bratislava encore viennois.

À l’intérieur, nappes blanches, pâtisseries à la crème et serveurs en gilet noir. Katarína, la serveuse, pose deux kremes sur la table : “Des Français, j’en vois tous les jours. Ils sont polis, mais tristes, souvent. Et ils me disent que chez eux, on ne peut plus parler de rien. Ici, on peut discuter politique sans se faire insulter. On a nos divergences, bien sûr, mais pas cette haine entre gens d’un même pays.”

À la table voisine, un couple de retraités allemands, en voyage organisé, suit la conversation.

Paul, ancien ingénieur de Hambourg, intervient : “Nous aussi, nous avons les mêmes problèmes. Trop de migrants, trop de violence, et personne n’ose le dire. C’est pour cela que beaucoup d’Allemands viennent visiter l’Europe de l’Est. Ici, on se sent encore en sécurité.”

Son épouse approuve d’un signe de tête : “Regardez : on peut se promener le soir sans peur.  A Hambourg , je n’oserais plus après 22 heures.”

“Nous ne voulons pas devenir comme l’Ouest”

Au pied du château, sur la rue Zámocká, un petit café moderne accueille les étudiants de l’université Comenius, toute proche.

Tomas, 22 ans, y prépare un exposé d’histoire: “Je n’ai rien contre la France. J’aime sa culture, sa littérature. Mais votre société donne le sentiment d’être fatiguée, divisée, sans repères. Ici, les gens veulent éviter ça. On veut être modernes, mais pas déracinés.” Sa camarade Lucia, étudiante comme lui, ajoute : “Je suis allée à Paris l’an dernier pour un stage. C’était magnifique… mais j’ai aussi vu la misère, la peur dans le métro, les regards, les tensions. Mes parents m’ont dit : plus jamais seule là-bas.”

Tous deux insistent : leur génération regarde davantage vers Vienne, à une heure de train, que vers Paris ou Berlin. “L’Autriche est un modèle de stabilité, dit Tomas. En France, on a l’impression d’un pays qui se bat contre lui-même.”

Dans une ruelle de la vieille ville, à deux pas de la cathédrale Saint-Martin, Miroslav, un chauffeur de taxi Bolt, nous déposé. “Je regarde parfois les informations sur la France : grèves, violences, attentats. C’est triste. Vous aviez tout : la beauté, la liberté, la culture. Et maintenant, vous laissez des politiciens détruire tout cela.”

Il hausse les épaules : “Ici aussi, il y a des pauvres, mais on travaille. On se lève tôt, on respecte les règles. Les gens ont peur de perdre ça si on ouvre trop les frontières.”

Des touristes français… gênés

Sur l’esplanade du château de Bratislava, les pavés brillent après une averse. La vue embrasse le Danube, le pont SNP et, au loin, les tours de Petržalka.

Un groupe de touristes français, venus de Rodez, prend des photos devant la forteresse. Jean-Louis, retraité, avoue à demi-mot : “On comprend que les gens d’ici nous jugent sévèrement. On a laissé filer notre pays. En France, on a peur de tout : dire un mot de travers, sortir le soir, même afficher un drapeau. Ici, ils ont encore de la fierté.” Sa femme Sylvie nuance : “Mais il ne faut pas idéaliser non plus. Tout n’est pas parfait. Les salaires sont bas, les jeunes partent à l’étranger.”

Un autre touriste, qui visite la ville, avec eux, intervient : “C’est vrai, mais au moins ils savent ce qu’ils sont. En Europe de l’Ouest, on ne sait plus si on est européen, africain ou américain.”

Devant le Parlement, la méfiance vis-à-vis de l’Ouest

Un peu plus loin, au pied du Parlement slovaque, le seul agent de sécurité regarde la foule de touristes monter vers le château.

Il ne veut pas donner son nom, mais accepte de parler quelques minutes : “Je ne comprends pas ce qui arrive à vos pays. En France, vous tolérez des violences contre la police, contre vos professeurs, contre vos églises. Ici, ce serait impensable. Nous respectons nos institutions, même si nous critiquons les politiciens (…) Je suis allée à Marseille cet été. J’ai aimé la mer, la lumière. Mais j’ai eu peur avec ma femme le soir. Et puis, on sent une tension… C’est comme si tout le monde se méfiait de tout le monde. Ce n’est pas normal pour un pays qui se dit libre. Et une autre chose m’a choqué : je me croyais plus en Afrique qu’en France en marchant dans la rue”

Une fracture culturelle européenne

En soirée, sur Hviezdoslavovo námestie, les lampadaires s’allument. Les familles flânent, les musiciens de rue jouent du violon, et les touristes s’attardent devant le théâtre illuminé.

Dans un bar à vin, Andrej, 40 ans, consultant, résume la situation à sa manière : “Nous, en Europe centrale, nous avons appris ce qu’était l’oppression : le communisme, la censure, la peur. L’Ouest, lui, n’a pas connu cela depuis longtemps. Et aujourd’hui, c’est vous qui vous autocensurez, qui avez peur de vos propres mots. C’est étrange : vous avez oublié ce que nous avons appris dans la douleur. En France, quand une femme se fait insulter dans la rue, on dit que c’est culturel. Ici, c’est puni, ou alors on corrige celui qui le fait. Mais attention, Bratislava change vite aussi. Il y a plus de vols, plus d’agressions qu’avant. On n’est pas à l’abri du même destin.”

Le lendemain matin, dans la lumière pâle de novembre, la cloche de la cathédrale Saint-Martin sonne neuf heures. Devant la boulangerie Konditorei Kormuth, fréquentée par les touristes pour son décor d’époque, une file s’étire.
Mária, une retraitée, achète son pain et résume en une phrase le sentiment de nombreux Slovaques rencontrés au fil des rues : “Avant, on regardait l’Ouest avec envie. Aujourd’hui, avec peur.”

Elle se tourne vers le château, qui domine la ville. “L’Europe de l’Ouest a perdu la raison. Trop de slogans, trop d’idéologie, pas assez de cœur. Chez nous, on veut rester simples, chrétiens, européens. Pas modernes au point d’oublier qui on est.”

Sur les rives du Danube, les bateaux-hôtels se balancent doucement. Des touristes tchèques discutent, des joggeurs passent, les tramways traversent le pont vers Petržalka.

Un couple d’Espagnols, Laura et Sergio, venus de Valence, observe la ville. “Ici, on respire mieux. En Espagne aussi, on sent la colère monter. L’Europe entière doute. Mais en Europe centrale, ils ont encore le sens du réel. Peut-être qu’ils nous montreront la voie.”

Le Danube reflète les tours modernes et les vieilles pierres. Entre deux mondes, Bratislava semble contenir le secret que l’Ouest a perdu : celui du bon sens.

YV

Breizh-info.com

. Immigration : les Britanniques encore plus favorables que les Américains aux expulsions de clandestins criminels

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#webtube : Une nouvelle étude d’opinion menée au Royaume-Uni révèle une tendance massive : les Britanniques soutiennent largement l’expulsion des migrants illégaux, y compris ceux n’ayant commis aucun crime autre que leur entrée clandestine. Des chiffres qui dépassent même les positions déjà connues de l’opinion américaine, pourtant régulièrement décrite comme « dure » sur ces questions.

Un soutien écrasant aux expulsions : 81 % pour le renvoi des clandestins criminels

Selon un sondage réalisé par l’institut JL Partners pour le média GB News, 81 % des Britanniques souhaitent que les étrangers en situation irrégulière ayant commis un délit soient expulsés sans délai.
À peine 8 % s’y opposent.

Plus significatif encore : même lorsque la question ne mentionne aucun crime66 % des sondés se prononcent pour l’expulsion de tous les migrants entrés illégalement au Royaume-Uni.
Un rapport de force écrasant : quatre fois plus de favorables que d’opposants (15 %).

Cette ligne se retrouve dans quasiment toutes les catégories :

  • hommes et femmes,
  • classes populaires comme classes moyennes,
  • électeurs conservateurs… mais aussi libéraux-démocrates et écologistes,
  • et même au sein de minorités ethniques, à l’exception d’un bloc Indien-Pakistanais-Bangladais plus partagé.

La réaction politique n’a pas tardé.

Nigel Farage, figure centrale du Brexit, voit dans ces chiffres la preuve d’un basculement profond de l’opinion : « Le centre se déplace très vite. Les Britanniques ont simplement eu assez. »

Selon lui, le pays vit les conséquences directes de dizaines d’années de politique migratoire laxiste, notamment depuis que les arrivées par petites embarcations se sont multipliées dans la Manche.

Les Britanniques encore plus fermes que les Américains

JL Partners a comparé les résultats du sondage britannique à une enquête identique menée aux États-Unis.
Le contraste est spectaculaire :

  • 66 % des Britanniques veulent expulser tous les clandestins ;
  • seulement 50 % des Américains répondent la même chose ;
  • l’écart entre favorables et opposants est de +52 points au Royaume-Uni, contre +23 points aux États-Unis.

Selon Tom Lubbock, cofondateur de l’institut :

« La crise des bateaux a rendu les Britanniques très attentifs et beaucoup plus tranchants. Dix ans plus tôt, les chiffres auraient été totalement différents. »

Un pays en tension identitaire : 86 % perçoivent un conflit “immigrés vs natifs”

Ce sondage ne tombe pas dans le vide.
Il rejoint une série d’études montrant une inquiétude profonde sur l’avenir culturel du Royaume-Uni :

  • 86 % estiment qu’il existe une tension grandissante entre immigrés et natifs ;
  • la moitié juge que le pays « change trop vite » ;
  • et une large pluralité souhaite un retour à « ce qu’était le pays autrefois ».

Fait notable : ce glissement est en grande partie dû à la population britannique « historique », qui se montre désormais beaucoup plus inquiète qu’il y a cinq ans.

Une autre enquête citée montre même que, sur certains sujets, les électeurs conservateurs britanniques adoptent des positions plus fermes que les électeurs de Donald Trump.
Par exemple, 70 % des Britanniques situés à droite estiment qu’« il est mauvais pour la société si les Blancs deviennent minoritaires ».
Un chiffre sans précédent dans un sondage grand public au Royaume-Uni.

Le résultat de deux décennies de bouleversements démographiques

Le sondage éclaire une réalité rarement admise dans les médias : l’immigration de masse est devenue le premier moteur de la croissance démographique du Royaume-Uni au XXIe siècle.

Avec ses conséquences :

  • pression sur le logement,
  • hausse des loyers,
  • saturation des services publics,
  • insécurité croissante dans certaines villes.

Face à cela, le soutien populaire aux expulsions de clandestins — qu’ils soient criminels ou non — apparaît comme une réaction de survie identitaire.

Enoch Powell, il y a plusieurs décennies, eu raison avant tout le monde (et fût persécuté pour cela).

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