. La petite minute sécuritaire suisse

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#webtube : Ils sont audacieux, ces Helvètes, c’est à cela qu’on les reconnaît : ils osent dire les choses avec des mots, des calculs, des statistiques, etc.

Dernier en date le Conseiller National Lorenzo Quadri qui écrit noir sur blanc :

https://www.tio.ch/rubriche/ospite/1876778/nazionalita-cifre-lorenzo-quadri-criminalita

<<L’Office Fédéral de Statistique UST vient de publier les chiffres des personnes condamnées en Suisse et confirme l’alarme au sujet de la criminalité importée.

En 2024 les personnes condamnées ont été 33.088 soit 12.649 Suisses et 20.439 étrangers. Mais les demandeurs d’asile n’entrent pas en compte puisqu’ils ne sont pas « résidents ».

Si on considère la population de « résidents permanents » 21.300 personnes ont été condamnées dont 11.978 Suisses et 9.322 étrangers, demandeurs d’asile non compris.

Les 11.978 Suisses condamnés représentent 0,18% des Suisses résidents en Suisse – les Allemands ont le même taux de délinquance que les Suisses soit 0,18% – les Autrichiens 0,20% – Français et Italiens 0,28% – Albanais 0,47% – Roumains 0,56% – Turcs 0,58% – Serbes 0,62 % – Kosovares 0,63 % – Monténégrins 0,78% – Algériens 1,83% – Angola 2,05% – Cote d’Ivoire 1,23% – Congo 1,85% – Guinée Bissau 1,88% – Cap Vert 1,90% – Maroc 0,93 % -, etc.

Concernant la nationalité des étrangers qui ont commis des actes graves suivis de condamnation et expulsion il y a 335 Algériens – 215 Albanais – 162 Marocains – 235 Roumains – 149 Français – 99 Italiens – 46 Allemands. Donc ces 4 nationalités UE signifient 529 individus expulsés – si l’accord de soumission à Bruxelles entre en vigueur, la Suisse ne pourra plus expulser les délinquants européens.>>

Signé : Lorenzo Quadri, Consigliere nazionale

Aujourd’hui, rebelote, notre gazette remet ça :

https://www.tio.ch/svizzera/cronaca/1876861/tutti-i-numeri-dell-asilo-in-svizzera-quanti-sono-i-rifugiati-e-quanto-costano

« Les chiffres de l’asile : combien sont les demandeurs d’asile et combien coûtent-ils ? »

Si on considère les « personnes menacées dans leur liberté, sécurité, intégrité », elles étaient 25.000 en l’an 2000 – elles sont 100.000 en 2025.

Selon les critères SEM les demandeurs d’asile sont 200.000.

Selon des critères plus larges il s’y ajoute 70.000 d’Ukrainiens avec statut S et environs

  1. 000 autres cas.

La Confédération calcule que ça va coûter 3,9 milliards pour l’an prochain.

Le Conseiller d’état Truttmann du Canton Nidwald demande « des solutions soutenables et a long terme et une gestion plus efficace des flux migratoires, procédures plus rapides et rapatriements cohérents ». On souligne la nécessité de maintenir la cohésion sociale.

L’UDC demande le blocage général de l’asile.

J’ajoute : tout ça se passe sur fond de menace d’adhésion de la Suisse à l’UE… Les libéraux avec leur inénarrable Conseiller Fédéral, Ignazio Cassis, sont pour, mais les nationalistes sont contre et même la gauche craint le dumping social…

https://www.20min.ch/fr/story/diplomatie-eclair-la-turbo-adhesion-a-l-ue-voulue-par-berlin-passe-mal-en-suisse-103404952

Mais, https://it.udc.ch/attualita/pubblicazioni/editoriali/status-di-protezione-s-per-gli-ucraini-quando-i-rifugiati-si-comportano-come-turisti/

« Les 70. 000 Ukrainiens, qui se comportent comme des touristes, coûtent 1,25 milliards au contribuable… »

Et aujourd’hui : d’audacieux en téméraires…

https://www.tio.ch/svizzera/attualita/1877426/ripol-il-colore-della-pelle-dei-sospettati-deve-rimanere

« Bern : le système national de recherche RIPOL devra dans le futur continuer à enregistrer la couleur de la peau des suspects, en plus des caractéristiques comme le pays d’origine, la taille, la couleur des yeux, le poids, la couleur des cheveux… »

FEDPOL avait dit que la couleur de la peau, bof… c’est vague… Non, non a répondu RIPOL : tout indice est bon à prendre…

En plus les Suisses ont voté pour l’identité numérique ; les caméras de surveillance, il y en a partout, ajoutons la reconnaissance faciale à la chinoise et on comprend pourquoi le Louvre est plus attractif que l’UBS.

Anne Lauwaert, Riposte Laïque

. Éric Zemmour aux Grandes Gueules : « Je veux continuer à vivre dans une France catholique »

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#webtube : On peut dire ce qu’on veut, mais quand on écoute Éric Zemmour pendant une demi-heure répondre aux questions du présentateur Olivier Truchot et des trois Grandes Gueules du jour, le syndicaliste Bruno Poncet, la vegan juive Barbara Lefebvre et Fatima Aït Bounoua, que je ne connaissais pas, et qui m’a fait bonne impression, ça fait du bien.

Bien sûr, le président de Reconquête, venu présenter son dernier livre La Messe n’est pas dite, répondit aux questions d’actualité. Il exprima sa colère, mais aussi son désespoir, devant le braquage du Musée du Louvre, et s’indigna que ni la responsable du Musée du Louvre, ni Rachida Dati n’aient présenté leur démission, rappelant qu’en 1911, lors du vol de La Joconde, le directeur du Musée avait immédiatement présenté sa démission.

Il expliqua son indignation devant la mise en prison de Nicolas Sarkozy, dans laquelle il voit une nouvelle preuve de la prise du pouvoir des juges.

Puis il commenta, avec sa liberté de ton habituelle, la situation politique en France, expliquant que Lecornu était un malin, et que les socialistes, avec leurs 70 députés, donnaient une leçon d’efficacité aux député RN et LR qui, avec près de 200 députés, n’avaient pas réussi à peser sur Barnier et Bayrou comme Faure a réussi à le faire sur les Macronistes.

Puis il se livra à un cours magistral sur l’apport du christianisme, et plutôt du catholicisme, dans toute l’histoire de France et à notre civilisation. Il décortiqua les contradictions de l’Église vaticane, écartelée entre sa foi et son universalisme, et sut dire que l’objectif de la Révolution française était de mener une guerre impitoyable à l’Église, pour déchristianiser la France.

Il faut écouter l’incroyable liberté de ton et de parole du président de Reconquête, et surtout la hauteur où il se place, et sa vision de la France et du monde pour se dire que, quand on écoute Olivier Faure, Marine Tondelier, Fabien Roussel ou Jean-Luc Mélenchon, on est au ras des pâquerettes, mais que peut-être Éric Zemmour place le curseur trop haut pour des millions de Français, avec des références qui ne sont pas toutes accessibles au plus grand nombre  ?

Mais quel régal, qui poursuit les entretiens accordés à Christine Kelly, toujours aussi remarquable, et à Marc-Olivier Fogiel, toujours aussi provocateur et superficiel…

Jeanne Bourdillon, Riposte Laïque

. Nuñez serait-il un socialiste pur jus en niant le lien immigration/insécurité ?

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#webtube : Visiblement missionné par Macron pour poursuivre la politique laxiste du quinquennat en matière migratoire, notre nouveau ministre de l’Intérieur a fait très fort pour ses débuts devant Sonia Mabrouk.

Nous venons d’hériter d’un nouveau premier flic de France, submergé par des états d’âme d’enfant de choeur, peu compatibles avec la fonction. Ce que veut le peuple, c’est un homme à poigne qui mette les malfrats au pas et protège les citoyens.

Aux questions de Sonia Mabrouk, auxquelles les citoyens attendent des réponses claires, Laurent Nuñez s’est lancé dans des contorsions pitoyables pour choisir ses mots, refusant tout  discours « blessant » ou « brutal » qui pourrait « nous diviser encore plus ». Ce n’est pas ce qu’on attend d’un ministre chargé de la protection des citoyens, on veut la vérité alors que la France est tristement classée comme étant le pays le plus dangereux d’Europe. La sécurité ne s’accommode pas de précautions sémantiques superflues, elle réclame du courage et des actes. A Beauvau, il nous faut un guerrier.

Parmi les 10 villes les plus dangereuses d’Europe en 2025, on compte 5 villes françaises !

https://www.eufy.com/uk/blogs/security-camera/most-dangerous-cities-in-europe

Refuser le lien immigration/insécurité, dire n’importe quoi sur le nombre de clandestins, c’est cacher la vérité au peuple français, premier concerné par son propre avenir. J’invite donc le ministre de l’Intérieur à lire le programme de Reconquête sur l’insécurité. Il y verra les chiffres officiels, y compris ceux de son ministère. Inutile de cacher la menace, en priant pour que rien n’explose.

https://programme.ericzemmour.fr/securite

Je lui rappelle aussi qu’un de ses prédécesseurs, Gérard Collomb, avait déclaré en quittant ses fonctions : « On vit côte à côte, je crains que demain, on ne vive face à face ». Petite phrase qui en dit long sur l’intégration réussie de nos immigrés… Jordan Bardella a parfaitement résumé la situation : 

https://www.lejdd.fr/politique/un-socialiste-a-beauvau-nunez-nie-le-lien-entre-immigration-et-delinquance-et-sattire-les-foudres-du-rn-163241

« Laurent Nuñez craint d’utiliser les mots “assimilation” et “submersion migratoire”, refuse d’établir le lien pourtant évident et documenté entre immigration incontrôlée et insécurité, capitule face au régime algérien. Quelle différence si un socialiste avait été nommé place Beauvau ? Pétrifié par la pensée unique et le qu’en-dira-t-on de la gauche, le ministre de l’Intérieur se condamne à l’impuissance, au moment où notre pays subit un chaos migratoire et sécuritaire sans précédent. »

Nombre de clandestins, taux d’exécution des OQTF, délinquance des mineurs étrangers, pourcentage d’immigrés impliqués dans la criminalité et vrais chiffres de l’insécurité, autant de questions qui resteront sans réponse si Nuñez est tétanisé par le risque de polémique. Quand un ministre de l’Intérieur refuse d’utiliser les mots submersion ou assimilation, comme si ces termes étaient une insulte vis-à-vis des populations immigrées, c’est qu’il n’a pas pris la mesure du choc des cultures qui menace notre identité. Gérard Collomb en était parfaitement conscient, mais personne n’a écouté son message d’alerte. Et chaque année, ce sont 500 000 immigrés supplémentaires qui débarquent, dont seulement 10% dans le cadre de l’immigration du travail.

Reconduites aux frontières

On se souvient de la déclaration extravagante de Macron promettant 100% d’exécution des OQTF. Encore une parole en l’air comme toute sa politique depuis huit ans. Des promesses suivies d’inaction totale, c’est cela le vrai bilan du « en même temps ». Tout a empiré.

https://www.touteleurope.eu/societe/comparatif-les-retours-de-personnes-en-situation-irreguliere-hors-de-l-union-europeenne

La France se targue d’expulser autant de clandestins que nos voisins allemands. Mais c’est faux.

En pourcentage du nombre d’expulsions prononcées, le taux d’exécution est dérisoire et peu dissuasif pour les candidats à l’immigration clandestine.

Le taux d’exécution moyen des expulsions est de 24% au sein de l’UE.

Allemagne : 15 230 expulsions réelles pour 57 075 obligations de quitter le territoire

France : 14 685 expulsions exécutées pour 128 250 OQTF prononcées !!

Suède : 9 910 expulsions pour 17 000 obligations de quitter le pays

Ce qui donne un taux d’exécution réel en pourcentage :

Allemagne : 26,7%

France : 11,4%

Suède : 58,2%

On le voit, la France ne brille guère par les expulsions de clandestins, contrairement à ce qu’affirme Laurent Nuñez. En pourcentage, elle détient le bonnet d’âne.

Défi existentiel si nous voulons que la France conserve son identité judéo-chrétienne et son patrimoine culturel gréco-romain plus que millénaire, l’immigration de masse doit être stoppée d’urgence et réduite à sa plus simple expression.

Faute de quoi, la prédiction du face-à-face annoncée par Gérard Collomb, ne tardera pas à se réaliser. Il est temps de parler vrai monsieur le ministre et de reprendre à votre compte le discours de votre lucide prédécesseur. Les numéros d’équilibriste à la télévision, par peur de froisser des communautés qui s’intègrent de moins en moins, ne sont plus de mise. La menace de guerre interne n’est pas un délire de facho, mais une réalité que trop d’irresponsables mettent sous le tapis.

Jacques Guillemain, Riposte Laïque

. La France et l’Espagne persistent à vouloir le 100 % électrique automobile en 2035

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#webtube : Nos idéologues écologistes restent sourds aux alertes des constructeurs ainsi que des gouvernements Merz et Meloni. Les gouvernements français et espagnol ont demandé à Bruxelles de maintenir l’objectif initial du Pacte vert européen, qui prévoit l’interdiction en 2035 de la vente de voitures thermiques neuves.

Selon le média Contexte« cette note a été validée par Matignon le 20 octobre et envoyée à la présidence danoise du Conseil dans la soirée ». L’objectif était de faire ajouter la demande franco-espagnole à l’ordre du jour de la réunion des ministres de l’Environnement européens, qui s’est tenue à huis clos le 21 octobre à Luxembourg.

Monique Barbut à la manœuvre

Le 29 août dernier, Emmanuel Macron annonçait une feuille de route commune avec l’Allemagne concernant l’avenir de l’automobile. Mais le 6 octobre, à la suite d’une levée de boucliers générale des constructeurs allemands (rejoints par le Franco-Italo-Américain Stellantis), le chancelier Friedrich Merz, suivi par Giorgia Meloni, demandait officiellement à Ursula von der Leyen de lever l’interdiction à la vente en neuf du moteur thermique en 2035. Or, le 10 octobre, la militante écologiste Monique Barbut était nommée ministre de la Transition écologique dans le deuxième gouvernement Lecornu. L’ancienne présidente de WWF France, qui murmurait à l’oreille de notre Président depuis déjà quelques années, n’est sans doute pas pour rien dans la contre-attaque française sur l’échéance 2035, comme l’expliquait le journaliste économique Éric de Riedmatten, sur le plateau de CNews, le 22 octobre. Et il ajoutait qu’elle « ne se rend pas compte que l’automobile en France, c’est 335.000 emplois [directs]. Et si […] on interdit les ventes d’essence et de diesel en 2035, on aura perdu 40.000 emplois ». Du côté des politiques, silence à gauche, mais pas à droite : « Emmanuel Macron met toute son énergie à détruire définitivement notre filière automobile », alertait, le 21 octobre au soir, sur son compte X, Marine Le Pen (députée RN du Pas-de-Calais), à la suite de François-Xavier Bellamy (député européen PPE/LR) qui dénonçait, de son côté, un « crime contre notre industrie et un cadeau à la Chine ».

À ce sujet — Pacte vert automobile européen : Stellantis contre-attaque

Interrogé par BV sur ce nouvel épisode de la tragédie du Pacte vert automobile, Philippe Charlez, spécialiste des questions énergétiques, qui prédisait déjà récemment, dans nos colonnes, l’explosion prochaine « d’une « bulle verte » européenne », constate qu’aujourd’hui, « Stellantis, après avoir mis Poissy au chômage technique, est maintenant en train de faire de même avec les ateliers de Sochaux. Or, au même moment, le groupe annonce investir treize milliards d’euros dans des usines américaines. » Il s’agit là du « plus gros investissement jamais réalisé dans l’automobile depuis 100 ans. Et ils vont créer 5.000 emplois aux États-Unis »précisait, de son côté, Éric de Riedmatten.

Une pure posture idéologique

La position franco-espagnole, qui semble décidément ne relever que de la pure posture idéologique, se comprend mal, côté français, dont plusieurs marques automobiles (Citroën, DS, Peugeot et Renault) sont menacées de mort par l’échéance du tout électrique en 2035. Côté espagnol, « il y a bien sûr Seat, mais la marque appartient au groupe Volkswagen. Dans son cas, la logique économique et industrielle est donc allemande. L’Espagne n’est qu’un sous-traitant », rappelle Philippe Charlez. « L’industrie automobile européenne fait vivre aujourd’hui 15 millions d’emplois. Et ils sont maintenant en grave danger. Pas à l’échéance de six mois, mais disons une dizaine d’années, donc 2035. » Les perspectives actuelles sont ainsi d’autant plus regrettables, explique Philippe Charlez, que « l’Europe en général et la France en particulier avaient encore un avantage, je ne dirais pas compétitif, mais comparatif (au sens où l’entendait l’économiste Ricardo), sur le thermique par rapport à la Chine, qui est incapable de construire des voitures thermiques performantes ».

Or, les Chinois ont très bien compris, « il y a une quinzaine d’années, que l’Europe allait se diriger vers l’électrique et qu’il leur fallait y investir massivement ». Aujourd’hui, ils ont donc « quinze ans d’avance sur nous et ce n’est plus rattrapable, pour deux raisons : leur supériorité technique sur la technologie électrique, d’une part, et leur coût de main-d’œuvre ajouté à de fortes subventions par leur gouvernement, de l’autre ».

Ce débat stratégique a eu lieu chez Renault, se rappelle Philippe Charlez, « dans les années 2015-2020, entre les deux Carlos : Ghosn voulait le tout électrique et Tavares disait qu’il fallait garder le thermique ». Pour Carlos Tavares, le maintien du thermique était d’autant plus jouable qu’il restait de la marge pour « diminuer la consommation de pétrole par deux, en passant de 6 à 3 litres au 100 km » en moyenne. « Mais c’est la vision de Carlos Ghosn qui l’a finalement emporté avec, dans la balance, tout le poids de l’Union européenne. » De fait, à partir de 2021, « les motoristes européens ont commencé à changer progressivement leur chaînes de montage pour monter de la motorisation électrique afin de répondre à l’objectif 2035 ».

Les constructeurs anticipent

Depuis quelques mois, pourtant, ces mêmes constructeurs ont non seulement demandé de surseoir à l’objectif 100 % électrique en 2035, mais ils l’anticipent. Récemment, Volkswagen a mis en pause ses deux usines électriques de Zwickau et de Dresde, Porsche a annoncé son retour au thermique. De son côté, Bentley expliquait déjà, l’an passé, que « les clients des segments de prestige veulent des moteurs thermiques ».

Bien d’autres exemples font du retour actuel des constructeurs au thermique une tendance lourde. Mais si ces réalités ont été prises en compte à Berlin et à Rome, elle ne le sont toujours pas à Madrid et encore moins à Paris. Rarement l’expression « œillères idéologiques » n’aura eu autant de sens.

Etienne Lombard, dans BV

Info + :

https://www.bvoltaire.fr/automobile-environnement-la-commission-europeenne-veut-tout-controler

. Budget 2026 : les retraités et les familles dans le collimateur !

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#webtube : En Macronie, il ne fait pas bon être à la retraite. Outre le gel des pensions en 2026 et, dans l’avenir, leur sous-indexation par rapport à l’inflation, les retraités vont subir la suppression de l’abattement de 10 % sur leur pension, remplacé par un abattement forfaitaire de 2.000 euros. Ces mesures, hypocritement présentées comme une participation citoyenne au redressement budgétaire de la France, constituent une attaque en règle non seulement contre les retraités, mais aussi contre les familles où un conjoint, généralement la mère, a choisi d’élever ses enfants et ne touche pas de pension.

Il faut tordre le cou à l’idée reçue, complaisamment divulguée, selon laquelle l’abattement de 10 % pour frais professionnels ne serait pas justifiée pour les retraités qui, par définition, ont cessé toute activité salariée. Lors de sa création, cet abattement n’était pas destiné à couvrir leurs frais professionnels mais visait plutôt à alléger leur charge fiscale. En outre, s’ils ne sont plus en activité, de nombreux retraités restent au service de la société, au sein, par exemple, d’associations pour lesquelles ils donnent beaucoup de leur temps, voire de leur argent. Sans compter ce qu’ils dépensent pour aider leurs enfants ou petits-enfants.

Une réforme qui pénalise les femmes au foyer

Si cette réforme peut sembler équitable – on répète à l’envi que les retraités ont un plus grand pouvoir d’achat que les actifs, qu’ils sont souvent propriétaires de leur résidence ; bref, qu’ils sont des nantis –, elle est en réalité profondément injuste, notamment pour les couples où la mère, horribile dictu, est restée au foyer pour élever ses enfants. On sait depuis longtemps que les politiciens de gauche – et parfois de droite – haïssent la famille, comme on le voit encore avec la réduction du montant des allocations familiales.

À ce sujet — Fraude : jusqu’à 80 millions d’euros indûment versés en Algérie pour les retraites

Cette réforme pénalise, en effet, les couples dans lesquels une « femme au foyer », qui a élevé ses enfants, n’a aucune pension. Ainsi, un couple de retraités où un seul a une pension paiera, pour un même revenu global, plus d’impôt qu’un couple avec deux pensions. Dans le premier cas, l’abattement serait de 2.000 euros, dans le second, 4.000 euros. Ne serait-il pas plus équitable – à supposer que la suppression de l’abattement soit légitime, ce qui est loin d’être acquis – de prévoir un abattement forfaitaire par foyer proportionné au nombre de parts fiscales ? Dans le même temps, on apprend que les Algériens qui, ayant travaillé et cotisé en France, reviennent dans leur pays pour leur retraite perçoivent une pension versée par les organismes français, mais que l’Algérie refuse la réciprocité : c’est la France qui paie la différence !

À ce jour, on ne sait si cette mesure du PLF – ni le PLF dans son ensemble – sera adoptée, mais l’intention même de faire des économies en faisant les poches des retraités révèle chez les concepteurs de ce budget un profond mépris pour cette catégorie de Français qui seraient, pour l’État, un boulet financier. Si la proposition de loi relative à la fin de vie, déjà adoptée par l’Assemblée nationale, passe le cap du Sénat, je vous fiche mon billet que des campagnes insidieuses se mettront en place, tendant à culpabiliser les retraités trop avancés en âge pour les inviter à cesser d’être à la charge de l’État…

[MISE A JOUR du 21/10/2021 à 14h50 ]  Ce 21 octobre en commission des finances les députés ont rétabli l’abattement de 10 % dont bénéficient les retraités (un amendement déposé par le RN). Dans son projet de budget, le gouvernement propose de le remplacer par un abattement forfaitaire de 2 000 euros.

Philippe Kerlouan, dans BV

. Rugby : à Dax, agressions sexuelles et OQTF, les valeurs du sport mises à mal

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#webtube : Agression sexuelle, violence, drogue, alcool… Le rugby n’est plus un sport au-dessus de la mêlée. Ce n’est pas l’affaire Jegou-Auradou mais il y a des similitudes. Ratu Nacika, joueur fidjien évoluant au poste de deuxième ou troisième ligne de l’US Dax (Pro D2) est visé par une OQTF. Cette Obligation de quitter le territoire français lui a été délivrée par la préfecture des Landes, aux alentours du 10 octobre. Elle est consécutive à une affaire judiciaire datant de novembre 2024 et à l’issue de laquelle le rugbyman a été condamné pour agressions sexuelles, violences et dégradation de biens.

Dans la nuit du 2 au 3 novembre 2024, le joueur Ratu Nacika s’est rendu dans des bars de la ville des Landes. Là, il s’en est pris à deux serveuses, touchant les fesses et la poitrine de l’une et se frottant contre la seconde avant de la prendre à partie et de l’insulter. Pour ces faits, il a écopé d’une peine de 12 mois de prison avec sursis (BV ignore s’il a fait appel de ce jugement). Par effet ricochet, il a également vu son titre de séjour non renouvelé et a reçu la fameuse OQTF qui le contraint à quitter la France sous 30 jours.

Carton rouge préfectoral

Un document dans lequel la décision est motivée ainsi : « Au regard de cette lourde condamnation pénale qui concerne principalement des actes de violences, de violences sexuelles et l’interdiction de paraître dans certains lieux comme d’entrer en contact avec les trois autres victimes, la présence de Monsieur Nacika Ratu Josaia sur le territoire français constitue une menace grave et actuelle pour l’ordre public. » Dans ce courrier, il est également précisé que le flanker étant « sans famille à charge […] il n’est pas porté une atteinte disproportionnée à la situation personnelle et familiale » du Fidjien.

Cette information révélée par le bihebdomadaire spécialisé dans l’actualité rugbystique Midi olympique met une nouvelle fois le monde de l’ovalie en lumière de la plus mauvaise des manières.

À ce sujet — La violence chez les Haouas, acte II

Souvent porté au nu, le rugby et ses joueurs dérapent finalement assez régulièrement. Pour rappel, Mohamed Haouas a été condamné à trois reprises pour violences conjugales, violences aggravées lors d’une bagarre (il a fait appel) et cambriolages de bureaux de tabac. Une affaire de viol en réunion a également sali le rugby en 2024 lorsque trois anciens joueurs du FC Grenoble ont été condamnés en première instance à des peines de 12 à 14 ans de prison pour un viol collectif datant de 2017. Leur procès en appel aura lieu du 25 mars au 3 avril 2026, devant la cour d’assises de la Charente, à Angoulême. La même année, Melvyn Jaminet, arrière de Toulon, a aussi fait parler de lui pour avoir tenu des propos racistes. Il y en a d’autres.

Les valeurs aux vestiaires

Devenu professionnel il y a 30 ans, le rugby a connu de très importantes évolutions en un temps record. Les joueurs ont soudain gagné de l’argent, ont été reconnus et ont décroché des contrats publicitaires… La famille rugby a perdu de son âme, au point d’être aujourd’hui touchée de plein fouet par des cas de consommation d’alcool excessive, de drogue, de violence ou de racisme…

N’allons pas jusqu’à dire que tout est noir aujourd’hui et que tout était blanc avant. Il y a dans le rugby d’aujourd’hui des joueurs exemplaires et il y a trente ans, les troisièmes mi-temps n’étaient pas toujours belles à voir. À cette époque, il y eut aussi des affaires et des drames mais il s’agissait de cas isolés et peu fréquents.

Aujourd’hui, il s’agit d’un véritable phénomène : en février dernier, L’Équipe diffusait un reportage intitulé Rugby, la maison brûle pour le moins instructif sur l’état de délabrement du rugby français. En plateau, plusieurs anciens rugbymen tentaient de défendre les joueurs actuels en affirmant que le rugby évoluait aussi mal que la société. Le rugby n’est plus un sport à part, ces joueurs ne font plus exception. Au grand dam des amoureux de ce sport, les valeurs de l’ovalie ne sont plus ce qu’elles étaient.

. Seulement « 300 000 clandestins » en France ? Laurent Nuñez en plein déni : les preuves !

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#webtube : Gérald Darmanin, l’un de ses prédécesseurs, estimait entre « 600 000 et 900 000 » les sans-papiers présents en France. Une prise de fonction qui ne passe pas inaperçue. Moins de dix jours après sa prise de poste place Beauvau, Laurent Nuñez collectionne déjà les casseroles.

Après avoir décidé de tourner le dos à la stratégie algérienne de Bruno Retailleau, son prédécesseur, le nouveau ministre de l’Intérieur fait de nouveau parler de lui. Cette fois-ci, c’est à propos d’immigration. Ce 20 octobre, sur LCI, le journaliste presse Laurent Nuñez de donner un chiffre – ou ordre de grandeur – de l’immigration irrégulière en France. Le nouveau ministre de l’Intérieur tente d’abord d’esquiver la question, assurant « ne pas avoir envie de nourrir la polémique ». Mais face à l’insistance du présentateur, le nouveau locataire de la place Beauvau finit par affirmer qu’il y aurait en France entre « 200 000 et 300 000 » étrangers en situation irrégulière. Un chiffre qui semble bien en-deçà de la réalité. Vérifions.

Plus de 450 000 bénéficiaires de l’AME

Laurent Nuñez commençait pourtant bien son raisonnement. Par définition, le chiffre des étrangers en situation irrégulière présents sur le territoire national n’est pas connu « de manière très précise ». Cependant, comme l’assument plusieurs instances officielles, il existe plusieurs faisceaux d’indices permettant d’établir approximativement le nombre de clandestins en France. Le premier est à chercher du côté de l’aide médicale d’État (AME). Ce généreux dispositif permet aux étrangers en situation irrégulière de bénéficier d’un accès aux soins. Pour pouvoir y prétendre, il suffit de résider de manière irrégulière en France depuis au moins 3 mois. Selon un rapport d’information du Sénat, publié en juillet dernier, « 465 744 » étrangers clandestins bénéficiaient de l’AME au 30 septembre 2024. Autrement dit, au 30 septembre 2024, il y avait au moins 465 744 étrangers en situation irrégulière en France. L’ordre de grandeur donné par Laurent Nuñez est déjà dépassé…

Or, comme le rappelle la Cour des Comptes en janvier 2024, tous les clandestins n’ont pas recours à l’AME. On peut donc déjà affirmer sans trop se tromper que la France compte plus d’étrangers en situation irrégulière que de bénéficiaires de l’AME. Des chercheurs de l’Institut de recherche et documentation en économie de la santé (IRDES) ont ainsi « constaté que seuls 51% des étrangers en situation irrégulière éligibles à l’AME en bénéficient ». Selon ce calcul, il y aurait donc un peu plus de 900 000 clandestins en France (fourchette haute).

Auditionné en 2022 par le Sénat dans le cadre de la préparation du projet de loi finances, Gérald Darmanin, alors ministre de l’Intérieur, estimait, quant à lui, « entre 600 000 et 900 000, le nombre de personnes présentes irrégulièrement sur le territoire national ». Un an plus tôt, dans les colonnes du Parisien, Darmanin évoquait déjà entre « 600 000 et 700 000 » sans papiers présents en France. L’Observatoire de l’immigration et de la démographie (OID), qui travaille au quotidien avec sérieux sur des thématiques liées à l’immigration, suggère également de son côte qu’il y aurait « probablement entre 500 000 et 900 000 personnes » en situation irrégulière. Des chiffres concordants et bien supérieurs à ceux avancés par Laurent Nuñez…

Une méconnaissance de la situation migratoire ?

Même les associations immigrationnistes donnent des chiffres plus importants que ceux présentés par le ministre de l’Intérieur ce 20 octobre. En 2021, la Cimade affirme ainsi que « plus de 400 000 personnes sont toujours sans papiers, sans être régularisées ». Un chiffre affirmé à nouveau l’année suivante.

Contactés pour justifier l’ordre de grandeur avancé par Laurent Nuñez, les services du ministère de l’Intérieur n’ont pas répondu à nos sollicitations. Pour comprendre l’estimation très basse donnée par le locataire de la place Beauvau, plusieurs explications semblent alors possibles. Ou bien le ministre n’avait pas révisé et connait très mal la situation migratoire à laquelle est confronté le pays (explication possible mais alarmante pour un ministre de l’Intérieur). Ou bien Laurent Nuñez veut minimiser la situation pour éviter « la polémique ». C’est raté… Son estimation de l’immigration irrégulière fait déjà couler beaucoup d’encre. Jordan Bardella, président du Rassemblement national, demande du coup au ministre de l’Intérieur de faire preuve de « transparence » et de rendre public une « estimation précise ». Un peu de courage, celui de la vérité !

À ce sujet — Algérie : renouer le dialogue et fermer les yeux… La méthode Nuñez

Clémence de Longraye, dans BV

. 600 000 téléphones volés chaque année en France dans des boutiques de téléphonie ou sur la voie publique. Chaque mois, des milliers d’appareils partent au Maghreb

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#webtube : Il est devenu la cible privilégiée des délinquants, 600 000 téléphones portables sont désormais dérobés chaque année en France dans des boutiques de téléphonie ou sur la voie publique, avec peu de chance de les retrouver pour les propriétaires.

Il y a deux semaines, en région lyonnaise (Rhône), des gendarmes ont interpellé 14 personnes soupçonnées d’avoir volé des centaines de téléphones. Préjudice estimé : 1 million d’euros. Ces réseaux, disent les enquêteurs, sont parfaitement organisés. “Les malfaiteurs sont recrutés via des messageries cryptées et agissent sur ordre. Si certaines équipes sont interpellées, elles sont rapidement renouvelées sans que le phénomène puisse être stoppé“, indique la gendarmerie nationale.

Alors, que deviennent ces téléphones volés ? Qui les achète, qui les revend ? Ils font souvent un long voyage. Et pour beaucoup d’entre eux, le périple commence, près du métro Barbès-Rochechouart à Paris, un quartier populaire, carrefour des petits trafics. La plupart du temps, les voleurs vendent leurs butins à des intermédiaires, ce qu’on appelle les receleurs.

Chaque mois, des milliers de téléphones partent au Maghreb, parfois quelques jours seulement après avoir été volés, comme s’en est rendu compte une étudiante dont le smartphone a disparu il y a un an dans un tram à Lyon. “Franchement, je ne m’y attendais pas. Environ deux semaines après, je vois exactement le quartier où est mon téléphone en Algérie“, partage Victoria Da Silva Gonçalves. L’étudiante a contacté la marque de son smartphone pour bloquer tout accès à l’appareil. Mais même verrouillés, les téléphones volés gardent de la valeur. […]

À 2 000 km de la France, Tanger, au Maroc. Les équipes de France Télévisions ont rendez-vous avec un réparateur de téléphones. Il souhaite rester anonyme, car il a déjà acheté des appareils dérobés en Europe. Plutôt que de prendre le risque de commercialiser directement les téléphones volés, il a toujours préféré les vendre à la découpe. […]

France Info

. Yvelines (78) : la construction de plusieurs centres pour mineurs étrangers dans le département provoque la colère des habitants et des élus

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#webtube : Près de mille mineurs non accompagnés étrangers devraient être accueillis prochainement dans des centres en construction. Un projet qui révèle un véritable bras de fer entre des élus locaux et le département, accusé de mettre en place ces «villages» sans se concerter avec les maires. […]

«Rien n’a été anticipé. Le préfet a dit au département “vous avez des obligations”, et, désormais, le département doit s’exécuter manu militari», nous glisse un édile yvelinois. «L’État, le département et les communes se renvoient la patate chaude», résume de son côté le maire de Chapet, Benoît de Laurens.

Son village de 1300 âmes fait partie des communes étudiées pour l’installation de 25 bungalows censés accueillir une centaine de mineurs. Mais pour l’instant, «rien n’est fixé», nous assure-t-il. «Tout le monde est déficient dans cette affaire», poursuit le maire de Chapet. «On veut être un pays généreux, mais on n’a pas les moyens de notre générosité. Mais ce n’est pas aux petits villages de payer ça. Les communes ne doivent pas devenir la variable d’ajustement du département», affirme-t-il.

Le Figaro

. Fractures françaises 2025 : le pays du pessimisme et du désenchantement. Pouvoir d’achat, délinquance et immigration dans le top 3 des priorités

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#webtube : Chaque automne apporte son baromètre de l’humeur nationale, et celui de 2025 dresse un tableau sans fard : la France doute d’elle-même, de ses dirigeants, et même de son avenir. Selon la dernière enquête Fractures françaises (Ipsos–CEVIPOF–Le Monde–Fondation Jean Jaurès), le moral du pays est au plus bas depuis dix ans.

Pouvoir d’achat et déclassement : la colère silencieuse des Français

Le pouvoir d’achat reste la préoccupation centrale de 36 % des Français, loin devant la délinquance (22 %), l’immigration (22 %), l’environnement (18 %) ou la santé (18 %). La hausse des prix, les impôts et la difficulté à se loger composent un triptyque d’angoisses partagées dans toutes les classes sociales.

Mais au-delà des chiffres, c’est un sentiment de déclassement qui s’installe : 66 % des Français estiment ne pas recevoir le respect qu’ils méritent, et un tiers prévoit une dégradation de sa position sociale dans les années à venir.
Le malaise n’est plus seulement économique, il est moral. La société française ne croit plus à la promesse d’ascension, mais à la certitude du recul.

Le déclin national, conviction partagée

Neuf Français sur dix pensent désormais que la France est en déclin. C’est un record historique depuis la création du baromètre. Un tiers (32 %) juge même ce déclin irréversible.
Cette conviction traverse toutes les générations et toutes les appartenances politiques : la France ne se perçoit plus comme une puissance, mais comme une nation empêchée, fatiguée, entravée par ses élites et ses institutions.
Symptôme révélateur : 75 % des sondés affirment qu’« en France, c’était mieux avant », et 71 % se disent de plus en plus inspirés par les valeurs du passé. Le progrès, jadis promesse d’avenir, est devenu synonyme de perte.

Les moins de 35 ans ne sont pas épargnés : seuls 41 % estiment que leur avenir est plein d’opportunités, contre 51 % il y a deux ans.
La jeunesse française n’y croit plus, et regarde ses aînés avec amertume : près d’un jeune sur deux pense que les générations précédentes ont bénéficié de conditions de vie meilleures.
Le pays se fracture donc aussi par l’âge, entre ceux qui ont connu la France prospère et ceux qui n’ont hérité que de ses dettes et de ses désillusions.

Crise politique : Macron face à la rupture démocratique

Dans ce climat délétère, la défiance envers le pouvoir atteint des sommets.

58 % des Français souhaitent la démission d’Emmanuel Macron, un chiffre en hausse de 6 points depuis 2024.

43 % demandent une dissolution de l’Assemblée nationale, soit douze points de plus qu’un an plus tôt.

La Ve République vit dans un état d’usure avancée : les institutions sont discréditées, les partis désertés, les élus rejetés.
Seuls 20 % des Français déclarent faire confiance à l’Assemblée nationale, et 10 % aux partis politiques.
La présidence, elle, atteint son plus bas niveau historique : 22 % de confiance, contre 44 % en 2017.

Les seules institutions encore respectées : l’armée, les PME et l’école

Dans le chaos politique, quelques bastions de confiance subsistent :

  • Les PME, symbole d’un tissu économique encore vivant (82 %) ;
  • L’armée (79 %) et la police (74 %), perçues comme les dernières structures solides du pays ;
  • L’école, qui résiste avec 70 % d’opinions positives.
    En revanche, la justice (44 %) et les syndicats (36 %) poursuivent leur chute, tandis que les médias ne regagnent qu’un point symbolique (34 %).

Cette hiérarchie de confiance dit beaucoup du pays : les Français ne croient plus aux institutions nationales, mais aux forces locales, aux entrepreneurs, aux maires, aux soldats.
Autrement dit, ils croient encore au réel, mais plus au pouvoir.

Le duel politique : Renaissance s’effondre, le RN s’enracine

L’enquête confirme le naufrage du parti présidentiel.
Seuls 21 % des Français jugent Renaissance proche de leurs préoccupations, et 30 % le considèrent encore capable de gouverner — un effondrement de 21 points depuis 2022.
Signe du discrédit : 40 % des sondés estiment désormais que Renaissance est dangereux pour la démocratie, juste derrière La France insoumise (64 %).

Face à lui, le Rassemblement national consolide lentement son ancrage.

47 % des Français pensent qu’il est capable de gouverner (+3 points), et 42 % le trouvent proche de leurs préoccupations. Le nombre de ceux qui le jugent « xénophobe » ne cesse de reculer (47 %, -11 points depuis 2020).

Le RN reste qualifié d’« extrême droite » par une majorité (66 %), mais cette étiquette n’effraie plus : elle s’use comme toutes les autres dans un pays où les mots ont perdu leur force.

Une France lucide, mais sans cap

Derrière les chiffres, l’étude dit autre chose : la fatigue des peuples qui composent l’hexagone, mais une famille lucide.

Les Français voient la réalité — déclin industriel, insécurité, effondrement scolaire, fracture territoriale — mais ils ne voient plus de pilote. Ils ne croient plus en la politique, mais pas encore à une alternative. Ils oscillent entre colère et résignation, entre nostalgie et instinct de survie.

La France 2025 n’est plus seulement fracturée : elle est désenchantéedésabuséeorpheline d’une idée d’elle-même. Et quand neuf citoyens sur dix pensent que le pays décline, le danger n’est plus seulement économique ou politique. Il est civilisationnel.

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