#webtube : « Ça fait peur » : les 2700 agents au ministère de l’Intérieur ne veulent pas déménager dans l’ancien village olympique en Seine-Saint-Denis
On attendait ce moment sans impatience, on savait que ça allait arriver… forcément. Une espèce de justice immanente ? Non, pas vraiment car ce ne sont pas les déplacés les coupables (sauf s’ils ont voté consciencieusement pour les pro-immigration depuis des décennies…).
Entre les réquisitions d’appartements, et la submersion migratoire qui touche Paris en premier, il fallait bien qu’un jour nos chers décideurs envoyassent nos petits fonctionnaires travailler là où plus personne ne veut vivre ni travailler, eu égard à la pègre islamiste, aux gauchos drogués, aux dangereux revendeurs de drogue, aux magasins qui ne proposent plus que de la viande halal susceptible de tuer qui ne la cuit pas à mort… J’en passe et des meilleures.
En tout cas, 2700 fonctionnaires « administratifs » du ministère de l’Intérieur sont censés migrer début 2027, quitter l’abri tranquille et douillet du centre de Paris pour occuper de nouveaux bâtiments (magnifiques, n’est-il pas ? Voir ci-dessus) sis dans le département le plus recherché de France…
Quand la réalité explose à la figure de nos gouvernants…
Quand la réalité explose à la figure de nos juges qui depuis 20 ans poursuivent et condamnent les lanceurs d’alerte qui ont le mauvais goût de remettre en cause l’innocuité de l’islam et de l’immigration massive musulmane…
On n’a même pas envie de ricaner et encore moins de dire « bien fait » car on sait bien que les responsables bien à l’abri dans leurs maisons gardées jour et nuit, dans leurs voitures avec gardes du corps, s’en tapent le coquillart.
Mais tout cela va peut-être ouvrir les yeux à 3000 personnes de plus et leur famille, soit au moins 5000 personnes… 5000 bulletins de vote pour le camp patriote ? Ce n’est pas à négliger…
Faut-il s’attendre à une vague de départs au ministère de l’Intérieur d’ici à début 2027 ? L’échéance correspond au déménagement annoncé de 2700 agents du ministère, principalement sur des postes administratifs dits de « support » des différentes directions (ressources humaines, finances, numérique), depuis le site Lumière, situé dans le 12e arrondissement de Paris, pour Universeine à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis). Ce nouvel écoquartier, sorti de terre en quelques années pour servir de village des athlètes pendant les Jeux olympiques et paralympiques de 2024, et aujourd’hui devenu une zone en développement mêlant logements, bureaux et commerces, dont la halle Maxwell, l’ancienne centrale électrique réhabilitée qui fait partie des futurs nouveaux locaux du ministère de l’Intérieur.
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Mais côté personnel, le transfert ne fait pas l’unanimité. Selon le SNIPAT, l’un des syndicats indépendants des agents du ministère, environ 50 % des agents ne souhaitent pas déménager de leur quartier de Bercy, à deux pas de la sympathique voie pavée commerçante du Cour Saint-Émilion pour rejoindre la Seine-Saint-Denis.
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Le représentant syndical explique que « le lieu peut faire peur à certains. La Seine-Saint-Denis… Saint-Denis… Ça fait peur, c’est clair. Il y en a qui n’y sont jamais allés mais ils ont peur. C’est vrai qu’il y a un peu plus d’actes de délinquances à Saint-Denis qu’à Neuilly-sur-Seine, c’est sûr ». De manière générale « c’est un département où il y a beaucoup de rotation, où les effectifs ne restent pas, ne s’installent pas. Certains de nos collègues sont originaires de Seine-Saint-Denis et ont fui le département, alors devoir y retourner pour le travail, ça représente un peu un retour en arrière pour eux », confie Lassen Miadi.
#webtube : Le Val-Fourré, à Mantes-la-Jolie, vit depuis plusieurs jours sous tension après le « pillage » d’un camion rempli de cannabis.
Trois hommes ont été blessés lors d’une fusillade nocturne, filmée et diffusée sur Snapchat sous le titre glaçant « Dehors c’est pas un jeu ». Les enquêteurs ont retrouvé vingt-cinq étuis de calibre 7,62 mm et 9 mm sur les lieux. Selon Le Parisien, l’affaire découle de la disparition d’une importante cargaison de drogue abandonnée par son chauffeur — une occasion saisie par plusieurs habitants du quartier.
« Ça a été un pillage. Les petits venaient de partout. » confie une source locale. Certains se seraient vantés de l’exploit en lançant « Le Val-Fourré, c’est Malaga ! », en référence à la plaque tournante espagnole du trafic. Le propriétaire de la marchandise, furieux, chercherait désormais à récupérer son bien « par tous les moyens ». Et, comme le résume un habitant, « un coup de pression, chez ces gens-là, ce n’est pas avec des menaces téléphoniques ».
La peur s’installe dans le quartier : « Depuis cette histoire, tout le monde voit des tireurs embusqués, des policiers partout, au pied des tours, à la sortie de la mosquée », témoigne un habitant. D’autres avouent ne plus sortir : « J’espère qu’il n’y aura pas de nouvelles fusillades… Si le dealer n’est pas du coin, il aura moins de réticences à rafaler et ça peut tomber sur n’importe qui. » Beaucoup estiment qu’il faudrait que « les petits rendent la marchandise » pour espérer un retour au calme.
#webtube : Derrière les tapis rouges et les discours sur “l’exception culturelle”, un rapport de l’Inspection Générale des Finances, passé inaperçu l’an dernier, dresse un constat brutal : l’industrie du cinéma français s’effondre sous le poids de ses propres subventions.
Près de 300 longs-métrages sont produits chaque année, mais la moitié ne dépasse pas 20 000 entrées, et seule une vingtaine franchit le cap du million. Le rapport tranche : « Le dispositif d’aides contribue à entretenir un niveau de production élevé, parfois déconnecté du public et des capacités de financement du marché. »
Même les films dits “porteurs” échouent : 66 % des productions à plus de 15 millions d’euros sont déficitaires, malgré le soutien public. L’IGF dévoile un paradoxe glaçant : plus un film coûte cher, plus il a de chances de perdre de l’argent. En 2023, les aides publiques cumulées au secteur atteignent 1,2 milliard d’euros, pour un modèle “unique au monde” où l’argent public remplace le public tout court. Derrière la “diversité culturelle”, le rapport voit surtout un système verrouillé — producteurs agréés, distributeurs subventionnés, chaînes complices, tous réunis autour de la manne du CNC.
Ce monde clos, décrit comme “une aristocratie subventionnée”, se nourrit d’entre-soi : “les enfants d’acteurs tournent pour les enfants de producteurs, eux-mêmes mariés aux enfants de scénaristes.” L’audace n’y naît plus du risque artistique, mais de la longueur du dossier de financement. Dans ce “capitalisme de connivence” où la rentabilité n’est plus un enjeu, le cinéma français incarne les dérives d’un modèle économique étatisé, moralisateur et élitiste. En conclusion, le rapport interroge sans le dire : pour sauver le cinéma français, ne faudrait-il pas commencer par lui couper les vivres ?
#webtube : À Quasquara, lycéens et habitants se mobilisent pour leur calvaire, là où ailleurs la loi prime sur la ferveur locale.
En Corse, les défenseurs de la croix de Quasquara ne décolèrent pas. Alors que le tribunal administratif de Bastia a ordonné le retrait du calvaire dans cette petite commune de la région d’Ajaccio, le 10 octobre dernier, les manifestations contre cette décision retentissent encore sur le territoire insulaire.
Ce mardi 14 octobre, c’est une cinquantaine de lycéens qui s’est mobilisée pour exprimer son indignation face à ce qui est perçu comme « une atteinte au respect de l’identité et de la culture corses », rapporte Corse Matin. La croix, érigée en 2022 à l’entrée du village, avait fait l’objet d’un signalement de la part d’une habitante jugeant son emplacement illégal. Le maire ayant refusé d’y toucher, celle-ci avait porté l’affaire devant la Justice, qui prononçait la nullité de la décision municipale en s’appuyant sur la loi de 1905 relative à la séparation des Églises et de l’État.
Une ferveur populaire intacte
Une mobilisation qui ne s’est pas essoufflée depuis le jugement puisque banderoles, slogans et pétitions se sont multipliés pour défendre les racines chrétiennes de l’île. L’association SOS Calvaires, qui restaure les croix à travers tout le territoire français, s’était rendue sur l’île à l’occasion de la Semaine sainte, où elle avait participé à la rénovation de sept croix. Interrogée par Boulevard Voltaire, elle dit avoir été frappée par « la ferveur populaire » et par l’attachement toujours très vif des habitants à ce patrimoine religieux. « On a vu des hommes, des femmes, des vieux, des jeunes, tous types de profils et même des gens qui ne sont pas forcément croyants, mais qui respectent le symbole que représente le calvaire », témoigne l’association. Une piété populaire qui reste très ancrée sur l’île, où chacun participe encore aux processions et à la pose des croix, autant par foi que par fidélité à une identité commune, estime SOS Calvaires.
Mais au‑delà de la Corse, SOS Calvaires explique ce qui pousse, de façon plus générale, ceux qui se mobilisent pour les calvaires. Ces monuments n’ont jamais été posés par hasard, rappelle l’association : retour de mission, grâce rendue, délimitation d’un village… Derrière cette dimension historique ou religieuse, l’engagement répond en réalité à des besoins très humains. Le besoin de concret, d’abord. Agir, sortir de chez soi, sentir que l’on participe vraiment à quelque chose, au lieu de se limiter aux écrans et aux réseaux sociaux. Le besoin de racines, ensuite, pour savoir d’où l’on vient et, ainsi, mieux comprendre où l’on va. Le besoin de fraternité, de se retrouver à plusieurs pour accomplir ensemble un geste durable et visible. Et, enfin, le besoin de transcendance : « le calvaire qui s’enracine dans la terre et s’élève vers le ciel », symbole tangible que l’on plante dans le monde et qui invite à lever les yeux.
À Montgenèvre, dans les Hautes-Alpes, autre ambiance
À rebours de cette mobilisation sur l’île de Beauté, le cas d’un autre calvaire : sur les hauteurs de Montgenèvre. Là où certains montrent une ferveur remarquable pour défendre leur patrimoine, d’autres, dans cette commune des Hautes-Alpes, près de la frontière avec l’Italie, mettent autant, si ce n’est plus, d’énergie pour se montrer strictement légalistes. Ce 14 octobre, le Journal du dimanche informait qu’une croix restaurée et replacée en octobre 2024 par un groupe de randonneurs à côté d’une croix déjà existante a ainsi été retirée, ce 8 octobre, par la mairie avec l’intervention… d’un hélicoptère !
Informée dès le mois d’août de ce projet, l’association SOS Calvaires avait pourtant tenté de trouver une solution. Elle proposait de déplacer la croix à un emplacement légalement approprié, évitant ainsi un recours spectaculaire et coûteux pour les finances publiques. « Nous, on l’aurait fait bénévolement », nous explique l’association, qui déplore n’avoir jamais reçu de réponse de la mairie. Dans un communiqué, cette dernière renvoie à la loi de 1905 pour expliquer son geste. Reste qu’ailleurs, en Corse, cette application stricte de la loi n’a pas empêché une mobilisation massive. Et peut-être est-ce ce qui jouera en faveur de la croix de Quasquara.
#webtube : Après des années de procédures judiciaires, l’association Union parisienne n’obtiendra pas la publication exhaustive des frais d’Anne Hidalgo. Ce lundi 13 octobre, le Conseil d’État a débouté l’association de sa demande en pourvoi avec a priori pour seule justification qu’« aucun de ces moyens n’est de nature à permettre l’admission du pourvoi ». Une réponse jugée trop brève et décevante pour ceux qui attendent une transparence totale.
Un combat de longue haleine qui n’a pas porté les fruits escomptés
Depuis cinq ans, plusieurs associations citoyennes, dont l’Union parisienne, Transparence citoyenne et Rouler libre, exigent la publication exhaustive des notes de frais d’Anne Hidalgo. La mairie a d’abord refusé de les dévoiler mais, en 2021, l’Union parisienne saisit la Commission d’accès aux documents administratifs (CADA) qui lui donne raison. Deux ans plus tard, les factures sont enfin transmises mais demeurent incomplètes. Me Patrick Tabet, l’avocat du trio associatif, jugeant qu’il manquait encore des documents, avait saisi le tribunal administratif de Paris. En octobre 2024, ce dernier n’avait pas répondu favorablement, considérant que le maire de Paris avait fait preuve de « transparence ». Mais l’Union parisienne avait porté le contentieux devant le Conseil d’État, qui a confirmé ce lundi ce jugement sans donner d’explications supplémentaires a priori. « Le Conseil d’État a considéré que l’inscription des noms des convives sur un ticket de caisse de restaurant n’est pas une obligation légale ou réglementaire, de sorte qu’on ne peut en exiger communication », explique Transparence citoyenne, sur son compte X.
Pourtant, l’association avait fini par obtenir des informations sur d’autres notes de frais d’Anne Hidalgo que Mediapart avait révélées en septembre : 125.000 euros de frais de déplacement à l’étranger, 84.000 euros de vêtements… près de 210.000 euros dépensés par le maire de Paris, entre 2020 et 2024. Ce dernier a porté plainte, depuis, pour « dénonciations calomnieuses ».
Un manque de transparence qui nourrit la méfiance
Transparence citoyenne se désole, ce 13 octobre, de la décision du Conseil d’État qui constitue, selon cette association, « un recul dans le droit à la communication des documents administratifs, véritable pilier du contrôle démocratique des citoyens ». Pour la présidente de l’Union parisienne, Claire Amélie Pelosse, « il y a un véritable manque de transparence sur les frais demandés », et elle ajoute que « les différents tribunaux n’ont pas levé cette opacité et cela ne fait que renforcer notre méfiance ».
Une des complexités de ce contentieux est l’imprécision du cadre légal. En effet, Public Sénat explique que le conseil municipal peut allouer une ligne sur le budget de la commune pour les dépenses de représentation en vertu de la libre administration des collectivités (article L2123-19). Pour la ville de Paris, le plafond annuel de ces frais a été « fixé à 19.720 euros pour la maire de la capitale », ce qui a permis à Anne Hidalgo de plaider innocente, ces dépenses ne dépassant pas ce montant. Néanmoins, « la nature des dépenses qui peuvent être prises en charge par cette allocation n’est pas détaillée » par la loi, précise le média du Sénat. C’est donc au juge administratif de vérifier que cette allocation est bien utilisée par le maire de Paris uniquement pour couvrir les frais relatifs à ses fonctions.
De nombreux parlementaires ont demandé des éclaircissements juridiques au gouvernement au cours des vingt dernières années. Plusieurs chambres régionales des comptes ont souligné « le « caractère insuffisant » de certaines pièces produites à Paris pour le contrôle des frais de représentation » et ont estimé « nécessaire de préciser les catégories de dépenses qui sont exclues du dispositif ». En 2020, l’Observatoire de l’éthique publique jugeait que l’absence de référentiel dans ce domaine pouvait conduire à des dérives. Dans un communiqué du 2 octobre, la ville de Paris a également suggéré la mise en place d’un référentiel pour pallier ce flou juridique. Pour l’heure, le communiqué conseillait aux maires concernés d’être prudents et de « conserver les justificatifs de toutes les dépenses qui justifient le versement de cette indemnité ».
Cela explique en partie pourquoi le tribunal administratif de Paris avait débouté la demande des associations en 2024 en expliquant qu’« aucune disposition législative ou réglementaire n’existait pour imposer à une administration de fournir ces pièces »pour préciser sa décision. De même, l’association Transparence citoyenne, qui a révélé la plupart des notes de frais dans cette affaire, explique à BV n’être pas « catégorique sur le fait qu’il y ait eu des irrégularités parce qu’effectivement, le cadre juridique n’est pas complètement clair ». Néanmoins, si les règles budgétaires municipales sont bien respectées, tout citoyen est en droit de se poser des questions sur le montant de ces dépenses et leur opportunité.
#webtube : C’est un rapport détonant sur le coût, pour les finances publiques, des accords entre la France et l’Algérie en matière d’immigration et de protection sociale que la commission des finances de l’Assemblée nationale vient de valider, ce mercredi 15 octobre. Son rédacteur, l’iconoclaste député macroniste des Yvelines Charles Rodwell se distingue par une liberté de pensée et de parole singulière, dans son camp. Avant l’été, il répondait aux questions de Marc Baudriller, dans notre grand entretien hebdomadaire.
Le parlementaire a fourni un travail de fond et appelle l’exécutif à dénoncer les accords qui nous lient au pays d’Abdelmadjid Tebboune, notamment celui de 1968. « L’intention initiale de l’accord franco-algérien de 1968 a été totalement dévoyée par 50 ans de décisions politiques néfastes et de jurisprudences extensives », explique-t-il, dans un communiqué. Alors que l’entreprise initiale visait à maîtriser l’immigration de travail et à restreindre l’immigration familiale et pour soins, l’élu démontre que c’est tout le contraire qui s’est produit. Résultat : « une explosion des coûts de cet accord pour les finances publiques », qu’il chiffre, au grand minimum, à… deux milliards d’euros chaque année ! Un chiffre sous-estimé, puisque l’État est, selon lui, « aveugle et désarmé » pour évaluer correctement les incidences d’un tel accord pour le contribuable français. Charles Rodwell va jusqu’à parler « d’aveuglement systémique » de l’appareil étatique.
La France, dindon de la farce
L’Algérie qui ne respecte pas ses engagements, laisse la France dans une « situation intenable et inacceptable », explique Charles Rodwell, qui cite un exemple en conférence de presse : dans le cas d’un citoyen ayant travaillé 40 années, 20 en Algérie puis 20 en France, ses cotisations retraite devraient être prises en charge par les deux pays. Or, aujourd’hui, l’Algérie refuse de verser sa part. C’est donc la France, dindon de la farce, qui compense en versant l’allocation de solidarité pour les personnes âgées (ASPA).
Le rapport parlementaire précise aussi que le « statut dérogatoire dont bénéficient les ressortissants algériens en vertu de l’accord de 1968 porte une atteinte fondamentale au principe constitutionnel d’égalité, notamment entre citoyens étrangers (hors UE) présents sur le territoire français ». Par exemple, concernant le regroupement familial, un Guinéen doit attendre 18 mois pour en bénéficier, contre 12 mois pour un Algérien. La durée du titre de séjour délivré à un Guinéen est obligatoirement d’un an, contre possiblement dix ans pour un Algérien. Autre exemple, un ressortissant érythréen ne peut pas bénéficier d’une régularisation automatique au bout de dix ans de présence habituelle en France ; une absence de régularisation qui le prive d’un droit d’accès aux prestations sociales. Un ressortissant algérien bénéficie, lui, d’une régularisation automatique de droit dans ces conditions, qui se double d’un droit quasi immédiat au RSA.
Voter avec le RN l’abrogation des accords de 1968 ?
Charles Rodwell insiste pour indiquer que c’est avec Gabriel Attal qu’il appelle à « dénoncer les accords de 1968 ». Pour « reprendre en main nos flux migratoires » et « rétablir nos comptes publics ». Une sorte de pierre dans le jardin du chef de l’État qui, en août, avait dénoncé les accords de 2013, demandant à François Bayrou, son Premier ministre, « plus de fermeté et de détermination ». L’exécutif justifiait une réponse graduée vis-à-vis de l’Algérie pour ne pas court-circuiter les négociations visant à obtenir la libération de l’écrivain Boualem Sansal et le journaliste sportif Christophe Gleizes. Une conciliation refusée par le régime algérien.
Alors que le Rassemblement national prévoit de présenter un texte pour abroger les accords de 1968 dans sa niche parlementaire, le 30 octobre, le député des Yvelines souhaite attendre le texte précis. Pas question, selon lui, de soutenir une initiative qui souhaite faire du passé table rase et serait « un saut dans le vide ». Si le parlementaire souhaite la dénonciation des accords, il plaide pour une réforme du Code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile (CESEDA).
Espérons que l’instabilité politique actuelle ne fasse pas passer aux oubliettes un travail de qualité. Il reste désormais à trouver une volonté politique pour prendre à bras-le-corps une situation inacceptable qui débouche sur des dérives économiques parfaitement décrites. Un constat alarmant de gabegie financière, alors même que ce rapport n’aborde pas les problématiques culturelles, sécuritaires ou migratoires de nos rapports avec l’Algérie.
#webtube : Apaiser le Moyen-Orient et livrer des Tomahawk à Zelensky, où est la logique ? 63 ans après la crise de Cuba, doter Kiev de missiles Tomahawk serait un pas dangereux vers un affrontement Otan/Russie que personne ne veut. L’Otan joue avec le feu car ne pas vouloir un conflit majeur n’implique pas pour Poutine de rester éternellement impassible face à l’escalade menée par l’Occident. Un Tomahawk peut être armé d’une charge conventionnelle ou nucléaire… Un moment viendra où le Tsar estimera ses intérêts vitaux menacés.
La paix par la force, cela marche avec plus faible que soi. Le Hamas était acculé à Gaza et Netanyahou ne peut se passer du soutien américain sur le long terme. Il était donc difficile pour les deux belligérants de dire non au plan de paix de Trump.
Netanyahou y gagne la libération des derniers otages et le Hamas évite l’anéantissement.
Mais l’Ours russe n’est ni Israël, ni le Hamas. C’est même la première armée du moment par son expérience de la guerre de haute intensité et par la puissance de son industrie de l’armement, inégalée par l’Otan. La paix par la force n’est donc qu’illusion. Ce sera la guerre.
Les différents signaux envoyés par l’Occident n’augurent rien de bon.
Zelensky réclame à cor et à cri des missiles de croisière Tomahawk pour frapper le cœur de la Russie. Trump hésite et dit réfléchir au risque d’escalade. Mais les États-Unis viennent de présenter les nouveaux lanceurs mobiles pour les Tomahawk, ce qui change la donne.
On est loin de 2022, quand les Occidentaux se limitaient à livrer des gilets pare-balles par peur de l’escalade. Mais Poutine ayant laissé les va-t-en-guerre franchir toutes les lignes rouges sans la moindre réaction autre que verbale, nous en sommes aux missiles Tomahawk, avant le nucléaire tactique. Petit rappel :
« Pour ceux qui pourraient être tentés de l’extérieur d’interférer dans les événements qui se déroulent… la réponse de la Russie sera immédiate et vous conduira à des conséquences auxquelles vous n’avez jamais été confrontés dans votre histoire. » Poutine, le 24/02/2022
En fait, il n’y a jamais eu de réponse russe ! Ce qui n’a fait que persuader les Occidentaux que Poutine bluffe. On est passé du gilet pare-balles au Tomahawk, missile longue portée à capacité conventionnelle ou nucléaire.
Depuis 1300 jours, Boris Karpov annonce sur son blog Telegram l’inévitable choc frontal Otan/Russie. Espérons que Trump va se ressaisir sans jouer la carte de « la paix par la force », solution kamikaze à laquelle le poussent Zelensky et ses supplétifs européens, totalement inconscients du risque de troisième guerre mondiale.
Pousser Poutine à user de l’arme nucléaire tactique, certains en rêvent à Washington. Les Américains ne seraient plus les seuls à supporter la lourde accusation de crime contre l’humanité après Hiroshima et Nagasaki. Ce serait la diabolisation de la Russie jusqu’à la fin des temps.
Mais je ne pense pas que le sage Poutine tombe dans ce piège grossier. Ses missiles hypersoniques, que les Occidentaux ne possèdent toujours pas, lui permettent de gagner cette guerre sans recours au nucléaire.
Jusqu’à présent, les missiles Tomahawk étaient lancés par des navires de surface ou des sous-marins, ou bien depuis des installations terrestres fixes, impliquant la mise en œuvre par des opérateurs américains. Si l’apparition récente de lanceurs mobiles facilite l’envoi de missiles en Ukraine, le Tomahawk reste une arme de haute technologie et de haute précision, nécessitant des personnels éminemment qualifiés, donc des militaires américains, pour définir la trajectoire optimale et guider le missile sur sa cible.
Pour les Russes, c’est donc une déclaration de guerre des États-Unis à la Russie.
Tiré dorénavant d’une plateforme très mobile et rapidement déployée, le Tomahawk devient une arme redoutable sur le terrain, avec sa plateforme de tir difficile à localiser et à détruire pour l’ennemi. Sa puissance de feu est très supérieure à celle des Himars et sa portée varie entre 1500 et 2500 km en fonction de la charge explosive embarquée. Cette arme fera assurément de gros dégâts, même si elle ne peut changer le cours de la guerre, contrairement à ce que pensent certains.
Un autre signal inquiétant est la légèreté avec laquelle l’ancien commandant des forces américaines en Europe, le général Ben Hodges, évoque un conflit Otan/Russie.
« Si la Russie attaquait la Pologne en 2025 comme elle a attaqué l’Ukraine, elle serait détruite par les forces aériennes de l’OTAN et les forces terrestres de l’Alliance. On peut être sûr que Kaliningrad serait éliminé dans les premières heures. Dans les premières heures, Kaliningrad n’existe plus, tous les sites russes sont détruits. Tous les sites militaires russes à Sébastopol aussi. »
Ce général à la retraite croit-il vraiment que la Russie, première puissance atomique du monde avec ses 6200 têtes nucléaires, resterait les bras croisés ? Des centaines de villes américaines et européennes seraient rasées en quelques heures, brûlées sous le feu nucléaire. Nul n’en réchapperait.
Quant à l’Europe, elle persiste dans son bellicisme suicidaire
La cheffe de la diplomatie européenne, Kallas, a déclaré que « l’avantage est passé de la Russie à l’Ukraine » :
« L’Ukraine bénéficie de notre soutien total. Cette année, l’Union européenne apporte une aide militaire sans précédent à l’Ukraine. Les sanctions déjà imposées par l’UE ont privé la Russie de centaines de milliards d’euros nécessaires pour mener la guerre. Nous prendrons prochainement de nouvelles mesures visant les revenus énergétiques, financiers et commerciaux de la Russie. L’économie militaire russe est déjà affaiblie – nous allons la rendre encore plus faible. L’inflation dépasse 20 %, les réserves monétaires sont épuisées, et la croissance économique est proche de zéro. Peut-être qu’autrefois le temps jouait en faveur de la Russie, mais maintenant il passe à l’Ukraine. »
Il est vrai que les attaques de drones sur les raffineries russes font de sérieux dégâts. Ces frappes sont menées avec le soutien américain qui assure le renseignement satellitaire pour mieux cibler les objectifs. Une escalade risquée qui peut susciter une riposte russe d’envergure si Moscou juge que ses intérêts vitaux sont menacés. En fait, tout l’Occident est en guerre contre Poutine.
La Russie ne peut pas céder aux pressions de Trump. Elle mène une guerre existentielle face à un Occident qui n’a jamais accepté la fin de la guerre froide.
Si Trump veut vraiment la paix, il devra céder sur tous les objectifs initiaux de Poutine.
– pas d’adhésion de l’Ukraine à l’Otan
– démilitarisation du pays
– dénazification du régime en place à Kiev
– partition du territoire ukrainien en cédant la Crimée et les 4 oblasts annexés par Moscou
– élaboration de garanties de paix pour toute l’Europe, que Poutine réclamait depuis 20 ans
Si Trump reste imperméable à cette vision russe du conflit, ce sera l’affrontement Otan/Russie annoncé de longue date par Boris Karpov.
En attendant, Zelensky ira à Washington le 17 octobre pour rencontrer Trump et mendier ses Tomahawk. Car l’Occident ne veut pas la paix. Il rêve de désosser la Russie et de piller ses immenses richesses de Sibérie orientale et de l’Arctique. Il en est ainsi depuis 1945.
Que Trump ne suive pas les dangereux russophobes de son camp et qu’il laisse donc Poutine avaler la Novorossia et je parie que Poutine acceptera de partager avec lui le trésor géologique de l’Arctique. Cela nous évitera une guerre fatale.
Car la bande de mafieux ukrainiens qui s’enrichit à milliards sur le dos de l’Occident ne mérite pas une guerre mondiale qui pourrait vitrifier la planète.
#webtube : L’invité spécial d’Eric Morillot est Patrick Sébastien, un monstre sacré de l’audiovisuel. Il a tout fait avec succès : imitateur, humoriste, animateur, compositeur et chanteur, producteur, réalisateur et metteur en scène.
Il fera les plus grosses audiences de TF1 et France 2. Il sera licencié par Delphine Ernotte, la présidente de France Télévisions qui trouvait qu’il y avait trop de mâles blancs de plus de 50 ans dans son groupe. Il aime le peuple et le peuple lui rend bien. Populaire auprès des Français, on l’accuse de populisme lorsqu’il interprète des chansons grivoises. Au programme de cet épisode : Krach politique : qui sont les coupables ? La cécité du pouvoir face au peuple en colère ?