#webtube : « Trop de gens se taisent par peur des insultes et menaces, renforcées par les réseaux sociaux. » L’ASLA (Association de soutien aux lanceurs d’alerte) annonce s’associer à la plainte d’Éric Zemmour, contre Raphaël Arnault, pour provocation au crime et menaces de mort. Pour rappel, lors d’un échange sur les réseaux sociaux, le député LFI, après s’en être pris à Patrick Jardin, père d’une jeune femme assassinée au Bataclan, reproche à Éric Zemmour d’avoir « servi la soupe » à l’État islamique et ajoute : « Suprémacistes religieux ou nationalistes, on va tous vous dézinguer. » L’occasion, pour les lecteurs de BV, de découvrir la raison d’être de l’ASLA, qui se décrit comme le « bouclier juridique des patriotes » avec Pierre Larti, son porte-parole.
Sabine de Villeroché. Pourquoi « venir en aide » à Éric Zemmour, qu’on imagine capable de se défendre seul devant les tribunaux ?
Pierre Larti. Suite à l’attentat perpétré contre le lanceur d’alerte américain Charlie Kirk, qui n’a fait que révéler l’ampleur du phénomène, l’ASLA a mis en place une cellule spéciale pour soutenir les personnalités de droite qui subissent des menaces de mort. De notre point de vue, cela fait trop longtemps que de graves menaces à l’encontre de structures et personnalités de droite restent impunies. Il en va du pluralisme des opinions : trop de gens se taisent par peur des insultes et menaces, renforcées par les réseaux sociaux. Parce qu’une menace de mort est d’abord un délit, Éric Zemmour et l’ASLA se sont associés pour combattre judiciairement ces menaces, et notamment celles proférées par Raphaël Arnault, député antifa LFI. Il s’agit pour nous de combattre la menace de mort par la bataille judiciaire et, ainsi, protéger voire montrer la voie à ceux qui pourraient également subir des menaces de ce type.
S. d. V. Pourquoi avoir créé une association pour défendre les lanceurs d’alerte ?
P. L. L’ASLA a été fondée en 2021 à l’occasion d’une vague répressive gouvernementale contre des mouvements et personnalités de droite. Des personnes venues de différents horizons – anciens militants, juristes, lanceurs d’alerte – ont décidé de s’organiser pour ne plus subir, et orchestrer la riposte judiciaire. Forts de certains succès, nous avons décidé de pérenniser l’association et de développer également un aspect parfois plus proactif et offensif en attaquant en justice les dérives manifestes qui affectent notre société.
S. d. V. Comment fonctionne l’ASLA ? Qui finance l’association ?
P.L. Nous sommes composés de quelques bénévoles, renforcés par un réseau d’avocats. N’étant pas une association de gauche, nous n’avons pas la chance de profiter de la manne financière d’argent public : notre financement repose exclusivement sur nos donateurs, ce qui garantit notre indépendance. Soucieux de proposer une gestion financière totalement transparente, nous mettons en place des cagnottes en ligne pour chaque affaire sur notre site asla.fr, ce qui permet à chacun de soutenir les causes dont il se sent le plus proche tout en assurant une entière visibilité sur nos rentrées d’argent.
S. d. V. L’ASLA a-t-elle déjà remporté des victoires judicaires ?
P. L. Oui, plus d’une vingtaine à ce jour, et notamment contre META France, suite à la censure de certains comptes de droite sur les réseaux sociaux, mais aussi contre des islamistes qui attaquaient des lanceurs d’alerte et autres élus (Damien Rieu, Isabelle Surply), des interdictions de manifester abusives ou des municipalités qui utilisaient l’argent public pour subventionner l’association immigrationniste SOS Méditerranée. Et gageons que la prochaine sera contre un député LFI !
🚨 Après les MENACES DE RAPHAËL ARNAULT « on va tous vous dézinguer », l’ASLA prend en charge la plainte d'Eric Zemmour devant le tribunal correctionnel pour PROVOCATION AU CRIME ET MENACES DE MORT. pic.twitter.com/EWYSaIzWkZ
#webtube :Comme dans toutes les guerres, il y a ceux qui meurent sur le front tandis que les planqués s’amusent. Élites et célébrités font la fête à l’arrière, loin des souffrances des soldats qui se sacrifient pour leur pays. Rien ne change en ce bas monde et Moscou n’échappe pas à la règle. La mort au quotidien pour les uns, pour le petit peuple, mais débauche et orgie pour les autres, les plus fortunés bien entendu.
Ce ne sont pas les belles filles qui manquent en Russie et je pense même que c’est à Moscou qu’on en croise le plus. Des fêtes ultra-sélectives, interdites aux étrangers et réservées à une minorité triée sur le volet, s’y déroulent régulièrement portes closes, dans des lieux jalousement protégés des regards indiscrets. Un monde qui garde ses mystères.
Car derrière la façade des villas de luxe des quartiers les plus huppés de la capitale russe, se cache un monde secret qui n’a plus rien à voir avec l’image respectable qu’il affiche en public. Dans l’intimité de quelques initiés, il n’est plus question de morale ou de valeurs conservatrices qui sont le ciment de la société russe. C’est au contraire le plaisir sous toutes ses formes, sans limite, ni tabou, ni interdit quelconque, l’essentiel étant d’y trouver l’orgasme et l’extase par tous les moyens. Liberté totale.
C’est ainsi qu’à l’arrière, tandis que le peuple soutient de tout son cœur ses soldats au front, une élite corrompue et dépravée, sans foi ni loi, se vautre dans des orgies sans nom, où argent, sexe, drogue et alcool coulent à flots.
C’est un journaliste qui a enquêté sur le côté sombre de cette élite moscovite, levant une partie du voile.
« Des soirées sous le nom de code « Ville des Péchés » ont régulièrement lieu dans la résidence huppée de “Novakhovo” et dans l’une des tours de “Moscou-City”. »
« Pas d’étrangers, donc, mais tout le gratin local s’y retrouve, hommes d’affaires, banquiers, politiciens, stars du show-business, chirurgiens plasticiens renommés et neuropsychologues, qui à d’autres moments diffusent leurs leçons de morale au peuple. »
Lieu de la fête tenu secret jusqu’à la dernière minute, service de sécurité sans concession et mot de passe sont de rigueur. Il va de soi que l’accès à ces orgies « no limit » n’est pas gratuit. Le prix est même astronomique, mais il offre la liberté la plus totale pour assouvir tous ses fantasmes les plus délirants bien à l’abri des regards.
Évidemment, ces penchants pervers choquent le petit peuple. Mais c’est pourtant une réalité dans beaucoup de villes, russes ou étrangères, Moscou n’ayant pas, loin s’en faut, le monopole de la débauche et du vice. Pour 20 ou 30 000 dollars la nuit, vous aurez droit au plaisir intense sans aucun interdit. À condition d’être admis dans ce cercle très fermé.
Le plus choquant, bien entendu, est que ces fêtes quasi quotidiennes se déroulent en temps de guerre, pendant que la longue liste des morts, des blessés, des veuves et des orphelins s’allonge chaque jour. Comportement indécent, inhumain, indigne, méprisable, de la part d’une élite corrompue ? Sans doute tout cela à la fois. On peut même dire que ces élites autoproclamées se vautrent dans la trahison de leur patrie, bien loin des souffrances du peuple et des soldats.
La Russie gagnera cette guerre car elle bénéficie d’une puissance militaire inégalée. Mais une fois la paix revenue, ce grand pays aux atouts exceptionnels, par ses richesses minières et ses cerveaux, ne survivra pas à la débauche sans limite d’une partie de ses élites. Bien des pays occidentaux sont dans le même cas.
Dès lors que les élites s’exonèrent des règles morales qu’elles imposent au peuple, le déclin de la nation devient inexorable. C’est toujours par la corruption au sommet que meurent les empires.
#webtube : C’était mi-octobre 2025. François Ruffin s’est fendu d’un long texte publié sur son blog, qui annonce la ligne qu’il entend défendre à compter de ce jour. Et franchement, ça vaut son pesant de cacahuètes.
Mais commençons par redire qui est François Ruffin. Un ex-membre de LFI viré (même si en apparence c’est lui qui a quitté le groupe LFI au Parlement) comme un malpropre par Mélenchon pour n’être plus assez fou pour rester une figure de LFI à côté de ses stars (Manuel Bompard, Mathilde Panot, Éric Coquerel, Louis Boyard, Manon Aubry, Ersilia Soudais, Danielle Obono, Antoine Léaument, Sarah Legrain… et quelques autres). Et, pour bien lui faire comprendre sa disgrâce, LFI – après lui avoir retiré l’investiture NFP pour les élections législatives de juillet 2024 – lui avait réservé une petite surprise à la fête de L’Humanité en septembre 2024 où il fut copieusement sifflé et obligé de supporter de longues minutes des centaines de militants massés devant la tribune scandant à son adresse le célèbre « siamo tutti antifascisti », ce qui voulait dire en creux que lui était fasciste. Depuis cette date, il navigue entre deux eaux, continuant notamment à prôner l’unité de la gauche dont une partie notoire est composée de gens qui venaient de lui cracher dessus. Incapable qu’il est de rompre politiquement avec LFI avec qui il est pourtant en désaccord et qui le rejette. Voilà pour les présentations, passons maintenant au texte qu’il a produit et qui vaut le détour.
D’abord sur la forme. Le titre est déjà très révélateur. « Faire France ensemble ! » : passer du Front populaire au CNR ». Faire France… ? C’est typiquement l’insupportable vocabulaire des macronistes. FaireFrance, Toutes et tous, Celles et ceux, En responsabilité, La gouvernance, Être en capacité, etc. Tous ces éléments de langage, comme ils disent, c’est la novlangue dont parlait Georges Orwell dans son livre 1984. Un langage dont le but est l’anéantissement de la pensée, la destruction de l’individu comme être pensant, l’asservissement du peuple sous des notions débiles, notamment par le pouvoir des mots et du langage. Notre grand révolutionnaire nous montre donc dès le début qu’il est soumis idéologiquement au macronisme dont l’un des principaux objectifs est ouvertement la destruction de notre société, de sa culture, sa langue, ses us et coutumes. Donc l’affaire commence mal. Très mal.
Et puis, sur le fond, le reste du titre est également édifiant : « … passer du Front populaire au CNR ». En clair, Ruffin appelle à une sorte d’unité nationale. Nous allons y revenir. Mais d’abord reprenons ce titre. Passer du Front populaire au CNR ? Ruffin se rend-il compte de ce qu’il écrit ? Heureusement que les gens n’ont plus beaucoup de connaissances ni de culture, grâce principalement à l’action de la gauche (et de la droite molle) depuis près de 50 ans, via l’école et les médias soumis à la gauche qui leur lavent le cerveau.
Pour rappel, entre le Front populaire (1936) et le CNR (Conseil National de la Résistance créé courant 1943), il y a eu la Seconde Guerre mondiale et en France le régime de Pétain (que la gauche appelle lesheures les plus sombres de notre histoire). Ce pauvre Ruffin oublie juste de dire que ce sont les parlementaires du Front populaire qui ont voté les pleins pouvoirs à Pétain le 10 juillet 1940. C’est la gauche qui a mis Pétain au pouvoir ! En août 1939, il y avait aussi eu la signature du pacte germano-soviétique. En septembre 1939, Maurice Thorez – chef du PCF – déserta et courut se réfugier à Moscou où il resta planqué pendant toute la guerre. Sans oublier qu’en France, le PCF s’opposa dès l’invasion de la France en juin 1940 à toute forme de résistance. Il prônait la fraternisation avec les soldats allemands et alla même jusqu’à demander la reparution légale de son journal L’Humanité à la Kommandantur de Paris. Cette attitude dura jusqu’à l’invasion de l’URSS (22 juin 1941) par les troupes nazies. Alors et seulement à partir de cette date, le PCF entra dans la Résistance et imposa la mauvaise blague du partides fusillés dont l’objet était de se déguiser en super résistant afin de cacher son rôle pitoyable et indigne jusqu’à cette date. Pendant ce temps-là (juin 1940), à Londres, il n’y avait autour de de Gaulle que des gens d’extrême droite, comme la gauche dit aujourd’hui. Personne de gauche.
Au passage, ce pauvre Ruffin nous a livré involontairement un rappel historique qui permet la meilleure des analyses de la situation actuelle. Oui, du temps de la Seconde Guerre mondiale, la gauche a favorisé l’invasion de la France. Oui, elle a mis en place un régime qui fut et restera une honte. Oui, la gauche collabora avec l’occupant et refusa d’appeler à la Résistance pendant des années. Oui, la gauche lorsque fut venu le temps du CNR s’opposa (surtout le PCF) à ce que de Gaulle en prenne la tête. Cela ne vous rappelle rien ? Il se trouve qu’un parallèle saisissant peut être fait avec ce qui se passe de nos jours. Depuis des années, notre pays subit une invasion migratoire (submersion migratoire, disait Bayrou le 27 janvier 2025). Et qui soutient cette invasion de migrants aujourd’hui tout en dénonçant ceux qui appellent à la résistance, comme hier le PCF lors de l’invasion de la France par les nazis ? La gauche et les bien-pensants. Qui a contribué à mettre en place le régime de Macron comme hier celui de Pétain ? La gauche et les bien-pensants, au nom du Faisons barrage au fascisme. Pas une voix pour Le Pen. D’ailleurs cette même gauche a recommencé avec les mêmes arguments en 2022 (2e mandat de Macron), et de manière encore plus éclatante en 2024 où l’on vit LFI – et réciproquement – permettre l’élection de macronistes dont certains étaient emblématiques : Gérald Darmanin (le chef de la police qui tue) et Élisabeth Borne (Madame retraite à 64 ans) pour lesquels LFI s’est désistée afin de les faire élire. Tout cela confirme que cette gauche et ces bien-pensants sont en réalité le parti de l’étranger, comme le fut à nouveau le PCF pendant la guerre d’Algérie. Qui favorise de manière acharnée l’immigration dans notre pays, et travaille inlassablement à son islamisation ? La gauche et les bien-pensants. Tous ces gens forment en réalité une 5e colonne, expression qui désigne un groupe de traîtres embusqués à l’intérieur du pays ou d’une armée et qui agit contre les intérêts de son pays. Hier, c’était avec l’envahisseur allemand. Aujourd’hui, c’est avec l’envahisseur islamiste. Et la gauche et les bien-pensants sont toujours dans le rôle de soutien à l’envahisseur, ce qu’ils appellent lutter contre l’islamophobie. Collusion avec l’envahisseur, hier comme aujourd’hui. Ceci étant précisé, revenons au corps du texte.
Ruffin nous y expose sa nouvelle théorie qui peut se résumer à une expression : il prône et appelle de ses vœux une union nationale. Mais attention pas n’importe laquelle. Une union nationale sans le RN, l’UDR ni Reconquête. Ce qui élimine tout de même un peu plus de 40 % de l’électorat. Une paille… Et bien sûr dans le camp des gens respectables, il y a d’abord la gauche. Ruffin faisant semblant de croire qu’il serait capable de permettre l’unité de ces gens alors que ces derniers étalent chaque jour leurs divergences irréconciliables, principalement à l’occasion du débat parlementaire sur le budget 2026. Reste que Ruffin alerte : « L’unité de la gauche n’y suffira. C’est à une unité du pays, qu’il faut appeler. Au Front populaire doit succéder le CNR, ce temps où gaullistes et communistes, ensemble, ont refondé la Nation, son contrat social. Nous devons nous lier à tout ce que le pays compte de démocrates, de républicains authentiques, d’hommes et de femmes libres, libérés des pressions d’un parti, des puissances de l’argent ou des influences étrangères ». Donc en résumé : l’union nationale qu’appelle de ses vœux Ruffin, c’est la gauche moins les partis suivants : RN, UDR et Reconquête. Que reste-t-il pour faire son union nationale ? Il reste la droite molle (LR), les macronistes (Renaissance) et les philippistes (Horizons). C’est-à-dire exactement ceux qui empêchent la dissolution de l’Assemblée nationale et d’éviter à Macron de tomber à la suite. Ah, ça on peut le dire, c’est vraiment révolutionnaire comme proposition et ça tranche avec ce que nous vivons actuellement.
Reste le programme de notre génie de la politique. Que propose-t-il ? Des demandes de décence et de bon sens :
1/ Que, en matière d’impôts, les petits paient petit et que les gros paient gros, quand aujourd’hui une infirmière est plus taxée qu’un milliardaire. »
Là, ça part fort… une infirmière est plus taxée qu’un milliardaire ! Quelle médiocrité.
2/ Que toutes les travailleuses, tous les travailleurs puissent vivre de leur travail, bien en vivre, et non en survivre.
Des platitudes, qui au passage nous montrent qu’il est bien soumis au langage macroniste (toutes les travailleuses et tous les travailleurs). Pitoyable.
3/ Que la retraite à 64 ans, passée en force contre les trois quarts des salariés, contre tous les syndicats unis, contre une majorité des députés, à l’Assemblée, soit abrogée, suspendue.
Ruffin oublie juste que l’important n’est pas l’âge de départ à la retraite, mais combien le retraité touchera, c’est-à-dire ce que prévoit la Loi Touraine de 2016, Loi votée par la gauche, et qui prévoit un nombre de trimestres de cotisations pour partir à taux plein qui ne cesse d’augmenter jusqu’en 2035. La réforme des 64 ans vient d’être suspendue jusqu’en 2028, mais pas la Loi Touraine. Les futurs retraités seront donc ravis de partir à 62 ans s’ils le veulent mais découvriront avec effroi quand ils auront en main le calcul de ce qu’ils toucheront qu’ils n’auront d’une poignée de queues de cerises pour vivre, car pas assez de trimestres cotisés. En clair ils découvriront que la gauche s’est totalement foutue d’eux et les a roulés dans la farine. Honteux.
4/ Que l’hôpital, pilier de l’État social, et l’école, pilier de la République, tous deux fragilisés, soient renforcés.
Ce serait effectivement une bonne idée, mais Ruffin oublie de nous dire que comme la gauche, pour parvenir à ce résultat, il soutient de nouvelles hausses d’impôts qui pourtant écrasent déjà les Français et les entreprises, au lieu de nous proposer de baisser sérieusement les dépenses inutiles de l’État en supprimant à cette occasion la gabegie constatée à tous les niveaux. Ruffin reste donc fidèle à ce totem de la gauche : pour faire plus et mieux, ils augmentent les impôts au lieu de supprimer les dépenses inutiles. Consternant.
5/ Que face aux importations des pays à bas coût, pour l’industrie comme pour l’agriculture, on protège nos emplois, notre environnement, notre santé, notre souveraineté.
Ruffin souhaite protéger notre souveraineté et ce qui en découle… l’industrie, l’agriculture, les emplois, l’environnement. A-t-il oublié que c’est en 1992 (accord de Maastricht) que la France a renoncé à sa souveraineté en l’abandonnant à la Commission européenne ? A-t-il perdu de vue que tout ce qu’il déplore découle de cet abandon ? Et surtout a-t-il oublié que c’est Mitterrand, c’est-à-dire la gauche, qui a jeté toutes ses dernières forces pour faire adopter par référendum cet accord ? Enfin, a-t-il oublié que celui qui a fait basculé le référendum qui s’est joué à très peu de voix, c’est un certain Mélenchon. À l’époque, il était au PS, à la tête d’un courant qui représentait largement plus de 10 %. S’il avait appelé à voter non, l’accord de Maastricht aurait été rejeté par la France. Mais Mélenchon a appelé à soutenir Mitterrand et donc à voter oui. C’est lui qui porte la responsabilité de ce que Ruffin déplore aujourd’hui. Pathétique.
6/ Que face aux soins, à l’éducation, à la police, à la justice, tous les citoyens soient traités à égalité, qu’importe leur territoire, leur couleur de peau, leur religion, leur conviction.
Manière de dire que ceux qui viennent d’autres pays, même illégalement et juste parce qu’ils se trouvent en France, doivent avoir les même droits que les Français. D’ailleurs, pas une fois dans son long article, il n’y a le mot immigration. Désolé, M. Ruffin, il faut d’abord s’occuper des Français et ne pas les laisser partir à la dérive socialement. Si la France n’a pas les moyens de s’occuper de tout le monde, ce doit d’abord être les Français. Mais Ruffin préfère ceux qui viennent d’ailleurs plutôt que ses frères, ses concitoyens. Lamentable.
Voilà le programme de Ruffin. Voilà ce qu’il est. Un pseudo-révolutionnaire. Plus exactement un révolutionnaire en peau de lapin qui, sous un aspect progressiste, est en fait totalement soumis à LFI et au macronisme. L’union nationale entre la gauche et le macronisme et ses variantes avec le soutien de LR, c’est déjà ce qu’on subit depuis 8 ans. Avec ses prétendues propositions qui seraient une nouveauté, Ruffin mène les Français, qui auront la bêtise de l’écouter, dans une impasse politique, une voie sans issue qui ne fera que prolonger ce qui au final détruirait notre pays.
#webtube : L’économiste Arthur Laffer : « Trop d’impôt tue l’impôt ». La gauche aime tellement les pauvres qu’elle les multiplie. Et elle déteste tellement les riches qu’elle veut les guillotiner en dansant la Carmagnole comme au bon vieux temps de la Terreur révolutionnaire .
Et quand l’alternance joue, la « droite » continue sur la lancée de la gauche, selon la très pertinente observation de Tonton : « Il y a deux partis de gauche en France, dont l’un s’appelle la droite ».
Quant à « l’extrême droite selon Sainte Marine », c’est comme si elle avait demandé à LFI de la coacher en matière économique. Bardella essaie bien de ramer vers tribord, mais le navire reste globalement sur son erre sinistre. Marine à l’Élysée et Jordan à Matignon vous prendrait à cet égard des allures de cohabitation.
À propos de la taxe Zucman qui arrivera un jour ou l’autre en France, soit par la gauche, soit par la « droite », l’exemple norvégien nous apprend que ses effets dépasseront largement la sphère des « très riches » : elle va obérer l’ensemble des revenus, du haut en bas de l’échelle sociale, comme le montre cet article du Figaro. À méditer.
Face à l’instabilité politique, à la dérive des comptes publics, à la pluie des taxes et impôts, de nombreux foyers cherchent à mettre une part croissante de leur capital à l’abri. Où ça ?
Eh bien chez deux de nos voisins connus entre autres pour leur stabilité politique et financière : la Suisse et le Luxembourg.
Selon les derniers chiffres de l’autorité des assurances du Grand-Duché, les investissements de clients français dans les contrats d’assurance-vie luxembourgeois ont atteint 13,8 milliards d’euros en 2024, en hausse de 54 % sur un an.
Selon la directive BRRD de l’UE, en cas de crise bancaire majeure, les autorités européennes peuvent imposer un bail-in (renflouement interne), c’est-à-dire ponctionner les actionnaires, puis les créanciers (dépôts supérieurs à 100 000 €). Cette directive suscite de nombreuses inquiétudes dans le contexte actuel. Certains préfèrent ainsi préparer la sortie avant qu’il ne soit trop tard.
« Que ce soit via les assurances-vie luxembourgeoises ou par des ouvertures directes de comptes suisses, nos actifs sous gestion ont augmenté de 27 % en 2024, principalement en lien avec la crise politique française », détaille au Figaro Arthur Jurus, responsable des investissements chez Oddo BHF, une banque privée basée à Lausanne.
Signe d’une fébrilité croissante, la proportion de l’épargne placée à l’étranger a elle aussi tendance à augmenter : « Hier, nos clients français nous confiaient 10 à 20 % de leur patrimoine. Aujourd’hui, c’est plutôt un tiers », poursuit le banquier, qui observe une « accélération » nette des ouvertures de comptes suisses depuis le début de l’examen du projet de loi de finances (PLF) à l’Assemblée nationale.
« Le mythe de la grande fortune, c’est fini. On accompagne désormais des patrons de PME, des médecins, des cadres d’entreprise »
« Il nous est même arrivé de recevoir des boulangers qui ont réussi. Nous sommes désormais sollicités par des personnes qui, par exemple, ont hérité d’un appartement et possèdent entre 800.000 et un million d’euros d’épargne. Pour nous, c’était jusqu’à présent inhabituel. »
« Nous voyons arriver des trentenaires, cadres supérieurs ou entrepreneurs, qui s’informent beaucoup sur internet et qui s’interrogent sur l’avenir politique et économique du pays. »
C’est évidemment autant de fonds perdus pour le tissu productif français. La menace persistante qui pèse sur l’avenir du pacte Dutreil – un dispositif fiscal qui exonère la transmission des entreprises familiales – ainsi que la nouvelle taxe sur les « holdings patrimoniales » prévue dans la copie du budget 2026 poussent d’ores et déjà nombre d’entrepreneurs à « récupérer leur chèque » plutôt qu’à poursuivre l’aventure familiale dans un pays où le taux de prélèvements obligatoires est déjà l’un des plus élevés du monde (seul le Danemark nous dépasse), et qui entend poursuivre dans cette voie peccamineuse.
Lecornu devrait méditer Laffer
L’économiste américain Arthur Laffer (né en 1940) a formalisé l’intuition de Jean-Baptiste Say selon lequel « Trop d’impôt tue l’impôt ». Sa célèbre courbe montre qu’au-delà d’un certain seuil d’imposition, toute imposition supplémentaire provoque une baisse des rentrées fiscales. Cette formule a pour conséquence que « Trop d’impôt tue la production » : à partir de ce seuil, les patrons sont découragés d’investir et la production diminue. Le seuil de Laffer est le seuil – propre à chaque pays – où les impôts découragent la création d’entreprises et donc de richesses. Le seuil de Laffer est largement dépassé en France. Toute augmentation du taux d’imposition non seulement ne générera aucune rentrée fiscale supplémentaire, mais provoquera une baisse de la production de richesses qui aboutira elle-même à une baisse du revenu de l’impôt. C’est le type même de deal perdant-perdant.
Wanted : un Ronald Reagan français
L’illustration la plus spectaculaire de la maxime « Trop d’impôt tue la production » : l’Economic Recovery Tax Act de 1981 voté sous Reagan. Dans les années 1970, les taux marginaux d’imposition aux États-Unis atteignaient 70 % (voire 91 % pour les revenus les plus élevés). Les recettes fiscales stagnaient et l’économie était atone. Ronald Reagan fait voter l’Economic Recovery Tax Act (1981), baissant le taux marginal maximal de 70 % à 50 %, puis à 28 % en 1986. Résultat : les recettes fiscales ont augmenté (de 517 milliards de dollars dès 1981, et de 1 032 milliards en 1990), car la baisse des taux a stimulé l’activité économique (emploi, investissements, consommation).
L’exil patrimonial n’est souvent qu’une première étape vers l’expatriation
Une fois les fonds placés en Suisse ou au Luxembourg, la bascule vers une résidence fiscale étrangère devient beaucoup plus facile.
Entre 30 % et 40 % des nouveaux clients de Oddo BHF envisagent ouvertement l’expatriation, un niveau sans précédent. Ce qui pourrait les décider : l’adoption du budget Lecornu en l’état…
Le mouvement d’exil fiscal, qui avait été plus contenu depuis les réformes fiscales de 2017, repart de plus belle. Nous voilà revenus à l’ère Hollande, peut-être en pire encore, selon les professionnels du secteur qui constatent une multiplication par trois des sollicitations pour organiser une redomiciliation fiscale par rapport à l’année dernière.
But de la classe politique française : faire de notre pays un Cuba, le soleil en moins
Pas de riches – à part les caciques et affidés du régime – et une marée de pauvres, intaxables par essence.
Économiquement et financièrement, c’est foutu, sauf miracle. Démographiquement et sécuritairement, ça l’est aussi, sauf miracle encore plus miraculeux. Étonnez-vous après ça que 69 % des jeunes diplômés de notre pays envisagent de s’expatrier…
#webtube : Frédéric Pons est journaliste et écrivain français. Il a également été parachutiste au 8e RPIMa, et déployé au Liban comme casque bleu, avant de commencer une carrière de grand reporter pour Valeurs Actuelles. À l’heure où Boualem Sansal recouvre sa liberté, Frédéric Pons évoque pour Omerta les méandres des relations entre la France et l’Algérie.
#webtube :Les propos les plus intéressants tenus par Sophie Dias n’ont manifestement pas plu à la chaîne publique. « Dix ans après, j’aimerais savoir pourquoi, j’aimerais comprendre, j’aimerais que ces attentats cessent, y ajoutait la jeune femme, toujours aussi calme. On ne peut accepter ces agissements à répétition, cette haine envers notre pays et notre peuple. »
On savait, depuis Patrick Jardin, que la colère des victimes de l’islamisme était très mal vue par nos élites. On découvre que toute analyse à teneur identitaire du djihadisme est également proscrite. Seules semblent autorisées les bougies, peluches et autres marches blanches silencieuses. Sophie Dias n’aurait peut-être pas été coupée si elle s’en était tenue à une célébration creuse de la résilience et du « vivre ensemble ». À la place, elle a choisi des mots vrais, pleins de (bon) sens et ne cachant rien des motivations des tueurs de son père. Une candeur qui ne passe pas, sur certains médias, pourtant grands défenseurs de la « libération de la parole des femmes »…
Interdiction d’évoquer la dimension civilisationnelle des attaques du 13 novembre. La motivation religieuse du 13 novembre a d’ailleurs été revendiquée par Salah Abdeslam lui-même, lors du procès des attentats du 13 novembre 2015. « On ne vise pas les musulmans, on ne vise que les mécréants », avoua-t-il. Curieusement, un jeune homme présent au Bataclan ce soir-là a été épargné en raison de son teint halé qui le faisait passer pour un jeune d’origine maghrébine. « Ils l’ont visé, puis se sont repris, raconta une amie. Ils lui ont dit : « Toi, t’es des nôtres !« , et ils ont tiré sur un autre jeune à ses côtés. » Comme si être maghrébin voulait forcément dire musulman…
L’invisibilisation de la haine islamiste n’est hélas pas l’apanage des médias bien-pensants. Ce 13 novembre 2025, les célébrations des dix ans des attentats ont donné lieu à un festival de déni et de langue de bois. À l’exception notable de François Ruffin, les personnalités de gauche ont dénoncé, dans leurs tweets, les dangers du « terrorisme », tout en prenant grand soin de ne pas nommer la religion qui lui sert de carburant. Même autocensure, sur les plaques commémoratives installées, ces derniers jours, sur les lieux des attaques djihadistes à Paris. Aucune ne mentionne l’idéologie meurtrière qui promeut la haine du kouffar (« mécréant », « infidèle ») en général et des Français en particulier. Mais comment prétendre vouloir lutter contre une maladie dont on s’interdit de faire le diagnostic ?
#webtube :La députée européenne était visée par la plainte d’une école musulmane de Valence. La députée Identité-Libertés (IDL) au Parlement européen Marion Maréchal, jugée pour diffamation envers une école musulmane de Valence, a été relaxée vendredi, a indiqué à l’AFP l’avocat du plaignant. Le tribunal correctionnel a estimé « que les propos reprochés ne constituaient pas un fait précis », a précisé Me Jean-Yves Dupriez, conseil de l’association Valeurs et Réussite qui pilote l’établissement scolaire.
Le tribunal a suivi les réquisitions du procureur qui, à l’audience, le 16 octobre, n’avait requis aucune peine contre l’élue, estimant que ses propos n’avaient pas visé « directement » l’école.
Le 2 octobre 2023, Marion Maréchal avait affirmé, sur le plateau de CNews, que le maire de Valence avait « tenté de vendre un terrain à une association des Frères musulmans », qualifiant ainsi l’école gérée par Valeurs et Réussite. Elle avait accusé la confrérie islamiste d’avoir « le même objectif qu’Al-Qaïda et Daech », avant de relayer ses propos sur les réseaux sociaux.
Charlie Hebdo avait aussi été relaxé
Valeurs et Réussite avait alors porté plainte pour diffamation. « Les propos imputés à Marion Maréchal visent d’abord et exclusivement Nicolas Daragon, le maire LR de Valence, et non directement » l’association qui gère cette école privée d’une cinquantaine d’élèves et qui voulait l’agrandir en achetant un terrain, avait estimé le procureur Laurent de Caigny.
« Ce sont des hommes politiques. Ils s’affrontent. » En 2022, la commune de Valence avait renoncé à vendre un terrain à l’association après une polémique née d’un article du magazine satirique Charlie Hebdo qui la liait à la confrérie islamiste internationale des Frères musulmans.
Le journal avait été relaxé en appel, la Justice ayant notamment estimé que « l’imputation de proximité entre l’école et les Frères musulmans […] relève du libre débat d’idées ».
Sur X, Marion Maréchal s’est félicitée de cette décision de justice.
L’école islamique de Valence voulait m’empêcher d’évoquer sa proximité avec les Frères musulmans. Ils m’ont traîné devant les tribunaux pour m’intimider et me faire taire. Et ils ont perdu !
Je me félicite de cette nouvelle victoire quelques mois après avoir obtenu la…
#webtube : Face au Pacte sur la migration et l’asile, Fabrice Leggeri (RN) dénonce un système opaque et explosif pour les États.Adopté à la veille des élections européennes de 2024, le Pacte européen sur l’asile et la migration entre désormais dans sa phase décisive. Après deux ans de préparation, la Commission européenne a présenté avec un mois de retard, ce mardi 11 novembre, la première liste des États membres considérés sous « forte pression migratoire ». Une étape clef, puisque cette qualification ouvre la voie à un mécanisme de solidarité obligatoire : les autres pays de l’Union devront accueillir une partie des migrants présents dans ces États de première entrée.
L’Italie, la Grèce, l’Espagne et Chypre figurent sans surprise dans cette catégorie sous tension. Leur situation est évaluée non seulement à l’aune des arrivées récentes, mais aussi à partir de l’accumulation de demandes d’asile au fil des années. Le dispositif prévoit la redistribution annuelle d’environ 30.000 migrants ou, pour les États qui refuseraient d’en accueillir, une contribution financière fixée à 20.000 euros par migrant non pris en charge.
La France, déjà « saturée », pourrait être sollicitée
Si la France ne fait pas partie des pays officiellement soumis à une « forte pression migratoire », Paris fait valoir qu’elle a été largement exposée aux flux migratoires, ces dernières années, et de leur côté, d’autres pays comme l’Allemagne avancent le même argument. Certains de ces États sont par ailleurs considérés comme « à risque de pression migratoire » par la Commission. Pour autant, rien n’exclut que la France doive accueillir de nouveaux migrants, dans des proportions encore inconnues. La Commission n’a pas finalisé les chiffres, qui devraient être communiqués dans les prochaines semaines aux seuls gouvernements.
Un système opaque
C’est là l’un des points sensibles de cette mesure déjà controversée sur lequel Fabrice Leggeri, député RN au Parlement européen pour le groupe des Patriotes pour l’Europe, attire l’attention : les quotas transmis à chaque gouvernement devraient, en principe, rester confidentiels et le nombre exact de migrants que chaque État devra accueillir demeurera inconnu du grand public. Une opacité que Fabrice Leggeri estime « difficilement tenable » et « tout aussi choquante que le fait de devoir payer une amende de 20.000 euros par migrant que l’on refuse ». Selon lui, aucun gouvernement ne pourra, durablement, dissimuler de tels chiffres à son opinion publique et éviter, ainsi, un débat politique.
Une « solidarité » contestée et un pacte à l’efficacité questionnée
Car ce débat politique, que la Commission européenne le veuille ou non, devra avoir lieu. Le RN critique un texte qui, selon lui, « entretient l’appel d’air » plutôt que de le tarir : la demande d’asile reste déposée uniquement une fois le migrant arrivé sur le sol européen, ce qui maintient intactes les filières et la pression aux frontières. Sous la bannière de son groupe, Fabrice Leggeri défend donc une réforme de fond avec un traitement des demandes d’asile hors du territoire de l’Union, des centres externalisés ou encore un examen préalable avant toute entrée en Europe.
De plus, la promesse d’équilibre du Pacte sur la migration et l’asile, qui exige la solidarité obligatoire entre États membres en échange d’un renforcement du contrôle aux frontières extérieures, peine à convaincre le camp des Patriotes. De son côté, la Commission met en avant une baisse récente de 35 % des franchissements irréguliers depuis 2024. Mais selon Fabrice Leggeri, cette baisse ne s’explique pas par le pacte, qui ne sera appliqué qu’à partir de juin 2026, mais plutôt par des initiatives nationales, notamment les accords conclus par Rome avec la Tunisie ou le durcissement de ton du gouvernement italien qui « a pu contribuer à dissuader des arrivées illégales ».
Un nouveau chapitre migratoire sous tension
De toute façon, à mesure que les premières obligations tomberont, les tensions entre États membres promettent de s’aiguiser, rappelle en outre l’eurodéputé. La Belgique et les Pays-Bas contestent déjà le refus de l’Italie de reprendre certains demandeurs d’asile en vertu du règlement Dublin. D’autres pays cherchent à renvoyer leurs migrants vers des « pays tiers sûrs », objet de deux projets de règlements parallèles encore en discussion, et certains gouvernements, comme ceux de Viktor Orbán en Hongrie, Donald Tusk (pourtant très européiste) en Pologne ou encore Robert Fico en Slovaquie, ont déjà fait part de leur refus catégorique d’accueillir les migrants déplacés ou de payer pour ces derniers.
Tak, jak mówiłem, Polska nie będzie przyjmować migrantów w ramach Paktu Migracyjnego. Ani płacić za to. To już decyzja. Robimy, nie gadamy!
#webtube : En effet, depuis octobre 2023 l’obligation vaccinale contre la grippe aviaire imposée aux éleveurs de plus de 250 canards leur laisse le choix entre deux vaccins, mais aucune disposition ne les oblige à indiquer lequel a été utilisé.
D’autant que le vaccin CEVA est à ARN messager auto-amplifiant, ce qui veut dire que l’ARN se réplique chez le volatile, multipliant ainsi la production de protéines virales pour renforcer la réponse immunitaire.
Mais selon le scientifique Jean-Marc Sabatier, docteur en biologie cellulaire et directeur de recherche au CNRS, « cette capacité d’auto-amplification soulève de nombreuses questions. Les effets à moyen et long terme ne sont pas encore connus, ni sur les animaux… ni sur les consommateurs qui mangent leur viande. Et c’est bien cette incertitude qui devrait, à elle seule, inciter à la prudence. »
D’autant plus que la notice du vaccin mentionne des risques graves en cas d’injection accidentelle sur celui qui administre cette vaccination, à cause des huiles et nanoparticules ferriques contenues dans le vaccin.
Ainsi une injection, même minime, peut provoquer un œdème intense, une nécrose ischémique, voire la perte d’un doigt sans intervention chirurgicale rapide, ce qui interroge donc sur la sécurité du vaccin et sa dangerosité pour les canards et les consommateurs. https://www.anses.fr/system/files/90053_ATU_M_11_09_25_ANNEXE.pdf
Ma laborieuse recherche d’éleveurs soucieux de la sécurité et de la santé de leurs canards et de leurs clients m’a conduit chez ce rare producteur landais, la ferme Uhartia, affaire familiale créée en 1979 qui affiche sa déontologie vaccinale sur son site, avec l’administration pour ses canards du vaccin Volvac, inactivé sous-unitaire non ARNm. https://www.anses.fr/fr/system/files/90055_ATU_M_ANNEXE.pdf
Avec une page dédiée qui annonce la couleur : « Canards Non vaccinés… sauf contre la grippe aviaire. Et cela malgré nous !! Vaccin contre la grippe aviaire mais pas n’importe lequel ! »
Si donc un bon foie gras de canard non vacciné à l’ARNm vous ferait plaisir pour fêter Noël en famille, faites donc un tour sur le site de la ferme Uhartia :
Puis-je vous donner mon avis et vous dire qu’en toute sérénité, sans craindre d’ingérer de l’ARNm à l’insu de mon plein gré, j’apprécie particulièrement leurs produits ?
À vous de voir, si ça vous tente…
Alain Lussay
Pour aller plus loin : voici le point de vue de L’IA (Gork). Certes il nuance et rassure énomément, mais en lisant entre les lignes on sent tout de même qu’il y a des trous dans la raquette. 60 Millions de Consommateurs ; Reuters/AFP . Sites critiques (ex. : Inf’OGM ) soulignent un « principe de précaution » faute de recul, mais sans données alarmantes.
*** CE QU’EN PENSE l’IA : ***
Il n’y a pas de raison scientifique établie de se méfier du foie gras de canard vacciné à l’ARN messager (ARNm) contre la grippe aviaire. Cette préoccupation relève principalement de rumeurs et de craintes infondées, amplifiées par des débats en ligne et des sites alternatifs, mais contredites par les autorités sanitaires et les experts vétérinaires. Je vais expliquer le contexte et les faits de manière claire et équilibrée, en m’appuyant sur des sources variées (officielles, scientifiques et critiques) pour représenter tous les points de vue.Contexte : Pourquoi vacciner les canards ?
Depuis octobre 2023, la France impose une vaccination obligatoire contre l’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP, souche H5N1) pour les élevages de plus de 250 canards (mulards, de Barbarie ou Pékin) destinés à la viande ou au foie gras. Cela concerne environ 62 millions d’oiseaux par an, pour protéger la filière avicole française, premier producteur mondial de foie gras.
Deux vaccins sont autorisés par l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) et l’Agence nationale du médicament vétérinaire (ANMV) :
Vaccin classique inactivé (ex. : Volvac de Boehringer Ingelheim) : Basé sur des protéines virales inactivées, sans ARNm.
Vaccin à ARNm auto-amplifiant (ex. : RESPONS AI H5 de Ceva Santé Animale) : Introduit en mai 2024, il utilise une technologie similaire aux vaccins anti-Covid humains, mais adaptée aux volailles. L’ARNm encode une protéine virale pour stimuler l’immunité, et se réplique temporairement dans les cellules de l’animal pour une meilleure efficacité.
La campagne a réduit drastiquement les foyers d’IAHP : de plusieurs milliers en 2022 à une fraction en 2024, évitant des abattages massifs et des pénuries de foie gras.
Les allégations de danger et les faitsLes craintes portent sur un risque de « contamination » par l’ARNm ou ses composants (comme les nanoparticules lipidiques ou le squalène), qui pourraient passer dans la viande ou le foie et affecter les humains (ex. : auto-réplication dans notre organisme, altération génétique). Voici une analyse factuelle :
Allégations courantes
Réalité scientifique et réglementaire
Sources et contre-arguments
L’ARNm du vaccin se retrouve dans le foie gras et « contamine » les consommateurs.
L’ARNm est dégradé rapidement (en heures/jours) dans l’animal. Un délai de 6 semaines minimum sépare la dernière injection de l’abattage, éliminant tout résidu. Même si traces infimes subsistaient, l’ARNm est détruit par les enzymes digestives et l’acidité stomacale humaine ; il ne peut pas entrer dans nos cellules sans injection spécifique.
Ministère de l’Agriculture ; ANMV et experts (Jean-Luc Guérin, pathologiste aviaire) ; AFP Factuel . Des études sur les vaccins ARNm humains montrent des traces résiduelles négligeables, sans impact.
Le vaccin ARNm « auto-amplifiant » est une première mondiale et non testé pour la consommation.
Autorisé après essais cliniques sur canards (efficacité >90 % contre l’IAHP). Pas de modification génétique permanente (l’ARNm n’intègre pas l’ADN). Excipients (nanoparticules, squalène) : doses infimes, non toxiques à ce niveau, et dégradés comme dans les vaccins humains.
Anses (rapport 2023) ; EFSA (Europe) confirme l’innocuité pour la chaîne alimentaire. Critiques : Manque d’études indépendantes à long terme sur l’auto-amplification , mais pas de preuves de risque concret.
Risque pour la santé humaine (ex. : effets secondaires comme pour le Covid).
Aucune étude ni cas rapporté de transmission via l’alimentation. Les vaccins vétérinaires sont testés pour la sécurité alimentaire (résidus < seuils toxiques). Le foie gras n’est pas plus concerné que la viande.
60 Millions de Consommateurs ; Reuters/AFP . Sites critiques (ex. : Inf’OGM ) soulignent un « principe de précaution » faute de recul, mais sans données alarmantes.
Pas d’étiquetage : Les consommateurs sont trompés.
Pas d’obligation d’étiquetage, car aucun risque avéré. Certains producteurs (ex. : fermes bio ou petites exploitations <250 canards) optent pour des vaccins non-ARNm ou restent non vaccinés. Demandez aux fournisseurs !
Producteurs comme Ferme Uhartia proposent du « non-ARNm ». Sur X, des posts appellent à boycotter ou chercher des alternatives [post:15][post:16].
Points de vue contrastés
Officiels et scientifiques (majorité) : « La consommation de produits issus d’animaux vaccinés ne comporte aucun danger pour l’Homme » (Ministère de l’Agriculture). Efficace et nécessaire pour éviter une crise économique (100 M€/an, 70 % financés par l’État).
Équilibre : Les sources critiques sont souvent biaisées (anti-vax ou complotistes), tandis que les officielles sont rigoureuses mais accusées de manque d’indépendance. Aucune étude peer-reviewed ne montre de risque, mais le recul est court (2 ans). Si vous êtes prudent, optez pour des labels bio/fermier ou contactez les producteurs.
Critiques et alternatifs : Inquiétudes éthiques (vaccination de masse sans choix total), manque de transparence, et parallèles avec les vaccins Covid (effets secondaires rares mais réels). Sites comme Résistance Républicaine ou Info du Jour évoquent un « scandale potentiel », sans preuves solides. Sur X, le débat est vif, avec des appels à du foie gras « non vacciné » [post:15-28], souvent liés à des milieux anti-vax.
Conclusion et conseils pratiquesPas de méfiance justifiée scientifiquement : le foie gras reste sûr, et la vaccination protège la production française. Si cela vous inquiète (par principe ou sensibilité), voici des options :
Achetez en petite ferme (<250 canards : non obligatoire).
Privilégiez les labels IGP Sud-Ouest ou bio, et demandez le type de vaccin.
Alternatives : Foie gras d’oie (moins touché) ou végétarien.
#webtube : Emmanuel Macron fait feu de tout bois ! 10 ans après les attentats de Paris, au Stade de France, sur les terrasses et au Bataclan, une cérémonie a été organisée pour rendre hommage aux victimes des terroristes. Le président français s’est donné en spectacle, six mois tout juste après avoir reçu en grande pompe le terroriste de l’Etat islamique Mohammed al-Joulani, désormais al-Charaa, dirigeant de la Syrie.
Cet odieux grand écart qui pousse la stratégie du « en même temps » à l’extrême est une nouvelle démonstration de l’incurie du pouvoir, capable de toutes les promesses sans jamais les tenir. Dix ans plus tard, l’heure des comptes a sonné :
Les attentats de 2015 pouvaient-ils être évités ?
Où en est la menace terroriste aujourd’hui ?
Xavier Raufer, éminent criminologue et directeur d’études au CNAM, revient sur ces événements, leurs conséquences et la situation actuelle dans « Le Samedi Politique ». Un entretien coup de poing !