. Les Mondes de Demain

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#webtube : Charles Gave est un économiste et financier français passionné, fondateur de l’Institut des Libertés et de Gavekal, une société de recherche reconnue pour ses analyses pointues sur les marchés mondiaux. Né en 1943 en Syrie, il a forgé sa carrière avec une vision indépendante, souvent audacieuse, qui met l’accent sur la liberté économique et la critique constructive des systèmes en place. Auteur de nombreux livres accessibles et éclairants, il partage généreusement ses idées pour aider chacun à mieux comprendre le monde. Un esprit libre et bienveillant qui inspire par sa clarté et son engagement !

Depuis quelques temps, j’ai un nouvel éditeur, Pierre de Taillac, qui a deux immenses qualités, la première étant d’être le fils de ma sœur et la seconde d’être le meilleur éditeur d’ouvrages militaires en France.

Il y a deux ou trois ans, il a lancé une nouvelle collection, Idées en Liberté, consacrée à des auteurs qui pensent qu’ils ont vraiment quelque chose à dire et qui ont du mal à trouver un éditeur qui partage cette idée.

Ces auteurs ont une caractéristique commune : ils sont parfois invités sur C News, mais jamais sur France Inter(minable).

Depuis, je lui ai donné deux livres, tous les deux écrits en Avignon, sous mes platanes, un cigare à la bouche, un verre de Châteauneuf du Pape à la main, Jeeves le beagle de ma fille (le DAF) à mes pieds, le bruit de fond étant assuré par les cigales.

Le premier fut « La Vérité vous rendra libre », vendu à 35000 exemplaires et le second « Cessez de vous faire avoir » vendu lui à plus de 50000 exemplaires.

Et ce bon Pierre, pour faire bonne mesure a réédité le texte le plus étrange que j’ai jamais produit « Un Liberal nommé Jésus », que j’avais écrit il y a plus de 20 ans qui n’avait pas pris une ride.

Ce cher garçon a l’air de trouver ça très convenable et du coup, il a fallu que je lui en écrive un autre, faute de quoi j’aurais eu des ennuis avec ma sœur.

Le titre de ce nouvel Opus Magnus est

Les mondes de Demain

Et le site de la maison d’Edition se trouve à cette adresse https://editionspierredetaillac.com/

De quoi s’agit-il ?

En fait de la description des mondes nouveaux dans lesquels nous sommes en train de rentrer.

Le précèdent livre était consacré au monde que nous quittions, et donc plutôt au passé.

Celui-ci essaie de discerner quelles sont les tendances lourdes du monde dans lequel nous rentrons

Il s’agit donc d’un effort pour appréhender le futur qui nous attend.

Hélas, et je suis le premier à le savoir « faire des prévisions est extrêmement dangereux, surtout quand cela concerne l’avenir »

Mais ce danger est limité en ce qui me concerne puisque j’ai 82 ans et que je parle des trente ans qui viennent.

Je ne pense pas que mes fidèles lecteurs auront l’occasion de me signaler dans trente ans que je me suis trompé sur tout, au cas, fort probable, où cela serait le cas.

En tout cas, comme le lecteur peut le voir, les exemplaires du livre commencent à être imprimés chez l’industriel dont c’est le métier, en voie d’être chargés sur des camions pour ensuite être distribués aux libraires, avant que de devenir le principal ornement de votre bibliothèque

Et je tiens à rappeler un dernier détail.

Les droits d’auteur de mes ouvrages ne terminent jamais sur mon compte en banque, mais sur celui de l’Institut des Libertes, qui en a bien besoin, compte tenu du prix des croquettes pour le DAF. Et sans le DAF, les bureaux de l’IDL seraient bien tristes.[1]

Et donc, contrairement à ce que dise certains mauvais coucheur sur le Net, les millions d’exemplaires que vous allez commander ne vont en rien ajouter à mon immense fortune.

Tout au plus, cela permettra à notre IDL de continuer à se battre pour que vous ayez accès à   autre chose que l’information officielle.

[1] Vous pouvez passer le voir quand vous voulez au 27 bis rue Copernic pour lui amener des croquettes, prendre un café, et le cas échéant, faire dédicacer les nombreux exemplaires que vous allez offrir à vos amis à Noel.

Je ne peux pas imaginer de meilleur cadeau.

Source : IDLCharles Gave

. Si les Français sont assez c… pour voter RN, Alain Souchon ira… en Suisse !

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#webtube : L’octogénaire n’a pas compris que le mépris de la gauche d’antan ne suscitait plus que l’hilarité. Et la colère. Est-ce un nouveau signe que les élections approcheraient plus vite que prévu ? La gauche people morale (on a le droit d’y voir un oxymore) est de sortie. Et c’est par la voix d’un de ses derniers chanteurs encore debout, vestige des grandes heures des années Mitterrand, qu’elle a proféré son oracle. Invité de Marc-Olivier Fogiel sur RTL, ce vendredi 14 novembre, Alain Souchon a délivré son analyse péremptoire : « On ne sera jamais dans un pays dirigé par le RN. Mais par contre, il monte, il fait peur, tout le monde en parle, ça fait des frissons. Mais si jamais il y avait un Président du Rassemblement national, il y aurait une révolution. » Tout y est ! Y compris le jeu sur les peurs et le chantage au chaos et à la révolution. 

La gauche dans toute sa splendeur, qui ne respecte la démocratie que quand elle penche de son côté. Et quand l’animateur lui rappelle quand même les scores du RN, dans le réel comme dans les sondages (entre 35 % et 37 % des voix), nouvelle leçon de démocratie du camarade Souchon : « Oui, eh bien, 35, ce n’est pas 50 %. » Puisque chacun sait que les macronistes et les socialistes au pouvoir ont fait 50 %.
Mais le chanteur a cru bon d’ajouter cette phrase, qui va coller à sa réputation autant que certains de ses refrains aux oreilles des foules sentimentales : « Je ne crois pas que les Français soient assez cons pour élire quelqu’un du Front national pour diriger », mais, dans ce cas, il « irait en Suisse », a-t-il conclu. Consternation !

Souchon insulte des millions de Français et « se fout de la France »

Sur BFM TV, le député RN Philippe Ballard lui a tranquillement répondu, dénonçant l’insulte faite à des millions de Français tout en s’interrogeant sur le choix de la Suisse. Choix fiscal, pour celui qui a déjà la double nationalité et un beau patrimoine ? Ou choix paradoxal, pour un pays qui accorde lui aussi ses suffrages à l’UDC, parti patriotique et anti-immigration ?

D’autres internautes ont exhumé des déclarations du chanteur très anti-France et pro-européennes, qui sonnent bien mal quarante après, avec le naufrage de l’Union européenne que nous connaissons. Et qui en dit long sur l’attachement à la France de la part des people de gauche. Quelle était donc leur idée de la France ? Des millions de fans pour acheter leurs disques et remplir leurs coffres…

À ce sujet — [SATIRE À VUE] Plutôt qu’un Carrefour City, le bobo espérait… une salle de shoot !

D’ailleurs, sur X, on ne se privait pas de rappeler que Souchon faisait partie, il y a quelques mois, de ces célébrités ayant protesté contre l’implantation d’un Carrefour City dans leur quartier bobo de Paris sous prétexte que ça allait attirer une population plus modeste et perturber leur entre-soi ! J’suis bidon. J’suis bidon…

D’autres, encore, s’interrogeaient sur le choix de la Suisse : pourquoi pas le Venezuela ? Ou un pays du Maghreb ?

Il faut, en tout cas, remercier Alain Souchon de reprendre le refrain rayé de la gauche des années Mitterrand. Une gauche méprisante, hypocrite, antidémocratique et friquée. Surtout, ne changez rien !

Frédéric Sirgant, dans BV

. La chanson du jour, le « Best of » d’automne !

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#webtube : Dans ce « Best of » d’automne vous trouverez près de 3 heures de musique. George Michael, Soulsavers, Steve Hackett, Doombird, Stereophonics… et beaucoup d’autres. Le meilleur de la « Chanson du jour » sur Webtube.

#webtube : This autumn « Best Of » features nearly 3 hours of music. George Michael, Soulsavers, Steve Hackett, Doombird, Stereophonics… and many more. The best of « Song of the Day » on Webtube.

Source : Webtube

. Drones de drame : les drones au secours de l’oligarchie ?

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#webtube : De nombreux gouvernements occidentaux dénoncent le bellicisme de la Russie en pointant du doigt des incursions de drones. Pour Michel Geoffroy, cette étonnante actualité mérite une saine prise de recul…

Des Russes bien maladroits

Si l’on en croit nos médias et nos généraux de plateau, les Russes sont décidément bien maladroits.
Non seulement ils torpillent leurs propres pipelines, non seulement ils tirent sur les centrales nucléaires qu’ils occupent, mais voici qu’ils envoient des drones inertes sur la Pologne ou survolent le Danemark : rien que pour provoquer l’OTAN.
Car, pour nos médias, ces drones sont mystérieux, mais russes ! Ce sont donc des ORNI : des objets russes non identifiés.
Bien entendu, il ne vient pas à l’idée de nos chers médias que ces drones « mystérieux » pourraient constituer une provocation de l’Ukraine et de l’État profond néoconservateur, qui ne veut à aucun prix d’une paix en Europe.
Et une opportunité pour une oligarchie européenne de plus en plus contestée de nous plonger dans la guerre pour conserver un pouvoir chancelant.
Bizarre, vous avez dit bizarre…

Les drones, un écran de fumée

D’abord, la focalisation médiatique sur ces mystérieux ORNI permet de passer sous silence la situation critique de l’armée ukrainienne sur le terrain.
Car là, il n’y a aucun mystère, malheureusement : l’armée ukrainienne continue de reculer, malgré toutes les armes magiques dont l’OTAN l’a dotée depuis 2022 et qui étaient censées changer le cours de la guerre.
Les survols de drones, les sous-marins en panne ou les tankers fantômes occupent notre front médiatique pour faire écran de fumée : ils cherchent à nous faire oublier la défaite probable de l’Ukraine et donc de l’OTAN.
Les drones mystérieux viennent aussi à point nommé pour nous faire peur : car on nous dit que ces drones prouvent que la Russie nous « teste » pour se préparer à nous envahir. Il faut donc que Nicolas paye une fois encore pour garantir sa sécurité et celle de l’Ukraine.

Nous sommes de nouveau seuls

Les ORNI masquent aussi le fait que les États-Unis nous laissent tout seuls face au chaos ukrainien.
Le président Trump n’a pas réussi à mettre un terme au conflit en Ukraine comme il l’avait promis, parce que le système militaro-industriel a été plus fort que lui. Et en raison de l’attitude jusqu’au-boutiste du président ukrainien — qui s’est lui-même légalement interdit de négocier avec la Russie (!) — et de ses alliés européens, travaillés par l’État profond néoconservateur.
Trump a cependant réussi à désengager son pays d’une situation inextricable et à placer les vassaux européens en première ligne, puisqu’il a obtenu que l’Union européenne achète des armes aux États-Unis pour les livrer à l’Ukraine.
Donc, tout bénéfice pour l’Oncle Sam, qui continue d’enfoncer l’Europe et la Russie dans une guerre sans fin tout en engrangeant des ventes d’armes et de GNL, et en négociant, au surplus, des accords bilatéraux avec les Russes comme si de rien n’était.

Des drones au secours de l’oligarchie

Il faut dire que ces mystérieux drones tombent à pic pour l’oligarchie européiste.
Car il est curieux de constater que les principaux protagonistes de la chasse aux ORNI traversent tous une crise politique grave, même si d’ampleur différente.
Ainsi, Von der Leyen est cernée par des procédures judiciaires ou de défiance ; Starmer est contesté dans son parti et les sondages donnent l’opposition gagnante ; Merz est le premier chancelier à n’avoir pas été élu au premier tour et l’AfD perce désormais même à l’Ouest et non plus seulement à l’Est ; la Pologne est divisée entre un gouvernement atlantiste et un président conservateur ; quant à la France de Macron, qui n’a ni gouvernement ni budget, tout le monde connaît sa situation catastrophique.
Pour tous ces politiciens usés, une confrontation avec la Russie, même limitée, serait une option raisonnable pour rester au pouvoir.
Et pour gouverner selon le modèle ukrainien, roumain ou moldave : c’est-à-dire avec une opposition interdite, des médias censurés et la possibilité de rester en fonctions sans élections ou grâce à des votes truqués.

Ah Dieu, que la guerre serait jolie !

Le cas de la France est emblématique sur ce plan.
Emmanuel Macron a perdu le mandat du ciel, comme disaient les Chinois. Quasiment plus personne ne l’approuve. Et même s’il a reçu le Global Citizen Award par l’Atlantic Council, remis par le PDG de BlackRock, Larry Fink (tout un programme !), ses soutiens globalistes l’abandonnent en France et évoquent ouvertement son départ.
Mais Emmanuel Macron ne peut pas partir, car il n’a pas terminé sa mission mondialiste : il lui reste encore à placer la dissuasion nucléaire sous mandat « européen » et à brader le siège permanent de la France au Conseil de sécurité des Nations unies, que lorgne également l’Allemagne.
Donc, il doit rester en fonctions coûte que coûte, même au prix du chaos politique, même au prix de la crise économique, même au prix de la guerre.
Même si l’on peut douter que les survols de drones mystérieux — mais russes — suffisent désormais à sauver un président en perdition.

Michel Geoffroy (*), Polémia

(*) Michel Geoffroy, énarque, essayiste et contributeur régulier de Polémia depuis sa création, a notamment publié, en collaboration avec Jean-Yves le Gallou les différentes éditions du Dictionnaire de Novlangue, ainsi que La superclasse mondiale contre les peuples, La Nouvelle Guerre des mondes ou encore Le crépuscule des Lumières (Via Romana).

. Shein : bien tortueuses, les nouvelles Routes de la soie

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#webtube : Ironie de l’histoire, mauvais alignement des planètes ou tout simplement hasard du calendrier, le Salon du Made in France — une concession supplémentaire au Système avec cet usage imbécile de l’anglais mis à toutes les sauces — a ouvert ses portes le jour même où Sébastien Lecornu donnait son absolution à Shein, qui ne respecte aucune règle environnementale, viole allègrement le droit du travail en devenant le champion toutes catégories de la contrefaçon et en inondant le monde entier de ses vêtements, ustensiles de cuisine et autres gadgets.

Magouilles en tous genres

Alors que son installation dans le très « bobo » quartier du Marais, où est implanté le BHV dirigé par un certain Merlin qui n’a rien d’un enchanteur, donnait du grain à moudre à une bande d’écervelés semblant ignorer que la Chine n’en est pas à son coup d’essai dans sa conquête systématique de l’Europe, Lecornu renonçait en effet à la suspension de la plateforme du site chinois. Une abdication d’autant plus surprenante que, selon Bercy Infos du 10 novembre, 80 % des 200 000 colis expédiés par Shein et contrôlés le 6 novembre par nos douanes se révélaient non conformes — cosmétiques non autorisés, jouets dangereux, appareils électroménagers défaillants…
Pourquoi donc une telle reculade ? Le géant chinois a certes supprimé de son catalogue les « poupées pour pédophiles » et les armes de catégorie A jusque-là en vente libre sur le site du géant chinois, qui jure, en paraphrasant un roman américain à succès, que « le Diable ne s’habille plus en Prada mais en Shein ». Mais le maintien de l’accès à cette plateforme est surtout une soupape de sécurité pour éviter que des millions de Français en rupture de société ne descendent dans la rue. En effet, nos compatriotes, qui ne peuvent pas joindre les deux bouts, asphyxiés qu’ils sont par l’augmentation du coût de la vie, des taxes et autres impôts abusifs, et seront bientôt interdits de découvert bancaire par la bande d’Ursula von der Leyen, pourront quand même se payer des fringues à trois francs six sous, acheter des jouets à leurs gamins ou des robots de cuisine qui risquent de leur sauter à la figure. Nolentes volentes, ils continueront indirectement ainsi d’être les victimes d’un système qui appauvrit notre pays, augmente les fermetures d’entreprises hexagonales et grossit la liste des chômeurs, bien contents cependant de s’offrir une requinpette Shein, Temu ou Ali Baba et de pouvoir, à bas prix, déguiser leurs gamins pour Halloween ou le Carnaval.

Une double tromperie

La gauche parisienne bien-pensante y est allée de sa petite manif le jour de l’intronisation de Shein au sein du BHV, et nos gouvernants ont pris des airs de vierges effarouchées en jurant leurs grands dieux qu’il fallait en finir avec l’entrée du cheval de Chine rue de Rivoli. On allait voir ce qu’on allait voir. Comme le note très judicieusement Thomas Joly, patron du Parti de la France : « Ceux qui ont vendu notre industrie, bradé nos usines, signé les traités de libre-échange les plus délirants avec la Chine feignent aujourd’hui l’indignation devant les “dangers” du commerce asiatique. »
Il suffit en effet de se balader sur les différents marchés de France et de Navarre pour voir, depuis des dizaines d’années, les masses de contrefaçons venues directement de l’ex-Céleste Empire. On ne compte plus les faux sacs ou les fausses écharpes Chanel, Hermès et Cie, ainsi que les fausses baskets Nike ou les faux cachemires Bompard. Mais il y a pire : de faux médicaments, des pneus de contrebande, du miel de pacotille… Bref, tout un éventail de produits acheminés directement par d’énormes flottes de bateaux et d’avions — au diable l’écologie ! — dans notre pays et souvent écoulés par des réseaux proches des trafiquants de drogue, qui consolident leur pouvoir dans notre pays, les triades chinoises et les mafias européennes ayant partie liée.
Et que dire, s’agissant de certains de nos voisins, de l’achat par Pékin des principaux ports et aéroports de Grèce, ou de l’invasion de la même Chine en Italie, même si Giorgia Meloni a dénoncé en 2023 un accord signé en 2019 par ses prédécesseurs ?

La taupe Raffarin dans ses basses œuvres

D’ailleurs, à propos de prédécesseurs, que dire de celui de Sébastien Lecornu, un certain Jean-Pierre Raffarin, qui, depuis 1976 et sur recommandation de Giscard, joue les commis-voyageurs de ce pays communiste jusqu’à la moelle des os ?
« Vous allez me présenter comme un agent de Pékin. La réalité est complexe ; je suis en permanence sur une ligne », confiait l’ancien Premier ministre de France au journal Paris Match lorsqu’en 2003, il est l’un des seuls représentants politiques occidentaux à se déplacer dans le pays en pleine pandémie de SRAS, ce qui lui confère une certaine aura sur place et renforce ses liens auprès des autorités locales. Il fut décoré quelques années plus tard, en présence du président Xi Jinping, de la médaille de l’Amitié devant 6 000 dignitaires chinois, comme l’avaient été Vladimir Poutine ou… Raoul Castro. Rien que du beau monde. C’est le même homme que mandata Sarkozy en 2008 afin qu’il mette de l’huile dans les rouages, Pékin n’ayant pas apprécié que le récent prisonnier de la Santé ait rencontré le Dalaï-Lama et vendu des frégates à Taïwan.
Depuis janvier 2018, représentant spécial du ministère des Affaires étrangères pour la Chine, ainsi que membre du conseil d’administration de la China Europe International Business School de Shanghai, Raffarin s’est toujours bien gardé de prononcer les mots « dictature » et « censure » s’agissant de ce pays qu’il connaît sur le bout des doigts, bien qu’il ne pratique pas le mandarin, contrairement à son épouse qui parle couramment le chinois. C’est toujours le même Pékin — ou plutôt péquin — qui a posé avec l’empereur de l’industrie pharmaceutique Alain Mérieux les bases du laboratoire de haute sécurité dans la ville de Wuhan, la maudite patrie du Covid. On connaît la suite.
Émissaire depuis maintenant plus de vingt ans de Chirac, Sarkozy, Hollande et Macron, Raffarin donne des cours à la Business School de Shanghai contre espèces sonnantes et trébuchantes et se produit même à la télévision chinoise pour vanter les réalisations du régime. N’oublions pas également qu’il a été le premier à accueillir dans son Poitou natal un Institut Confucius, ces têtes de pont de l’infiltration de Pékin en Europe, institut qui a également essaimé à Paris avant d’aller poser ses valises à Tahiti et… à Nouméa, dont les volontés d’indépendance nous ont coûté une fortune.

Castaner, d’« En marche » à la Longue Marche

Autre figure de la capture des élites européennes choisies pour promouvoir « les nouvelles routes de la soie » : un certain Christophe Castaner qui, après son passage à Place Beauvau et sa présidence du conseil de surveillance du port de Marseille — c’est bien commode pour les Chinois d’avoir des relations pareilles — a été choisi par Shein en décembre 2024 pour jouer les conseillers, en même temps que Nicole Guedj, ancienne secrétaire d’État dans deux gouvernements Raffarin et militante des droits de l’homme — que pense-t-elle des persécutions contre les Ouïgours astreints au travail forcé dans les camps du Lao Gai ? — et Bernard Spitz, un ancien patron d’Allianz.
Avec un cynisme absolu, Donald Tang, le patron de Shein, indiquait avoir recruté « l’acteur clé du secteur du transport international » qu’est Castaner, président (toujours en activité) de la société concessionnaire des autoroutes et du tunnel du Mont-Blanc, « pour son expérience significative dans l’administration publique, la gouvernance et la planification stratégique, ainsi que pour sa connaissance du territoire ». On ne peut être plus clair, et on voit les résultats de cette embauche aujourd’hui, alors même que Castaner s’est discrètement écarté de Shein et observe, de Conrart, un silence prudent maintenant que le BHV est tombé — qu’on le veuille ou non — dans l’escarcelle chinoise.
Dès l’embauche de l’ancien ministre de l’Intérieur, la Fédération française du prêt-à-porter féminin avait déploré le « soutien apporté à Shein par d’anciens responsables politiques ». Peine perdue, car Castaner se disait prêt à travailler main dans la main avec une entreprise qui « a une vraie volonté de s’adapter aux attentes européennes et démocratise la mode européenne », à coups de 7 200 nouveaux modèles de vêtements par jour, qui inondent le marché mondial et rendent « accros » un grand nombre de personnes fragiles. L’ancien protégé du caïd marseillais Christian Oraison, abattu en 2008 de plusieurs balles à Manosque, assurait, dès la prise de ses nouvelles fonctions, que « Shein démocratise la mode pour tous » et critiquait vertement la proposition de loi visant à taxer les produits issus de la fast fashion.

Une loi suspendue. Par qui, pourquoi ?

Le 15 mars 2024, les députés votaient à l’unanimité une loi visant à réduire l’impact environnemental de l’industrie textile. Aussitôt, le géant chinois se mettait en chasse et recrutait l’influenceuse Magali Berdah, établie maintenant à Dubaï après de nombreux déboires judiciaires en France, pour réaliser une vidéo dans laquelle elle partait à la rencontre des Français afin de défendre la fast fashion chinoise et adhérer à la cause de Shein et de son slogan : « La mode est un droit, pas un privilège. » Berdah, qui a également tâté de la politique en tournant des vidéos avec Zemmour, Le Pen, Ciotti et ne tarit pas d’éloges sur Bardella. Quinze mois plus tard, et après un travail de sape conjoint de Shein et Temu pour détricoter la loi — c’est le cas de le dire — le texte arrivait au Sénat où il perdait de sa substance initiale après des rencontres entre certains sénateurs — notamment Sylvie Valente Le Hir — et les dirigeants de Shein. Le texte était cependant voté en juin dernier et devait passer en commission mixte paritaire avant une adoption définitive. Mais le gouvernement bloque volontairement la tenue de cette réunion depuis des mois.
Cerise sur le gâteau, l’Union européenne conteste le texte voté par le palais du Luxembourg, reproche à la France de cibler des prestataires étrangers comme Shein et Temu, et pointe le risque de voir émerger une restriction de la libre circulation des marchandises.
Et pendant ce temps-là, Serge Papin, nouveau ministre du Commerce, se félicite que Shein ait accepté de supprimer sur son site Internet Market Place, qui vend des produits dont on ne sait pas d’où ils viennent et qui ne respectent aucune norme de santé, aucune norme environnementale, aucune norme sociale. Une broutille qui permet d’amuser la galerie et de mener en laisse le toutou France.
Et pendant que Pékin accroît son emprise commerciale dans le pays, nos confrères de Radio France publient une intéressante vidéo rappelant que la famille royale qatarie possède plus de 70 immeubles de prestige à Paris et sur la Côte d’Azur, dont le prestigieux hôtel Martinez à Cannes. Grâce à un certain Nicolas Sarkozy, ces princes du désert bénéficient d’un avantage fiscal sur les plus-values accordé en 2008. C’est ainsi qu’après avoir vendu au milliardaire Xavier Niel, gendre du multimilliardaire Bernard Arnault, ce joyau de l’île Saint-Louis qu’est l’hôtel Lambert, Abdallah ben Khalifa Al Thani aurait dû débourser 7 millions d’euros. Elle n’est pas belle, la vie ?

Françoise Monestier, Polémia

. Témoignages de Bratislava, Slovaquie. « La France, on ne la reconnaît plus »

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#webtube : Le vent froid descend du Danube et balaie la place Hodžovo, devant le palais présidentiel. Les trams grincent, les bus s’engouffrent dans le rond-point, et la façade blanche du Grasalkovičov palác reflète une lumière grise d’hiver. Quelques passants pressent le pas ; d’autres s’arrêtent pour regarder la garde changer, cérémonie quotidienne sous la bannière bleue à double croix blanche. Ici, on est à peine à dix minutes à pied du château, mais déjà dans une autre Bratislava : plus moderne, plus nerveuse, le carrefour d’une Europe centrale qui regarde l’Ouest… avec un mélange de fatigue et d’incrédulité.

Voici quelques témoignages, recueillis lors d’un reportage récent, sur place, en marge du Conservative Summit.

“On ne comprend plus votre pays”

Devant la station de bus, Peter, la cinquantaine, gilet fluorescent sur les épaules, fume sa cigarette avant de reprendre le service pour la société municipale de transports. “Moi, j’ai travaillé deux ans à Lyon, raconte-t-il en français correct. J’habitais en Suisse alors. En 2008, c’était encore un beau pays. Aujourd’hui, quand je vois les infos, j’ai l’impression que c’est devenu une jungle. Des voitures brûlées, des agressions, des migrants partout. Comment les Français ont-ils pu laisser faire ça ?”

Il secoue la tête, tire sur sa cigarette, puis ajoute : “Chez nous, il y a des problèmes aussi, mais on garde le contrôle. Nous voulons rester Slovaques. Et les jeunes, eux, ne veulent plus partir en France : ils préfèrent l’Autriche, la Suisse, le Canada.”

Hviezdoslavovo námestie, miroir des conversations

En descendant vers le centre historique, la grande artère Štefánikova mène à la place Hviezdoslavovo námestie, large allée piétonne bordée d’arbres et de cafés. C’est ici que les touristes s’arrêtent, face au Théâtre national slovaque et aux terrasses du café Mayer, fondé en 1873, vestige d’un Bratislava encore viennois.

À l’intérieur, nappes blanches, pâtisseries à la crème et serveurs en gilet noir. Katarína, la serveuse, pose deux kremes sur la table : “Des Français, j’en vois tous les jours. Ils sont polis, mais tristes, souvent. Et ils me disent que chez eux, on ne peut plus parler de rien. Ici, on peut discuter politique sans se faire insulter. On a nos divergences, bien sûr, mais pas cette haine entre gens d’un même pays.”

À la table voisine, un couple de retraités allemands, en voyage organisé, suit la conversation.

Paul, ancien ingénieur de Hambourg, intervient : “Nous aussi, nous avons les mêmes problèmes. Trop de migrants, trop de violence, et personne n’ose le dire. C’est pour cela que beaucoup d’Allemands viennent visiter l’Europe de l’Est. Ici, on se sent encore en sécurité.”

Son épouse approuve d’un signe de tête : “Regardez : on peut se promener le soir sans peur.  A Hambourg , je n’oserais plus après 22 heures.”

“Nous ne voulons pas devenir comme l’Ouest”

Au pied du château, sur la rue Zámocká, un petit café moderne accueille les étudiants de l’université Comenius, toute proche.

Tomas, 22 ans, y prépare un exposé d’histoire: “Je n’ai rien contre la France. J’aime sa culture, sa littérature. Mais votre société donne le sentiment d’être fatiguée, divisée, sans repères. Ici, les gens veulent éviter ça. On veut être modernes, mais pas déracinés.” Sa camarade Lucia, étudiante comme lui, ajoute : “Je suis allée à Paris l’an dernier pour un stage. C’était magnifique… mais j’ai aussi vu la misère, la peur dans le métro, les regards, les tensions. Mes parents m’ont dit : plus jamais seule là-bas.”

Tous deux insistent : leur génération regarde davantage vers Vienne, à une heure de train, que vers Paris ou Berlin. “L’Autriche est un modèle de stabilité, dit Tomas. En France, on a l’impression d’un pays qui se bat contre lui-même.”

Dans une ruelle de la vieille ville, à deux pas de la cathédrale Saint-Martin, Miroslav, un chauffeur de taxi Bolt, nous déposé. “Je regarde parfois les informations sur la France : grèves, violences, attentats. C’est triste. Vous aviez tout : la beauté, la liberté, la culture. Et maintenant, vous laissez des politiciens détruire tout cela.”

Il hausse les épaules : “Ici aussi, il y a des pauvres, mais on travaille. On se lève tôt, on respecte les règles. Les gens ont peur de perdre ça si on ouvre trop les frontières.”

Des touristes français… gênés

Sur l’esplanade du château de Bratislava, les pavés brillent après une averse. La vue embrasse le Danube, le pont SNP et, au loin, les tours de Petržalka.

Un groupe de touristes français, venus de Rodez, prend des photos devant la forteresse. Jean-Louis, retraité, avoue à demi-mot : “On comprend que les gens d’ici nous jugent sévèrement. On a laissé filer notre pays. En France, on a peur de tout : dire un mot de travers, sortir le soir, même afficher un drapeau. Ici, ils ont encore de la fierté.” Sa femme Sylvie nuance : “Mais il ne faut pas idéaliser non plus. Tout n’est pas parfait. Les salaires sont bas, les jeunes partent à l’étranger.”

Un autre touriste, qui visite la ville, avec eux, intervient : “C’est vrai, mais au moins ils savent ce qu’ils sont. En Europe de l’Ouest, on ne sait plus si on est européen, africain ou américain.”

Devant le Parlement, la méfiance vis-à-vis de l’Ouest

Un peu plus loin, au pied du Parlement slovaque, le seul agent de sécurité regarde la foule de touristes monter vers le château.

Il ne veut pas donner son nom, mais accepte de parler quelques minutes : “Je ne comprends pas ce qui arrive à vos pays. En France, vous tolérez des violences contre la police, contre vos professeurs, contre vos églises. Ici, ce serait impensable. Nous respectons nos institutions, même si nous critiquons les politiciens (…) Je suis allée à Marseille cet été. J’ai aimé la mer, la lumière. Mais j’ai eu peur avec ma femme le soir. Et puis, on sent une tension… C’est comme si tout le monde se méfiait de tout le monde. Ce n’est pas normal pour un pays qui se dit libre. Et une autre chose m’a choqué : je me croyais plus en Afrique qu’en France en marchant dans la rue”

Une fracture culturelle européenne

En soirée, sur Hviezdoslavovo námestie, les lampadaires s’allument. Les familles flânent, les musiciens de rue jouent du violon, et les touristes s’attardent devant le théâtre illuminé.

Dans un bar à vin, Andrej, 40 ans, consultant, résume la situation à sa manière : “Nous, en Europe centrale, nous avons appris ce qu’était l’oppression : le communisme, la censure, la peur. L’Ouest, lui, n’a pas connu cela depuis longtemps. Et aujourd’hui, c’est vous qui vous autocensurez, qui avez peur de vos propres mots. C’est étrange : vous avez oublié ce que nous avons appris dans la douleur. En France, quand une femme se fait insulter dans la rue, on dit que c’est culturel. Ici, c’est puni, ou alors on corrige celui qui le fait. Mais attention, Bratislava change vite aussi. Il y a plus de vols, plus d’agressions qu’avant. On n’est pas à l’abri du même destin.”

Le lendemain matin, dans la lumière pâle de novembre, la cloche de la cathédrale Saint-Martin sonne neuf heures. Devant la boulangerie Konditorei Kormuth, fréquentée par les touristes pour son décor d’époque, une file s’étire.
Mária, une retraitée, achète son pain et résume en une phrase le sentiment de nombreux Slovaques rencontrés au fil des rues : “Avant, on regardait l’Ouest avec envie. Aujourd’hui, avec peur.”

Elle se tourne vers le château, qui domine la ville. “L’Europe de l’Ouest a perdu la raison. Trop de slogans, trop d’idéologie, pas assez de cœur. Chez nous, on veut rester simples, chrétiens, européens. Pas modernes au point d’oublier qui on est.”

Sur les rives du Danube, les bateaux-hôtels se balancent doucement. Des touristes tchèques discutent, des joggeurs passent, les tramways traversent le pont vers Petržalka.

Un couple d’Espagnols, Laura et Sergio, venus de Valence, observe la ville. “Ici, on respire mieux. En Espagne aussi, on sent la colère monter. L’Europe entière doute. Mais en Europe centrale, ils ont encore le sens du réel. Peut-être qu’ils nous montreront la voie.”

Le Danube reflète les tours modernes et les vieilles pierres. Entre deux mondes, Bratislava semble contenir le secret que l’Ouest a perdu : celui du bon sens.

YV

Breizh-info.com

. Immigration : les Britanniques encore plus favorables que les Américains aux expulsions de clandestins criminels

Articles : Nov. 2025Oct. 2025Sept 2025Aout 2025
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#webtube : Une nouvelle étude d’opinion menée au Royaume-Uni révèle une tendance massive : les Britanniques soutiennent largement l’expulsion des migrants illégaux, y compris ceux n’ayant commis aucun crime autre que leur entrée clandestine. Des chiffres qui dépassent même les positions déjà connues de l’opinion américaine, pourtant régulièrement décrite comme « dure » sur ces questions.

Un soutien écrasant aux expulsions : 81 % pour le renvoi des clandestins criminels

Selon un sondage réalisé par l’institut JL Partners pour le média GB News, 81 % des Britanniques souhaitent que les étrangers en situation irrégulière ayant commis un délit soient expulsés sans délai.
À peine 8 % s’y opposent.

Plus significatif encore : même lorsque la question ne mentionne aucun crime66 % des sondés se prononcent pour l’expulsion de tous les migrants entrés illégalement au Royaume-Uni.
Un rapport de force écrasant : quatre fois plus de favorables que d’opposants (15 %).

Cette ligne se retrouve dans quasiment toutes les catégories :

  • hommes et femmes,
  • classes populaires comme classes moyennes,
  • électeurs conservateurs… mais aussi libéraux-démocrates et écologistes,
  • et même au sein de minorités ethniques, à l’exception d’un bloc Indien-Pakistanais-Bangladais plus partagé.

La réaction politique n’a pas tardé.

Nigel Farage, figure centrale du Brexit, voit dans ces chiffres la preuve d’un basculement profond de l’opinion : « Le centre se déplace très vite. Les Britanniques ont simplement eu assez. »

Selon lui, le pays vit les conséquences directes de dizaines d’années de politique migratoire laxiste, notamment depuis que les arrivées par petites embarcations se sont multipliées dans la Manche.

Les Britanniques encore plus fermes que les Américains

JL Partners a comparé les résultats du sondage britannique à une enquête identique menée aux États-Unis.
Le contraste est spectaculaire :

  • 66 % des Britanniques veulent expulser tous les clandestins ;
  • seulement 50 % des Américains répondent la même chose ;
  • l’écart entre favorables et opposants est de +52 points au Royaume-Uni, contre +23 points aux États-Unis.

Selon Tom Lubbock, cofondateur de l’institut :

« La crise des bateaux a rendu les Britanniques très attentifs et beaucoup plus tranchants. Dix ans plus tôt, les chiffres auraient été totalement différents. »

Un pays en tension identitaire : 86 % perçoivent un conflit “immigrés vs natifs”

Ce sondage ne tombe pas dans le vide.
Il rejoint une série d’études montrant une inquiétude profonde sur l’avenir culturel du Royaume-Uni :

  • 86 % estiment qu’il existe une tension grandissante entre immigrés et natifs ;
  • la moitié juge que le pays « change trop vite » ;
  • et une large pluralité souhaite un retour à « ce qu’était le pays autrefois ».

Fait notable : ce glissement est en grande partie dû à la population britannique « historique », qui se montre désormais beaucoup plus inquiète qu’il y a cinq ans.

Une autre enquête citée montre même que, sur certains sujets, les électeurs conservateurs britanniques adoptent des positions plus fermes que les électeurs de Donald Trump.
Par exemple, 70 % des Britanniques situés à droite estiment qu’« il est mauvais pour la société si les Blancs deviennent minoritaires ».
Un chiffre sans précédent dans un sondage grand public au Royaume-Uni.

Le résultat de deux décennies de bouleversements démographiques

Le sondage éclaire une réalité rarement admise dans les médias : l’immigration de masse est devenue le premier moteur de la croissance démographique du Royaume-Uni au XXIe siècle.

Avec ses conséquences :

  • pression sur le logement,
  • hausse des loyers,
  • saturation des services publics,
  • insécurité croissante dans certaines villes.

Face à cela, le soutien populaire aux expulsions de clandestins — qu’ils soient criminels ou non — apparaît comme une réaction de survie identitaire.

Enoch Powell, il y a plusieurs décennies, eu raison avant tout le monde (et fût persécuté pour cela).

Breizh-info.com

. Jeune diplômée, France Travail lui propose un emploi de Père Noël

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#webtube : Titulaire d’un master en finances, on lui propose de devenir mère Noël… Une jeune fille diplômée d’un master de finances recherche un premier emploi sur le site de France Travail. Il lui est proposé un job de Père Noël en CDD

Une recherche d’emploi ? L’algorithme de France Travail farfouille dans sa base donnée. Il classe, il élimine, sélectionne et cherche encore. Sans broncher. Au terme de ses allées et venues dans les fichiers, il déniche le job en correspondance avec le profil du demandeur. L’algorithme est intelligent. Le jardinier jardinera, le comptable comptera… La jeune fille de 23 ans titulaire d’un master de finances veut y croire. Elle financera. Les circuits moulinent… Roulement de tambour… France Travail lui a trouvé un CDD de 28 heures par semaine pour faire le Père Noël dans les rues de Reims.

Manteau rouge et barbe blanche

Ni le sexe, ni les compétences ne destinent la candidate à poser en manteau rouge et barbe blanche aux côtés d’enfants qui ne croient plus à rien. La mission consistait, on le suppose, à les achever avec une Mère Noël s’interrogeant sur sa non-binarité. Une version trans, portée sur la finance, hésitant entre descendre par la cheminée ou prendre l’ascenseur avec Bruno Le Maire.

Reims était sur le point de se doter d’un Papa Noël woke enguirlandé par les passants. Economie de décorations et d’enluminures. La stratégie n’a pas sauté aux yeux de la jeune diplômée qui s’attend désormais à se voir proposer un emploi de bûcheron en quête d’un beau sapin roi des forêt. France Travail dispose d’un large panel d’occupations adaptées au féminisme ambiant. Dompteuse d’algorithme ou meneuse de revue chez Microsoft. Les progrès de l’intelligence surnaturelle offrent de multiples débouchés.

Auprès du Parisien , la mère de l’infortunée chercheuse d’un premier emploi déplore les dysfonctionnements du procédé. La direction départementale de France Travail se défend via le quotidien L’Union en affirmant qu’il « n’y a eu ni mise en relation, ni mise en contact sur cette offre particulière » entre la candidate et l’employeur. L’institution a « tenté le coup ». Sur un malentendu, le Père Noël devenait madame et son bagage universitaire faisait office de hotte. C’était bien joué.

Jany Leroy, dans bv

. Programme logement du nouveau maire de New York : le parfait logiciel gauchiste

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#webtube : L’objectif implicite ou explicite est de créer des citadelles électorales inexpugnables. Zohran Mamdani, candidat démocrate et DSA (Democratic Socialists of America), a remporté largement l’élection municipale de New York, le 4 novembre dernier, sur la base d’un programme social et redistributif apparemment attractif pour une grande partie de l’électorat. Ce succès très médiatisé en France a bien été noté pour toutes les composantes de la gauche française, à l’instar d’Emmanuel Grégoire, candidat de la coalition PS-PCF à la succession d’Anne Hidalgo à la mairie de Paris : « L’espoir d’un avenir meilleur s’est concrétisé cette nuit pour New York. Inspirons-nous de cet élan pour ouvrir la voie d’une victoire de la gauche à Paris en 2026 face à aux droites extrêmes et réactionnaires qui tournent le dos aux urgences sociales et climatiques. » Libération vérifie, pour sa part, les propos d’Olivier Faure pour qui la ville de Paris applique déjà le programme logement de Mamdani.

Programme logement gauchiste

La gauche française est effectivement en terrain connu, avec le programme logement de Mamdani et sa volonté de rendre le logement abordable et accessible. On y retrouve, en effet, quatre composantes bien connues d’un programme logement gauchiste.

La première est le blocage des loyers : Mamdani s’est engagé à geler les loyers de tous les appartements à loyers réglementés pendant quatre ans, ce qui concerne 2 millions de résidents, sur les 8,3 millions de la ville. C’est un classique des politiques de gauche et Mamdani ne fait d’ailleurs que reprendre la politique de son prédécesseur démocrate Bill de Blasio, maire de 2014 à 2021, qui avait mis en œuvre des gels de loyers en 2015, 2016 et 2020. Pour mémoire, les dispositifs de régulation des loyers ont éventuellement une efficacité à court terme, puisqu’ils procurent un avantage de prix pour les locataires ciblés (locataires en place ou entrants), et c’est la raison principale pour laquelle ils sont attractifs et mis en place. En revanche, ils induisent des perdants (propriétaires bailleurs, candidats locataires) et ont des conséquences de moyen et long terme qui peuvent être particulièrement négatives : baisse de l’investissement et effets d’éviction et de réduction de l’offre. Bien entendu, les villes de gauche françaises ont mis en place un tel dispositif établi dans une loi de 2018 : Paris, Lille, Plaine Commune (Saint-Denis, Aubervilliers, La Courneuve), Lyon et Villeurbanne, Est Ensemble (Montreuil, Pantin, Bagnolet, Bobigny, etc.), Montpellier, Bordeaux et Grenoble-Alpes Métropole.

À ce sujet — New York : « Je suis musulman. Je suis socialiste démocrate. Je refuse de m’en excuser »

La deuxième composante est la production de logements locatifs sociaux ou abordables. Mamdani s’est engagé sur la création de 200.000 nouveaux logements abordables sur dix ans, soit 20.000 appartements par an. Ces logements seraient soumis au contrôle des loyers, construits par des opérateurs d’intérêt général et destinés aux ménages gagnant moins de 70.000 dollars par an – revenu médian des locataires new-yorkais. Vu de France, on est en territoire connu, avec l’obligation de construction de 25 % de parc social pour toutes les communes non rurales depuis une loi de 2000. Les grandes villes françaises, dont 8 sur 10 ont une municipalité de gauche, sont pour la plupart favorables à un développement toujours plus important du logement social.

La clim’ ou l’amende

Il ne faut pas oublier la troisième composante « climatique » avec, par exemple, un soin pour la « chaleur extrême » : Mamdani prévoit de rendre obligatoire, pour les propriétaires de logements, la garantie d’une température intérieure maximale de 78 °F (25 °C) lorsque la température extérieure est de 82 °F (28 °C) ou plus, avec installation de capteurs de chaleur dans les immeubles ayant des violations répétées. Donc, soit on installe la climatisation, soit on paye une amende… À Paris, rappelons le projet du maire adjoint communiste au Logement Jacques Baudrier de changer les immeubles haussmanniens en « logements sociaux verts ».

Arrivons, enfin, à la quatrième composante : le financement. Ce programme logement coûte cher, avec un triplement des investissements (100 milliards de dollars, contre 30 milliards). Tout sera réglé par l’alourdissement de la fiscalité (10 milliards de dollars de mesures fiscales pour « taxer les riches ») et de la dette. Mamdani peut, sur ce dernier point, s’inspirer de la ville de Paris, dont la dette s’est envolée de 1,4 milliard d’euros, en 2000, à 10,6 milliards, en 2024.

Finissons par quelques considérations d’économie politique. Quelles que soient les raisons qui ont amené une majorité de New-Yorkais a élire un candidat très à gauche, il faut constater que les politiques municipales de gauche, particulièrement celles dans le champ du logement, conduisent à changer le peuplement et, donc, le corps électoral par l’arrivée de populations favorables aux municipalités ; notamment via le logement locatif social concomitamment aux départs de populations en désaccord (sécurité, propreté, fiscalité, immigration). L’objectif implicite ou explicite est de créer des citadelles électorales inexpugnables, comme l’atteste le fait que 8 des 10 plus grandes villes de France sont à gauche, et avec d’incertaines capacités de victoire pour la droite dans la plupart de ces villes, lors des prochaines élections municipales.

Georges Le Breton, dans BV

. Philippe Vardon alerte sur « l’idéologie frériste » dans les Alpes-Maritimes

Articles : Nov. 2025Oct. 2025Sept 2025Aout 2025
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#webtube : À Nice, le préfet dénombre pas moins de dix mosquées affiliées aux Frères musulmans. Derrière l’image resplendissante de la cité azuréenne, une tout autre réalité se joue. À quelques encablures de la cathédrale Sainte-Réparate, les mosquées pullulent. La cinquième ville de France en compte près d’une vingtaine.

Nice. Le long de la promenade des Anglais, la mer brille d’un bleu qui reflète un soleil insolent. Dans le mythique hôtel Negresco, touristes et grandes fortunes savourent les charmes de la fourmillante station balnéaire. Cours Saleya, fleurs, socca, fruits et légumes mêlent leurs couleurs méridionales aux façades baroques des chapelles de la vieille ville. Mais derrière l’image resplendissante de la cité azuréenne, une tout autre réalité se joue. À quelques encablures de la cathédrale Sainte-Réparate, les mosquées pullulent. La cinquième ville de France en compte près d’une vingtaine.

Dix d’entre elles sont directement affiliées aux Frères musulmans. L’information provient directement du préfet des Alpes-Maritimes, saisi par Philippe Vardon, conseiller régional PACA (IDL) et conseiller municipal de la ville de Nice. Dans un courrier, que ce proche collaborateur de Marion Maréchal a rendu public jeudi 13 novembre, le haut fonctionnaire confirme l’implantation de « la mouvance frériste » dans le département maralpin. Baptisée « Musulmans de France », celle-ci est représentée par l’Union des musulmans des Alpes-Maritimes (UMAM) et la Fédération azuréenne des mosquées et institutions islamiques indépendantes (FAMII). « L’UMAM regroupe six lieux de culte sur Nice et un sur Menton. Les associations affiliées à la FAMIII sont gestionnaires de quatre lieux à Nice », confirme le préfet, qui prend soin de préciser que « s’agissant de leur activité, aucun trouble à l’ordre public n’est actuellement à relever concernant l’exercice du culte ».

Le collège hors contrat Avicenne

Le préfet souligne aussi la présence d’un établissement scolaire privé hors contrat affilié à la mouvance frériste. En 2024, le collège Avicenne a fait l’objet d’une fermeture administrative préfectorale en raison de l’opacité financière de sa gestion, mais six mois plus tard, le tribunal administratif de Nice a choisi d’annuler cette fermeture, estimant la décision « disproportionnée ». L’État a fait appel de cette annulation. Une gestion à la française, en somme, après la publication, il y a six mois, du rapport sur l’entrisme des Frères musulmans. Depuis le mois de septembre, un autre projet scolaire est sous les feux des projecteurs : l’installation d’un cabinet médical dans la villa emblématique d’un quartier du centre-ville pourrait, en réalité, masquer l’ouverture d’une école coranique.

À ce sujet — [POINT DE VUE] Rapport sur les Frères musulmans : une conclusion affligeante !

« À l’heure où la France commémore les victimes du terrorisme islamiste, ce courrier confirme que l’idéologie frériste, matrice du séparatisme islamiste contemporain (jusque dans ses tendances djihadistes), s’enracine méthodiquement dans les Alpes-Maritimes. » Dans un communiqué, Philippe Vardon est revenu sur le combat qu’il mène depuis vingt ans, « souvent sous les sarcasmes politiques ou médiatiques ». Désormais, le préfet vient à son secours. Le Nissart a volontairement choisi d’attendre l’anniversaire des attentats du 13 novembre pour publier le courrier de la préfecture, daté du 19 août. Comme un puissant signal d’alarme. Dix ans plus tard, où en sommes-nous de notre réponse à l’islamisme ? Car Nice a l’âme qui saigne. Le sang des 86 morts, écrasés par un camion-bélier le 14 juillet 2016, rougit encore la Méditerranée pour ceux qui savent encore voir. Il y a cinq ans, trois personnes étaient poignardées dans la basilique Notre-Dame, le 29 octobre 2020, par Brahim Aouissaoui aux cris d’« Allah akbar ».

« L’interdiction des Frères musulmans »

Alors Philippe Vardon ne décolère pas : « On ne peut s’arrêter au constat : que les autorités écrivent aujourd’hui qu’ »aucun trouble à l’ordre public n’est relevé » ne saurait tenir lieu de politique. L’islamisme est en soi un trouble à l’ordre public ! ». Le préfet a pourtant pris soin de détailler l’action, ô combien efficace, de l’État : la cellule de lutte contre l’islamisme et le repli communautaire (CLIR) est sur le pied de guerre et travaille avec l’ensemble des services du département en lien avec les procureurs de la République. « Les CLIR se coordonnent également en permanence avec les groupes d’évaluation départementaux et les cellules de prévention de la radicalisation et pour l’accompagnement des familles, pilotés sous ma présidence, et s’appuient régulièrement sur les comités opérationnels départementaux antifraudes », affirme le préfet. Dormez, braves gens, la cellule travaille avec toutes les cellules et vous l’assure : elle « prend des mesures adaptées pour chaque dossier ou situation signalés à chaque fois que cela s’avère nécessaire ».

Très clairement insuffisant pour l’ancien identitaire niçois qui réclame, dans son communiqué, « un contrôle renforcé, permanent et transparent des structures identifiées comme liées à la mouvance frériste ». Contacté par BV, l’intéressé rappelle que Marion Maréchal et son mouvement Identité-Libertés exigent « l’interdiction des Frères musulmans », comme l’a décidé l’Autriche. Reprenant l’exemple du collège Avicenne, le Niçois se désespère : « Nous avons un État qui se lie les mains lui-même. Il faut arrêter de se cacher derrière des arguties administratives et financières. » Pour l’élu, « interdire l’idéologie frériste est le moyen qui permettra de criminaliser leurs activités, expulser les imams, interdire la diffusion de leurs textes ». Le militant patriote avertit : « L’expérience l’a démontré : attendre, c’est toujours attendre qu’il soit trop tard. »


Yves-Marie Sévillia
, dans BV