Et si on parlait de La dette française dans le futur ? (Charles Gave)

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#webtube : Compte tenu de l’évolution politique en France, une crise sur la dette française est maintenant une certitude, et, cette crise pourrait se déclencher à tout moment, Attachez vos ceintures.

Soit un pays qui a

  • Un PIB de 100.
  • Une dette de 120 % du PIB, détenue à 50 % par les nationaux et à 50 % par des étrangers.
  • Un service de la dette (taux d’intérêts) à 2.5 % par an et qui va monter au-dessus de 3 % quand la dette émise  à  0 % sera présentée au remboursement.
  • Une croissance nominale du PIB de 1.5 % par an, qui baisse structurellement.
  • Une dette qui va sans doute monter de près de 10 % cette année (330 milliards de nouveaux emprunts.
  • En l’année T0 (aujourd’hui), le PIB en valeur nominale dégage 1. 5% de plus que dans l’année T-1(2024)

Ces chiffres correspondent à ceux de notre cher pays.

Comment vont se partager les 1. 5 % de croissance ?

Il y a des priorités dans les dépenses d’un Etat et la première des dépenses à être servie est toujours le service de la dette.

Le service de la dette est donc le seul coût de l’état qui ne peut être discuté ou réduit et ce coût sera de (2.5 % *120) =3 % du PIB.

La moitié de cette dépense va aux épargnants français soit 1.5% du PIB tandis que l’autre moitie va aux épargnants étrangers.

Et c’est là que la situation devient intéressante. Il n’y a pas assez de valeur créée pour servir les emprunteurs français. A partir de maintenant, la totalité de la nouvelle richesse créée, soit 1.5 % du PIB va aller aux épargnants étrangers.

Les préteurs français, soumis à la loi française, vont donc être spoliés car les préteurs étrangers doivent toujours être servies en premier.

Et donc, à partir de maintenant, je sais que le niveau de vie des préteurs français va lui aussi baisser et rejoindre la baisse généralisée de notre niveau de vie qui a commencé avec monsieur Macron. Le recours à la Loi Sapin 2 nous guette, à moins que nous n’ayons droit à un emprunt forcé.

Le problème bien sûr est que les paiements aux étrangers rajoutent aux déficits des comptes courants (balance commerciale) et je sais donc aussi que les déficits extérieurs vont se creuser en due proportion des paiements que nous allons devoir faire de plus en plus aux étrangers en y consacrant la totalité de la maigre croissance que nous gênerons encore.

Et donc nous allons devoir taxer les retraités pour pouvoir servir leur livre de chair aux étrangers.

Ce que je dis est malheureusement certain :  à partir de maintenant, la population française dans son ensemble va s’appauvrir année après année. En T+2, le français de base, retraité compris, sera plus pauvre qu’en T+1, en T+3 plus pauvre qu’en T+2 et ainsi de suite.

Ce que je décris sommairement est ce que Keynes a appelé une trappe à dette : si un pays a une dette importante (de la taille de son PIB), si cette dette est largement détenue par des étrangers, et si les taux d’intérêts sont supérieurs au taux de croissance du pays, il ne faut pas avoir fait polytechnique pour comprendre que lorsque les étrangers décideront de ne plus prêter, le niveau de vie dans le pays s’écroulera brutalement.

Et qu’en attendant le niveau de vie de la population du pays baissera.

Cela fait des années qu’en France notre niveau de vie (NDV) est égal à l’argent gagné (AG) auquel il faut rajouter l’argent emprunté (AE)

NDV= AG+AE.

Dans le futur AE va disparaitre et notre niveau de vie tombera à l’argent gagné duquel il faudra soustraire l’argent à rembourser AR.

Et notre niveau de vie sera

NDV=AG-AR

Et donc, notre niveau de vie va baisser d’au moins 25 %, et plus nous attendrons pour nous attaquer au vrai problème, les dépenses de l’Etat, plus la chute de notre niveau de vie sera importante.

Et ce parcours est celui qu’ont suivi l’Argentine d’avant Milei, le Venezuela, Cuba, la Suède avant 1992, la Grande-Bretagne avant Thatcher, la France de Louis XVI, la Rome de Dioclétien…en commençant sans doute par Adam et Eve au paradis …

Cela est CERTAIN.

Je n’ai plus qu’une seule question à traiter : quand tout cela va-t-il se passer ?

Et ma reponse est toujours la même : je n’en ai pas la moindre idée.

Mais je sais ce qu’il faut regarder trois prix pour savoir si le dénouement approche.

  • Le premier est le ratio entre deux réserves de valeur, les obligations émises par l’Etat français et l’or.
  • Le deuxième est l’écart de prix qui se creuse entre deux autres réserves de valeur, le fameux écart des taux entre les obligations françaises et leurs concurrentes de meilleure qualité en Europe. J’ai choisi les Pays Bas. Pourquoi les Pays Bas ? Parce que le spread entre la France et l’Allemagne est massivement manipulé par la banque de France…
  • Et le troisième, le cours des banques en Europe qui ont en « réserves » des obligations françaises.

Vérifions le premier.

Depuis le début de l’euro, l’or a fait beaucoup mieux que les obligations françaises (obligations en baisse de 90 % par rapport à l’or depuis 2000) et cette surperformance s’est accentuée depuis le début du Covid. Je considère que le ratio en dessous de 50 depuis la fin mai 2025 est un mauvais signe.

Passons au deuxième, la différence des taux sur les obligations à 10 ans entre la France et les Pays Bas.

Nous sommes indubitablement en zone dangereuse, et, contrairement à ce que la presse nous affirme, les échecs politiques français ont amené cet écart a un plus haut depuis la crise de l’euro.

Passons au dernier graphique qui représente l’indice des banques dans la zone Euro.

Le message est moins alarmant que pour les deux premiers graphiques, mais le jour où les obligations françaises seront vraiment attaquées, il est certain que l’indice des banques de la zone euro plongera.

Il faut donc surveiller cet indice comme du lait sur le feu.

Il est déjà 5 % plus bas qu’à la fin aout…

Conclusion.

Compte tenu de l’évolution politique en France, une crise sur la dette française est maintenant une certitude, et, cette crise pourrait se déclencher à tout moment,

Attachez vos ceintures.

Source : IDL, Charles Gave

. Le Royaume-Uni a mal à ses drapeaux

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#webtube : Le Royaume-Uni met en garde les Britanniques contre le hissage de drapeaux du pays. C’est un délit qui peut être légalement sanctionné.

La polémique entre hisser ou ne pas hisser les drapeaux du pays enfle depuis près de deux mois, et particulièrement depuis la manifestation du 13 septembre, à l’appel de Tommy Robinson, qui aurait réuni un million de personnes. Une manifestation contre l’immigration incontrôlée et qui empoisonne la vie des Britanniques.

Le 30 août dernier, la très « patriotique » BBC semblait complètement sonnée en constatant la présence « de plus en plus de drapeaux de Saint-Georges (Angleterre) et de l’Union Jack (Royaume-Uni) » qui ont été hissés dans les villes et les villages, et se demandait pourquoi.

« Les groupes responsables de l’installation de ces drapeaux ont déclaré à la BBC être motivés par la fierté et le patriotisme. D’autres ont cependant jugé cette démarche provocatrice, alors que les tensions autour de l’immigration sont vives en Angleterre », explique la chaîne « patriotique » connue pour son grand amour pour l’Angleterre et pour la doctrine de papa Soros.

Cette explication de la BBC est reprise par les autorités policières du pays.

« La vue du drapeau de son pays suscite généralement un sentiment d’appartenance et de fierté, a déclaré Katy Bourne, la commissaire de police et de la criminalité du Sussex (un comté traditionnel d’Angleterre dans le sud-est du pays).

Il se trouve cependant, fait remarquer la commissaire, citée par le site « Jihad Watch », que dans certains endroits, « la présence de drapeaux donne à certaines communautés le sentiment d’être délibérément ciblées et intimidées. Cela peut être ou non l’intention de ceux qui hissent ces drapeaux, mais cela crée clairement de l’anxiété et des tensions potentielles ».

« Nous sommes conscients des motivations variées qui poussent les gens à arborer des drapeaux, mais nous ne pouvons pas ignorer que leur présence suscite des sentiments variés au sein du public et nous savons, grâce à notre engagement communautaire continu, que certaines personnes se sentent intimidées et ciblées, non pas par le drapeau lui-même, mais par la motivation perçue de son déploiement », se justifie la commissaire Bourne.

La manif du 13 septembre a sonné comme un réveil chez les Britanniques qui végétaient, depuis des décennies, comme des moutons et se soumettaient à la loi des Pakistanais.

Même soumis, les Britanniques gardaient chacun un fragment, ou plutôt un lambeau, de leur drapeau national dans leur cœur.

Les pauvres Britanniques ne sont pas au bout de leurs peines. Si les drapeaux britanniques disparaissent, d’autres drapeaux de pays étrangers occupent la place : ceux du Pakistan, du Hamas et de la « Free Palestine ».

God save the Kingdom!

Messin’Issa, Riposte Laïque

. Jérôme Pensu (Sauvage !) : « Si l’humain préfère le pouvoir d’achat au pouvoir de vivre, il est d’ores et déjà perdu »

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#webtube : Dans Sauvage !, un lanceur d’alerte dénonce l’un des trafics les plus discrets et les plus cruels de notre époque

Flamants roses amputés pour être gardés captifs, rapaces vendus à des zoos par des centres de soins, reptiles torturés pour alimenter le marché des animaleries, phoques capturés illégalement pour enrichir des aquariums, éléphants arrachés à leur troupeau pour des parcs d’attractions… Derrière ces faits qui paraissent relever de la fiction se cache une réalité bien française : celle d’un trafic d’animaux sauvages qui, chaque année, brasse des millions d’euros dans une quasi-impunité.

Dans Sauvage ! (éd. Max Milo), Jérôme Pensu, spécialiste de la faune sauvage et figure de la lutte contre ce commerce clandestin depuis plus de trente ans, livre un cri d’alarme sans concession. Il y décrit les rouages d’un système où se mêlent trafiquants, institutions défaillantes, complicités administratives et silence associatif, le tout sur fond d’indifférence politique.

Mais au-delà du constat, l’auteur appelle à une réaction collective. Pour lui, ce massacre du vivant n’est pas une fatalité : la société peut encore agir, à condition d’ouvrir les yeux sur l’ampleur du scandale et d’exiger des moyens réels pour défendre la biodiversité.

Breizh-info.com a rencontré Jérôme Pensu pour évoquer son combat, les affaires qui l’ont marqué et les mesures concrètes qu’il propose pour que la France cesse d’être, selon ses mots, « le pays du blanchiment animal ».

Breizh-info.com : Qu’est-ce qui vous a poussé à écrire Sauvage ! ? Était-ce l’accumulation de dossiers trop choquants pour rester silencieux ?  Vous présentez votre livre comme un cri d’alarme. Qui cherchez-vous à réveiller en priorité : les autorités, le grand public, ou les professionnels de la faune ?

Jérôme Pensu : Depuis 35 année que je me consacre à la lutte contre le trafic il me semblait nécessaire d’écrire pour partager mon expérience et pour expliquer les mécanismes qui permettent le trafic. Il est réalisé certes par des gens peu scrupuleux mais il est surtout favorisé par des décisions administratives, parfois couvert par de haut fonctionnaire jusqu’à la direction de la police de l’environnement le tout sous l’œil incrédule est mal formé du monde associatif qui laisse faire sans bouger. Il me semblait important de raconterai en détaille ce qu’est le trafic, comment ça fonction a cause de qui au profit de qui et avec la complicité de qui.

Breizh-info.com : Quelle affaire, parmi toutes celles que vous avez suivies, vous a le plus marqué et révélé l’ampleur de ce trafic ?

Jérôme Pensu : C’est sans doute une affaire récente qui à elle seule illustre le problème et son ampleur, les mécanismes administratifs qui permette les opérations de blanchiment et la couverture par les administrations de contrôle que de façon tacite le couvre et le valide : Je découvre que deux tortues adultes nées dans les années 50 ont été blanchis par un zoo italien avec la validation de l’administration ministériel

Breizh-info.com : Vous décrivez un trafic qui pèse des millions d’euros en France. Qui sont les principaux acteurs : de petites filières locales ou de véritables réseaux internationaux ? Quels sont les animaux les plus touchés aujourd’hui en France et en Europe ?

Jérôme Pensu : Les acteurs du trafic sont inévitablement les mêmes que ceux de la filière commerciale traditionnel. Le trafic étant une émanation illégale du commerce légal. On y trouve donc des éleveur d’oiseaux de reptile de félins, des animaleries des zoos. Les reptiles et les oiseaux, notamment les perroquets et les rapaces sont sans nul doute les plus touchés par le trafic.

Breizh-info.com : Vous parlez de rapaces, de phoques, d’éléphants… Pourquoi ces espèces en particulier intéressent-elles les trafiquants ? Comment expliquer que des centres de soins ou même certains zoos participent, directement ou indirectement, à ce commerce ?

Jérôme Pensu : Les filières légales sont de moins en moins présentes sur le marché, la demande en animaux que ce soit chez les particuliers ou dans les zoos est toujours aussi importante, la capacité de fournir légale étant amoindrie la demande est compensée par le trafic

Breizh-info.com : Vous insistez sur l’impunité des fraudeurs. Est-ce dû à un manque de moyens, à des complicités, ou à une indifférence politique ? Que valent réellement les lois françaises et européennes en matière de protection de la faune sauvage ? Sont-elles mal conçues ou mal appliquées ?`

Jérôme Pensu : Tout à la fois. Les textes règlementaires prévoient des sanctions parfois lourdes, mais les dossier présenté au tribunal le sont entre deux tentatives de viol une tentative d’effraction et un cas d’exhibitionnisme. Ils passent donc pour des dossiers sans importance et les associations n’ont toujours pas compris ce qu’est le trafic. Quant aux textes internationaux censés gérer le commerce et non l’interdire, ils sont d’une inefficacité dingue et sont la preuve que l’exploitation durable de la faune est un leurre qui ne marche pas.

Breizh-info.com : Vous dites que ce trafic n’est pas une fatalité. Quelles mesures concrètes pourraient, selon vous, stopper rapidement cette industrie ? Quel rôle peuvent jouer les citoyens au quotidien ? Boycotter certains parcs, refuser certaines pratiques, ou intervenir dans le débat public ?

Jérôme Pensu : Les mesures à mettre en place sont non seulement simples mais surtout finançables :

  • Un tribunal pour l’environnement ou a minima un parquet national de l’environnement avec des magistrat en capacité de comprendre les enjeux les risques les gains et les mécanismes du blanchement.
  • Augmenter la formation des agents de la police de l’environnent qui faute de savoir se font manipuler par les mis en cause
  • Ouvrir une vraie structure d’accueil pour animaux saisi et non un zoo prétexte comme il en existe tant en France
  • Une taxe biodiversité qui serait payer par l’ensemble des exploitant du vivant. Les zoos les animaleries les exploitant de bois exotique les vendeurs d’insecte de coquillage de peaux ou de viande d’animaux exotique. Taxe qui financerait ce qui précèdent

Breizh-info.com : Votre engagement personnel a un prix : menaces, pressions, solitude. Comment tenez-vous dans ce combat ? Si vous aviez un seul message à adresser aux jeunes générations qui liront votre livre, quel serait-il ?

Jérôme Pensu : Il a un prix, la pauvreté la solitude la diffamation mais tout ça n’a que peu d’importance au regarde de la cause que je défends. Je l’ai toujours fait de façon désintéresser et sans aucune compensation financière. Même les expertises judiciaires pour lequel j’ai été réquisitionné par les tribunaux je ne les ait jamais facturé alors qu’il y en avait pour plusieurs dizaines de milliers d’euros.

Quant au message que j’aurais à faire passer ce serait : si l’humain préfère le pouvoir d’achat au pouvoir de vivre, il est d’ores et déjà perdu. Tous est encore jouable à condition de prendre des mesure radical, de dénoncer ceux qui par leur actes mettent en danger l’ensemble du vivant et faire comprendre à ceux qui savent et se taise qu’il sont juste complice.

Propos recueillis par YV

Breizh-info.com

. Interdiction du voile intégral au Portugal : la reconquête à petits pas ?

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#webtube : Le 17 octobre, le Parlement portugais a adopté un texte de loi interdisant de se cacher le visage dans l’espace public.  En pratique, ce texte, présenté par Chega (« Assez ! »), parti de droite patriote et deuxième force politique du pays, vise évidemment – tout le monde l’a compris – à interdire le niqab et la burqa dans l’espace public. Tout le monde l’a compris, disions-nous, puisque toute la gauche a voté contre. Il est vrai que ses enfants les plus doués se cachent, eux aussi, le visage dans l’espace public, mais c’est généralement pour disquer des Abribus™ et ravager des « McDo ». On les appelle les Black Blocs. Mais il faut bien reconnaître qu’ils ne constituent pas la majorité des visages invisibles, au Portugal comme ailleurs.

L’alliance imprévue de Chega avec la droite modérée et un parti libéral a donc permis de faire passer ce premier pas. Mais rien n’est gagné. En effet, le Premier ministre social-démocrate du pays, Luis Montenegro, semble bien décidé à dévitaliser cette loi dès le début. « Le texte présenté peut et doit être perfectionné », a-t-il déclaré. C’est-à-dire ? On a les mêmes hommes politiques à la maison.

Un signal

Selon un rapport publié, jeudi, par l’Agence pour l’intégration, la migration et l’asile (AIMA), que citent nos confrères de France 24, le Portugal, pays de moins de 11 millions d’habitants, comptait 1,5 million de résidents étrangers, en 2024, ce qui est deux fois plus qu’en 2021. Évidemment, ce n’est pas du Grand Remplacement, pensez donc, mais enfin, c’est tout de même un signal. Peut-être y a-t-il un début de lien entre cette invasion progressive (les Indiens, qui n’ont guère de lien avec le Portugal, sont désormais la deuxième nationalité étrangère sur place, après les Brésiliens…) et la progression des idées « nauséabondes » avec leur cortège de « passions tristes »…

Il y a, en portugais, un mot intraduisible, saudade, qui désigne la douce tristesse, la nostalgie indolente, et qui sied bien à Lisbonne, ville charmeuse et tranquille. Les plus anciens se souviendront peut-être du titre Chega de Saudade (« Assez de saudade », justement), l’une des premières bossas-novas brésiliennes, dont l’objet est justement de sortir de ce désespoir narcotique. N’est-il pas ironique que le parti qui a le vent en poupe s’appelle justement « Chega » et qu’il se soit donné pour mission de faire sortir les Portugais de leur torpeur – une torpeur qui, à la vérité, remonte à l’isolement des années Salazar ?

Lisbonne fut naguère le repaire des boomers de gauche français, qui venaient pour fuir la situation atroce qu’ils avaient, d’une certaine façon, contribué à créer en votant pour le pire, depuis plus de quarante ans. À présent, la réalité les rattrape. Il n’y a plus assez d’endroits pour fuir le Mordor. Bon courage, en tout cas, à nos amis portugais. Nous, Français, jadis célèbres pour notre « furia », nous n’avons plus ce courage.

Arnaud Florac, dans BV

. « Vous nous avez volé Lola » : deux mondes face à face au procès de Dahbia Benkired

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#webtube : Devant la cour d’assises de Paris, la famille de Lola a raconté l’horreur et l’absence, deux ans après le drame. C’est un contraste qui marque, depuis le début de ce procès : la discordance, l’antinomie même, entre les deux mondes qui se font face dans cette salle d’audience, depuis le vendredi 17 octobre. D’un côté, celui de Dahbia Benkired, l’accusée, et de son entourage : un univers instable, fait de drogue, de sexe, d’argent sale, de relations troubles. De l’autre, celui de la famille de Lola, soudée dans le chagrin, digne et silencieuse. Comme si, dans cette enceinte du tribunal, se rejouait la rencontre tragique de l’innocence et du chaos, celle d’une fillette de douze ans et de sa tortionnaire, cet après-midi du 14 octobre 2022.

Deux univers face à face

Moustafa, Katiba, Friha, Rachid, Fatah, Anisse, Karim… Autour de Dahbia Benkired gravitent des figures qui, à l’exception d’une, reconnaissent fumer du cannabis abondamment, parfois en vendre. Certains témoignages laissent entrevoir des activités de proxénétisme ou des trafics en marge de la légalité. Beaucoup éludent, se contredisent, refusent de s’étendre sur des points pourtant essentiels à la compréhension du drame. L’un savait-il ce que contenait la malle ? L’autre a-t-il prostitué l’accusée ? Entre mensonges, profits et silences gênés, la lumière peine à percer, dans cet entrelacs de médiocrité.

Face à ce monde en ruine fait de violence et de malhonnêteté, la famille de Lola. Ses membres apparaissent comme un bloc uni. Ils se soutiennent, se tendent la main, s’offrent un sourire, s’attendent dans les couloirs, ne s’éloignent jamais les uns des autres. Ils s’appuient mutuellement sur les forces qu’il leur reste. Ce quatrième jour du procès de celle qui a tué « leur » petite Lola, comme ils l’appelleront tour à tour, chacun est monté à la barre pour évoquer la fillette, son rire, son rayonnement et l’immense vide laissé par son absence.

« J’ai tout perdu : ma Lola, mon mari, mon travail »

Delphine Daviet, la mère de Lola, s’avance la première. Vêtue de blanc, elle esquisse un sourire fragile avant de livrer un témoignage d’une pudeur bouleversante. « Ce moment est très important, pour moi. Je vais vous parler de ma Lola joyeuse, sociable, naïve, confiante, mais avec du caractère. » Elle évoque leur vie de famille à quatre avec son mari Johan, leur fils Thibault et Lola. Une famille « très simple et très à l’écoute » les uns envers les autres. Elle se souvient de cette petite fille qui, après une dispute, « venait toujours s’excuser » avant qu’un câlin n’efface tout. Puis les larmes montent. « Ça ne l’empêchait pas de refaire des bêtises derrière », glisse-t-elle, dans un sanglot.

Comme toute mère attentive aux dangers extérieurs, elle avait appris à ses enfants à ne pas suivre les inconnus : « Si on vous agresse, n’hésitez pas à crier, il y aura toujours quelqu’un qui vous entendra. » Douleur atroce, pour un parent, que celle de n’avoir pas pu protéger « son bébé, sa chair, son sang ». Un sentiment de culpabilité dont Delphine Daviet peine encore à se défaire. Elle suit aujourd’hui un accompagnement psychologique, elle qui porte seule, depuis la mort de son mari en février 2024, le poids de s’être trouvée dans son appartement alors que Lola se faisait violer et tuer, six étages plus haut. « Il faut que j’arrête de m’en vouloir, mais ce n’est pas chose facile, j’imagine », confie-t-elle.

« À tout à l’heure, bisou. » Ces mots, prononcés par Lola avant de partir pour l’école ce jour-là, résonnent encore dans son cœur de mère. Suspendus dans le temps, comme la vie de son enfant que « cette chose, ce monstre », lui a arrachée, un banal après-midi d’octobre. Un double deuil, en vérité. Car son mari, le père de Lola, « n’aura pas réussi à surmonter » la mort de leur fille. Il a replongé dans « ses vieux démons », sa dépendance à l’alcool, et en est mort, en février 2024. « Je veux qu’on se souvienne de lui comme d’un papa aimant, ayant tout fait pour ses enfants », conclut-elle.

À ce sujet — Affaire Lola : quelle est la peine maximale qu’encourt Dahbia Benkired ?

« Que cette chose soit enfermée toute sa vie »

Le président fait alors défiler sur les écrans les photographies de la fillette : son baptême, ses concours de gymnastique à laquelle elle excellait depuis ses six ans, les week-ends dans le mobil-home au bord de la mer, une sortie à Montmartre. « On faisait beaucoup de selfies, toutes les deux », sourit faiblement Delphine Daviet.

Avant de quitter la barre, elle adresse une dernière demande à la cour : « Je demande à la Justice que cette chose soit enfermée toute sa vie en prison, qu’elle n’en ressorte plus, pour montrer l’exemple devant la France. » Puis elle remercie, la voix brisée, « la France et les autres pays » pour leur soutien, avant de regagner sa place et de s’effondrer dans les bras de son fils.

« La nuit s’est écoulée comme ça, dans un vide incommensurable »

Vient ensuite une tante de Lola, accompagnée de ses enfants. Elle raconte surtout l’angoisse de cette soirée d’octobre 2022, ces heures interminables de recherche, l’attente, la peur et enfin le choc : « Lola a été retrouvée. Elle est décédée. » « La nuit s’est écoulée comme ça, dans un vide incommensurable », se souvient la sœur de Delphine Daviet.

Puis s’avancent les cinq cousins de Lola. L’un d’eux prend la parole : « Depuis le début, on parle beaucoup de cette personne à qui j’ai l’impression qu’on cherche une infinité d’excuses. Alors on a voulu, chacun, raconter un souvenir avec Lola. »

« Elle m’avait fait promettre de garder tous mes vêtements pour qu’un jour, elle puisse les avoir et être comme moi », relate, dans un sanglot brisant, la cousine de la fillette. Un autre évoque ces Noëls où ils ont prolongé « la magie du père Noël le plus longtemps possible » pour Lola, la petite dernière. « Je me souviens de sa grande période Reine des neiges. On en a entendu, des « libérée, délivrée » », sourit l’un d’eux. Le dernier ne peut pas s’empêcher d’interpeller la femme qui se trouve dans le box : « Certes, on a compris que vous avez eu une vie difficile. Je tiens à vous rappeler qu’il y a quelques années, on a perdu notre grand-père dans un accident de voiture. Notre choix a été d’avancer. On a perdu notre oncle, notre choix a été d’avancer. Vous nous avez volé Lola, notre choix a été d’avancer. On a perdu le papa de Lola, on a décidé d’avancer. La vie nous a accablés par son sort, on a décidé d’avancer. Vous, vous vous êtes défoulée sur une vie qui n’avait rien demandé. »

« Je donnerais ma vie pour que tu retrouves la tienne »

Enfin, le président lit à la cour ces quelques mots écrits par Johan Daviet, le père de Lola. Il les avait accrochés à la porte scellée de l’appartement où sa fille a été tuée. « De toute ma vie, je donnerais la mienne pour que tu retrouves la tienne. » Et une dernière phrase, comme un appel à la justice qui doit être rendue à sa fille, le 24 octobre prochain : « Je veux que cette histoire serve à quelque chose. Il faut que Lola serve de leçon. »

. La petite minute sécuritaire suisse

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#webtube : Ils sont audacieux, ces Helvètes, c’est à cela qu’on les reconnaît : ils osent dire les choses avec des mots, des calculs, des statistiques, etc.

Dernier en date le Conseiller National Lorenzo Quadri qui écrit noir sur blanc :

https://www.tio.ch/rubriche/ospite/1876778/nazionalita-cifre-lorenzo-quadri-criminalita

<<L’Office Fédéral de Statistique UST vient de publier les chiffres des personnes condamnées en Suisse et confirme l’alarme au sujet de la criminalité importée.

En 2024 les personnes condamnées ont été 33.088 soit 12.649 Suisses et 20.439 étrangers. Mais les demandeurs d’asile n’entrent pas en compte puisqu’ils ne sont pas « résidents ».

Si on considère la population de « résidents permanents » 21.300 personnes ont été condamnées dont 11.978 Suisses et 9.322 étrangers, demandeurs d’asile non compris.

Les 11.978 Suisses condamnés représentent 0,18% des Suisses résidents en Suisse – les Allemands ont le même taux de délinquance que les Suisses soit 0,18% – les Autrichiens 0,20% – Français et Italiens 0,28% – Albanais 0,47% – Roumains 0,56% – Turcs 0,58% – Serbes 0,62 % – Kosovares 0,63 % – Monténégrins 0,78% – Algériens 1,83% – Angola 2,05% – Cote d’Ivoire 1,23% – Congo 1,85% – Guinée Bissau 1,88% – Cap Vert 1,90% – Maroc 0,93 % -, etc.

Concernant la nationalité des étrangers qui ont commis des actes graves suivis de condamnation et expulsion il y a 335 Algériens – 215 Albanais – 162 Marocains – 235 Roumains – 149 Français – 99 Italiens – 46 Allemands. Donc ces 4 nationalités UE signifient 529 individus expulsés – si l’accord de soumission à Bruxelles entre en vigueur, la Suisse ne pourra plus expulser les délinquants européens.>>

Signé : Lorenzo Quadri, Consigliere nazionale

Aujourd’hui, rebelote, notre gazette remet ça :

https://www.tio.ch/svizzera/cronaca/1876861/tutti-i-numeri-dell-asilo-in-svizzera-quanti-sono-i-rifugiati-e-quanto-costano

« Les chiffres de l’asile : combien sont les demandeurs d’asile et combien coûtent-ils ? »

Si on considère les « personnes menacées dans leur liberté, sécurité, intégrité », elles étaient 25.000 en l’an 2000 – elles sont 100.000 en 2025.

Selon les critères SEM les demandeurs d’asile sont 200.000.

Selon des critères plus larges il s’y ajoute 70.000 d’Ukrainiens avec statut S et environs

  1. 000 autres cas.

La Confédération calcule que ça va coûter 3,9 milliards pour l’an prochain.

Le Conseiller d’état Truttmann du Canton Nidwald demande « des solutions soutenables et a long terme et une gestion plus efficace des flux migratoires, procédures plus rapides et rapatriements cohérents ». On souligne la nécessité de maintenir la cohésion sociale.

L’UDC demande le blocage général de l’asile.

J’ajoute : tout ça se passe sur fond de menace d’adhésion de la Suisse à l’UE… Les libéraux avec leur inénarrable Conseiller Fédéral, Ignazio Cassis, sont pour, mais les nationalistes sont contre et même la gauche craint le dumping social…

https://www.20min.ch/fr/story/diplomatie-eclair-la-turbo-adhesion-a-l-ue-voulue-par-berlin-passe-mal-en-suisse-103404952

Mais, https://it.udc.ch/attualita/pubblicazioni/editoriali/status-di-protezione-s-per-gli-ucraini-quando-i-rifugiati-si-comportano-come-turisti/

« Les 70. 000 Ukrainiens, qui se comportent comme des touristes, coûtent 1,25 milliards au contribuable… »

Et aujourd’hui : d’audacieux en téméraires…

https://www.tio.ch/svizzera/attualita/1877426/ripol-il-colore-della-pelle-dei-sospettati-deve-rimanere

« Bern : le système national de recherche RIPOL devra dans le futur continuer à enregistrer la couleur de la peau des suspects, en plus des caractéristiques comme le pays d’origine, la taille, la couleur des yeux, le poids, la couleur des cheveux… »

FEDPOL avait dit que la couleur de la peau, bof… c’est vague… Non, non a répondu RIPOL : tout indice est bon à prendre…

En plus les Suisses ont voté pour l’identité numérique ; les caméras de surveillance, il y en a partout, ajoutons la reconnaissance faciale à la chinoise et on comprend pourquoi le Louvre est plus attractif que l’UBS.

Anne Lauwaert, Riposte Laïque

. Éric Zemmour aux Grandes Gueules : « Je veux continuer à vivre dans une France catholique »

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#webtube : On peut dire ce qu’on veut, mais quand on écoute Éric Zemmour pendant une demi-heure répondre aux questions du présentateur Olivier Truchot et des trois Grandes Gueules du jour, le syndicaliste Bruno Poncet, la vegan juive Barbara Lefebvre et Fatima Aït Bounoua, que je ne connaissais pas, et qui m’a fait bonne impression, ça fait du bien.

Bien sûr, le président de Reconquête, venu présenter son dernier livre La Messe n’est pas dite, répondit aux questions d’actualité. Il exprima sa colère, mais aussi son désespoir, devant le braquage du Musée du Louvre, et s’indigna que ni la responsable du Musée du Louvre, ni Rachida Dati n’aient présenté leur démission, rappelant qu’en 1911, lors du vol de La Joconde, le directeur du Musée avait immédiatement présenté sa démission.

Il expliqua son indignation devant la mise en prison de Nicolas Sarkozy, dans laquelle il voit une nouvelle preuve de la prise du pouvoir des juges.

Puis il commenta, avec sa liberté de ton habituelle, la situation politique en France, expliquant que Lecornu était un malin, et que les socialistes, avec leurs 70 députés, donnaient une leçon d’efficacité aux député RN et LR qui, avec près de 200 députés, n’avaient pas réussi à peser sur Barnier et Bayrou comme Faure a réussi à le faire sur les Macronistes.

Puis il se livra à un cours magistral sur l’apport du christianisme, et plutôt du catholicisme, dans toute l’histoire de France et à notre civilisation. Il décortiqua les contradictions de l’Église vaticane, écartelée entre sa foi et son universalisme, et sut dire que l’objectif de la Révolution française était de mener une guerre impitoyable à l’Église, pour déchristianiser la France.

Il faut écouter l’incroyable liberté de ton et de parole du président de Reconquête, et surtout la hauteur où il se place, et sa vision de la France et du monde pour se dire que, quand on écoute Olivier Faure, Marine Tondelier, Fabien Roussel ou Jean-Luc Mélenchon, on est au ras des pâquerettes, mais que peut-être Éric Zemmour place le curseur trop haut pour des millions de Français, avec des références qui ne sont pas toutes accessibles au plus grand nombre  ?

Mais quel régal, qui poursuit les entretiens accordés à Christine Kelly, toujours aussi remarquable, et à Marc-Olivier Fogiel, toujours aussi provocateur et superficiel…

Jeanne Bourdillon, Riposte Laïque

. Nuñez serait-il un socialiste pur jus en niant le lien immigration/insécurité ?

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#webtube : Visiblement missionné par Macron pour poursuivre la politique laxiste du quinquennat en matière migratoire, notre nouveau ministre de l’Intérieur a fait très fort pour ses débuts devant Sonia Mabrouk.

Nous venons d’hériter d’un nouveau premier flic de France, submergé par des états d’âme d’enfant de choeur, peu compatibles avec la fonction. Ce que veut le peuple, c’est un homme à poigne qui mette les malfrats au pas et protège les citoyens.

Aux questions de Sonia Mabrouk, auxquelles les citoyens attendent des réponses claires, Laurent Nuñez s’est lancé dans des contorsions pitoyables pour choisir ses mots, refusant tout  discours « blessant » ou « brutal » qui pourrait « nous diviser encore plus ». Ce n’est pas ce qu’on attend d’un ministre chargé de la protection des citoyens, on veut la vérité alors que la France est tristement classée comme étant le pays le plus dangereux d’Europe. La sécurité ne s’accommode pas de précautions sémantiques superflues, elle réclame du courage et des actes. A Beauvau, il nous faut un guerrier.

Parmi les 10 villes les plus dangereuses d’Europe en 2025, on compte 5 villes françaises !

https://www.eufy.com/uk/blogs/security-camera/most-dangerous-cities-in-europe

Refuser le lien immigration/insécurité, dire n’importe quoi sur le nombre de clandestins, c’est cacher la vérité au peuple français, premier concerné par son propre avenir. J’invite donc le ministre de l’Intérieur à lire le programme de Reconquête sur l’insécurité. Il y verra les chiffres officiels, y compris ceux de son ministère. Inutile de cacher la menace, en priant pour que rien n’explose.

https://programme.ericzemmour.fr/securite

Je lui rappelle aussi qu’un de ses prédécesseurs, Gérard Collomb, avait déclaré en quittant ses fonctions : « On vit côte à côte, je crains que demain, on ne vive face à face ». Petite phrase qui en dit long sur l’intégration réussie de nos immigrés… Jordan Bardella a parfaitement résumé la situation : 

https://www.lejdd.fr/politique/un-socialiste-a-beauvau-nunez-nie-le-lien-entre-immigration-et-delinquance-et-sattire-les-foudres-du-rn-163241

« Laurent Nuñez craint d’utiliser les mots “assimilation” et “submersion migratoire”, refuse d’établir le lien pourtant évident et documenté entre immigration incontrôlée et insécurité, capitule face au régime algérien. Quelle différence si un socialiste avait été nommé place Beauvau ? Pétrifié par la pensée unique et le qu’en-dira-t-on de la gauche, le ministre de l’Intérieur se condamne à l’impuissance, au moment où notre pays subit un chaos migratoire et sécuritaire sans précédent. »

Nombre de clandestins, taux d’exécution des OQTF, délinquance des mineurs étrangers, pourcentage d’immigrés impliqués dans la criminalité et vrais chiffres de l’insécurité, autant de questions qui resteront sans réponse si Nuñez est tétanisé par le risque de polémique. Quand un ministre de l’Intérieur refuse d’utiliser les mots submersion ou assimilation, comme si ces termes étaient une insulte vis-à-vis des populations immigrées, c’est qu’il n’a pas pris la mesure du choc des cultures qui menace notre identité. Gérard Collomb en était parfaitement conscient, mais personne n’a écouté son message d’alerte. Et chaque année, ce sont 500 000 immigrés supplémentaires qui débarquent, dont seulement 10% dans le cadre de l’immigration du travail.

Reconduites aux frontières

On se souvient de la déclaration extravagante de Macron promettant 100% d’exécution des OQTF. Encore une parole en l’air comme toute sa politique depuis huit ans. Des promesses suivies d’inaction totale, c’est cela le vrai bilan du « en même temps ». Tout a empiré.

https://www.touteleurope.eu/societe/comparatif-les-retours-de-personnes-en-situation-irreguliere-hors-de-l-union-europeenne

La France se targue d’expulser autant de clandestins que nos voisins allemands. Mais c’est faux.

En pourcentage du nombre d’expulsions prononcées, le taux d’exécution est dérisoire et peu dissuasif pour les candidats à l’immigration clandestine.

Le taux d’exécution moyen des expulsions est de 24% au sein de l’UE.

Allemagne : 15 230 expulsions réelles pour 57 075 obligations de quitter le territoire

France : 14 685 expulsions exécutées pour 128 250 OQTF prononcées !!

Suède : 9 910 expulsions pour 17 000 obligations de quitter le pays

Ce qui donne un taux d’exécution réel en pourcentage :

Allemagne : 26,7%

France : 11,4%

Suède : 58,2%

On le voit, la France ne brille guère par les expulsions de clandestins, contrairement à ce qu’affirme Laurent Nuñez. En pourcentage, elle détient le bonnet d’âne.

Défi existentiel si nous voulons que la France conserve son identité judéo-chrétienne et son patrimoine culturel gréco-romain plus que millénaire, l’immigration de masse doit être stoppée d’urgence et réduite à sa plus simple expression.

Faute de quoi, la prédiction du face-à-face annoncée par Gérard Collomb, ne tardera pas à se réaliser. Il est temps de parler vrai monsieur le ministre et de reprendre à votre compte le discours de votre lucide prédécesseur. Les numéros d’équilibriste à la télévision, par peur de froisser des communautés qui s’intègrent de moins en moins, ne sont plus de mise. La menace de guerre interne n’est pas un délire de facho, mais une réalité que trop d’irresponsables mettent sous le tapis.

Jacques Guillemain, Riposte Laïque