#webtube :Il est devenu la cible privilégiée des délinquants, 600 000 téléphones portables sont désormais dérobés chaque année en France dans des boutiques de téléphonie ou sur la voie publique, avec peu de chance de les retrouver pour les propriétaires.
Il y a deux semaines, en région lyonnaise (Rhône), des gendarmes ont interpellé 14 personnes soupçonnées d’avoir volé des centaines de téléphones. Préjudice estimé : 1 million d’euros. Ces réseaux, disent les enquêteurs, sont parfaitement organisés. “Les malfaiteurs sont recrutés via des messageries cryptées et agissent sur ordre. Si certaines équipes sont interpellées, elles sont rapidement renouvelées sans que le phénomène puisse être stoppé“, indique la gendarmerie nationale.
Alors, que deviennent ces téléphones volés ? Qui les achète, qui les revend ? Ils font souvent un long voyage. Et pour beaucoup d’entre eux, le périple commence, près du métro Barbès-Rochechouart à Paris, un quartier populaire, carrefour des petits trafics. La plupart du temps, les voleurs vendent leurs butins à des intermédiaires, ce qu’on appelle les receleurs.
Chaque mois, des milliers de téléphones partent au Maghreb, parfois quelques jours seulement après avoir été volés, comme s’en est rendu compte une étudiante dont le smartphone a disparu il y a un an dans un tram à Lyon. “Franchement, je ne m’y attendais pas. Environ deux semaines après, je vois exactement le quartier où est mon téléphone en Algérie“, partage Victoria Da Silva Gonçalves. L’étudiante a contacté la marque de son smartphone pour bloquer tout accès à l’appareil. Mais même verrouillés, les téléphones volés gardent de la valeur. […]
À 2 000 km de la France, Tanger, au Maroc. Les équipes de France Télévisions ont rendez-vous avec un réparateur de téléphones. Il souhaite rester anonyme, car il a déjà acheté des appareils dérobés en Europe. Plutôt que de prendre le risque de commercialiser directement les téléphones volés, il a toujours préféré les vendre à la découpe. […]
#webtube : Près de mille mineurs non accompagnés étrangers devraient être accueillis prochainement dans des centres en construction. Un projet qui révèle un véritable bras de fer entre des élus locaux et le département, accusé de mettre en place ces «villages» sans se concerter avec les maires. […]
«Rien n’a été anticipé. Le préfet a dit au département “vous avez des obligations”, et, désormais, le département doit s’exécuter manu militari», nous glisse un édile yvelinois. «L’État, le département et les communes se renvoient la patate chaude», résume de son côté le maire de Chapet, Benoît de Laurens.
Son village de 1300 âmes fait partie des communes étudiées pour l’installation de 25 bungalows censés accueillir une centaine de mineurs. Mais pour l’instant, «rien n’est fixé», nous assure-t-il. «Tout le monde est déficient dans cette affaire», poursuit le maire de Chapet. «On veut être un pays généreux, mais on n’a pas les moyens de notre générosité. Mais ce n’est pas aux petits villages de payer ça. Les communes ne doivent pas devenir la variable d’ajustement du département», affirme-t-il.
Pouvoir d’achat et déclassement : la colère silencieuse des Français
Le pouvoir d’achat reste la préoccupation centrale de 36 % des Français, loin devant la délinquance (22 %), l’immigration (22 %), l’environnement (18 %) ou la santé (18 %). La hausse des prix, les impôts et la difficulté à se loger composent un triptyque d’angoisses partagées dans toutes les classes sociales.
Mais au-delà des chiffres, c’est un sentiment de déclassement qui s’installe : 66 % des Français estiment ne pas recevoir le respect qu’ils méritent, et un tiers prévoit une dégradation de sa position sociale dans les années à venir. Le malaise n’est plus seulement économique, il est moral. La société française ne croit plus à la promesse d’ascension, mais à la certitude du recul.
Le déclin national, conviction partagée
Neuf Français sur dix pensent désormais que la France est en déclin. C’est un record historique depuis la création du baromètre. Un tiers (32 %) juge même ce déclin irréversible. Cette conviction traverse toutes les générations et toutes les appartenances politiques : la France ne se perçoit plus comme une puissance, mais comme une nation empêchée, fatiguée, entravée par ses élites et ses institutions. Symptôme révélateur : 75 % des sondés affirment qu’« en France, c’était mieux avant », et 71 % se disent de plus en plus inspirés par les valeurs du passé. Le progrès, jadis promesse d’avenir, est devenu synonyme de perte.
Les moins de 35 ans ne sont pas épargnés : seuls 41 % estiment que leur avenir est plein d’opportunités, contre 51 % il y a deux ans. La jeunesse française n’y croit plus, et regarde ses aînés avec amertume : près d’un jeune sur deux pense que les générations précédentes ont bénéficié de conditions de vie meilleures. Le pays se fracture donc aussi par l’âge, entre ceux qui ont connu la France prospère et ceux qui n’ont hérité que de ses dettes et de ses désillusions.
Crise politique : Macron face à la rupture démocratique
Dans ce climat délétère, la défiance envers le pouvoir atteint des sommets.
58 % des Français souhaitent la démission d’Emmanuel Macron, un chiffre en hausse de 6 points depuis 2024.
43 % demandent une dissolution de l’Assemblée nationale, soit douze points de plus qu’un an plus tôt.
La Ve République vit dans un état d’usure avancée : les institutions sont discréditées, les partis désertés, les élus rejetés. Seuls 20 % des Français déclarent faire confiance à l’Assemblée nationale, et 10 % aux partis politiques. La présidence, elle, atteint son plus bas niveau historique : 22 % de confiance, contre 44 % en 2017.
Les seules institutions encore respectées : l’armée, les PME et l’école
Dans le chaos politique, quelques bastions de confiance subsistent :
Les PME, symbole d’un tissu économique encore vivant (82 %) ;
L’armée (79 %) et la police (74 %), perçues comme les dernières structures solides du pays ;
L’école, qui résiste avec 70 % d’opinions positives. En revanche, la justice (44 %) et les syndicats (36 %) poursuivent leur chute, tandis que les médias ne regagnent qu’un point symbolique (34 %).
Cette hiérarchie de confiance dit beaucoup du pays : les Français ne croient plus aux institutions nationales, mais aux forces locales, aux entrepreneurs, aux maires, aux soldats. Autrement dit, ils croient encore au réel, mais plus au pouvoir.
Le duel politique : Renaissance s’effondre, le RN s’enracine
L’enquête confirme le naufrage du parti présidentiel. Seuls 21 % des Français jugent Renaissance proche de leurs préoccupations, et 30 % le considèrent encore capable de gouverner — un effondrement de 21 points depuis 2022. Signe du discrédit : 40 % des sondés estiment désormais que Renaissance est dangereux pour la démocratie, juste derrière La France insoumise (64 %).
Face à lui, le Rassemblement national consolide lentement son ancrage.
47 % des Français pensent qu’il est capable de gouverner (+3 points), et 42 % le trouvent proche de leurs préoccupations. Le nombre de ceux qui le jugent « xénophobe » ne cesse de reculer (47 %, -11 points depuis 2020).
Le RN reste qualifié d’« extrême droite » par une majorité (66 %), mais cette étiquette n’effraie plus : elle s’use comme toutes les autres dans un pays où les mots ont perdu leur force.
Une France lucide, mais sans cap
Derrière les chiffres, l’étude dit autre chose : la fatigue des peuples qui composent l’hexagone, mais une famille lucide.
Les Français voient la réalité — déclin industriel, insécurité, effondrement scolaire, fracture territoriale — mais ils ne voient plus de pilote. Ils ne croient plus en la politique, mais pas encore à une alternative. Ils oscillent entre colère et résignation, entre nostalgie et instinct de survie.
La France 2025 n’est plus seulement fracturée : elle est désenchantée, désabusée, orpheline d’une idée d’elle-même. Et quand neuf citoyens sur dix pensent que le pays décline, le danger n’est plus seulement économique ou politique. Il est civilisationnel.
#webtube : Pierre Brochand prévoit « une France à majorité africaine et musulmane, bien avant la fin de ce siècle ». L’ancien directeur général de la DGSE a délivré un entretien choc, dans Le Figaro Magazine, où il s’exprime sur les enjeux de l’immigration, vingt ans après les grandes émeutes de 2005. La clarté d’analyse de Pierre Brochand s’appuie sur une expérience acquise à travers un parcours professionnel tutoyant les plus hautes fonctions de l’État. Son constat est particulièrement préoccupant et – fait rare pour une sommité à la parole publique libérée – il rejoint le diagnostic porté par la droite nationale depuis des décennies.
Pour Pierre Brochand, sans changement radical de politique, la France se dirige inévitablement vers « le pire », à savoir « la régression de notre pays en tous domaines, à commencer par la sécurité de ses habitants et, plus généralement, leur bonheur de vivre ». L’ancien fonctionnaire déroule une analyse approfondie – et glaçante – de la notion de « guerre civile » qui, si elle semble frapper à notre porte, ne prendra pas, selon lui, la forme que l’on imagine. Pour celui qui fut à la tête du renseignement français, les antagonismes profonds qui ont produit les guerres civiles à proprement parler, en France, ont disparu pour laisser la place à l’obsession du « pouvoir d’achat ». Selon lui, « les débats sont canalisés pour converger fatalement vers un centrisme bien-pensant ». De plus, les émeutiers d’hier et d’aujourd’hui sont certes en majorité de nationalité française, mais ne se sont en aucun cas séparés de leurs « lourds bagages culturels, religieux, historiques », ce qui tend à brouiller la distinction entre guerre civile et « guerre étrangère ». Une situation « hybride » qui amène Pierre Brochand à parler de « confrontation interne, vulnérable à des ingérences extérieures ».
« Cela fait 40 ans que nous tenons ce discours »
Un constat que rejoint l’eurodéputé RN Gilles Pennelle, contacté par BV : « Ce qui est le plus à craindre à l’avenir, ce sont des révoltes communautaires qui inévitablement se multiplieront ; des révoltes contre la République, contre nos lois, contre ce que nous sommes. » Il ajoute : « L’immense majorité des populations étrangères et immigrées ne se reconnaît absolument pas dans la France. » Plusieurs données statistiques abondent en ce sens : en 2020, 74 % des Français musulmans de moins de 25 ans affirmaient placer l’islam avant la République.
Le constat de Pierre Brochand est sans appel et ses termes sans équivoque : « Le raz-de-marée migratoire, s’il persiste, va produire un enchaînement de dégradations, à la fois sous-jacentes dans la durée et explosives dans l’instant. » Ou encore : « Il faut commencer par prendre conscience du point d’arrivée, lui, irrécusable : une France à majorité africaine et musulmane, bien avant la fin de ce siècle. » Ces difficultés peuvent-elles être d’ordre à engager le pronostic vital de notre pays ? « À très long terme, on ne peut malheureusement qu’opiner, en raison de la dynamique démographique hors laquelle, il faut bien le reconnaître, tout n’est que bavardage, plus ou moins informé. » Des propos que Gilles Pennelle s’empresse de valider : « Cela fait 40 ans que nous tenons ce discours et il nous a valu d’être persécutés, attaqués, ostracisés. »
« Il n’est d’autre voie que celle d’un radicalisme sans remords »
Les alertes du Figaro Magazine ne sont pas nouvelles, constate l’eurodéputé, avec un brin de fatalisme. Déjà, en 1985, l’hebdomadaire dirigé par le talentueux Louis Pauwels créait la polémique en affichant en une le buste de Marianne voilée et ce titre évocateur : « Serons-nous encore français, dans 30 ans ? »« Nous nous dirigeons vers de véritables sécessions territoriales, dont certaines sont mêmes des enclaves islamistes où, plus que les lois de la République, c’est la France elle-même qui disparaît avec son mode de vie et sa culture », abonde Gille Pennelle. « S’il reste une petite chance d’éteindre la mèche, il n’est d’autre voie que celle d’un radicalisme sans remords », explique, de son côté, Pierre Brochand, qui appelle de ses vœux des changements en profondeur. En prise avec le réel, une très nette majorité de Français est désormais alignée sur un tel discours. Il reste à trouver une volonté politique. Et une majorité.
#webtube : La presse internationale voit dans le braquage éclair au Louvre une faillite de l’État macronien. La France et le monde sont en émoi. Dimanche matin, vers 9h30, alors que le Louvre, premier musée au monde avec ses 10 millions de visiteurs annuels, venait d’ouvrir ses portes, un commando de quatre malfaiteurs masqués a orchestré un vol d’une audace inouïe dans la galerie d’Apollon.
Vêtus en ouvriers de chantier – gilets jaune fluo et casques -, les malfrats ont escaladé la façade donnant sur la Seine au moyen d’une nacelle élévatrice, exploitant une zone de travaux en cours sur le quai François-Mitterrand. En à peine quatre minutes, selon le ministre de la Culture Rachida Dati, les voleurs ont forcé une fenêtre à l’aide d’une disqueuse, emprunté un ascenseur de fret pour accéder à la salle, fracassé deux vitrines blindées et dérobé huit pièces inestimables de la collection des joyaux de la Couronne : diadèmes, broches et pendentifs sertis de diamants et d’émeraudes, datant des XVIIIe et XIXe siècles, dont la couronne de l’impératrice Eugénie ornée de 1.354 brillants et 56 émeraudes – retrouvée brisée dans une rue adjacente, comme abandonnée par les fuyards. Ces derniers, fuyant à moto dans les rues de Paris, ont laissé derrière eux un musée évacué en urgence sous prétexte d’un « incident technique ».
Une « honte pour la France »
De l’autre côté de la Manche, le Spectator ne mâche pas ses mots, qualifiant ce vol de « honte pour la France » qui « rejoint la liste croissante des choses que l’État ne peut plus protéger ». Pour le magazine conservateur britannique, cet « assaut grossier, sorte de cambriolage éclair qu’on voit dans les bijouteries de rue », illustre un « État qui ne peut plus protéger ses citoyens, ses rues et désormais même ses propres trésors. »« Le casse a fusionné deux angoisses nationales : l’insécurité et le déclin », martèle-t-on encore, avant d’affirmer que « la grandeur de la France s’effondre dans le chaos ». Le journal britannique voit dans cette « gifle au visage de la France » un écho à la paralysie politique post-législatives dans un pays où Emmanuel Macron peine à gouverner.
Aux États-Unis, Breitbart, média en ligne trumpiste, enfonce le clou. Le site conservateur américain relaye les plaintes des employés sur le « sous-effectif chronique et les problèmes de sécurité » de nos musées. Le média américain pointe également du doigt Macron et cite Jordan Bardella. Le président du RN parle d’« humiliation insupportable » pour une nation qui « ne sait plus protéger ses trésors ».
Outre-Pyrénées, on accuse l’État d’avoir transformé « un grand musée national » en « un souk multiculturel ». En Suisse, la radio-télévision publique SRF qualifie cet événement de « rude coup pour la France » et évoque un « choc profond » pour les Parisiens qui voient leur « symbole national » profané en plein jour. SRF lie explicitement l’événement au « grand plan de rénovation » dévoilé par Macron « au début de l’année », censé inclure des améliorations sécuritaires. Pourtant, « les faiblesses persistent », martèle le média helvétique, voyant dans cet « attentat au patrimoine » le révélateur d’une France « vulnérable », malgré les investissements.
En Allemagne, le Zeit se focalise sur le « choc pour Paris » sans creuser explicitement la faillite de l’État, mais souligne l’« inacceptable » vulnérabilité d’un musée « symbole de civilisation ». L’article évoque les « failles structurelles » sur lesquelles avait alarmé la direction du musée. Côté italien, La Repubblica parle d’une « ombre déplorable jetée sur le pays ». Ainsi, de Berlin à Rome, en passant par Washington et Londres, le monde ne peut que constater la faillite d’un pays oscillant entre crises politiques et faillites sécuritaires.
#webtube : Jeudi dernier, à 18 voix près, le gouvernement Lecornu a échappé à la censure. Au prix d’une capitulation honteuse sur la question de la réforme des retraites. Il faut mesurer ce que cette décision a d’incroyable. En effet, la retraite ce n’est pas simplement un âge de départ, c’est aussi un problème de niveau de pension et cela est calculé en fonction du nombre de trimestres cotisés.
En ce qui concerne l’âge de départ, c’est Macron et son 1er ministre Élisabeth Borne qui ont mis en œuvre le passage de 62 à 64 ans. Sachant que Macron, et on en a la confirmation tous les jours, est et restera PS dans l’âme, même s’il ne le dit pas. Mais ce qui est largement caché par toute la classe politique et les grands médias, c’est de dire qui a imposé cette décision à la France? Il se trouve que c’est l’Union européenne, qui publie chaque année les GOPÉ (Grandes Orientations des Politiques Économiques) c’est-à-dire les directives qu’elle impose à chaque pays membre et que ce dernier est tenu d’appliquer. Et l’Europe exigeait de la France le départ à 64 ans. Macron s’est exécuté.
On en a d’ailleurs confirmation avec les menaces d’Ursula von der Leyen qui menace d’amputer les versements de l’Europe à la France, voire de ne rien verser à la France si notre pays supprime réellement le départ à 64 ans. Une seconde exigence, absolument incroyable, a été faite par la gauche : la suspension de la réforme Touraine de 2014. Mais qui a décidé et mis en œuvre cette mesure ? Ce sont les socialistes : Marisol Touraine (PS) ministre du gouvernement Ayrault, alors que Hollande avait été élu président en 2012. Et que prévoyait cette mesure Touraine ? La durée de cotisation pour la retraite est relevée d’un trimestre tous les trois ans de 2020 à 2035 pour atteindre 172 trimestres (43 ans) pour les générations 1973 et suivantes. Et ce sont ceux qui ont voté cela qui demandent aujourd’hui qu’on stoppe cette mesure, en se comportant comme si c’était la droite qui avait mis en place cette politique antisociale.
Franchement il faut se pincer pour vérifier qu’on ne rêve pas. Et c’est devant cette classe politique de gauche, qui fait comme si elle n’avait pas mis cela en place et qui impose par un chantage totalement minable, que nous voyons une capitulation en rase campagne de la droite, du moins ceux qui se disent de droite. Pas les macronistes qui étaient et restent comme nous l’avons dit des socialistes dans l’âme, non nous parlons des LR qui ont déclaré sur tous les tons que jamais ils n’accepteraient la remise en cause du départ à la retraite à 64 ans (ainsi que la réforme Touraine). Mais dès que leur vote menaçait de provoquer la chute du gouvernement et la dissolution de l’Assemblée nationale dans la foulée, ceux qui disaient que jamais ils ne céderaient, on cédé et refusé de voter la censure, acceptant de ce fait la remise en cause de cette réforme. Juste pour sauver leur poste de député. Juste misérable !
Avec cet épisode, nous avons pu mesurer à quel niveau notre personnel politique a sombré. Quasiment aucun d’entre eux ne se préoccupe des intérêts du pays. Seule compte la gamelle et leur situation personnelle. Jamais notre pays, du moins les politiques, n’était tombé si bas. C’est une honte absolue.
Et ce sont ces gens qui maintenant vont mener d’interminables discussions pour élaborer un budget pour le pays, en négociant comme des marchands de tapis, mesure après mesure. Tout en se contrefoutant des conséquences. Alors que tout le monde sait que cette Assemblée nationale n’est en aucun cas une représentation nationale correspondant à la réalité du pays. Par ailleurs, ceux qui sont à la manœuvre (le PS) et mènent la danse, ne représentent quasiment plus rien politiquement pourtant ils ont tous les leviers de commande en main. Ils ont le Conseil constitutionnel, le Conseil d’État, la Cour des comptes, l’ARCOM… alors qu’à la dernière élection présidentielle de 2022, le PS a obtenu un score pitoyable de 1,75 %. Pourtant, ces socialistes passent leur temps du haut des postes qu’ils occupent encore à empêcher toute politique correspondant à ce que le pays attend, comme par exemple en matière d’immigration.
Mais leur méfaits ne s’arrêtent pas là. Ils ont 61 élus PS à l’assemblée nationale donc s’ils avaient voté la motion de censure jeudi dernier, le gouvernement tombait. Ils ont donc pratiqué sans vergogne un chantage totalement pitoyable auprès de Lecornu, l’obligeant à prendre en compte leurs exigences afin d’accorder du sursis à son gouvernement, donc à leurs postes d’élus. Et tous de se retrouver sur un point : tout faire pour qu’il n’y ait pas de dissolution car tous savent que l’arnaque de juillet 2024 ne pourra pas être refaite. Les Français ne laisseraient pas passer une seconde fois ce bidouillage électoral. Reste que le résultat est une discussion sur le budget dont on est réellement en droit de craindre le pire. En effet, la surenchère démagogique et juste débile de la gauche semble ne pas avoir de limite. Ainsi, après avoir obtenu la capitulation de Lecornu sur les retraites, voilà le retour de la taxe Zucman qui s’annonce. Cette taxe Zucman, consiste à taxer à hauteur de 2 % par an les patrimoines supérieurs à 100 millions d’euros, soit au total 1800 foyers fiscaux en France. C’est à dire une nouvelle imposition contre les riches. Obsession maladive de la gauche. Mais Gauche que cela ne gène pas de laisser passer aussi les milliards d’augmentation des impôts et taxes qui vont frapper les couches moyennes principalement, alors que nous sommes déjà le pays le plus taxé du monde. Oui, le plus taxé du monde.
Rappelons que le ministère de l’Économie et des Finances prépare le budget de la France en soumettant au parlement : le projet de loi de finances (PLF), le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS). La loi de finances et la loi de financement de la Sécurité sociale définissent, respectivement, les recettes et les dépenses de l’État et de la Sécurité sociale pour l’année à venir. Le projet de loi de finances 2026 prévoit de ramener le déficit public à 4,7 % du PIB en 2026 et à moins de 3 % en 2029, conformément à l’engagement du Gouvernement auprès des instances européennes. Le projet compte sur une croissance de 1 % du PIB en 2026. Quant à la sécurité sociale, son déficit s’est accru, passant de 15,3 milliards d’euros en 2024 à 23 milliards d’euros en 2025. Le lecteur voudra bien noter au passage que 23 milliards de déficit pour un budget plus élevé que celui de la France entière, c’est épouvantable pour nos gouvernants, mais 3400 milliards de déficit de la France, là il n’y a pas de quoi s’inquiéter. Plusieurs observateurs relèvent que cette dégradation ferait peser un risque important sur la pérennité du modèle de protection sociale. On nous permettra d’observer que la sécurité sociale souffre principalement de deux problèmes : le chômage et l’effondrement de la natalité. Mais au lieu de tout faire pour développer l’activité du pays et relancer une véritable politique de natalité, le projet propose comme solution d’aller toujours plus loin dans la pénalisation des malades. Ainsi, nous avons eu le ticket modérateur, le forfait de participation pour accès aux urgences non suivi d’une hospitalisation, etc. Et la dernière trouvaille c’est la franchise. Le montant de la franchise est de 1 € par boîte de médicaments, 1 € par acte paramédical dans la limite de 4 € par jour, 4 € par transport sanitaire dans la limite de 8 € par jour. Le montant de la franchise est plafonné à 50 € par an et par personne. Mais dans le budget 2026 il est question de passer cette franchise à 100€ par an. Le double. Même pour les personnes en ALD (Affection de Longue Durée).
Au total, toutes ces augmentations finissent par représenter des sommes considérables en particuliers pour la population la plus fragile, mais aussi pour les couches moyennes.
Reste que tout cela révèle un véritable scandale s’agissant du projet de budget 2026. Et ni la gauche ni la droite molle ou les macronistes ne s’en offusquent : on cherche désespérément des milliards pour financer le budget, mais il ne vient à l’idée d’aucune de ces forces politiques de baisser drastiquement le coût de l’immigration, ni de supprimer l’AME et la transformer en Aide Médicale d’Urgence, ni de faire cesser le coût des mineurs isolés, ni le coût de l’emprisonnement des étrangers que leurs pays d’origine ne veulent pas reprendre, ni le manque à gagner en termes de cotisations sociales pour le travail au noir fait par des étrangers avec la complicité de patrons voyous, ni de stopper la fraude sociale (il y a, et ce n’est qu’un exemple, un nombre incroyable de centenaires en Algérie qui touchent des prestations sociales venant de France, mais personne ne s’inquiète de savoir s’ils sont toujours vivants). Au total de nombreuses estimations (Charles Prats – Cour des comptes) chiffrent à largement plus de 100 milliards par an, le coût total des éléments ci-dessus. Certains parlent même de 200 milliards par an. Et cela n’inclut pas toutes les aides données à des pays qui n’en ont nul besoin ou qui nous crachent à la figure comme l’Algérie qui touche chaque année 2 milliards d’€ de la France, mais qui refuse de reprendre ses OQTF ou de libérer Boualem Sansal.
Combien de temps ces hommes politiques de gauche et de droite molle, actuellement assis sur le couvercle de la marmite, pensent-ils pouvoir bloquer la pression qui monte dans la marmite ? Qui pense sérieusement que le peuple ne finira pas par se révolter face à cette situation délirante ? Enfin, y a-t-il quelqu’un de sérieux dans ce pays qui pense que la France va pouvoir continuer encore longtemps dans cette voie ? En fait, le budget 2026 risque d’être la goutte d’eau qui va faire déborder le vase et ce qui nous pend au nez, c’est la mise sous tutelle par la troïka (Commission européenne, BCE et FMI), comme en Grèce en 2010.