. [MIEUX VAUT EN RIRE] Menace catholique sur les prisons !

#webtube : Avec Alain Souchon, Catherine Vautrin, Amélie Rosique, Sébastien Delogu et David Pujadas. Cette semaine, dans Mieux vaut en rire, Alain Souchon qui menace de s’exiler en Suisse, Sébastien Delogu contre la démocratie et David Pujadas qui s’improvise arbitre d’un match de boxe.

Source : Youtube- BV

. Puisque « l’élégante » Marie de Brauer insulte le public de Pascal Prau sur France Inter…

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#webtube : Il faut reconnaître que les dirigeants du service public de l’audiovisuel ne manquent pas d’audace. Tout a été dit sur les 9 000 salariés, les rémunérations indécentes de la direction, les salaires moyens de 6 000 euros par mois des salariés, les notes de buffets ahurissantes et les frais de taxis exorbitants. Sans oublier, bien sûr, des humoristes qui se permettent d’insulter quotidiennement, bien que payés par le contribuable, tous les Français qui osent ne pas penser comme eux.

Et quand ils se font prendre la main dans le pot de confitures, comme les duettistes Patrick Cohen et Thomas Legrand en train de magouiller dans un restaurant avec les pontes socialauds chargés des élections, au lieu de faire profil bas, ils osent hurler au complot. Rappelons juste que les deux guignols expliquaient à leurs interlocuteurs qu’ils allaient torpiller la candidature de Rachida Dati à Paris et mettre sur orbite celle de Raphaël Glucksmann pour 2027, aux présidentielles. Notons qu’ils ont dû être bien malheureux de voir leur poulain se faire étriller par un jeune gauchiste et par Éric Zemmour…

La direction de l’audiovisuel, par deux femmes interposées, Delphine Ernotte et Cybile Veil, a donc décidé de déposer plainte contre les médias du groupe Bolloré, à savoir le JDD, CNews et Europe 1, pour « dénigrement » du service public. Si on écoute bien ces deux dirigeantes, le service public serait une vache sacrée et le critiquer, même quand ses journalistes sont pris en flagrant délit, serait donc passible des tribunaux.

Notons, et Rachida Dati l’a fait remarquer très vivement, qu’elles n’ont pas sollicité l’avis de leur ministre de tutelle pour procéder de la sorte. D’autant plus qu’ils nous coûtent déjà 4 milliards d’euros par an, pour cracher sur les douze millions d’électeurs du RN qui osent mal voter, selon eux. Encore pire, ils vont encore solliciter le contribuable français pour payer leurs avocats, tandis que les duettistes Ernotte et Veil ne seront aucunement impactées par les conséquences de leur choix judiciaire. Comme disait leur copain François Hollande « cela ne coûte rien, c’est l’État qui paie ! »

Mais le pire n’est pas là. Sans craindre le ridicule, se croyant intouchables et pensant que tout leur est permis, les tocards de France Inter qui se prennent pour des humoristes se permettent d’insulter Pascal Praud, mais encore davantage les millions de Français qui écoutent CNews. Nous avouons que nous ne connaissions pas cette charmante personne du nom de Marie de Brauer.

Cette délicate humoriste considère donc que tous ceux qui écoutent CNews, parce qu’ils en ont marre de la propagande du régime sur les autres chaînes, sont des « vieux aigris » qui se délecteraient d’écouter des propos racistes sur les Arabes et transphobes contre ceux qui veulent changer de sexe. Apparemment, si on en croit cet excellent article de nos confrères de Boulevard Voltaire, la Gravosse – pour reprendre une célèbre expression de San Antonio parlant de Berthe Bérurier – n’en serait pas à son coup d’essai et aurait l’habitude d’insulter tout ce qui n’est pas de gauche, hommes politiques comme électeurs.

https://www.bvoltaire.fr/vieux-et-aigri-une-humoriste-de-france-inter-se-moque-du-public-de-pascal-praud

Outre le fait d’injurier les auditeurs de CNews, de plus en plus nombreux, ne lui en déplaise, elle fait dans la finesse, malgré son gabarit imposant, en laissant entendre que l’animateur vedette de la chaîne Bolloré pourrait être cocufié par un Arabe, ce qui est d’une grande délicatesse. Et bien sûr, les glousseurs de France Info éclatent stupidement de rire à chaque phrase de la Gravosse, histoire de faire croire que c’est drôle. Mais au fait, c’est qui cette chose ? On apprend, dans son portrait, qu’elle évoque souvent la grossophobie – on se demande pourquoi – et qu’elle a aussi abordé ses longues périodes d’abstinence sexuelle que, par décence, nous ne commenterons pas…

https://www.babelio.com/auteur/Marie-de-Brauer/638217

Reste qu’elle nous a insultés gravement. Dans la vie, il y a deux sortes de personnes. Celles qui tendent l’autre joue, et celles qui considèrent que « pour un œil, cela mérite les deux yeux, et pour une dent, toute la gueule ».[…]

L’intégralité de la chronique de Marie de Brauer, qui contribuera à la rendre célèbre… Chacun appréciera

Source : Cyrano – Riposte Laïque

L’article sur Boulevard Voltaire :

https://www.bvoltaire.fr/vieux-et-aigri-une-humoriste-de-france-inter-se-moque-du-public-de-pascal-praud

. L’affaire Epstein refait surface, mais pas sûr qu’elle livre tous ses secrets

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#webtube : Souvenez-vous. Cette affaire criminelle de pédophilie mettant en cause le milliardaire américain Jeffrey Epstein et impliquant plus de 1000 mineures et jeunes adultes avait déclenché de nombreuses procédures judiciaires visant à démanteler ce vaste réseau de prostitution international dirigé par Epstein.

Celui-ci fut arrêté et incarcéré en 2019 pour trafic de mineurs. Il fut retrouvé mort dans sa cellule avant son jugement, ce qui mit fin à la procédure le concernant mais n’enterra pas le dossier. « Suicide apparent » déclara la justice, ouvrant ainsi la porte à toutes les thèses complotistes. Le « suicide apparent » étant vite devenu le « suicide assisté » sur les réseaux sociaux.

Et la question que tout le monde se pose n’a toujours pas de réponse : qui a participé à ces orgies pédophiles ? Des centaines de noms  circulent parmi le gratin mondial, montrant qu’Epstein avait de puissantes relations sur tous les continents, mais sans prouver à ce jour que ces personnalités se sont livrées à des actes criminels.

Jusque là, Trump a toujours refusé d’autoriser le grand déballage des dossiers secrets détenus par le FBI et le département de la Justice. Car parmi ces coupables potentiels figurent des amis ou de généreux donateurs et sponsors du parti républicain. Il est vrai que nuire gravement aux puissants n’est jamais bien recommandé.

Mais sous la pression de deux figures de son propre camp, Marjorie Taylor Greene et Thomas Massie, Trump a fini par autoriser la publication de ces dossiers secrets.

https://lemediaen442.fr/dossiers-epstein-trump-signe-la-publication-des-dossiers-secrets-sous-la-pression-de-marjorie-taylor-greene-et-thomas-massie

« Je viens de signer la loi qui va enfin révéler la vérité sur les démocrates et leurs liens avec Jeffrey Epstein », a posté Trump sur Truth Social.

Mais c’est sous la contrainte que Trump a signé l’Acte du grand déballage

Tout le monde connaît la fracassante Marjorie Taylor Greene, la Jeanne d’Arc du mouvement MAGA et fidèle soutien de Trump. Mais ses liens avec le milliardaire se sont brutalement relâchés quand elle a rejoint la lutte pour défendre les victimes du réseau criminel d’Epstein.

Menacée, traitée de folle par Trump, de traîtresse et de honte pour le parti républicain, MTG n’a pas lâché prise, soutenue par le républicain Thomas Massie.

Représentants et sénateurs ont voté très largement une sorte de pétition contraignante, mettant fin au blocage. Trump, qui déclarait que l’affaire Epstein était un canular orchestré par les démocrates, a donc cédé.

Une victoire qui suscite l’espoir pour les victimes d’Epstein

Mais tout triomphalisme serait prématuré.

Ce que contient vraiment la loi que Trump a signée :

– Publication obligatoire avant le 19 décembre 2025 de tous les documents non classifiés (logs de vols, carnets d’adresses, dépositions, photos, vidéos si elles existent) ;

– Exceptions possibles uniquement pour protéger l’identité des victimes ou pour des enquêtes encore en cours (l’appel de Ghislaine Maxwell, notamment) ;

– Le Congrès recevra les dossiers en premier, puis les rendra publics.

L’indomptable MTG a déjà prévenu :

« Si une seule ligne est censurée sans justification légale, je lirai les noms moi-même sur les marches du Capitole. »

Et l’une des victimes a déclaré :

« On se bat depuis vingt ans. On ne fait confiance à personne, ni aux démocrates, ni aux républicains. On veut juste que tout sorte. »

Rendez-vous au 19 décembre… en espérant que d’ici là, Marjorie Taylor Greene ne fera pas une mauvaise chute.

Jacques Guillemain, Riposte Laïque

. UKRAINE : Le chantage de Macron

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#webtube : À l’occasion du Congrès des maires de France, le chef d’état-major des armées, Fabien Mandon, crée la polémique après une déclaration choc sur la « perte de nos enfants ». Charles d’Anjou décrypte cette sortie qui ne manque pas de faire réagir.

Source : Youtube – Omerta

. Flat-tax, assurance-vie, LMNP… : Tout ce qui change en 2026…c’est pire que prévu!

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#webtube : Tout se joue pendant ce mois de novembre… Une chose est sûr, on assiste à toujours plus de taxes et peu ou pas de réduction du train de vie de l’Etat ! La France va droit dans le mur.

00:00 Projet Loi Finances 2026 00:59 L’avis d’Olivier Lendrevie 04:57 Barème IR : +1,1 % 05:57 Assurance-vie après 70 ans 07:36 Heures supplémentaires : fin du plafond de défiscalisation 08:07 Flat tax : hausse via la CSG 09:18 Services à la personne : crédit d’impôt raboté 10:07 Pensions alimentaires / divorce : ce qui change 13:11 Nouveau statut de bailleur privé et LMNP 21:39 IFI : vers un impôt sur la fortune improductive 27:40 Contribution différentielle : comment ça marche 29:14 Taxe mondiale sur les multinationales 31:32 Taxe sur les services numériques 32:34 Pacte Dutreil : durcissement 34:09 IS : nouvelle tranche plus lourde 34:45 Mesure surprise : suppression de la C3S 35:43 Niches fiscales dans le viseur 39:41 Et maintenant : quels scénarios pour cette loi ?

Source : Youtube – Matthieu Louvet – S’investir

. Macron : chef de l’Etat (profond) français ? – Le Zoom – Claude Janvier sur TVL

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#webtube : Les pays européens dont, bien évidemment, la France, sont prisonniers d’un paradigme dépassé de division et de soumission aux Anglo-Saxons, et ne veulent pas comprendre et admettre que le XXIème siècle est en train de se jouer ailleurs, sans eux. L’Eurasie est en train d’écrire l’histoire tandis que l’Occident, et c’est vraiment dommage pour le peuple européen, griffonne dans les marges de son propre déclin. Tous les pays ont un Etat Profond, puisque celui-ci est composé de la haute sphère de l’administration publique, du privé et des financiers. Reste à savoir s’il travaille dans le sens du bien commun ou pas. Si vous voulez comprendre les tenants et les aboutissants, suivez cet entretien passionnant avec l’essayiste Claude Janvier, l’auteur de « L’Etat profond français » (tome II), co-écrit avec François Lagarde.

Source : Youtube – TVL

. Ukraine : ce plan de paix en 28 points est une farce

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#webtube : On parle beaucoup de ce plan de paix qui serait en gestation avancée. Mais après le fiasco d’Anchorage et le loupé de Budapest, ce ne sont pas des équipes de négociateurs aussi peu crédibles qui vont décider de l’issue de cette guerre et figer la ligne de front comme on fait un arrêt sur image. D’ailleurs, ni Moscou ni Washington n’ont confirmé ce plan.

https://information.tv5monde.com/international/guerre-en-ukraine-que-contient-vraiment-le-plan-de-paix-americain-en-28-points-soumis-kiev-2798639

Quant aux Ukrainiens et aux Européens, ils n’ont pas été associés aux négociations. Si Bruxelles, Macron, Merz et Starmer n’ont pas encore compris qu’ils ne jouent pas dans la cour des grands, c’est à désespérer. Trump ne respecte que la force. Pour lui, non seulement l’Ukraine est vaincue, mais l’Europe reste un nain politique et militaire qui ne fait que de la figuration. Juste bon à acheter des armes américaines.

Ce plan, élaboré par Witcoff côté américain, se décline en 28 points eux-mêmes classés dans quatre catégories : la paix en Ukraine, les garanties de sécurité, la sécurité en Europe et les futures relations américaines avec la Russie et l’Ukraine.

Mais c’est la question territoriale qui reste le point majeur.

Le plan prévoit que les oblasts de Lougansk et de Donetsk passeraient en totalité sous contrôle russe. Mais les oblasts de Kherson et de Zaporijjia seraient gelés selon la ligne de front, Moscou abandonnant une partie du territoire. Or, ces 4 oblasts ont été intégrés à la Constitution russe en 2023, après un référendum sur leur rattachement à Moscou.

C’est donc oublier l’essentiel. Witcoff a vraiment la tête dure.

Le Tsar a maintes fois précisé qu’il n’y aura pas de révision des résultats du référendum sur la réunification – « la question est définitivement close et ne sera plus discutée ».

Donc, la Crimée et les quatre oblasts annexés resteront russes.

Ces quatre zones seraient démilitarisées. Voilà une option qui devrait grandement séduire le Kremlin. C’est le Tsar qui exige la démilitarisation de l’Ukraine, mais c’est une partie du territoire russe qui serait interdite de troupes russes ! Original !

Ensuite, Kiev devrait réduire son armée à “400 000 soldats” et devrait également renoncer à toutes ses armes à longue portée. 

Rappelons que le Tsar veut la démilitarisation de l’Ukraine, concédant seulement une force de sécurité intérieure, mais certainement pas une armée de 400 000 soldats, soit le double des armées française ou britannique. Tout cela n’est pas sérieux. C’est la porte ouverte à une nouvelle guerre dans quelques années.

Suivent plusieurs propositions, dont beaucoup restent encore floues.

– L’Ukraine n’intégrera pas l’Otan

– Aucune troupe étrangère ne pourra stationner en Ukraine

– Kiev ne pourra acquérir aucune arme longue portée, etc.

Réactions :

Pour Zelensky, pas question de céder à jamais 20 % du territoire ukrainien ;

Pour Bruxelles aucun plan de paix ne peut se discuter sans l’Europe et l’Ukraine ;

Pour Jean-Noël Barrot, « La paix ne peut pas être la capitulation ».

Notre ministre des Affaires étrangères oublie tout simplement que c’est la Russie qui gagne cette guerre et que Zelensky n’a aucune carte en mains. On ne négocie jamais aux conditions du vaincu. C’est Poutine qui décide et pas l’Élysée, ni Bruxelles.

Il est clair que les Occidentaux ne comprennent pas que Poutine ne se contentera pas de demi-mesures. Il exigera des garanties de sécurité pour toute l’Europe. Ces garanties réclamées à maintes reprises mais ignorées par Washington. Elle auraient pourtant évité la guerre !

L’Ukraine sera non seulement démilitarisée mais devra changer de régime, celui-ci étant corrompu à tous les étages, sans parler de sa vénération sans fin pour Stepan Bandera, le bourreau nazi.

Enfin, les troupes russes ne cessant de progresser, au grand dam de Macron qui prétend qu’elles piétinent, nul ne sait quels territoires Kiev devra encore céder. 

Car la sécurité de la Crimée passe par le contrôle de la mer Noire, donc de la région d‘Odessa.

Il n’y aura pas d’accord de paix au rabais. Il n’y aura qu’un accord de paix garantissant la sécurité de toute l’Europe. Exigence qui passe par le démantèlement du régime de Kiev et de son armée.

Oui, la facture risque d’être salée pour l’Ukraine et l’Otan. Mais tout cela, il fallait y penser avant.

Plus de deux millions de morts et blessés, des millions de veuves et d’orphelins, une hécatombe parce que les Ukrainiens ont cru aux promesses de victoire de l’Otan, alors que la Russie est invincible pour de multiples raisons, à commencer par le mental de son leader et de son peuple.

Ce qui fait cruellement défaut aux Occidentaux, et notamment aux Européens, ce sont la sagesse et le bon sens qu’on attend des leaders politiques censés nous protéger. Ce sont malheureusement des têtes brûlées, totalement inconscientes des réalités. Il n’était pourtant pas bien difficile de comprendre dès le premier jour que cette guerre était ingagnable par Kiev et qu’un engagement de l’Otan contre la première puissance nucléaire mondiale conduirait à l’Apocalypse.

Mais Zelensky a préféré écouter Boris Johnson. Ensuite, la pluie ininterrompue des milliards de dollars a fait perdre la raison à beaucoup d’Ukrainiens et d’Occidentaux, voyant la guerre comme un jackpot unique dans l’histoire. La guerre s’éternise parce que beaucoup la font durer pour s’enrichir.

Chez RL, ce que nous écrivons aujourd’hui, donc au 1365e jour de la guerre, nous l’avons déjà écrit le 24 février 2022. Nous n’avons jamais changé de discours.

L’heure de la facture approche. Mais ce ne sont pas les responsables de cette effroyable hécatombe qui vont payer le prix le plus lourd. Ce sont les soldats des deux camps et leurs familles, sacrifiés sur l’autel des intérêts américains, ou ceux de leurs complices.

Nulle guerre n’aura été plus injuste car il aurait suffi d’écouter Poutine pour éviter ce massacre inutile.

Cela aussi nous l’avons dit dès 2022 : écouter Poutine…

Jacques Guillemain, Riposte Laïque

. Alarmisme climatique : peut-il y avoir vérité scientifique sans libre débat ?

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#webtube : […] Olivier Battistini, philosophe et maitre de conférences en histoire grecque. Le thème : « Peut-il y avoir vérité scientifique sans libre débat ? » Une question essentielle à se poser alors que ceux qui critiquent le discours officiel sur le climat se font attaquer sans relâche.

« Pour ma part, je t’accorde le droit de définir chaque mot comme tu l’entends, pourvu que tu m’indiques clairement à quoi tu rapportes le mot que tu prononces, quel qu’il soit ! »
Platon, Charmide

Ces mots de Socrate à Critias, par leur superbe injonction à ne pas se tromper d’objet, éclairent un rapport au langage essentiel : c’est l’examen de la chose qui importe plus que le mot. Le nom, la définition sont interchangeables, fluents, à la différence de ce qui est, de l’essence.
Les mots-concepts sont des clés d’accès pour analyser le réel, le dire.

La question est politique, métapolitique. Nécessaire. Avant qu’il ne soit trop tard.

Et en arrière-plan, mais en lien direct avec les objectifs de ce colloque de la dissidence, cette phrase que Rousseau a mise en guise de prolégomènes au Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes, 1754 :
« Commençons donc par écarter tous les faits, car ils ne touchent point à la question. »

Pour réfléchir, pour y répondre, pour mettre l’adversaire en situation de zugzwang, pour une maïeutique, et pour le mettre face à ses contradictions, face au réel, il faut affronter la hache des mots et tenter d’approcher ceux pour lesquels je suis ici : « vérité » et « débat ».

Il est nécessaire de leur inventer des frontières, de les définir et de les « travailler », selon l’acception de Dumézil, pour les atteindre au-delà de leur gangue. On songe, en guise de métaphore, à ce fait rapporté par Lucien : Sostrate de Cnide, l’architecte du phare d’Alexandrie, voulait laisser son nom à la postérité, mais le roi Ptolémée II Philadelphe avait exigé que seul son nom royal figurât sur le monument. Il grava dans la pierre, en lettres profondes, cette dédicace : « Sostrate de Cnide, fils de Dexiphanès, aux dieux sauveurs, pour le salut des navigateurs. » Puis, pour obéir au roi, il recouvrit l’inscription de plâtre et fit graver par-dessus : « Du roi Ptolémée. » Avec le temps, le plâtre s’effrita, et le nom de Sostrate réapparut, tandis que celui du roi disparut.
Les choses derrière les choses…

Selon une approche qui pourrait être aujourd’hui nôtre, lire les Grecs, c’est approcher l’extrême-contemporain en étant, selon le programme de Nietzsche, « inactuel », en manière de contre-récits, pour « exercer une influence inactuelle, c’est-à-dire d’agir contre le temps, donc sur le temps, et au bénéfice d’un temps à venir ». Ces étymologies ou ces sens premiers constituent les paysages en arrière-plan des mots d’aujourd’hui qu’il faut débusquer pour voir la propagande, affronter la désinformation, arme de guerre.

En effet, pour résumer un moment de la République de Platon, la perversion de la cité commence par la fraude des mots. La signification ordinaire des mots qui servent à caractériser les faits ou les actions a été arbitrairement changée conformément à de nouveaux codes de justice, à une idéologie diffusée de manière insidieuse dans les discours, dans les médias et même les messages publicitaires, en permanence, pour convaincre, détruire, anéantir : le mal diabolique de la confusion des concepts pour la persuasion de masse.

Et voici la guerre discriminatoire, celle dont parle Carl Schmitt. Voici le viol des foules. Voici les hommes au milieu des ruines dont parle Julius Evola. Voici la reconstruction de l’histoire.

D’une manière générale, les mots grecs cachent des constellations de significations et des sens souvent en opposition, une harmonie souveraine, l’opposition des contraires se suffisant à elle-même. Ainsi le mot stasis, qui désigne la guerre civile et ses bouleversements chez Thucydide, mais dont l’étymon dit la stabilité, révèle la nature même du politique et l’essence de la cité-État, une dialectique suprême : la stasis est principe et achèvement, fin.

Les mots grecs derrière les nôtres, « vérité » et « débat », sont alètheia et agôn, « dévoilement » et « joute oratoire » dans un espace géométrique, donc politique, où la parole et la puissance ont été placées, symboliquement, au centre, comme cela a été le cas dans les conseils des Mycéniens et les assemblées des Athéniens, par exemple, où les questions de guerre ou de société sont débattues pour être l’objet d’un vote et d’un choix, au nom d’une abstraction, de l’idée de la cité-État, c’est-à-dire l’ensemble des citoyens, qui de ce fait, puisqu’on s’en réclame, est.

En correspondance avec le logos, la parole qui « recueille du sens » et qui dit le cosmos, l’ordre des choses, la physis, par la géométrie, discipline grecque par essence, et donc la parole politique.
La polis est l’ensemble des citoyens agissant dans un monde défini par un logos nécessaire à « l’être-en-commun », condition d’un espace civique homogène parce qu’en relation privilégiée avec le centre. Le logos, parole révélant l’ordre du monde, son cosmos, est un élément essentiel du débat politique, « l’outil politique par excellence ».

« Quand Aristote définit l’homme un “animal politique”, il souligne ce qui sépare la raison grecque de celle d’aujourd’hui. Si l’homo sapiens est à ses yeux un homo politicus, c’est que la raison elle-même, dans son essence, est politique. De fait, c’est sur le plan politique que la raison, en Grèce, s’est tout d’abord exprimée, constituée, formée. L’expérience sociale a pu devenir chez les Grecs l’objet d’une réflexion positive parce qu’elle se prêtait, dans la cité, à un débat public d’arguments. »

Cela fait imaginer une dialectique subtile qui ne tardera pas à être cause de ruine.

Pour Platon, la démocratie se transforme en tyrannie parce que le démagogue se fait nécessairement tyran. On peut rappeler que, pour Platon, le démagogue est sur le même plan que le sophiste : de la même manière que le sophiste n’est que l’ombre du philosophe, le démagogue est la perversion du véritable homme politique.

La rhétorique, celle de Platon, à la différence de celle d’Aristote qui est à la hauteur de la dialectique, est d’inspiration sophistique, donc suspecte parce qu’inclinant du côté de la flatterie en devenant jeu sur les apparences, comprise comme ne s’occupant que de l’accessoire, c’est-à-dire de « l’extérieur de la question », procédé des argumentateurs, ruse des démagogues, des meneurs de peuple, des flatteurs du « gros animal », méthode de persuasion et de mensonge, artifice du pouvoir et moyen de séduction du plaideur pour influencer ou tromper les juges, un art que le maître de l’Académie combat, l’opposant à la droite philosophie seule capable de justice et de vérité.

Progressant sur des rythmes ternaires, d’aporie en aporie, et de raisonnements binaires contradictoires en élargissements successifs, les premiers sophistes, comme Protagoras, Gorgias, sont comme Priam et les Anciens sous les remparts de Troie, émerveillés par la beauté d’Hélène : devant la beauté de l’être et sous la fascination du logos, portés par leur passion dialectique, ils chuchotent des paroles ailées et stridulent sans trêve, comme les cigales à la voix couleur de lys sous les feux du soleil méditerranéen.

En revanche, les sophistes de la seconde génération, comme Polos et Thrasymaque, remarquant l’influence de la parole sur les imaginations, cultivent l’art de bien dire, d’émouvoir et d’étonner le peuple, non pas dans l’intérêt de la philosophie, de la morale et de la liberté, mais dans un intérêt démagogique et mercantile. Méprisant la vertu, ils faussent l’esprit public, déplacent l’objet des investigations philosophiques et enseignent à confondre le vrai avec le faux, le juste avec l’injuste. Ce sont ces rhéteurs, ces sophistes de cette espèce que Socrate et ses deux disciples les plus célèbres, Xénophon et Platon, combattent avec force et acharnement.

Platon dénonce la rhétorique, celle des sophistes et des démagogues, comme une forme d’apatè, une tromperie par le discours, une illusion, opposée à la vérité philosophique : « La rhétorique n’est qu’une forme de flatterie, une tromperie de l’âme. » Il accuse les sophistes de borner leurs instructions « aux moyens de flatter l’oreille par d’agréables sons et par des phrases bien cadencées ».

Seule la dialectique, un art de discuter par questions et réponses, une façon de raisonner, permet de cheminer vers le vrai sans se laisser piéger par les artifices de la rhétorique, de s’élever des connaissances sensibles aux connaissances intelligibles, aux Idées. C’est le moyen de connaître ce qui est, ce qui se distingue de l’ignorance et de l’opinion.
Il faut relire La Démocratie comme violence de Luciano Canfora…

Dans les Politiques, Aristote expose comment les « chefs populaires », en petit nombre, sont apparus, ont conquis et conservent le pouvoir réel en flattant, achetant et corrompant le peuple, et montre comment ces derniers sont à l’origine d’une déviation de la politie.

Il surprend la contradiction entre la théorie et la pratique, la différence entre l’idéal d’une mise en commun de la parole et de la décision, le paradigme d’un gouvernement de tous par tous, et la réalité d’un pouvoir confisqué par une élite qui a pris le contrôle d’un « peuple privé de bon sens » : la loi d’airain d’une oligarchie. Depuis la politie, la démocratie et la démagogie, l’ochlocratie…

« La société est toujours gouvernée par un petit nombre d’hommes, par une élite, alors même qu’elle semble avoir une constitution absolument démocratique… Dans la démocratie athénienne, il y avait les démagogues, c’est-à-dire les “conducteurs du peuple” et Aristophane, dans ses Cavaliers, nous les montre se rendant maîtres d’un peuple privé de bon sens. » (V. Pareto, Manuel d’économie politique, 1966)

La démagogie signifie, en effet, « conduite du peuple » et, également, le fait de mener le peuple à sa volonté en le flattant. La démagogie est alors caractérisée par le déchaînement des passions, par un peuple qui abdique.

Aristote condamne lui aussi la démocratie de son temps : elle appartient, avec la tyrannie et l’oligarchie, à la catégorie des constitutions déviées, le pouvoir étant exercé non en vue de l’intérêt de tous et du « bien vivre » mais au profit de ceux qui l’ont.

Aujourd’hui, les oligarques au pouvoir et les conditionneurs, les démagogues maîtres du « gros animal » dont a parlé jadis Platon, sont les étranges et tristes successeurs des fascinants membres du Conseil Nocturne apparus si brièvement dans les Lois.
Ils sont les maîtres des mystifications politiques, des affirmations présentées comme des « vérités scientifiques ».

Et voici la « peur des peurs » de Julien Freund, le « temps des paniques » de Gaston Bouthoul et le « temps des peurs » de Michel Maffesoli.

Il s’agit de soumettre le peuple qui est souverain selon les principes du débat et de le maintenir dans une sujétion ignorante, à ses dépens, en lui promettant satisfaction de ses désirs.

On est loin de l’homme politique qui a l’aptitude à porter un jugement sûr, à estimer une situation et à se fonder sur les règles de la raison et du bon sens, à connaître et à organiser le réel.

L’abolition de l’homme dont il est question chez C.S. Lewis. Un sursaut ?

Ne pas oublier le fameux Plato amicus sed magis amica veritas repris par Nietzsche. Redécouvrir la sôphrosunè, c’est-à-dire « avoir tout son esprit à propos de soi-même », la connaissance de soi pour juger les choses les plus importantes…

Se rappeler le Tryzus d’August Meissner dans l’Alcibiade qu’avait lu Bonaparte.

« Tryzus, voulant prévenir les complots secrets et les conspirations, défendit à ses sujets, par une loi expresse, de parler ensemble, en particulier ou en public : ordre barbare, tyrannique et capable de révolter. On éluda sa loi par un artifice innocent, en substituant aux paroles les gestes, les coups d’œil, les signes de tête ; on se regardait tantôt avec un air farouche, tantôt avec un air serein, et chacun en fronçant le sourcil témoignait sensiblement aux autres la vive indignation que lui causaient les malheurs de la patrie. Ainsi tous les sentiments de l’âme se peignaient sur les visages. Tryzus, craignant encore que ce silence éloquent, ces gestes expressifs et variés ne produisissent quelque funeste effet, fit une autre loi pour les défendre. Alors un citoyen, indigné de ce raffinement de tyrannie et brûlant du désir de délivrer sa patrie, s’avance au milieu de la place publique, y reste immobile, puis tout à coup verse des larmes abondantes et accompagnées de sanglots. Le peuple se rassemble en foule autour de lui et, à son exemple, gémit et fond en pleurs. On court annoncer au tyran qu’à la vérité on ne se permet aucun geste, mais que les larmes coulent de tous les yeux. À cette nouvelle, non content d’avoir enchaîné la langue et captivé les mouvements du corps, il veut encore ôter aux yeux la liberté qu’ils ont reçue de la nature ; il accourt à pied, avec ses satellites, pour tarir les larmes ; mais du plus loin qu’on l’aperçoit, on fond sur ses gardes, on leur arrache leurs armes et l’on met le tyran à mort. »

Olivier Battistini, Polémia

. Un chiite élu maire de New York : résultat du « grand remplacement »… et du wokisme

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#webtube : Zohran Mamdani est le nouveau maire de New-York. Cet immigré arrivé aux États-Unis à l’âge de 7 ans a mené une campagne très à gauche, séduisant les électeurs new-yorkais. Camille Galic revient sur cette élection.
Polémia

Logiques communautaires

Le plus stupéfiant dans la confortable élection, le 4 novembre, à la mairie de New York n’est pas le socialisme affiché du vainqueur, sa jeunesse (34 ans) ni même sa qualité de musulman dans une ville qui, sur 8,8 millions d’habitants, ne compterait que 300 000 mahométans. Non, l’étonnant est que, né en Ouganda d’un couple indien, le barbu mais rigolard Zohran Mamdani est un chiite, et qui tient à le faire savoir !

Un choc pour la très puissante communauté juive constituant 18,4 % de la population totale new-yorkaise avec 1,6 million de fidèles enregistrés en 2022, ce qui fait de New York la plus grande ville juive du monde, plus importante que la conurbation Tel-Aviv–Jérusalem. Le judaïsme est d’ailleurs la deuxième religion pratiquée à New York après le catholicisme (33 % de fidèles recensés) mais devant les protestants dispersés en multiples confessions.
Le succès de Mamdani s’explique sans doute par l’exode des Euro-Américains qui ne sont plus que 43 % dans la « Grosse Pomme » contre 24,7 % d’Afro-Américains, 13,2 % d’Asio-Américains et 14 % d’« autres », venus du monde arabe ou latinos. Un « grand remplacement » qui ne contribue pas peu à la paupérisation de la ville, à l’engorgement de ses services sociaux et à la faillite de son système scolaire — cela ne vous rappelle rien ?

Champion des pauvres mais « fils de »

Le successeur du sortant Eric Adams (lui aussi démocrate, mais afro-américain) a naturellement promis de remédier à cette situation catastrophique par tous les moyens, dont la gratuité des transports ou des soins médicaux et l’augmentation du parc des logements sociaux, grâce à la taxation des « ultra-riches », dont les « requins de la finance et de l’immobilier » tel Donald Trump — qui, de même que le conseil central de la communauté juive, avait appelé à voter pour l’adversaire le plus redoutable de Mamdani, le candidat dissident Andrew Cuomo. Ancien gouverneur démocrate de l’État de New York, fonction occupée avant lui par son père Mario.

Une grosse pointure donc, surtout si l’on ajoute que Cuomo fut l’époux d’une nièce de John Kennedy. Mais sa défaite (41 % seulement des voix) ne doit pas surprendre compte tenu de l’actuelle composition de New York, où l’âge médian est de 35 ans et dont 37,7 % des résidents sont nés à l’étranger. Autrement dit, une majorité de jeunes adultes déracinés dont le destin de l’Amérique est le cadet des soucis tant qu’ils peuvent se nourrir sur la bête.
Il est donc tout naturel qu’ils aient plébiscité leur alter ego Mamdani (dont le prénom signifie « le Radieux » et qui ne fut naturalisé qu’en 2018), même si le nouvel édile n’a rien d’un prolétaire.
En effet, son père Mahmoud, chercheur en sciences politiques spécialisé dans l’étude du colonialisme et du post-colonialisme et donc apôtre du « décolonialisme » furieusement en vogue outre-Atlantique, fut recteur de plusieurs universités africaines et enseigna à la Columbia University de New York, dont il dirigea l’Institut d’études africaines ; ce qui lui valut, en 2008, de figurer au 9ᵉ rang du classement international des intellectuels établi chaque année par la revue britannique Prospect et la revue américaine Foreign Affairs, fiefs gauchistes. Quant à la mère de Zohran, la cinéaste Mira Nair, originaire du Pendjab mais ancienne étudiante à Harvard, elle est tout aussi célèbre et à l’abri du besoin, nombre de ses films ayant été primés depuis Salaam Bombay, couronné au festival de Cannes en 1988.

L’avenir de « Big Apple » s’est-il joué à Gaza ?

On ne s’étonnera pas qu’avec un tel pedigree, Mamdani soit un remarquable communicant, prompt à la répartie et aussi à l’aise avec les intellectuels qu’avec les traîne-patins — ce que n’était pas l’apparatchik Kamala Harris, elle aussi de souche indienne mais candidate malheureuse à la présidentielle de 2024, où elle fut battue par Donald Trump. Pour rebondir avec éclat après ce cuisant échec, les caciques du parti démocrate ont donc tablé sur le jeune « Radieux », pourtant lui aussi apparatchik puisqu’il milite au parti de l’Âne depuis son adolescence, mais qui, formant un couple si glamour avec la comédienne Rama Sawaf Duwaji, Texane d’origine syrienne ayant passé toute son adolescence au Qatar, cochait toutes les cases de la nouveauté. Du globalisme au wokisme, mouvement qui régresse aux États-Unis mais continue à s’épanouir à New York, qu’il régissait du reste bien avant que le terme lui-même n’apparût.
Ainsi, 33 % du vote juif seraient allés au chiite Mamdani, provenant d’une part des religieux antisionistes, ceux-ci très minoritaires, mais surtout des moins de 30 ans, biberonnés dans les universités de la Côte Est au décolonialisme, et donc fondamentalement hostiles à l’image d’occupant « suprématiste » que renvoie aujourd’hui Israël, très loin de la « terre de lait et de miel » encensée par ses admirateurs. Un revirement qui devrait faire réfléchir Netanyahou et les faucons de son gouvernement, tant l’appui de la diaspora leur est indispensable.
À ce gros noyau s’est bien sûr agrégé le fort contingent des allogènes naturalisés de fraîche date, qui ne voient dans les juifs riches, si nombreux à New York, que des « super-Blancs », protecteurs et généreux donateurs de l’État hébreu pratiquant à l’égard des Territoires occupés le pire apartheid. L’idée de vider la bande de Gaza de tous ses Palestiniens afin d’en faire « la Riviera du Proche-Orient » ne fut-elle pas soufflée à Donald Trump par le clan Kushner, famille de magnats de l’immobilier dont l’un des fils, Jared, a épousé Ivanka Trump ?
Il serait présomptueux d’affirmer que le résultat de l’élection du 4 novembre s’est joué à Gaza mais, ce qui est sûr, c’est que la victoire de Zohran Mamdani, gifle pour l’establishment financier et les intellectuels américains pris au piège de l’universalisme, marque un tournant dans l’histoire des États-Unis.

Camille Galic, Polémia

. La chanson du jour, Sometimes I Feel Like Screaming – Deep Purple

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#webtube : « Il y a des morceaux qui te prennent aux tripes dès les premières notes… « Sometimes I Feel Like Screaming » de Deep Purple (Purpendicular, 1996) en fait partie. Cette intro à la guitare, longue, hypnotique, presque douloureuse, signée Steve Morse… et puis la voix de Ian Gillan qui arrive, fragile et puissante à la fois. On sent le poids des années, la fatigue, mais aussi une rage sourde. C’est pas du hard rock clinquant, c’est du Deep Purple mature, introspectif, presque blues dans l’âme. 7 minutes 30 de pure émotion qui finissent en crescendo déchirant.

#webtube : « There are songs that grab you by the soul from the very first notes… « Sometimes I Feel Like Screaming » by Deep Purple (Purpendicular, 1996) is one of them. That long, haunting, almost painful guitar intro by Steve Morse… then Ian Gillan’s voice comes in, fragile yet immense. You can feel the weight of the years, the weariness, but also this quiet, burning rage. This isn’t flashy hard rock. This is mature Deep Purple: introspective, blues-soaked, deep. 7:30 of pure emotion that builds into a heart-wrenching climax.

Version Originale

Version en concert

Source : Youtube – Gork