. Le Paradoxe entre une Europe non compétitive et la hausse de l’euro.

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#webtube : Le Président Trump a décidé en avril 2025 que les déficits extérieurs des USA étaient insupportables sur le long terme, et, en conséquence, il a collé des droits de douane tout à fait conséquents à tout le monde.Pour l’instant, cette poussée de protectionnisme n’a eu d’effets négatifs ni sur l’inflation ni sur l’activité économique, ni aux USA ni en dehors des USA : les produits importés aux USA n’ont pas subi de hausse des prix et le commerce mondial en volume vient de faire un plus haut. Comment est-ce possible ? Charles Gave nous explique.

Il n’y a qu’une solution à ce dilemme : les droits de douane aux USA ont dû être absorbées les sociétés exportatrices qui ont baissé leurs marges à due concurrence des droits de douane imposés par l’administration américaine sur leurs produits.

Logiquement, nous aurions donc dû avoir une baisse des profits de ces sociétés et, sans doute, une baisse des cours de celles qui étaient cotées puisqu’il y avait un transfert de profits du reste du monde vers les USA, pour peu qu’il y ait eu des concurrents aux USA. Nous avons eu quelques exemples de ce type avec la baisse de Stelantis en Europe et la hausse de GM et de Ford aux USA. Mais je crois que quelque chose de plus profond est en train de se passer. Que le lecteur veuille bien considérer le graphique suivant.

Explications.

Chaque ligne représente l’indice des prix à l’exportation pour chacun des trois pays base 100 au 1/1/202 (Allemagne, Japon, Chine), que j’ai ensuite corrigé du taux de change du pays contre le dollar. Ces trois indices mesurent donc la compétitivité industrielle contre le dollar de chacun de ces pays. De 2008 à 2021, les trois pays connaissent une évolution de leur compétitivité à peu près similaire. Mais depuis le début de 2022 et le déclenchement de la guerre en Ukraine, l’Euro est beaucoup monté contre le dollar tandis que le yen et renminbi baissaient.

Ce qui veut dire en termes clairs que la hausse des droits de douane ramène les marges des sociétés Japonaises et Chinoises là où elles étaient il y a quelques années, ce qui est très supportable. La baisse de ces deux monnaies a compensé la hausse des droits de douane. C’est ce que prouve mon premier graphique.

Absorber 20 % de droits de douane est très facile pour les affaires Chinoises ou Japonaises Leurs marges reviennent là ou elles étaient en 2020.

Mais l’industrie allemande, du fait de la hausse de l’euro est aujourd’hui non compétitive vis-à-vis de la Chine et du Japon non seulement quand elles exportent aux USA mais aussi dans tous les marchés des pays tiers.

C’est ce que montre le deuxième graphique. Le yen est grotesquement sous-évalué vis-à-vis de l’euro.

Les sociétés allemandes n’ont donc aucune chance de vendre quoi que ce soit si elles trouvent en face d’elles des sociétés Japonaises ou Chinoises.

La question est donc maintenant non pas pourquoi le yen et le renminbi ont baissé, mais bien plutôt pourquoi l’euro est-il monté ?

Le dernier graphique s’attache à résoudre cette question

Le taux de change yen/euro a tendance à suivre la différence des taux courts entre les deux pays et c’est ce qui se passe de 2019 à 2024, et le yen du coup baisse, passant de 120 y/e à 174 y/e.

Le yen recommence à monter quand les Japonais relèvent leurs taux courts pendant l’été 2024…. Et tout se passe comme prévu jusqu’en avril 2025.

Patatras, monsieur Trump est élu fin 2024, et en avril 2025, il se met à augmenter les droits de douane sur tout le monde.

Les investisseurs européens prennent peur que cela ne crée une dépression aux USA et vendent le dollar comme des fous contre l’euro, qui monte brutalement vis-à-vis du dollar mais aussi du yen et du renminbi, à la place de continuer à baisser comme il aurait dû le faire.

Et c’est là que se trouve le vrai problème de l’Europe : une réaction « logique » des investisseurs au niveau microéconomique (la couverture du risque de change dollar/euro dans leurs portefeuilles), amènera à un probable désastre macroéconomique pour la zone euro quelques mois après tant les affaires industrielles européennes se retrouvent non compétitives vis-à-vis des sociétés Chinoises ou Japonaises.

Trois remarques s’imposent ici :

  • Il est vrai que sur le court terme, la microéconomie (les flux de capitaux) l’emporte souvent sur les réalités économiques à long terme.
  • Mais sur le long terme, seule compte la compétitivité, tout au moins en ce qui concerne les taux de change.
  • Il faut à peu près 12 mois pour que des hausses des taux de change aient un impact sur la balance commerciale.

Je me demande ce qui va se passer sur le taux de change de l’euro vis-à-vis du yen et du renminbi quand la zone euro va passer en comptes courants déficitaires au printemps ou à l’été prochain.

Mais je sais que le Japon a des comptes courants excédentaires égaux à 5 % de son PIB, et la Chine une balance commerciale excédentaire de plus de 1000 milliards de dollars et que ces deux excédents vont continuer à augmenter dans les mois qui viennent.

Rendez-vous en Avril 2026 donc.

C’est à ce moment-là que l’on commencera à voir les effets de la hausse du taux de change de l’euro sur la balance commerciale de la zone euro.

Et je cherche désespérément QUI achètera de l’euro à ce moment-là.

Charles Gave

. Cambriolage du Louvre : 2 “Franco-Algériens” arrêtés

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#webtube : Le Louvre a été braqué par des pieds nickelés du 93.

Le Parisien :

Sous le feu des projecteurs internationaux, l’enquête judiciaire sur le casse du siècle au Louvre s’accélère. Selon nos informations, deux suspects ont été interpellés ce samedi soir et placés en garde à vue dans le cadre des investigations ouvertes pour « vol en bande organisée » et « association de malfaiteurs en vue de la commission d’un crime », pilotées par la brigade de répression du banditisme de Paris (BRB) et l’Office central de lutte contre le trafic des biens culturels (OCBC).

Ces deux hommes, originaires de la Seine-Saint-Denis et âgés d’une trentaine d’années, sont soupçonnés d’avoir fait partie du commando de quatre malfaiteurs qui s’est introduit, samedi 18 octobre au matin, par effraction dans le plus célèbre des musées français à l’aide d’un camion équipé d’une nacelle. Là, équipés de gilets jaunes ou de casques de moto, les voleurs avaient cassé la fenêtre menant à la galerie d’Apollon, écrin du musée où sont exposés les bijoux de la Couronne de France, et avaient fait main basse, grâce à des disqueuses, à des trésors royaux ayant appartenu à plusieurs souverains français, notamment l’impératrice Eugénie, épouse de Napoléon III.

Ils avaient ensuite pris la fuite avec leur butin, perdant néanmoins dans leur fuite la couronne de l’impératrice. Huit bijoux au total avaient été volés – parures de la reine Marie-Amélie, colliers et boucles d’oreilles de Marie-Louise…- pour un préjudice estimé à 88 millions d’euros, mais sans commune mesure avec leur valeur historique et patrimoniale pour la France. Un casse particulièrement audacieux.

L’opération de samedi soir a été déclenchée par les enquêteurs de la BRB dans la précipitation après qu’ils ont eu vent que l’un des suspects s’apprêtait à prendre la fuite pour l’étranger, vraisemblablement en Algérie. De nationalité franco-algérienne, il a été arrêté à l’aéroport de Roissy (Val-d’Oise) vers 22 heures. Dans la foulée, un second suspect, français, a été interpellé dans la soirée en Seine-Saint-Denis.

Les deux hommes, déjà connus des services de police dont l’un pour des braquages de bijouteries, présentent des profils d’exécutants chevronnés ayant possiblement agi sur commande. Ils ont été transférés dans les locaux de la BRB rue du Bastion, siège de la police judiciaire parisienne (Paris XVIIème), et leur garde à vue peut durer 96 heures. Pour l’heure, les précieux bijoux n’ont pas été retrouvés lors des opérations. Les deux hommes sont tous les deux originaires d’un même secteur d’Aubervilliers (Seine-Saint-Denis).

L’enquête se poursuit pour identifier le reste des complices et le réseau criminel qui a eu l’idée de fomenter ce cambriolage historique et particulièrement audacieux.

Dans ce cadre, les enquêteurs cherchent à savoir si le ou les commanditaires derrière le casse relèvent d’une organisation de criminalité organisée traditionnelle qui aurait ciblé le célèbre musée par opportunisme financier ou d’un réseau spécialisé dans le trafic d’art. Plus d’une centaine de policiers de la Direction de la police judiciaire de la préfecture de police de Paris (DPJ-PP), avec le soutien des enquêteurs de l’OCBC, sont mobilisés pour traquer l’ensemble des auteurs, intermédiaires et cerveaux du crime. Selon la procureure de la République de Paris, Laure Beccuau, qui a l’enquête en charge, plus de 150 prélèvements ont été réalisés dans le cadre des constatations sur la scène du cambriolage.

Filmés à plusieurs reprises durant leur action, les malfaiteurs avaient laissé un certain nombre de traces lors de leur méfait : chasuble, casque de moto… Des cheveux appartenant à un cambrioleur ont, selon nos informations, été retrouvés dans le casque abandonné. Ce dernier, aperçu sur les images avec un gilet jaune sur le dos en train de pénétrer le premier dans le musée, fait partie de deux suspects interpellés samedi soir. Les analyses scientifiques ont été déterminantes pour l’identifier.

Avant de prendre la fuite, le commando avait échoué à incendier la nacelle et le camion utilisés pour pénétrer dans la galerie d’Apollon, tous deux retrouvés abandonnés dans une rue à la vue de tous. D’après les premières investigations, les suspects auraient volé le monte-charge lors d’un rendez-vous pris sur le site marchand Le Bon Coin avec un vendeur qui le proposait à la location. Les faits ont été commis… dans la ville de Louvres (Val-d’Oise), quelques jours avant le casse.

Ce cambriolage au scénario cinématographique, dans un lieu empli d’histoires et ayant servi à des fictions les plus célèbres, a particulièrement fait parler dans le monde entier, entre étonnement face à l’ingéniosité des auteurs et interrogations au sujet de la sécurité du Louvre – dont l’affaire a révélé des vulnérabilités. « Nous retrouverons les auteurs », avait promis le nouveau ministre de l’Intérieur, Laurent Nuñez. Les enquêteurs lui ont donné raison avec ce premier coup d’accélérateur dans les investigations.

L’immigration algérienne est une chance pour la France. N’sgt-ce pas ?

Source : D.P.

. Sur les traces des pionniers de l’Algérie française

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#webtube : Tous ceux qui ont aimé l’Algérie française éprouveront une joie à lire cette bande dessinée. Alors que les dirigeants algériens continuent de provoquer la France et qu’Emmanuel Macron semble se coucher devant eux, il est réconfortant de lire des ouvrages qui donnent de l’histoire des relations entre les deux pays une autre vision que celle d’un Benjamin Stora. Ainsi, Pierre Barthélémy Décaillet a publié, pour la première fois en 2014, Les Conquérants du monde ancien – Chroniques des premiers migrants européens en Afrique du Nord 1814-1912. C’est le récit de l’odyssée de ces hommes et de ces femmes, venus de France, des Baléares, d’Espagne, de Suisse, d’Italie, de Malte et d’ailleurs qui, fuyant la misère et le chômage, émigrèrent vers l’Afrique du Nord, il y a plus de deux siècles.

Rendre justice à ces pionniers

Cet ouvrage, fondé sur des témoignages authentiques et des archives personnelles, raconte le destin croisé de deux hommes : Barthélémy, natif de Port Mahon, dans les Baléares, qui, à peine sorti de l’enfance, s’embarque sur un cargo à destination de Cuba. Comme dans un roman initiatique, il connaîtra de nombreuses aventures et ses premiers émois amoureux, travaillera dans une plantation de tabac et apprendra à devenir adulte. Quelques années plus tard, son destin le conduira à débarquer, le 25 septembre 1819, à El Djazaïr, qui ne s’appelait pas encore Alger, où il assistera à la conquête française.

Le second, c’est Nicolas Décaillet, ancêtre de l’auteur, fervent croyant, « Régent breveté » – titre décerné par le département de l’Instruction publique du canton du Valais – qui, depuis la Suisse, émigrera à Turin pour être précepteur des enfants de Victor-Emmanuel II, avant de rejoindre Alger, en 1849, pour « apporter le progrès et « la bonne nouvelle » à ce pays qui avait déjà connu, avec la civilisation romaine, un important développement, puis était retombé en friche avec l’occupation turque ». Je vous laisse découvrir la suite des aventures de nos deux héros et de leurs enfants et apprendre comment ils finirent par acquérir ensemble une petite terre qui bientôt s’agrandit, contribuant au développement de ce pays qui devint l’Algérie.

Dans l’introduction de cet ouvrage, où petite et grande Histoire s’entremêlent, l’auteur explique que « par ce récit, basé sur des faits documentés incontestables, [il a] souhaité rendre justice à tous ces hommes, toutes ces femmes et ces enfants du dix-neuvième siècle qui ont permis, quoi qu’on puisse en penser, à l’Algérie d’aujourd’hui d’exister ». C’est un hommage à tous ceux qu’on a appelé les « pieds-noirs » qui, au prix d’un travail ardu, sans jamais perdre espoir, ont permis à ce pays, auparavant sous la domination turque, de progresser et de prospérer. On y trouve aussi, explicitement ou implicitement, une réflexion sur l’attitude et les objectifs de la France.

Bientôt, une bande dessinée

Pierre Décaillet a créé une association qui éditera prochainement une bande dessinée tirée du livre Les Conquérants du monde ancien, avec la collaboration de Jean Cubaud, qui a notamment réalisé pour la télévision des dessins animés comme Barbe-RougePoil de carotteLes Histoires du père Castor ou Alix, le héros de Jacques Martin. Cette BD, accessible à tous, portera un regard humain et historique sur des destins souvent oubliés et sur une période très souvent contestée ou mal comprise parce que mal rapportée ou mal expliquée.

Tous ceux qui ont aimé l’Algérie française, tous les pieds-noirs à qui on a arraché leur terre natale, tous les métropolitains qui ont compris et partagé leurs épreuves éprouveront une joie, sans doute un peu nostalgique, à lire cette bande dessinée. Ils la feront lire à leurs enfants pour leur faire connaître ce qu’ont connu les pionniers de l’Algérie française, rétablir la vérité contre une Histoire falsifiée et leur transmettre l’héritage de ces hommes ordinaires qui, par leur endurance et leur persévérance, s’apparentent aux héros des épopées.

Philippe Kerlouan, dans BV

Pour commander le livre ou la bande dessinée, c’est ici.

. Alberto Fernández, ancien diplomate : « L’immigration est utilisée dans le cadre d’une guerre hybride »

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#webtube : Alberto Fernández est un ancien diplomate et journaliste cubano-américain. De 2007 à 2009, il a occupé le poste de chargé d’affaires à l’ambassade des États-Unis à Khartoum, au Soudan. Il a ensuite été nommé ambassadeur des États-Unis en Guinée équatoriale, poste qu’il a occupé de janvier 2010 à 2012. Il a ensuite occupé jusqu’en 2015 le poste de coordinateur du Centre pour les communications stratégiques contre le terrorisme (CSCC) du département d’État, une initiative mise en place pour contrer la propagande d’Al-Qaïda et de ses affiliés. Fernández est actuellement vice-président du Middle East Media Research Institute (MEMRI).

« L’Afrique est une terre d’opportunités pour le djihadisme », avez-vous écrit dans l’un de vos articles. Pourquoi ?

Alberto Fernández : Il y a une mauvaise gouvernance et de grands espaces. Il y a des sociétés marquées par des divisions ethniques et religieuses, la pauvreté, la corruption, des forces de sécurité trop brutales ou trop incompétentes, voire les deux. Les djihadistes profitent également des réseaux criminels existants (bandits, contrebandiers, braconniers) et les absorbent en partie.

Les groupes djihadistes sont divisés et se battent souvent entre eux, mais les meurtres de chrétiens sont de plus en plus fréquents. Qu’est-ce qui alimente ces groupes ? Qui est derrière le djihadisme en Afrique ?

Alberto Fernández : Le fait de cibler les chrétiens est quelque chose qui les unit tous, et qui trouve bien sûr son origine dans la vision salafiste-djihadiste de l’Autre, qui doit être tué, expulsé ou asservi. Il existe de nombreuses traditions, histoires et justifications religieuses au sein de l’islam (dans le Coran lui-même) pour le massacre des « infidèles ». Si ces opinions extrêmes sont partagées par une minorité de musulmans, leur nombre n’est pas négligeable. En 2015, Pew Research a mené un sondage sur l’impopularité de l’État islamique dans les pays musulmans et a constaté, par exemple, qu’au Nigeria, « seulement » 14 % des personnes interrogées avaient une opinion positive de l’État islamique. Mais 14 % de la population nigériane, cela représente 30 millions de personnes ! Et cela suppose que les autres n’aient pas caché leurs opinions pro-djihadistes dans un tel sondage. Le nombre de ceux (et des chiffres similaires ont été enregistrés ailleurs en Afrique, au Sénégal et au Burkina Faso) qui n’aimaient peut-être pas le groupe mais étaient plutôt d’accord avec certaines parties de son message serait logiquement encore plus important, même s’il s’agit toujours d’une minorité.

Une vidéo récente de l’ISCAP (Province d’Afrique centrale de l’État islamique) mélange des images des croisades (tirées du film Kingdom of Heaven) et de dirigeants tels que George Bush avec des exécutions et des conversions à l’islam. Cette propagande est-elle efficace ?

Alberto Fernández : Elle est quelque peu efficace parmi les convertis, mais, bien sûr, la plupart des gens ne la voient pas. Elle est en effet destinée à un public de la région qui s’est lui-même sélectionné et qui est déjà quelque peu politisé. Par exemple, il y a très peu de musulmans en République démocratique du Congo, où l’ISCAP mène ses combats, mais il y en a beaucoup sur la côte est-africaine, de la Somalie au Mozambique. L’un des dirigeants de l’ISCAP au Congo est en fait un musulman tanzanien originaire de la côte. L’ISCAP aimerait que davantage de ces locuteurs swahili rejoignent le combat en Afrique centrale. La propagande s’adresse également à un public arabe étranger, qui reste à la tête du mouvement djihadiste mondial et qui fournit des fonds, des conseils et un soutien en matière de propagande.

Jusqu’à présent, en 2025, plus de 7 000 chrétiens nigérians ont été massacrés et 8 000 autres ont été kidnappés. Cela représente une moyenne de 32 morts chrétiens par jour. Que se passe-t-il au Nigeria ?

Alberto Fernández : Il y a des groupes djihadistes fidèles à l’État islamique, des groupes djihadistes fidèles à Al-Qaïda et un groupe encore plus important de gangs, de criminels et de milices fulani, motivés par la cupidité et la religion, qui ciblent tous une population chrétienne, principalement rurale et agricole, qui a été en grande partie désarmée par un État incapable de la défendre. La situation va perdurer tant que les djihadistes et les milices peules (les deux catégories se recoupant parfois) continueront à progresser vers le sud, dans les zones chrétiennes.

Pourquoi la vie des chrétiens nigérians importe-t-elle si peu aux sociétés occidentales ?

Une vieille blague dit qu’ils sont trop chrétiens pour que la gauche s’en soucie et trop africains pour que la droite s’en soucie. La triste réalité est que l’Afrique est, en général, facile à ignorer. Quelle est la plus grande crise humanitaire dans le monde aujourd’hui ? Ce n’est pas Gaza ni l’Ukraine. C’est le Soudan, et pourtant, elle est largement ignorée. Et ce sont principalement des musulmans. L’Occident, qui était à l’origine chrétien, a un problème « chrétien » tant chez lui qu’à l’étranger. Les élites occidentales sont majoritairement libérales, de gauche et laïques, de sorte que la foi chrétienne, si elle est sincère et profonde, les met mal à l’aise. Elles ont moins de problèmes avec les musulmans, car elles peuvent les considérer plus clairement comme « les opprimés » ou « les migrants », même si bon nombre de ces soi-disant opprimés peuvent être virulemment anti-chrétiens, antisémites et antilibéraux.

Comment l’administration Trump aborde-t-elle la lutte contre le djihadisme en Afrique ?

Alberto Fernández : Eh bien, en Somalie, l’un des pays les plus menacés par l’offensive djihadiste en Afrique, l’administration Trump a quadruplé le nombre de frappes aériennes contre des cibles djihadistes par rapport à 2024. Bien sûr, dans d’autres zones sensibles d’Afrique, comme le Burkina Faso, le Mali et le Niger, ces pays comptent davantage sur le soutien militaire de la Russie que sur celui des États-Unis.

La montée de la violence djihadiste pourrait entraîner des déplacements massifs de population. L’Europe risque-t-elle d’être confrontée à une vague de migration massive ? Une telle migration pourrait-elle être utilisée dans le cadre d’une guerre hybride ?

Alberto Fernández : L’Europe est extrêmement vulnérable à une nouvelle vague d’immigration massive. Le continent se vide de sa population, tandis que l’Afrique connaît une croissance démographique rapide. On peut donc dire que vous avez un quartier de maisons vides à côté d’un quartier de maisons surpeuplées, dont certaines sont en feu. On observe également, en particulier en France, en Allemagne et au Royaume-Uni, la montée de l’islamo-gauchisme, où les populations migrantes musulmanes votent presque exclusivement pour la gauche, et où les partis de gauche dépendent d’elles et en viennent à refléter leurs opinions. C’est ce que Sánchez en Espagne aimerait faire également.

L’immigration est déjà utilisée dans le cadre d’une guerre hybride, et pas seulement en Méditerranée (Cuba a été pionnière en la matière il y a 45 ans). Le Maroc et la Turquie ont ouvertement utilisé les flux migratoires comme un outil de politique étrangère, les activant ou les désactivant pour atteindre leurs objectifs politiques et économiques. D’autres pays, comme l’Algérie ou la Syrie d’Assad, ont utilisé une rhétorique similaire. Et les Russes, qui ont une présence importante au Sahel, ont également utilisé la migration comme une arme ailleurs, notamment contre la Pologne en Biélorussie.

Breizh-info.com

. Le fossoyeur de la nation a bradé 1608 entreprises françaises en une décennie

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#webtube : Pendant que la France s’enfonce dans le marasme économique et le chaos institutionnel, Emmanuel Macron pavoise à New York en recevant le Global Citizen Awards 2025 de l’Atlantic Council des mains du PDG de BlackRock, Larry Fink. Un « prix de citoyen du monde » qui récompense les leaders mondialistes les plus « méritants », comprenez les plus fidèles et les plus engagés en faveur des intérêts américains.

Nul doute qu’en quittant l’Élysée, Macron aura sa place au soleil dans la haute finance internationale, parmi le gratin mondialiste qui se partage le gâteau. Pour tous ces prédateurs, les peuples ne sont que des consommateurs dont il faut détruire l’héritage culturel et l’identité.

Vous remarquerez que plus l’intégration échoue, plus l’Europe ouvre ses frontières. C’est intentionnel. Il convient de dissoudre l’identité européenne dans un multiculturalisme irréversible.

BlackRock, c’est le plus gros gestionnaire d’actifs au monde, pesant 14 000 milliards de dollars, soit près de 5 fois le PIB français. Autant dire qu’il fait la loi en Occident.

Macron se gondole en consultant les sondages qui lui accordent 16 % de cote de popularité. Que lui importe cette farce ? La France et les Français n’ont jamais été son pôle d’intérêt en briguant la magistrature suprême. C’est un mondialiste anti-nations qui n’a que mépris pour le patriotisme, pour notre roman national ou pour notre attachement à nos traditions et notre patrimoine culturel. 

Macron a été mis en place par le pouvoir mondialiste supranational, qui a torpillé Fillon lors de l’élection de 2017 que la droite croyait « imperdable ». C’était sans compter sur la puissance des prédateurs mondialistes, ces même rapaces qui ont tenté d’éliminer Donald Trump à deux reprises et qui poussent la Maison-Blanche a combattre la Russie conservatrice de Poutine pour mieux la dépecer. Car au delà de la Sibérie orientale, le potentiel géologique de l’Arctique représente des siècles de ressources minières, un atout majeur pour assurer la domination américaine de demain.

La mission  de Macron ? Détruire l’âme de la France et ses 2000 ans d’histoire. Par conséquent, il n’a pas échoué, bien au contraire. Il a magnifiquement réussi, pratiquant la politique de la terre brûlée avant son départ. Attendez-vous au pire d’ici 2027.

Submergée par une immigration de masse de déshérités majoritairement illettrés, livrée à une insécurité sans précédent, la France est mise en coupe réglée par un Président qui ne jure que par l’Amérique.

Il nous promet de réindustrialiser la France mais vend tous ses fleurons industriels et ses start-up les plus prometteuses, convoitées par les prédateurs majoritairement américains qui considèrent l’Europe comme leur colonie qu’on peut dépecer sans retenue.

Selon les données du London Stock Exchange Group (LSEG), 1608 entreprises françaises ont été rachetées ou placées sous contrôle américain depuis 2014, pour un montant total d’environ 132 milliards de dollars. Y compris des actifs stratégiques.

Un hold-up sans précédent dans l’histoire, sans la moindre réaction des oppositions. Le patriotisme économique n’est qu’une fumisterie. La France est bradée aux intérêts étrangers sans aucun débat parlementaire et dans le dos du peuple, éternel dindon de la farce.

Voici la liste restreinte de la grande braderie de nos fleurons industriels. Ministre de l’Économie sous Hollande, Macron a aussitôt entrepris la vente de la France à la découpe :

– Alstom énergie (Numéro 1 mondial des turbines pour les réacteurs nucléaires) vendue à l’Américain General Electric

– Arcelor (leader mondial de l’acier) vendue à l’Indien Mittal Steel

– Pechiney (leader mondial de l’aluminium) vendue au Canadien Alean

– Sanofi Opella, vendue à un fonds d’investissement américain

– Alcatel Lucent, vendu aux Finlandais Nokia après suppression de 600 emplois en France

– Les Chantiers navals de l’Atlantique, vendus aux Norvégiens Aker Yards puis aux Coréens STX Shiplreilding puis à l’Italien Fincantieri

– Lafarge, numéro 2 mondial du ciment, vendu au Suisse Holcim

– Le Club Med vendu à la Chine

– Rossignol numéro 1 du ski, vendu à l’Américain Quick Silver

– Yoplait vendu à l’Américain General Mills

– Teisseire spécialiste des boissons non alcoolisées vendu au Britannique Brituic

– Amora Maille spécialiste de la moutarde vendue au géant Néerlandais Unilever

– Parfums Marionnaud vendu aux Chinois après suppression de 800 emplois en France

– L’aéroport international de Toulouse vendu aux Chinois, puis revenu dans le giron après l’avoir racheté aux Chinois 

– Latécoère, spécialiste historique de l’aéronautique, vendue au fonds d’investissement américain Sear Chlight Capital Partner qui détient aujourd’hui 66 % du capital. Une partie des activités de Latécoére a été délocalisée au Mexique et en République Tchèque après plusieurs centaines de suppressions d’emplois en France

– Omnic, encore un fleuron français, spécialiste des semi-conducteurs pour l’industrie spatiale et les télécoms, vendu aux Américains 

– Heico, spécialiste des équipements pour l’industrie spatiale, Telecoms, médicale, etc. vendu aux Américains pour 453 millions d’euros

– Exxelia (spécialiste des composants pour l’aérospatiale et le médical) vendue aux Américains

– Technip, fleuron de l’ingénierie pétrolière, vendue à l’Américain FMC

– Adit, (intelligence économique) vendue au Canadien Sagard

– Proxinvest (spécialiste du conseil de vote) vendu à l’Américain Glass Lewis

– Plüm (fournisseur d’énergie) vendu aux Britanniques Octopus Energy

– Reden Solar (spécialisé en photovoltaïque) vendu à un consortium d’investisseurs australiens, allemands et canadiens

– Segault (spécialisé dans les robinets industriels) vendu à l’Américain FlowServe

– Ascoval (aciérie) vendue au groupe britannique British Steel Limited, puis à Liberty Steel, puis racheté par l’Allemand Saarstahl AG

– Vencorex vendu au Chinois Wanhua, entreprise chimique chinoise spécialisée dans les produits plastiques avec comme à chaque fois les brevets et procédés industriels de ce fleuron de l’industrie chimique française. 2000 postes de salariés en aval et 6000 en amont sont menacés en France.

Au total, ce sont plus de 1600 entreprises françaises qui ont été vendues à l’étranger, beaucoup à des fonds de pensions américains. 138 en 2024. Une trentaine en 2025 à ce jour. Macron a donc fait de la France une colonie américaine que l’on peut désosser allègrement.

Ne soyez donc pas surpris que la France ait perdu les 2/3 de ses emplois industriels depuis la fin des Trente Glorieuses, cette époque bénie où notre pays caracolait en tête de tous les grands secteurs industriels et maîtrisait toutes les technologies de pointe. De tout cela, il ne reste qu’un champ de ruines, 3500 milliards de dettes, 10 millions de pauvres et 6 millions de chômeurs toutes catégories confondues. Il est donc incontestable que Macron mérite amplement sa récompense pour services rendus aux États-Unis. Il a tout détruit.

Jacques Guillemain,Riposte laïque