. F. Asselineau vs P. Béchade : Budget 2026, réforme des retraites, une France au bord de la rupture


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#webtube : Budget 2026, réforme des retraites, crise du pouvoir : une France au bord de la rupture | Interview Politique. Aujourd’hui, nous avons reçu François Asselineau (Président UPR) et Philippe Béchade (éditorialiste) pour décrypter la situation politique et économique inédite que traverse la France. Après neuf jours de turbulence, le gouvernement Lecornu II semble avoir temporairement sauvé sa tête grâce à la suspension de la réforme des retraites et au choix du Parti socialiste de ne pas déposer de motion de censure.

Au cours de cette interview croisée, nous sommes revenus sur le fragile projet de budget 2026, avec ses économies substantielles, son effort fiscal ciblé sur les plus aisés et le gel de certaines prestations sociales dans un contexte économique incertain ; la suspension de la réforme des retraites et ses implications politiques ; ainsi que la crise structurelle du présidentialisme et la montée des forces politiques radicales. Avec nos invités :François Asselineau, Président de l’Union Populaire Républicaine (UPR) et Philippe Béchade, Rédacteur en chef des Publications Agora

Source : TV Finance

. Macron, l’humiliation permanente ! | I-Média – TVL


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#webtube : Cette semaine dans « I-Média », Jean-Yves Le Gallou et Floriane Jeannin décryptent les récentes humiliations d’Emmanuel Macron, sur la scène internationale comme dans le paysage politique français.

📷 L’image de la semaine : Macron humilié à l’international Le malaise, voilà ce que nous inspire l’entrevue entre Emmanuel Macron et Donald Trump qui a déclaré « au sommet de la paix à Gaza » : “J’ai du mal à croire que Macron adopte une approche discrète, c’est mon ami, merci Emmanuel !” pour souligner le rôle du chef de l’Etat dans cette opération diplomatique. Un peu plus tard, le président des Etats-Unis s’amusait à répéter qu’il s’entendait « avec les durs » mais pas « avec les faibles », une humiliation cinglante de plus pour le président français… 📰 Le dossier du jour : Macron débordé au national Alors que le président sort du Top 50 du baromètre politique de Paris Match, il rejette la responsabilité du « désordre » politique alors que la France s’enfonce dans une crise institutionnelle sans précédent. 💡 Les pastilles de l’info :

  • JT de France 2 : la grave confusion entre Samuel Paty et Dominique Bernard, commise par Léa Salamé-Glucksmann et Julian Bugier.
  • Libération remercie Badinter pour Lola : Honte !
  • Le Parisien ou Closer ? : quand la presse people est plus politique que le mainstream
  • BFM a cassé sa boule de cristal sur le Nobel de l’économie et Gabriel Zucman
  • Telegram dézingue les politiques français qui soutiennent “Chat Control”

🔴 Conclusion 🎙️ Portrait piquant : Benjamin Duhamel, de BFMTV à France Inter

Source : TVL

. Commémorations pour Samuel Paty, France Info invite Abdelali Mamoun : «ce personnage, Emmanuel Paty», «discrimination envers la communauté musulmane constamment ostracisée, accusée et bouc émissaire»


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#webtube : Incroyable ! Le jour de la commémoration de l’assassinat de Samuel Paty, Abdelali Mamoun, imam de la mosquée de Paris, en parle ainsi : « Ce personnage, Emmanuel Paty… Quand on parle d’Emmanuel Paty les Musulmans en ont marre, parce que c’est eux qui sont visés.»

https://www.fdesouche.com/2023/11/14/abdelali-mamoun-imam-de-la-grande-mosquee-de-paris-ou-sont-ces-1200-actes-antisemites-quil-y-a-eu-en-france-les-propos-antisemites-tenus-dans-le-metro-et-lagression-du-rabbin-sont-le

https://www.fdesouche.com/2019/10/10/limam-abdelali-mamoun-compare-la-marseillaise-et-les-appels-au-djihad

Source : FDS

. Faure-Retailleau, même combat


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#webtube : Les générations futures paieront. C’est cela que nous proposent les champions de l’économie de la fausse droite, qui prétendent éviter le chaos et assurer la stabilité du pays. À gauche, toute ! Les générations futures hériteront d’une dette hors de contrôle, n’auront plus de retraite et assumeront la faillite en héritage.

Si Faure exige la taxe Zucman, parions que ces deux lumières de la droite cautionneront.

Leur devise, c’est « renoncement, reniement et trahison ». C’est ainsi depuis 1990.

Voir Olivier Faure se comporter en fossoyeur de l’économie française ne surprendra personne. Augmenter les impôts au niveau confiscatoire, chasser les riches vers des pays qui attirent les grosses fortunes avec une fiscalité raisonnable, comme l’Italie de Giorgia Meloni, casser les reins des entreprises créatrices de richesses et d’emplois, encourager l’assistanat, tout cela n’a rien d’étonnant de la part d’un socialiste imperméable aux b-a-ba de l’économie. Il est dans son rôle. Il a été biberonné aux délires économiques de gauche qui mènent à la ruine.

Mais voir la droite, qui a toujours donné des leçons d’économie au RN avec condescendance, cautionner la politique dévastatrice de  Lecornu est tout simplement pitoyable. C’est bien la droite du déshonneur. Et il faudra s’en souvenir à chaque élection future.

Retailleau, la grande gueule qui devait ramener la sécurité dans le pays et freiner l’immigration, est de la même trempe que Wauquiez. Un politicien calculateur qui n’a d’autre ambition que l’Élysée, à n’importe quel prix.

Ce monsieur quitte la place Beauvau pour ne pas se salir dans ce gouvernement Lecornu2, mais il refuse de le censurer et sert de béquille à Macron, que le peuple rejette à 80 %.

82 % des citoyens ont compris qu’il ne fallait pas augmenter les impôts mais plutôt baisser les dépenses (IFRAP). Visiblement, ni Lecornu, ni Faure, ni Retailleau, ni Wauquiez n’ont compris cette évidence. Le matraquage fiscal va casser la croissance, dynamiter la compétitivité des entreprises et tuer les investissements et l’emploi. Et la droite dite « républicaine » adhère !

Rappelons que la modeste réforme des retraites était une exigence de nos créanciers. Dès 2027, sa suspension coûtera 3 milliards.

Retailleau ignore sans doute que la France totalise désormais moins de naissances que de décès. Et ce n’est pas l’immigration extra-européenne, constituée majoritairement de déshérités sans aucun diplôme, qui paiera nos retraites.

En 2013, la France était encore notée AAA. Elle est tombée à A+. Est-ce moment de cautionner la suspension de la réforme des retraites jusqu’en 2028 ? Les taux d’emprunt vont encore exploser, comme si la charge de la dette de 70 milliards n’était pas suffisante.

Tout cela nous conduit au chaos. Les Républicains viennent de cautionner cette ignominie, par peur du peuple, peur de perdre la misérable cinquantaine de sièges qu’ils conservent grâce au front républicain, donc grâce à Mélenchon. La directrice de l’IFRAP ne cesse de tirer la sonnette d’alarme.

« Quand le cocktail sera le suivant : dette à 120 % du PIB, écart de plus de 200 points de base avec l’Allemagne et déficit public à 6 % du PIB, le planning sera hors de contrôle. »

Les Français pourront remercier la droite qui a soutenu la politique du pire et servi de bouée de sauvetage à Macron. La droite vient de confirmer qu’elle pense à gauche depuis la fin des Trente Glorieuses. Il est temps qu’elle disparaisse, elle est inutile.

Jacques Guillemain, Riposte Laïque

. Pourquoi 2 700 fonctionnaires ne veulent-ils pas travailler dans le paradis du 9-3 ?


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#webtube : « Ça fait peur » : les 2700 agents au ministère de l’Intérieur ne veulent pas déménager dans l’ancien village olympique en Seine-Saint-Denis

On attendait ce moment sans impatience, on savait que ça allait arriver… forcément. Une espèce de justice immanente ? Non, pas vraiment car ce ne sont pas les déplacés les coupables (sauf s’ils ont voté consciencieusement pour les pro-immigration depuis des décennies…).

Entre les réquisitions d’appartements, et la submersion migratoire qui touche Paris en premier, il fallait bien qu’un jour nos chers décideurs envoyassent nos petits fonctionnaires travailler là où plus personne ne veut vivre ni travailler, eu égard à la pègre islamiste, aux gauchos drogués, aux dangereux revendeurs de drogue, aux magasins qui ne proposent plus que de la viande halal susceptible de tuer qui ne la cuit pas à mort… J’en passe et des meilleures.

En tout cas, 2700 fonctionnaires « administratifs »  du ministère  de l’Intérieur sont censés migrer début 2027, quitter l’abri tranquille et douillet du centre de Paris pour occuper de nouveaux bâtiments (magnifiques, n’est-il pas ? Voir ci-dessus) sis dans le département le plus recherché de France…

Quand la réalité explose à la figure de nos gouvernants…

Quand la réalité explose à la figure de nos juges qui depuis 20 ans poursuivent et condamnent les lanceurs d’alerte qui ont le mauvais goût de remettre en cause l’innocuité de l’islam et de l’immigration massive musulmane…

On n’a même pas envie de ricaner et encore moins de dire « bien fait » car on sait bien que les responsables bien à l’abri dans leurs maisons gardées jour et nuit, dans leurs voitures avec gardes du corps, s’en tapent le coquillart.

Mais tout cela va peut-être ouvrir les yeux à 3000 personnes de plus et leur famille, soit au moins 5000 personnes… 5000 bulletins de vote pour le camp patriote ? Ce n’est pas à négliger…

Faut-il s’attendre à une vague de départs au ministère de l’Intérieur d’ici à début 2027 ? L’échéance correspond au déménagement annoncé de 2700 agents du ministère, principalement sur des postes administratifs dits de « support » des différentes directions (ressources humaines, finances, numérique), depuis le site Lumière, situé dans le 12e arrondissement de Paris, pour Universeine à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis). Ce nouvel écoquartier, sorti de terre en quelques années pour servir de village des athlètes pendant les Jeux olympiques et paralympiques de 2024, et aujourd’hui devenu une zone en développement mêlant logements, bureaux et commerces, dont la halle Maxwell, l’ancienne centrale électrique réhabilitée qui fait partie des futurs nouveaux locaux du ministère de l’Intérieur.

[…]

Mais côté personnel, le transfert ne fait pas l’unanimité. Selon le SNIPAT, l’un des syndicats indépendants des agents du ministère, environ 50 % des agents ne souhaitent pas déménager de leur quartier de Bercy, à deux pas de la sympathique voie pavée commerçante du Cour Saint-Émilion pour rejoindre la Seine-Saint-Denis.

[…]

Le représentant syndical explique que « le lieu peut faire peur à certains. La Seine-Saint-Denis… Saint-Denis… Ça fait peur, c’est clair. Il y en a qui n’y sont jamais allés mais ils ont peur. C’est vrai qu’il y a un peu plus d’actes de délinquances à Saint-Denis qu’à Neuilly-sur-Seine, c’est sûr ». De manière générale « c’est un département où il y a beaucoup de rotation, où les effectifs ne restent pas, ne s’installent pas. Certains de nos collègues sont originaires de Seine-Saint-Denis et ont fui le département, alors devoir y retourner pour le travail, ça représente un peu un retour en arrière pour eux », confie Lassen Miadi.

[…]

Actu.fr

F de souche

Christine Tasin

. Mantes-la-Jolie (78) : “Le Val-Fourré, c’est Malaga !” — pillage d’un camion de cannabis, fusillades et habitants terrés dans la peur


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#webtube : Le Val-Fourré, à Mantes-la-Jolie, vit depuis plusieurs jours sous tension après le « pillage » d’un camion rempli de cannabis. 

Trois hommes ont été blessés lors d’une fusillade nocturne, filmée et diffusée sur Snapchat sous le titre glaçant « Dehors c’est pas un jeu ». Les enquêteurs ont retrouvé vingt-cinq étuis de calibre 7,62 mm et 9 mm sur les lieux. Selon Le Parisien, l’affaire découle de la disparition d’une importante cargaison de drogue abandonnée par son chauffeur — une occasion saisie par plusieurs habitants du quartier.

« Ça a été un pillage. Les petits venaient de partout. » confie une source locale. Certains se seraient vantés de l’exploit en lançant « Le Val-Fourré, c’est Malaga ! », en référence à la plaque tournante espagnole du trafic. Le propriétaire de la marchandise, furieux, chercherait désormais à récupérer son bien « par tous les moyens ». Et, comme le résume un habitant, « un coup de pression, chez ces gens-là, ce n’est pas avec des menaces téléphoniques ».

La peur s’installe dans le quartier : « Depuis cette histoire, tout le monde voit des tireurs embusqués, des policiers partout, au pied des tours, à la sortie de la mosquée », témoigne un habitant. D’autres avouent ne plus sortir : « J’espère qu’il n’y aura pas de nouvelles fusillades… Si le dealer n’est pas du coin, il aura moins de réticences à rafaler et ça peut tomber sur n’importe qui. » Beaucoup estiment qu’il faudrait que « les petits rendent la marchandise » pour espérer un retour au calme.

Le Parisien

. 300 films produits par an, la moitié sous les 20 000 entrées — le rapport IGF dévoile la faillite chiffrée du cinéma français subventionné


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#webtube : Derrière les tapis rouges et les discours sur “l’exception culturelle”, un rapport de l’Inspection Générale des Finances, passé inaperçu l’an dernier, dresse un constat brutal : l’industrie du cinéma français s’effondre sous le poids de ses propres subventions.

Près de 300 longs-métrages sont produits chaque année, mais la moitié ne dépasse pas 20 000 entrées, et seule une vingtaine franchit le cap du million. Le rapport tranche : « Le dispositif d’aides contribue à entretenir un niveau de production élevé, parfois déconnecté du public et des capacités de financement du marché. »

Même les films dits “porteurs” échouent : 66 % des productions à plus de 15 millions d’euros sont déficitaires, malgré le soutien public. L’IGF dévoile un paradoxe glaçant : plus un film coûte cher, plus il a de chances de perdre de l’argent. En 2023, les aides publiques cumulées au secteur atteignent 1,2 milliard d’euros, pour un modèle “unique au monde” où l’argent public remplace le public tout court. Derrière la “diversité culturelle”, le rapport voit surtout un système verrouillé — producteurs agréés, distributeurs subventionnés, chaînes complices, tous réunis autour de la manne du CNC.

Ce monde clos, décrit comme “une aristocratie subventionnée”, se nourrit d’entre-soi : “les enfants d’acteurs tournent pour les enfants de producteurs, eux-mêmes mariés aux enfants de scénaristes.” L’audace n’y naît plus du risque artistique, mais de la longueur du dossier de financement. Dans ce “capitalisme de connivence” où la rentabilité n’est plus un enjeu, le cinéma français incarne les dérives d’un modèle économique étatisé, moralisateur et élitiste. En conclusion, le rapport interroge sans le dire : pour sauver le cinéma français, ne faudrait-il pas commencer par lui couper les vivres ?

Source : FDS

. Quasquara : quand la Corse se mobilise pour sauver sa croix


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#webtube : À Quasquara, lycéens et habitants se mobilisent pour leur calvaire, là où ailleurs la loi prime sur la ferveur locale.

En Corse, les défenseurs de la croix de Quasquara ne décolèrent pas. Alors que le tribunal administratif de Bastia a ordonné le retrait du calvaire dans cette petite commune de la région d’Ajaccio, le 10 octobre dernier, les manifestations contre cette décision retentissent encore sur le territoire insulaire.

Ce mardi 14 octobre, c’est une cinquantaine de lycéens qui s’est mobilisée pour exprimer son indignation face à ce qui est perçu comme « une atteinte au respect de l’identité et de la culture corses », rapporte Corse Matin. La croix, érigée en 2022 à l’entrée du village, avait fait l’objet d’un signalement de la part d’une habitante jugeant son emplacement illégal. Le maire ayant refusé d’y toucher, celle-ci avait porté l’affaire devant la Justice, qui prononçait la nullité de la décision municipale en s’appuyant sur la loi de 1905 relative à la séparation des Églises et de l’État.

Une ferveur populaire intacte

Une mobilisation qui ne s’est pas essoufflée depuis le jugement puisque banderoles, slogans et pétitions se sont multipliés pour défendre les racines chrétiennes de l’île. L’association SOS Calvaires, qui restaure les croix à travers tout le territoire français, s’était rendue sur l’île à l’occasion de la Semaine sainte, où elle avait participé à la rénovation de sept croix. Interrogée par Boulevard Voltaire, elle dit avoir été frappée par « la ferveur populaire » et par l’attachement toujours très vif des habitants à ce patrimoine religieux. « On a vu des hommes, des femmes, des vieux, des jeunes, tous types de profils et même des gens qui ne sont pas forcément croyants, mais qui respectent le symbole que représente le calvaire », témoigne l’association. Une piété populaire qui reste très ancrée sur l’île, où chacun participe encore aux processions et à la pose des croix, autant par foi que par fidélité à une identité commune, estime SOS Calvaires.

À ce sujet — Semaine sainte en Corse avec SOS Calvaires

Mais au‑delà de la Corse, SOS Calvaires explique ce qui pousse, de façon plus générale, ceux qui se mobilisent pour les calvaires. Ces monuments n’ont jamais été posés par hasard, rappelle l’association : retour de mission, grâce rendue, délimitation d’un village… Derrière cette dimension historique ou religieuse, l’engagement répond en réalité à des besoins très humains. Le besoin de concret, d’abord. Agir, sortir de chez soi, sentir que l’on participe vraiment à quelque chose, au lieu de se limiter aux écrans et aux réseaux sociaux. Le besoin de racines, ensuite, pour savoir d’où l’on vient et, ainsi, mieux comprendre où l’on va. Le besoin de fraternité, de se retrouver à plusieurs pour accomplir ensemble un geste durable et visible. Et, enfin, le besoin de transcendance : « le calvaire qui s’enracine dans la terre et s’élève vers le ciel », symbole tangible que l’on plante dans le monde et qui invite à lever les yeux.

À Montgenèvre, dans les Hautes-Alpes, autre ambiance

À rebours de cette mobilisation sur l’île de Beauté, le cas d’un autre calvaire : sur les hauteurs de Montgenèvre. Là où certains montrent une ferveur remarquable pour défendre leur patrimoine, d’autres, dans cette commune des Hautes-Alpes, près de la frontière avec l’Italie, mettent autant, si ce n’est plus, d’énergie pour se montrer strictement légalistes. Ce 14 octobre, le Journal du dimanche informait qu’une croix restaurée et replacée en octobre 2024 par un groupe de randonneurs à côté d’une croix déjà existante a ainsi été retirée, ce 8 octobre, par la mairie avec l’intervention… d’un hélicoptère !

Informée dès le mois d’août de ce projet, l’association SOS Calvaires avait pourtant tenté de trouver une solution. Elle proposait de déplacer la croix à un emplacement légalement approprié, évitant ainsi un recours spectaculaire et coûteux pour les finances publiques. « Nous, on l’aurait fait bénévolement », nous explique l’association, qui déplore n’avoir jamais reçu de réponse de la mairie. Dans un communiqué, cette dernière renvoie à la loi de 1905 pour expliquer son geste. Reste qu’ailleurs, en Corse, cette application stricte de la loi n’a pas empêché une mobilisation massive. Et peut-être est-ce ce qui jouera en faveur de la croix de Quasquara.

Alienor de Pompignan, dans BV

. Notes de frais d’Anne Hidalgo : pour la transparence, on repassera


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#webtube : Après des années de procédures judiciaires, l’association Union parisienne n’obtiendra pas la publication exhaustive des frais d’Anne Hidalgo. Ce lundi 13 octobre, le Conseil d’État a débouté l’association de sa demande en pourvoi avec a priori pour seule justification qu’« aucun de ces moyens n’est de nature à permettre l’admission du pourvoi ». Une réponse jugée trop brève et décevante pour ceux qui attendent une transparence totale.

Un combat de longue haleine qui n’a pas porté les fruits escomptés

Depuis cinq ans, plusieurs associations citoyennes, dont l’Union parisienne, Transparence citoyenne et Rouler libre, exigent la publication exhaustive des notes de frais d’Anne Hidalgo. La mairie a d’abord refusé de les dévoiler mais, en 2021, l’Union parisienne saisit la Commission d’accès aux documents administratifs (CADA) qui lui donne raison. Deux ans plus tard, les factures sont enfin transmises mais demeurent incomplètes. Me Patrick Tabet, l’avocat du trio associatif, jugeant qu’il manquait encore des documents, avait saisi le tribunal administratif de Paris. En octobre 2024, ce dernier n’avait pas répondu favorablement, considérant que le maire de Paris avait fait preuve de « transparence ». Mais l’Union parisienne avait porté le contentieux devant le Conseil d’État, qui a confirmé ce lundi ce jugement sans donner d’explications supplémentaires a priori« Le Conseil d’État a considéré que l’inscription des noms des convives sur un ticket de caisse de restaurant n’est pas une obligation légale ou réglementaire, de sorte qu’on ne peut en exiger communication », explique Transparence citoyenne, sur son compte X.

Pourtant, l’association avait fini par obtenir des informations sur d’autres notes de frais d’Anne Hidalgo que Mediapart avait révélées en septembre : 125.000 euros de frais de déplacement à l’étranger, 84.000 euros de vêtements… près de 210.000 euros dépensés par le maire de Paris, entre 2020 et 2024. Ce dernier a porté plainte, depuis, pour « dénonciations calomnieuses ».

Un manque de transparence qui nourrit la méfiance

Transparence citoyenne se désole, ce 13 octobre, de la décision du Conseil d’État qui constitue, selon cette association, « un recul dans le droit à la communication des documents administratifs, véritable pilier du contrôle démocratique des citoyens ». Pour la présidente de l’Union parisienne, Claire Amélie Pelosse, « il y a un véritable manque de transparence sur les frais demandés », et elle ajoute que « les différents tribunaux n’ont pas levé cette opacité et cela ne fait que renforcer notre méfiance ».

À ce sujet — Paris sanctionne Transparence citoyenne pour avoir affiché les dépenses d’Hidalgo

En outre, la composition du Conseil d’État peut nourrir les suspicions de certains. Ainsi, le vice-président, Didier-Roland Tabuteau, en poste depuis 2022, est passé par plusieurs cabinets socialistes, sous François Mitterrand puis Jospin, entre 1988 et 2002. Quant à Christophe Chantepy, le président de la section contentieux, il est entré au Parti socialiste en 1980 et a mené la campagne pour Ségolène Royal, avant de soutenir François Hollande lors de la primaire de 2011.

En cause, un cadre juridique flou

Une des complexités de ce contentieux est l’imprécision du cadre légal. En effet, Public Sénat explique que le conseil municipal peut allouer une ligne sur le budget de la commune pour les dépenses de représentation en vertu de la libre administration des collectivités (article L2123-19). Pour la ville de Paris, le plafond annuel de ces frais a été « fixé à 19.720 euros pour la maire de la capitale », ce qui a permis à Anne Hidalgo de plaider innocente, ces dépenses ne dépassant pas ce montant. Néanmoins, « la nature des dépenses qui peuvent être prises en charge par cette allocation n’est pas détaillée » par la loi, précise le média du Sénat. C’est donc au juge administratif de vérifier que cette allocation est bien utilisée par le maire de Paris uniquement pour couvrir les frais relatifs à ses fonctions.

De nombreux parlementaires ont demandé des éclaircissements juridiques au gouvernement au cours des vingt dernières années. Plusieurs chambres régionales des comptes ont souligné « le « caractère insuffisant » de certaines pièces produites à Paris pour le contrôle des frais de représentation » et ont estimé « nécessaire de préciser les catégories de dépenses qui sont exclues du dispositif ». En 2020, l’Observatoire de l’éthique publique jugeait que l’absence de référentiel dans ce domaine pouvait conduire à des dérives. Dans un communiqué du 2 octobre, la ville de Paris a également suggéré la mise en place d’un référentiel pour pallier ce flou juridique. Pour l’heure, le communiqué conseillait aux maires concernés d’être prudents et de « conserver les justificatifs de toutes les dépenses qui justifient le versement de cette indemnité ».

Cela explique en partie pourquoi le tribunal administratif de Paris avait débouté la demande des associations en 2024 en expliquant qu’« aucune disposition législative ou réglementaire n’existait pour imposer à une administration de fournir ces pièces » pour préciser sa décision. De même, l’association Transparence citoyenne, qui a révélé la plupart des notes de frais dans cette affaire, explique à BV n’être pas « catégorique sur le fait qu’il y ait eu des irrégularités parce qu’effectivement, le cadre juridique n’est pas complètement clair ». Néanmoins, si les règles budgétaires municipales sont bien respectées, tout citoyen est en droit de se poser des questions sur le montant de ces dépenses et leur opportunité.

Ombeline Marignane dans BV

. Accords de 1968 avec l’Algérie : un coût de 2 milliards par an !


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#webtube : C’est un rapport détonant sur le coût, pour les finances publiques, des accords entre la France et l’Algérie en matière d’immigration et de protection sociale que la commission des finances de l’Assemblée nationale vient de valider, ce mercredi 15 octobre. Son rédacteur, l’iconoclaste député macroniste des Yvelines Charles Rodwell se distingue par une liberté de pensée et de parole singulière, dans son camp. Avant l’été, il répondait aux questions de Marc Baudriller, dans notre grand entretien hebdomadaire.

Le parlementaire a fourni un travail de fond et appelle l’exécutif à dénoncer les accords qui nous lient au pays d’Abdelmadjid Tebboune, notamment celui de 1968. « L’intention initiale de l’accord franco-algérien de 1968 a été totalement dévoyée par 50 ans de décisions politiques néfastes et de jurisprudences extensives », explique-t-il, dans un communiqué. Alors que l’entreprise initiale visait à maîtriser l’immigration de travail et à restreindre l’immigration familiale et pour soins, l’élu démontre que c’est tout le contraire qui s’est produit. Résultat : « une explosion des coûts de cet accord pour les finances publiques », qu’il chiffre, au grand minimum, à… deux milliards d’euros chaque année ! Un chiffre sous-estimé, puisque l’État est, selon lui, « aveugle et désarmé » pour évaluer correctement les incidences d’un tel accord pour le contribuable français. Charles Rodwell va jusqu’à parler « d’aveuglement systémique » de l’appareil étatique.

La France, dindon de la farce

L’Algérie qui ne respecte pas ses engagements, laisse la France dans une « situation intenable et inacceptable », explique Charles Rodwell, qui cite un exemple en conférence de presse : dans le cas d’un citoyen ayant travaillé 40 années, 20 en Algérie puis 20 en France, ses cotisations retraite devraient être prises en charge par les deux pays. Or, aujourd’hui, l’Algérie refuse de verser sa part. C’est donc la France, dindon de la farce, qui compense en versant l’allocation de solidarité pour les personnes âgées (ASPA).

À ce sujet — [L’INVITÉ] « Avec le RN au pouvoir, l’immigration aurait un risque d’exploser ! »

Le rapport parlementaire précise aussi que le « statut dérogatoire dont bénéficient les ressortissants algériens en vertu de l’accord de 1968 porte une atteinte fondamentale au principe constitutionnel d’égalité, notamment entre citoyens étrangers (hors UE) présents sur le territoire français ». Par exemple, concernant le regroupement familial, un Guinéen doit attendre 18 mois pour en bénéficier, contre 12 mois pour un Algérien. La durée du titre de séjour délivré à un Guinéen est obligatoirement d’un an, contre possiblement dix ans pour un Algérien. Autre exemple, un ressortissant érythréen ne peut pas bénéficier d’une régularisation automatique au bout de dix ans de présence habituelle en France ; une absence de régularisation qui le prive d’un droit d’accès aux prestations sociales. Un ressortissant algérien bénéficie, lui, d’une régularisation automatique de droit dans ces conditions, qui se double d’un droit quasi immédiat au RSA.

Voter avec le RN l’abrogation des accords de 1968 ?

Charles Rodwell insiste pour indiquer que c’est avec Gabriel Attal qu’il appelle à « dénoncer les accords de 1968 ». Pour « reprendre en main nos flux migratoires » et « rétablir nos comptes publics ». Une sorte de pierre dans le jardin du chef de l’État qui, en août, avait dénoncé les accords de 2013, demandant à François Bayrou, son Premier ministre, « plus de fermeté et de détermination ». L’exécutif justifiait une réponse graduée vis-à-vis de l’Algérie pour ne pas court-circuiter les négociations visant à obtenir la libération de l’écrivain Boualem Sansal et le journaliste sportif Christophe Gleizes. Une conciliation refusée par le régime algérien.

Alors que le Rassemblement national prévoit de présenter un texte pour abroger les accords de 1968 dans sa niche parlementaire, le 30 octobre, le député des Yvelines souhaite attendre le texte précis. Pas question, selon lui, de soutenir une initiative qui souhaite faire du passé table rase et serait « un saut dans le vide ». Si le parlementaire souhaite la dénonciation des accords, il plaide pour une réforme du Code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile (CESEDA).

Espérons que l’instabilité politique actuelle ne fasse pas passer aux oubliettes un travail de qualité. Il reste désormais à trouver une volonté politique pour prendre à bras-le-corps une situation inacceptable qui débouche sur des dérives économiques parfaitement décrites. Un constat alarmant de gabegie financière, alors même que ce rapport n’aborde pas les problématiques culturelles, sécuritaires ou migratoires de nos rapports avec l’Algérie.


Yves-Marie Sévillia
, dans BV