. La messe n’est pas dite, d’Éric Zemmour : à savourer sans modération…

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#webtube : Un concentré de lucidité et un baume au cœur qui remonte le moral à tous les amoureux de notre France façonnée par des siècles de catholicisme.

Comme j’avais pré-commandé le livre La messe n’est pas dite d’Éric Zemmour, je l’ai reçu hier et lu comme du petit-lait. Un concentré de lucidité et un baume au cœur qui remonte le moral à tous les amoureux de notre France façonnée par des siècles de catholicisme. Cette France, que nous savons mortelle, est tellement admirable aux yeux de ses enfants venus d’ailleurs. Elle a su se ressaisir alors qu’à plusieurs reprises son feu doux semblait être éteint, mais couvé par des cendres. Comme Éric Zemmour, je suis un métèque d’Afrique du Nord et espère une résurrection à temps de cette France que nous aimons et que ses élites, soi-disant humanistes et progressistes, ont mise en danger d’islamisation.

J’avais l’intention de rédiger un compte-rendu de ce livre. Mais voilà que RTL et RMC ont fait du bon travail. RTL donne l’occasion à Éric Zemmour de corriger plein de bêtises. L’émission Les Grandes Gueules de RMC est tout simplement une formidable occasion d’expliquer sereinement « d’où parle Éric Zemmour » et ce qu’il pense.

Les vidéos de ces deux émissions sont disponibles. Je m’abstiens donc d’ajouter un commentaire à ce qui est si bien dit par l’auteur lui-même.

https://rmc.bfmtv.com/actualites/politique/ils-donnent-une-lecon-pour-eric-zemmour-un-parti-tire-son-epingle-du-jeu-du-marasme-politique_AV-202510220456.html

Pascal Hilout, né Mohamed, Riposte Laïque

. Sarah Knafo met Lecornu en string ficelle

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#webtube : Interrogée par le Figaro du 22 octobre 2025, elle déclare : « Je propose un contre-budget, qui diminue les prélèvements obligatoires de 20 milliards et les dépenses de 80 milliards. (…)

Quel spectacle pathétique, quel Vaudeville pitoyable, quels acteurs lamentables. Le débat sur le budget 2026 nous permet de mesurer jusqu’à quel niveau de médiocrité incroyable sont tombés tous les acteurs de cette lamentable comédie. Pas étonnant qu’une partie de plus en plus grande de la population n’ait que haine et mépris pour l’essentiel de cette classe politique arrogante et suffisante, mais surtout totalement incompétente qui est en train de plonger notre pays dans les tréfonds d’une crise économico-politique dont nous aurons bien du mal à nous remettre. L’affaire avait déjà mal commencé il y a 8 ans lorsque le « Mozart de la finance » fut élu président. À ce jour son bilan est certainement le plus catastrophique de toute la V° république. Pour ne prendre qu’un exemple, De Gaulle refusait que le budget de la France soit déficitaire. Il exigeait qu’il soit à l’équilibre. Ce n’est qu’à partir de 1974 (sous la présidence de Giscard) que les déficits ont commencé et ne se sont jamais arrêtés depuis. Il s’est toujours trouvé une majorité, de droite ou de gauche ou les deux ensemble pour laisser cette dérive se poursuivre. Et sur ce plan, le pire aura été Macron qui restera dans l’histoire comme celui ayant généré l’augmentation de déficit la plus effrayante. À sa prise de fonction en 2017 la dette du pays était de 2281 milliards d’euros. Aujourd’hui, grâce à son action des plus clairvoyantes la dette de la France s’élève à 115,6 % du PIB selon l’Insee, soit 3.416 milliards d’euros. Donc, cela porte le total de notre dette accumulée depuis le début de l’ère Macron à 1.135 milliards d’euros, c’est à dire une augmentation de 50 %. Et cela va sans doute continuer jusqu’en 2027. Pas mal pour un « Mozart de la finance » ! Imaginez si De Gaulle pouvait voir cela. Le pauvre s’effondrerait certainement sur le champ victime d’une attaque d’apoplexie. C’est dans ce contexte lunaire que se déroule sous le regard stupéfait et incrédule du pays une discussion délirante entre ceux qui se prétendent les représentants de la nation. Un véritable concours Lépine de la proposition la plus insensée ou la plus antisociale.

Du côté du gouvernement c’est une avalanche fiscale et une fuite en avant des dépenses. Le budget Lecornu ne prévoit pas moins de 15 nouvelles taxes. Ce qui augmente les prélèvements obligatoires de 40 milliards et la dépense de 29 milliards. Rappelons qu’à ce jour la France est le pays le plus taxé au monde avec un montant de taxes équivalent à 43 % du PIB. Afin d’arriver à ses fins, pour ne prendre que deux exemples, Lecornu prévoit pour le paiement de l’impôt des retraités de supprimer l’abattement forfaitaire de 10 % et le remplacer par un abattement unique de 2.000€. Une différence qui imposera en moyenne une augmentation théorique de revenu qui se traduira bien sûr par une augmentation des impôts dus par les retraités. Autre exemple, les franchises médicales (voir mon article du 21 octobre 2025). Des sommes en apparence minimes mais qui finissent par être conséquentes. À ce jour, c’est limité à 50€ par an. Lecornu se propose de doubler la somme, la passant à 100€ par an, y compris pour les citoyens en ALD (Affectation de Longue Durée) c’est à dire victimes de maladies normalement prises en charge à 100 %.

Inutile de citer toutes les augmentations que prévoit Lecornu, il suffit de prendre en compte que pour lui, il faut toujours plus de rentrées financières mais par contre il n’y a jamais de réduction des dépenses. Et justement, en matière de dépenses, la France a aussi un très grave problème. En effet, nous avons le taux de dépenses publiques le plus élevé au monde (57 %). Pourtant d’énormes économies seraient possibles et avant d’arriver à l’os en taillant dans le gras de l’État, il y a de la marge. C’est le moins qu’on puisse dire. Là encore, nous nous limiterons à deux exemples. Tout d’abord, il y a une nuée d’agences gouvernementales. Officiellement, l’État en compte 1.200 (opérateurs et organismes divers), ce que De Gaulle appelait les «comités Théodule», pour une dépense de plus de 80 milliards d’euros par an avec 458.000 agents et une masse salariale qui a une tendance exponentielle (25 milliards en 2012 qui monte à 30 milliards en 2017 pour atteindre 80 milliards en 2025). Au passage on n’oubliera pas de noter qu’avec Macron le coût de ces agences est passé de 30 milliards en 2017 à 80 milliards en 2025. C’est à dire presque le triple du budget de ces agences sous son heureuse conduite de son arrivée à maintenant. À la louche, il y a au moins la moitié, sinon les deux tiers de ces agences à supprimer, ce qui économiserait chaque année, 40 à 60 milliards d’euros.

Le second exemple, vous l’aviez deviné, c’est l’immigration. Là le coût est pharaonique. Charles Prats, lorsqu’il était magistrat à la cour des comptes a longuement étudié le sujet et publié plusieurs livres sur ce thème. Pour lui, si l’on fait le cumul du coût de l’immigration, des aides sociales reçues par les immigrés ainsi que des indemnisations du chômage, de la fraude sociale, de l’AME, du coût de l’entretien des étrangers qui sont en prison,… etc on arrive à la somme folle de plus de 100 milliards d’euros par an. Plutôt plus près de 150 que de 100. Certains spécialistes avancent même le chiffre de 200 milliards. Mais de manière étrange, il ne vient nullement à l’idée de Lecornu de baisser ces dépenses. Non, pour financer son budget, inutile de supprimer des agences qui ne servent à rien ou de faire baisser l’immigration. La solution, c’est de faire payer encore plus les Français. Et ce ne sont que deux exemples (agences et immigration), il y en a des tas d’autres, eux aussi totalement ignorés par le projet de budget du 1er ministre.

À gauche, ce n’est pas mieux. D’abord, rappelons comme je l’ai fait dans un récent article qu’il est stupéfiant de voir cette gauche qui a soutenue le passage de 62 à 64 ans et surtout qui a inventé et voté la Loi Touraine fixant le montant de la retraite en fonction du nombre de trimestres travaillés, en aggravant ce nombre régulièrement jusqu’en 2035. Après avoir fait cela la gauche ose en demander l’abrogation et utilise cet argument pour faire du chantage à la censure à Lecornu. Vraiment cette gauche ne manque pas d’air et heureusement que les citoyens ont la mémoire courte sinon ceux qui se livrent à cette mascarade prendraient certainement des coups de pied dans le fondement accompagnés de quelques bonnes paires de claques… bien méritées.

Reste que cette gauche se distingue aussi par ses obsessions maladives. D’abord, comme la droite molle, la gauche ne semble pas connaître les mots « économie » ou « baisse des dépenses ». Pour eux, un budget ça doit augmenter. Ça ne peut pas baisser. Cela me fait penser aux militaires qui faisaient tourner les camions dans la cour des casernes pour consommer tout le carburant prévu par le budget, sinon l’année d’après il risquait d’avoir moins. Le second réflexe pavlovien de la gauche en matière de budget, c’est de répéter comme un orgue de barbarie : « il faut faire payer les riches ». Ils se contrefoutent que les petites gens se fassent assassiner fiscalement. Ce qui compte c’est qu’ils puissent dire : « Nous avons fait plier la droite. Nous avons imposé de faire payer les riches ». Donc après l’ineffable tour de passe-passe sur le réforme des retraites, les voilà embarqués dans une nouvelle guerre picrocholine sur la taxe Zucman, qui cible les foyers fiscaux dont le patrimoine net dépasse 100 millions d’euros, ce qui concernerait environ 1.800 foyers fiscaux. Les recettes estimées par Gabriel Zucman se situeraient entre 15 et 25 milliards d’euros par an. Donc cela ne résoudrait en rien les problèmes du pays, mais la gauche pourrait parader en disant « nous avons fait payer les riches »… en laissant tondre tous les autres, c’est à dire l’immense majorité. Pauvre gauche. Quelle médiocrité, quelle nullité. Ils sont à pleurer.

Face à ce théâtre de Guignol, avec une gauche et une droite en apparence opposées mais qui en vérité s’entendent comme larrons en foire, une voix se fait entendre. Celle de Sarah Kahfo (Reconquête!). À ceux qui ne la prendrait guère au sérieux, on rappellera qu’elle fut major de sa promotion à l’ENA. Elle est par ailleurs député européenne. Et que dit-elle ? Pour le formuler simplement, elle refuse de se situer dans la logique du débat tel qu’il se mène actuellement au sein du parlement. Pour elle, il n’y a pas de tabou, pas de vache sacrée en matière budgétaire. Ses propositions sont sans ambiguïtés et vont droit au but.

Interrogée par le Figaro du 22 octobre 2025, elle déclare : « Je propose un contre-budget, qui diminue les prélèvements obligatoires de 20 milliards et les dépenses de 80 milliards. (…) On aura beau augmenter les impôts, tant que l’on ne baissera pas massivement les dépenses, la dette se creusera inexorablement. Et c’est prévu dans ce budget : une augmentation de la dette de 145 milliards cette année. On sait déjà que ce sera pire : on entamera 2027 avec 4.000 milliards de dette. Pour éviter le naufrage, il faut refuser en bloc la logique des partis, du RN à LFI, qui taxent plus pour dépenser plus. Je propose exactement l’inverse : dépenser moins pour taxer moins. Cette philosophie est la seule qui ait jamais été appliquée depuis quarante ans, alors qu’elle est la seule efficace. Pour cela, j’ai construit un contre-budget d’urgence : un mode d’emploi clé en main à destination des parlementaires qui entrent dans la discussion budgétaire. En voici les grandes lignes. »

Un beau pavé dans la mare qui permet aux Français de bien identifier le problème et en quoi tous les acteurs de ce débat surréalistes sur le budget 2026 sont à côté de la plaque. Cela fait des décennies qu’ils se passent le relais, creusant consciencieusement et toujours plus le déficit abyssal qui est le nôtre. Quant au chef d’orchestre, celui qui tient la baguette et dirige ce pauvre spectacle, avec cette initiative de Sarah Knafo il se retrouve tel le roi… tout nu, plus exactement en string ficelle.

Enfin, un dernier mot, pas pour tirer sur l’ambulance même si cela soulage une fois de temps en temps. Il va falloir que Lecornu trouve une majorité, si d’aventure tous ces élus finissent par trouver un terrain d’entente. Ce qui n’est pas du tout garanti. Et dans cette hypothétique majorité, les LR sont sur la corde raide. Sans leur soutien, Lecornu est perdu. Reste que cette discussion budgétaire pourrait bien être leur chant du cygne. Ils ont déjà frôlé l’explosion avec cette histoire de suspension de la retraite à 64 ans. En effet, ils avaient juré et craché : jamais ils ne voteraient une remise en cause de la réforme des retraites, déclarée à l’époque « essentielle pour l’avenir de la France ». La réforme a été suspendue par Lecornu, pour échapper à la censure. Et LR s’est parjuré et n’a pas voté la censure. Autre élément, Retailleau a quitté le gouvernement et LR a décidé de soutenir le gouvernement sans participation. Mais plusieurs LR ont accepté d’y participer violant la décision du bureau politique. Une nouvelle fois LR a fait le contraire de ce qui était annoncé. Les traîtres ont simplement été suspendus et non exclus alors qu’ils auraient du l’être. On peut dès lors imaginer que LR finisse par voter le budget 2026 même s’il est contraire à nombre de ses prises de position qui se voulaient, à l’époque, définitives. Tout cela pour sauver leurs sièges, ce qui fait irrésistiblement penser à ce que disait Mme Du Barry « encore une minute M. le bourreau ». Sauf que ce qu’il reste d’électeurs de LR ne va sans doute pas apprécier cette inconsistance politique et idéologique de leur parti. Ceux qui à la tête de LR, pour toutes ces raisons, redoutent une Bérézina électorale en 2026 et 2027 ont sans doute raison de craindre ces échéances. Si LR devait disparaître, ce n’est pas moi qui verserait une larme sur leur sort.

Bernard GERMAIN, Riposte Laïque

. Plus de 650 millions d’euros : le coût exorbitant des détenus étrangers

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#webtube : Sur CNews, Gérald Darmanin rappelait que les étrangers représentent 25% des détenus. Ce 20 octobre, c’était au tour de Gérald Darmanin de présenter, sur CNews, son programme pour réformer la Justice. L’occasion pour le Garde des Sceaux de dresser un état des lieux des prisons françaises. Au détour d’une question sur l’aménagement des peines, le ministre de la Justice rappelle ainsi que « 25 % des prisonniers sont étrangers ». « S’ils allaient dans leur pays, on libérerait beaucoup de places dans les prisons. » poursuit le ministre. Et l’État ferait de belles économies, aurait-il pu ajouter.

À ce sujet — Contribution des détenus : Gérald Darmanin pique la bonne idée d’un député LIOT

32 000 euros par an et par détenu

Les étrangers sont en effet surreprésentés dans les prisons françaises. Alors qu’ils représentent 8,8 % de la population vivant en France, leur proportion s’élève à 25 % derrière les barreaux. Ainsi, au 1er mars 2025, sur les 82 152 personnes détenues dans les prisons françaises, plus de 20 500 étaient des étrangers. Selon les données officielles les plus récentes, ces prisonniers étrangers sont majoritairement originaires d’Afrique, dont une large partie en provenance des pays du Maghreb (Algérie, Maroc et Tunisie).

Or, le coût d’un détenu n’est pas négligeable. Selon l’Observatoire international des prisons (OIP), « de manière générale, le coût moyen d’une année de prison pour une personne détenue est estimé à 32 000 euros », soit entre 105 et 200 euros par jour selon le modèle de détention. Cette somme, payée par le contribuable français, recouvre notamment les frais de personnel, d’entretien des cellules et des prisons, les frais médicaux ou encore l’alimentation, l’eau et le chauffage mis à disposition des détenus. Mais ne sont pas compris dans ce coût la gestion des contentieux concernant les détenus ainsi que l’usure des bâtiments. Multiplié par le nombre de détenus étrangers, le coût total de la détention des étrangers dans les prisons françaises dépasse donc largement les 650 millions d’euros chaque année ! À noter toutefois que certains frais sont inhérents à la gestion des prisons et ne peuvent donc être imputés seulement aux prisonniers étrangers.

À ce coût de la détention, s’ajoute ensuite le coût de la rétention administrative. Car bien souvent, les détenus étrangers se retrouvent visés par une OQTF et sont donc placés, à la sortie de prison, dans un centre de rétention administration dans l’attente de leur expulsion. Là encore, le coût apparait exorbitant : 16 200 euros en moyenne pour chaque personne retenue.

Renvoyer les détenus étrangers dans leur pays ?

Face à ces dépenses pharaoniques, plusieurs propositions ont d’ores et déjà été déposées pour ne plus faire peser sur le portefeuille du contribuable français le coût de la détention des étrangers. Gérald Darmanin, lui-même, proposait en avril dernier de rétablir les frais d’incarcération afin que les prisonniers participent également au coût de leur détention. Ces « frais d’incarcération » qui existaient jusqu’en 2003 n’ont pour l’heure pas encore été remis dans la loi.

En 2018, Éric Ciotti, alors député des Républicains, considérait, quant à lui, que « les détenus étrangers devaient purger leur peine dans leur pays d’origine ». « Le contribuable ne doit plus payer les frais de détention » des prisonniers étrangers, martelait alors le candidat à la mairie de Nice. Une proposition que semble reprendre à son compte Gérald Darmanin qui suggérait, en effet, sur CNews de renvoyer dans leur pays les détenus étrangers. Un moyen utile pour lutter contre la surpopulation carcérale et alléger les dépenses de l’État. Sous réserve, évidemment, que les pays d’origine veuillent bien récupérer leurs ressortissants. Pour cela, faudrait-il encore que la France ait une politique étrangère qui sache montrer les muscles. Une autre affaire… Mais comme quoi, tout se tient.

Clémence de Longraye, dans BV

. Molenbeek (B) : un élu socialiste incapable de s’exprimer en français relance le débat sur la maîtrise linguistique des élus

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#webtube : Mohammed Kalandar, échevin des Sports et de la Santé à Molenbeek-Saint-Jean, est au cœur d’une polémique après la découverte d’anciens propos extrémistes. Il tente de s’expliquer en français... Malheureusement peu compréhensible.

La séquence, largement diffusée sur les réseaux sociaux, montre Mohammed Kalandar, échevin PS des sports à Molenbeek, peinant à lire une réponse écrite lors du conseil communal. Visiblement mal à l’aise, il bute sur chaque mot sous les rires et les commentaires outrés. « On ne comprend rien à ce qu’il dit, et probablement qu’il ne comprend pas lui-même le texte qui a été écrit pour lui », dénonce Marcela Gori (MR), vice-présidente du CPAS d’Anderlecht, citée par La DH.

Issue elle-même de l’immigration – « je n’ai appris le français qu’à 13 ans » –, elle réclame désormais un test linguistique obligatoire pour les élus communaux, assorti de cours intensifs en cas d’échec. « On ne gère pas une commune avec Google traduction », tranche-t-elle. De son côté, Mohammed Kalandar, originaire d’Irak, se défend : il ne manquerait pas de compréhension mais souffrirait, dit-il, de troubles d’élocution.

Au-delà du malaise individuel, l’affaire soulève une question de fond : peut-on représenter des citoyens sans maîtriser les langues du pays ? Le MR veut faire de cette exigence un critère démocratique, là où d’autres y voient une stigmatisation. À Molenbeek, symbole des fractures communautaires et linguistiques de la Belgique, l’épisode agit comme un révélateur : celui d’un fossé culturel que ni les institutions, ni les partis, ne semblent plus capables de combler.

Le Soir

.L’absence de Léa Salamé fait bondir l’audimat du JT de France 2 — “il faut la remplacer rapidement !”

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#webtube : Hier soir, France 2 a retrouvé des couleurs : avec 4,1 millions de téléspectateurs, le 20h présenté par Jean-Baptiste Marteau, remplaçant de Léa Salamé, a franchi de nouveau la barre des 4 millions. TF1 restait en tête avec 5,3 millions, mais la progression du JT public a fait jaser. L’absence de Salamé, jugée “parachutée par la direction nulle”, a relancé les débats sur son image et sa légitimité au sein du service public.

Sur le site, les réactions des internautes sont sans filtre : “La preuve que beaucoup de téléspectateurs ne supportent pas le ‘style’ Salamé cul cul gnan gnan, il faut la remplacer rapidement !”, écrit hectormd. D’autres ajoutent : “Encore un échec pour la communiste Ernotte”, ou encore “Que Salamé se contente de son entre-soi du samedi soir et voilà merci”. Le ton est clair : le public voit dans la montée d’audience du joker une forme de désaveu pour la journaliste installée.

Certains internautes réclament même un changement durable : “Jean-Baptiste est bien meilleur que Salamé. Il faut lui confier le 20 heures !” lançait un lecteur, salué par d’autres. Derrière les chiffres, c’est le rejet d’un style parisien perçu comme déconnecté qui s’exprime : un 20h “reposé” et “crédible” selon plusieurs messages, loin de la “mise en scène nombriliste” reprochée à Salamé.

Source : FDS

. Et si on parlait de La dette française dans le futur ? (Charles Gave)

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#webtube : Compte tenu de l’évolution politique en France, une crise sur la dette française est maintenant une certitude, et, cette crise pourrait se déclencher à tout moment, Attachez vos ceintures.

Soit un pays qui a

  • Un PIB de 100.
  • Une dette de 120 % du PIB, détenue à 50 % par les nationaux et à 50 % par des étrangers.
  • Un service de la dette (taux d’intérêts) à 2.5 % par an et qui va monter au-dessus de 3 % quand la dette émise  à  0 % sera présentée au remboursement.
  • Une croissance nominale du PIB de 1.5 % par an, qui baisse structurellement.
  • Une dette qui va sans doute monter de près de 10 % cette année (330 milliards de nouveaux emprunts.
  • En l’année T0 (aujourd’hui), le PIB en valeur nominale dégage 1. 5% de plus que dans l’année T-1(2024)

Ces chiffres correspondent à ceux de notre cher pays.

Comment vont se partager les 1. 5 % de croissance ?

Il y a des priorités dans les dépenses d’un Etat et la première des dépenses à être servie est toujours le service de la dette.

Le service de la dette est donc le seul coût de l’état qui ne peut être discuté ou réduit et ce coût sera de (2.5 % *120) =3 % du PIB.

La moitié de cette dépense va aux épargnants français soit 1.5% du PIB tandis que l’autre moitie va aux épargnants étrangers.

Et c’est là que la situation devient intéressante. Il n’y a pas assez de valeur créée pour servir les emprunteurs français. A partir de maintenant, la totalité de la nouvelle richesse créée, soit 1.5 % du PIB va aller aux épargnants étrangers.

Les préteurs français, soumis à la loi française, vont donc être spoliés car les préteurs étrangers doivent toujours être servies en premier.

Et donc, à partir de maintenant, je sais que le niveau de vie des préteurs français va lui aussi baisser et rejoindre la baisse généralisée de notre niveau de vie qui a commencé avec monsieur Macron. Le recours à la Loi Sapin 2 nous guette, à moins que nous n’ayons droit à un emprunt forcé.

Le problème bien sûr est que les paiements aux étrangers rajoutent aux déficits des comptes courants (balance commerciale) et je sais donc aussi que les déficits extérieurs vont se creuser en due proportion des paiements que nous allons devoir faire de plus en plus aux étrangers en y consacrant la totalité de la maigre croissance que nous gênerons encore.

Et donc nous allons devoir taxer les retraités pour pouvoir servir leur livre de chair aux étrangers.

Ce que je dis est malheureusement certain :  à partir de maintenant, la population française dans son ensemble va s’appauvrir année après année. En T+2, le français de base, retraité compris, sera plus pauvre qu’en T+1, en T+3 plus pauvre qu’en T+2 et ainsi de suite.

Ce que je décris sommairement est ce que Keynes a appelé une trappe à dette : si un pays a une dette importante (de la taille de son PIB), si cette dette est largement détenue par des étrangers, et si les taux d’intérêts sont supérieurs au taux de croissance du pays, il ne faut pas avoir fait polytechnique pour comprendre que lorsque les étrangers décideront de ne plus prêter, le niveau de vie dans le pays s’écroulera brutalement.

Et qu’en attendant le niveau de vie de la population du pays baissera.

Cela fait des années qu’en France notre niveau de vie (NDV) est égal à l’argent gagné (AG) auquel il faut rajouter l’argent emprunté (AE)

NDV= AG+AE.

Dans le futur AE va disparaitre et notre niveau de vie tombera à l’argent gagné duquel il faudra soustraire l’argent à rembourser AR.

Et notre niveau de vie sera

NDV=AG-AR

Et donc, notre niveau de vie va baisser d’au moins 25 %, et plus nous attendrons pour nous attaquer au vrai problème, les dépenses de l’Etat, plus la chute de notre niveau de vie sera importante.

Et ce parcours est celui qu’ont suivi l’Argentine d’avant Milei, le Venezuela, Cuba, la Suède avant 1992, la Grande-Bretagne avant Thatcher, la France de Louis XVI, la Rome de Dioclétien…en commençant sans doute par Adam et Eve au paradis …

Cela est CERTAIN.

Je n’ai plus qu’une seule question à traiter : quand tout cela va-t-il se passer ?

Et ma reponse est toujours la même : je n’en ai pas la moindre idée.

Mais je sais ce qu’il faut regarder trois prix pour savoir si le dénouement approche.

  • Le premier est le ratio entre deux réserves de valeur, les obligations émises par l’Etat français et l’or.
  • Le deuxième est l’écart de prix qui se creuse entre deux autres réserves de valeur, le fameux écart des taux entre les obligations françaises et leurs concurrentes de meilleure qualité en Europe. J’ai choisi les Pays Bas. Pourquoi les Pays Bas ? Parce que le spread entre la France et l’Allemagne est massivement manipulé par la banque de France…
  • Et le troisième, le cours des banques en Europe qui ont en « réserves » des obligations françaises.

Vérifions le premier.

Depuis le début de l’euro, l’or a fait beaucoup mieux que les obligations françaises (obligations en baisse de 90 % par rapport à l’or depuis 2000) et cette surperformance s’est accentuée depuis le début du Covid. Je considère que le ratio en dessous de 50 depuis la fin mai 2025 est un mauvais signe.

Passons au deuxième, la différence des taux sur les obligations à 10 ans entre la France et les Pays Bas.

Nous sommes indubitablement en zone dangereuse, et, contrairement à ce que la presse nous affirme, les échecs politiques français ont amené cet écart a un plus haut depuis la crise de l’euro.

Passons au dernier graphique qui représente l’indice des banques dans la zone Euro.

Le message est moins alarmant que pour les deux premiers graphiques, mais le jour où les obligations françaises seront vraiment attaquées, il est certain que l’indice des banques de la zone euro plongera.

Il faut donc surveiller cet indice comme du lait sur le feu.

Il est déjà 5 % plus bas qu’à la fin aout…

Conclusion.

Compte tenu de l’évolution politique en France, une crise sur la dette française est maintenant une certitude, et, cette crise pourrait se déclencher à tout moment,

Attachez vos ceintures.

Source : IDL, Charles Gave

. Le Royaume-Uni a mal à ses drapeaux

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#webtube : Le Royaume-Uni met en garde les Britanniques contre le hissage de drapeaux du pays. C’est un délit qui peut être légalement sanctionné.

La polémique entre hisser ou ne pas hisser les drapeaux du pays enfle depuis près de deux mois, et particulièrement depuis la manifestation du 13 septembre, à l’appel de Tommy Robinson, qui aurait réuni un million de personnes. Une manifestation contre l’immigration incontrôlée et qui empoisonne la vie des Britanniques.

Le 30 août dernier, la très « patriotique » BBC semblait complètement sonnée en constatant la présence « de plus en plus de drapeaux de Saint-Georges (Angleterre) et de l’Union Jack (Royaume-Uni) » qui ont été hissés dans les villes et les villages, et se demandait pourquoi.

« Les groupes responsables de l’installation de ces drapeaux ont déclaré à la BBC être motivés par la fierté et le patriotisme. D’autres ont cependant jugé cette démarche provocatrice, alors que les tensions autour de l’immigration sont vives en Angleterre », explique la chaîne « patriotique » connue pour son grand amour pour l’Angleterre et pour la doctrine de papa Soros.

Cette explication de la BBC est reprise par les autorités policières du pays.

« La vue du drapeau de son pays suscite généralement un sentiment d’appartenance et de fierté, a déclaré Katy Bourne, la commissaire de police et de la criminalité du Sussex (un comté traditionnel d’Angleterre dans le sud-est du pays).

Il se trouve cependant, fait remarquer la commissaire, citée par le site « Jihad Watch », que dans certains endroits, « la présence de drapeaux donne à certaines communautés le sentiment d’être délibérément ciblées et intimidées. Cela peut être ou non l’intention de ceux qui hissent ces drapeaux, mais cela crée clairement de l’anxiété et des tensions potentielles ».

« Nous sommes conscients des motivations variées qui poussent les gens à arborer des drapeaux, mais nous ne pouvons pas ignorer que leur présence suscite des sentiments variés au sein du public et nous savons, grâce à notre engagement communautaire continu, que certaines personnes se sentent intimidées et ciblées, non pas par le drapeau lui-même, mais par la motivation perçue de son déploiement », se justifie la commissaire Bourne.

La manif du 13 septembre a sonné comme un réveil chez les Britanniques qui végétaient, depuis des décennies, comme des moutons et se soumettaient à la loi des Pakistanais.

Même soumis, les Britanniques gardaient chacun un fragment, ou plutôt un lambeau, de leur drapeau national dans leur cœur.

Les pauvres Britanniques ne sont pas au bout de leurs peines. Si les drapeaux britanniques disparaissent, d’autres drapeaux de pays étrangers occupent la place : ceux du Pakistan, du Hamas et de la « Free Palestine ».

God save the Kingdom!

Messin’Issa, Riposte Laïque

. Jérôme Pensu (Sauvage !) : « Si l’humain préfère le pouvoir d’achat au pouvoir de vivre, il est d’ores et déjà perdu »

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#webtube : Dans Sauvage !, un lanceur d’alerte dénonce l’un des trafics les plus discrets et les plus cruels de notre époque

Flamants roses amputés pour être gardés captifs, rapaces vendus à des zoos par des centres de soins, reptiles torturés pour alimenter le marché des animaleries, phoques capturés illégalement pour enrichir des aquariums, éléphants arrachés à leur troupeau pour des parcs d’attractions… Derrière ces faits qui paraissent relever de la fiction se cache une réalité bien française : celle d’un trafic d’animaux sauvages qui, chaque année, brasse des millions d’euros dans une quasi-impunité.

Dans Sauvage ! (éd. Max Milo), Jérôme Pensu, spécialiste de la faune sauvage et figure de la lutte contre ce commerce clandestin depuis plus de trente ans, livre un cri d’alarme sans concession. Il y décrit les rouages d’un système où se mêlent trafiquants, institutions défaillantes, complicités administratives et silence associatif, le tout sur fond d’indifférence politique.

Mais au-delà du constat, l’auteur appelle à une réaction collective. Pour lui, ce massacre du vivant n’est pas une fatalité : la société peut encore agir, à condition d’ouvrir les yeux sur l’ampleur du scandale et d’exiger des moyens réels pour défendre la biodiversité.

Breizh-info.com a rencontré Jérôme Pensu pour évoquer son combat, les affaires qui l’ont marqué et les mesures concrètes qu’il propose pour que la France cesse d’être, selon ses mots, « le pays du blanchiment animal ».

Breizh-info.com : Qu’est-ce qui vous a poussé à écrire Sauvage ! ? Était-ce l’accumulation de dossiers trop choquants pour rester silencieux ?  Vous présentez votre livre comme un cri d’alarme. Qui cherchez-vous à réveiller en priorité : les autorités, le grand public, ou les professionnels de la faune ?

Jérôme Pensu : Depuis 35 année que je me consacre à la lutte contre le trafic il me semblait nécessaire d’écrire pour partager mon expérience et pour expliquer les mécanismes qui permettent le trafic. Il est réalisé certes par des gens peu scrupuleux mais il est surtout favorisé par des décisions administratives, parfois couvert par de haut fonctionnaire jusqu’à la direction de la police de l’environnement le tout sous l’œil incrédule est mal formé du monde associatif qui laisse faire sans bouger. Il me semblait important de raconterai en détaille ce qu’est le trafic, comment ça fonction a cause de qui au profit de qui et avec la complicité de qui.

Breizh-info.com : Quelle affaire, parmi toutes celles que vous avez suivies, vous a le plus marqué et révélé l’ampleur de ce trafic ?

Jérôme Pensu : C’est sans doute une affaire récente qui à elle seule illustre le problème et son ampleur, les mécanismes administratifs qui permette les opérations de blanchiment et la couverture par les administrations de contrôle que de façon tacite le couvre et le valide : Je découvre que deux tortues adultes nées dans les années 50 ont été blanchis par un zoo italien avec la validation de l’administration ministériel

Breizh-info.com : Vous décrivez un trafic qui pèse des millions d’euros en France. Qui sont les principaux acteurs : de petites filières locales ou de véritables réseaux internationaux ? Quels sont les animaux les plus touchés aujourd’hui en France et en Europe ?

Jérôme Pensu : Les acteurs du trafic sont inévitablement les mêmes que ceux de la filière commerciale traditionnel. Le trafic étant une émanation illégale du commerce légal. On y trouve donc des éleveur d’oiseaux de reptile de félins, des animaleries des zoos. Les reptiles et les oiseaux, notamment les perroquets et les rapaces sont sans nul doute les plus touchés par le trafic.

Breizh-info.com : Vous parlez de rapaces, de phoques, d’éléphants… Pourquoi ces espèces en particulier intéressent-elles les trafiquants ? Comment expliquer que des centres de soins ou même certains zoos participent, directement ou indirectement, à ce commerce ?

Jérôme Pensu : Les filières légales sont de moins en moins présentes sur le marché, la demande en animaux que ce soit chez les particuliers ou dans les zoos est toujours aussi importante, la capacité de fournir légale étant amoindrie la demande est compensée par le trafic

Breizh-info.com : Vous insistez sur l’impunité des fraudeurs. Est-ce dû à un manque de moyens, à des complicités, ou à une indifférence politique ? Que valent réellement les lois françaises et européennes en matière de protection de la faune sauvage ? Sont-elles mal conçues ou mal appliquées ?`

Jérôme Pensu : Tout à la fois. Les textes règlementaires prévoient des sanctions parfois lourdes, mais les dossier présenté au tribunal le sont entre deux tentatives de viol une tentative d’effraction et un cas d’exhibitionnisme. Ils passent donc pour des dossiers sans importance et les associations n’ont toujours pas compris ce qu’est le trafic. Quant aux textes internationaux censés gérer le commerce et non l’interdire, ils sont d’une inefficacité dingue et sont la preuve que l’exploitation durable de la faune est un leurre qui ne marche pas.

Breizh-info.com : Vous dites que ce trafic n’est pas une fatalité. Quelles mesures concrètes pourraient, selon vous, stopper rapidement cette industrie ? Quel rôle peuvent jouer les citoyens au quotidien ? Boycotter certains parcs, refuser certaines pratiques, ou intervenir dans le débat public ?

Jérôme Pensu : Les mesures à mettre en place sont non seulement simples mais surtout finançables :

  • Un tribunal pour l’environnement ou a minima un parquet national de l’environnement avec des magistrat en capacité de comprendre les enjeux les risques les gains et les mécanismes du blanchement.
  • Augmenter la formation des agents de la police de l’environnent qui faute de savoir se font manipuler par les mis en cause
  • Ouvrir une vraie structure d’accueil pour animaux saisi et non un zoo prétexte comme il en existe tant en France
  • Une taxe biodiversité qui serait payer par l’ensemble des exploitant du vivant. Les zoos les animaleries les exploitant de bois exotique les vendeurs d’insecte de coquillage de peaux ou de viande d’animaux exotique. Taxe qui financerait ce qui précèdent

Breizh-info.com : Votre engagement personnel a un prix : menaces, pressions, solitude. Comment tenez-vous dans ce combat ? Si vous aviez un seul message à adresser aux jeunes générations qui liront votre livre, quel serait-il ?

Jérôme Pensu : Il a un prix, la pauvreté la solitude la diffamation mais tout ça n’a que peu d’importance au regarde de la cause que je défends. Je l’ai toujours fait de façon désintéresser et sans aucune compensation financière. Même les expertises judiciaires pour lequel j’ai été réquisitionné par les tribunaux je ne les ait jamais facturé alors qu’il y en avait pour plusieurs dizaines de milliers d’euros.

Quant au message que j’aurais à faire passer ce serait : si l’humain préfère le pouvoir d’achat au pouvoir de vivre, il est d’ores et déjà perdu. Tous est encore jouable à condition de prendre des mesure radical, de dénoncer ceux qui par leur actes mettent en danger l’ensemble du vivant et faire comprendre à ceux qui savent et se taise qu’il sont juste complice.

Propos recueillis par YV

Breizh-info.com

. Interdiction du voile intégral au Portugal : la reconquête à petits pas ?

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#webtube : Le 17 octobre, le Parlement portugais a adopté un texte de loi interdisant de se cacher le visage dans l’espace public.  En pratique, ce texte, présenté par Chega (« Assez ! »), parti de droite patriote et deuxième force politique du pays, vise évidemment – tout le monde l’a compris – à interdire le niqab et la burqa dans l’espace public. Tout le monde l’a compris, disions-nous, puisque toute la gauche a voté contre. Il est vrai que ses enfants les plus doués se cachent, eux aussi, le visage dans l’espace public, mais c’est généralement pour disquer des Abribus™ et ravager des « McDo ». On les appelle les Black Blocs. Mais il faut bien reconnaître qu’ils ne constituent pas la majorité des visages invisibles, au Portugal comme ailleurs.

L’alliance imprévue de Chega avec la droite modérée et un parti libéral a donc permis de faire passer ce premier pas. Mais rien n’est gagné. En effet, le Premier ministre social-démocrate du pays, Luis Montenegro, semble bien décidé à dévitaliser cette loi dès le début. « Le texte présenté peut et doit être perfectionné », a-t-il déclaré. C’est-à-dire ? On a les mêmes hommes politiques à la maison.

Un signal

Selon un rapport publié, jeudi, par l’Agence pour l’intégration, la migration et l’asile (AIMA), que citent nos confrères de France 24, le Portugal, pays de moins de 11 millions d’habitants, comptait 1,5 million de résidents étrangers, en 2024, ce qui est deux fois plus qu’en 2021. Évidemment, ce n’est pas du Grand Remplacement, pensez donc, mais enfin, c’est tout de même un signal. Peut-être y a-t-il un début de lien entre cette invasion progressive (les Indiens, qui n’ont guère de lien avec le Portugal, sont désormais la deuxième nationalité étrangère sur place, après les Brésiliens…) et la progression des idées « nauséabondes » avec leur cortège de « passions tristes »…

Il y a, en portugais, un mot intraduisible, saudade, qui désigne la douce tristesse, la nostalgie indolente, et qui sied bien à Lisbonne, ville charmeuse et tranquille. Les plus anciens se souviendront peut-être du titre Chega de Saudade (« Assez de saudade », justement), l’une des premières bossas-novas brésiliennes, dont l’objet est justement de sortir de ce désespoir narcotique. N’est-il pas ironique que le parti qui a le vent en poupe s’appelle justement « Chega » et qu’il se soit donné pour mission de faire sortir les Portugais de leur torpeur – une torpeur qui, à la vérité, remonte à l’isolement des années Salazar ?

Lisbonne fut naguère le repaire des boomers de gauche français, qui venaient pour fuir la situation atroce qu’ils avaient, d’une certaine façon, contribué à créer en votant pour le pire, depuis plus de quarante ans. À présent, la réalité les rattrape. Il n’y a plus assez d’endroits pour fuir le Mordor. Bon courage, en tout cas, à nos amis portugais. Nous, Français, jadis célèbres pour notre « furia », nous n’avons plus ce courage.

Arnaud Florac, dans BV

. « Vous nous avez volé Lola » : deux mondes face à face au procès de Dahbia Benkired

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#webtube : Devant la cour d’assises de Paris, la famille de Lola a raconté l’horreur et l’absence, deux ans après le drame. C’est un contraste qui marque, depuis le début de ce procès : la discordance, l’antinomie même, entre les deux mondes qui se font face dans cette salle d’audience, depuis le vendredi 17 octobre. D’un côté, celui de Dahbia Benkired, l’accusée, et de son entourage : un univers instable, fait de drogue, de sexe, d’argent sale, de relations troubles. De l’autre, celui de la famille de Lola, soudée dans le chagrin, digne et silencieuse. Comme si, dans cette enceinte du tribunal, se rejouait la rencontre tragique de l’innocence et du chaos, celle d’une fillette de douze ans et de sa tortionnaire, cet après-midi du 14 octobre 2022.

Deux univers face à face

Moustafa, Katiba, Friha, Rachid, Fatah, Anisse, Karim… Autour de Dahbia Benkired gravitent des figures qui, à l’exception d’une, reconnaissent fumer du cannabis abondamment, parfois en vendre. Certains témoignages laissent entrevoir des activités de proxénétisme ou des trafics en marge de la légalité. Beaucoup éludent, se contredisent, refusent de s’étendre sur des points pourtant essentiels à la compréhension du drame. L’un savait-il ce que contenait la malle ? L’autre a-t-il prostitué l’accusée ? Entre mensonges, profits et silences gênés, la lumière peine à percer, dans cet entrelacs de médiocrité.

Face à ce monde en ruine fait de violence et de malhonnêteté, la famille de Lola. Ses membres apparaissent comme un bloc uni. Ils se soutiennent, se tendent la main, s’offrent un sourire, s’attendent dans les couloirs, ne s’éloignent jamais les uns des autres. Ils s’appuient mutuellement sur les forces qu’il leur reste. Ce quatrième jour du procès de celle qui a tué « leur » petite Lola, comme ils l’appelleront tour à tour, chacun est monté à la barre pour évoquer la fillette, son rire, son rayonnement et l’immense vide laissé par son absence.

« J’ai tout perdu : ma Lola, mon mari, mon travail »

Delphine Daviet, la mère de Lola, s’avance la première. Vêtue de blanc, elle esquisse un sourire fragile avant de livrer un témoignage d’une pudeur bouleversante. « Ce moment est très important, pour moi. Je vais vous parler de ma Lola joyeuse, sociable, naïve, confiante, mais avec du caractère. » Elle évoque leur vie de famille à quatre avec son mari Johan, leur fils Thibault et Lola. Une famille « très simple et très à l’écoute » les uns envers les autres. Elle se souvient de cette petite fille qui, après une dispute, « venait toujours s’excuser » avant qu’un câlin n’efface tout. Puis les larmes montent. « Ça ne l’empêchait pas de refaire des bêtises derrière », glisse-t-elle, dans un sanglot.

Comme toute mère attentive aux dangers extérieurs, elle avait appris à ses enfants à ne pas suivre les inconnus : « Si on vous agresse, n’hésitez pas à crier, il y aura toujours quelqu’un qui vous entendra. » Douleur atroce, pour un parent, que celle de n’avoir pas pu protéger « son bébé, sa chair, son sang ». Un sentiment de culpabilité dont Delphine Daviet peine encore à se défaire. Elle suit aujourd’hui un accompagnement psychologique, elle qui porte seule, depuis la mort de son mari en février 2024, le poids de s’être trouvée dans son appartement alors que Lola se faisait violer et tuer, six étages plus haut. « Il faut que j’arrête de m’en vouloir, mais ce n’est pas chose facile, j’imagine », confie-t-elle.

« À tout à l’heure, bisou. » Ces mots, prononcés par Lola avant de partir pour l’école ce jour-là, résonnent encore dans son cœur de mère. Suspendus dans le temps, comme la vie de son enfant que « cette chose, ce monstre », lui a arrachée, un banal après-midi d’octobre. Un double deuil, en vérité. Car son mari, le père de Lola, « n’aura pas réussi à surmonter » la mort de leur fille. Il a replongé dans « ses vieux démons », sa dépendance à l’alcool, et en est mort, en février 2024. « Je veux qu’on se souvienne de lui comme d’un papa aimant, ayant tout fait pour ses enfants », conclut-elle.

À ce sujet — Affaire Lola : quelle est la peine maximale qu’encourt Dahbia Benkired ?

« Que cette chose soit enfermée toute sa vie »

Le président fait alors défiler sur les écrans les photographies de la fillette : son baptême, ses concours de gymnastique à laquelle elle excellait depuis ses six ans, les week-ends dans le mobil-home au bord de la mer, une sortie à Montmartre. « On faisait beaucoup de selfies, toutes les deux », sourit faiblement Delphine Daviet.

Avant de quitter la barre, elle adresse une dernière demande à la cour : « Je demande à la Justice que cette chose soit enfermée toute sa vie en prison, qu’elle n’en ressorte plus, pour montrer l’exemple devant la France. » Puis elle remercie, la voix brisée, « la France et les autres pays » pour leur soutien, avant de regagner sa place et de s’effondrer dans les bras de son fils.

« La nuit s’est écoulée comme ça, dans un vide incommensurable »

Vient ensuite une tante de Lola, accompagnée de ses enfants. Elle raconte surtout l’angoisse de cette soirée d’octobre 2022, ces heures interminables de recherche, l’attente, la peur et enfin le choc : « Lola a été retrouvée. Elle est décédée. » « La nuit s’est écoulée comme ça, dans un vide incommensurable », se souvient la sœur de Delphine Daviet.

Puis s’avancent les cinq cousins de Lola. L’un d’eux prend la parole : « Depuis le début, on parle beaucoup de cette personne à qui j’ai l’impression qu’on cherche une infinité d’excuses. Alors on a voulu, chacun, raconter un souvenir avec Lola. »

« Elle m’avait fait promettre de garder tous mes vêtements pour qu’un jour, elle puisse les avoir et être comme moi », relate, dans un sanglot brisant, la cousine de la fillette. Un autre évoque ces Noëls où ils ont prolongé « la magie du père Noël le plus longtemps possible » pour Lola, la petite dernière. « Je me souviens de sa grande période Reine des neiges. On en a entendu, des « libérée, délivrée » », sourit l’un d’eux. Le dernier ne peut pas s’empêcher d’interpeller la femme qui se trouve dans le box : « Certes, on a compris que vous avez eu une vie difficile. Je tiens à vous rappeler qu’il y a quelques années, on a perdu notre grand-père dans un accident de voiture. Notre choix a été d’avancer. On a perdu notre oncle, notre choix a été d’avancer. Vous nous avez volé Lola, notre choix a été d’avancer. On a perdu le papa de Lola, on a décidé d’avancer. La vie nous a accablés par son sort, on a décidé d’avancer. Vous, vous vous êtes défoulée sur une vie qui n’avait rien demandé. »

« Je donnerais ma vie pour que tu retrouves la tienne »

Enfin, le président lit à la cour ces quelques mots écrits par Johan Daviet, le père de Lola. Il les avait accrochés à la porte scellée de l’appartement où sa fille a été tuée. « De toute ma vie, je donnerais la mienne pour que tu retrouves la tienne. » Et une dernière phrase, comme un appel à la justice qui doit être rendue à sa fille, le 24 octobre prochain : « Je veux que cette histoire serve à quelque chose. Il faut que Lola serve de leçon. »