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#webtube : Deux pays sont en première ligne : le Royaume-Uni et la France Pendant que les fous furieux rêvent d’une guerre contre la Russie, guerre que Poutine ne veut pas, la véritable menace d’une guerre civile se précise. Guerre de religion, guerre raciale ou guerre civile, peu importe le nom qu’on lui donne.
Ce sera sans doute un cocktail de tout cela. Dès lors que les peuples ne sont plus écoutés, dès lors que des communautés ne partagent plus d’avenir commun pour de multiples raisons, ni les mêmes valeurs, l’éclatement de la nation est inéluctable. La volonté d’imposer une gouvernance mondiale postnationale contre la volonté des peuples ne peut que semer les germes d’un embrasement majeur.
Pour David Betz, professeur au King’s College de Londres, les facteurs d’insurrections violentes en Occident s’accumulent : affaiblissement de la légitimité politique, fracture identitaire et perte de cohésion nationale sont le terreau de l’explosion à venir.
Ce sont d’abord les élites biberonnées au mondialisme, qui se sont coupées du peuple natif, attaché à son patrimoine culturel et à son histoire. Ce choc des cultures nié par une classe dirigeante qui prêche la diversité heureuse contre l’avis des peuples disloque peu à peu la nation. Des millions de citoyens ne croient plus à l’utilité du vote, la démocratie étant quotidiennement bafouée. On l’a vu au Royaume-Uni, où le Brexit n’est pas vraiment effectif. On l’a vu en France avec le référendum sur la Constitution européenne, enterré par le pouvoir. Quelle confiance accorder à des élites qui méprisent le peuple et le persécutent sur le plan judiciaire ?
C’est ensuite l’échec de l’intégration de plus en plus flagrant avec les nouvelles générations d’immigrés. Le repli identitaire de communautés toujours plus nombreuses, qui se sentent étrangères à l’histoire du pays d’accueil et qui jugent que le pouvoir en place ne les représente aucunement, crée une ségrégation sociale à 180° de la mixité souhaitée. Les enclaves ethniques se multiplient, disloquant la cohésion nationale. Ce sentiment de cohabitation impossible se répand chez les natifs, qui pensent que l’immigration de masse est un ratage évident mais n’osent l’exprimer publiquement. Les mouvements politiques en vogue, que les élites cataloguent d’extrême droite, n’hésitant pas à les taxer de racisme, de xénophobie ou d’islamophobie, ne font en réalité qu’écouter les craintes de patriotes attachés à leur pays et que les mondialistes en place méprisent au plus haut point. En 2025, aimer son pays, défendre son histoire, ses traditions et sa culture devient suspect. L’accusation de racisme n’est pas loin. Les craintes des natifs sont pourtant justifiées. Gérard Collomb, particulièrement bien renseigné en tant que premier flic de France, ne disait-il pas en quittant ses fonctions : « Nous vivons côte à côte avant de vivre face à face » ?
Et si les deux pays d’Europe les plus menacés par un embrasement généralisé sont le Royaume-Uni et la France, la probabilité d’une contagion européenne est de 60 %.
Selon David Betz, « les théories sur les causes des guerres civiles sont claires : des sociétés polarisées, fracturées, avec des écarts d’attente massifs et une perte de confiance dans les mécanismes politiques classiques, ont toutes les caractéristiques propices au déclenchement d’un conflit. »
Cette réalité est de plus en plus évidente pour bon nombre de responsables, mais aucun gouvernement ne reconnait à ce jour la faillite de la mondialisation. Aucun gouvernement n’avoue que la société multiculturelle paradisiaque n’est qu’une grande illusion. Tout est mis sous le tapis parce que les élites n’ont pas de solution, ou plutôt n’ont ni le courage ni la volonté de traiter les causes du naufrage identitaire de l’Europe, qui va nous mener au pire.
Toutes les élites se sont trompées sur les bienfaits de la mondialisation au niveau des sociétés occidentales. Les peuples d’Europe n’ont récolté que la désintégration de leur nation, des nations parfois millénaires, comme l’Angleterre ou la France, qui sont en train de disparaître. David Betz interroge :
« Si l’idée de « remplacement démographique » des Européens est aujourd’hui prise au sérieux jusque dans des segments modérés de la population, pourquoi les élites ne proposent-elles pas une interprétation alternative plus convaincante ? Et pourquoi les autorités semblent-elles privilégier la censure, au nom de la lutte contre la « désinformation », allant jusqu’à emprisonner certaines figures d’opposition ? »
La triste réalité est que la course au grand marché mondial voulue par les multinationales, considérant les humains comme de simples consommateurs interchangeables, en faisant fi de leur héritage culturel, a conduit l’Occident au naufrage absolu, au point qu’il n’est pas certain qu’il survive à ses propres délires mondialistes.
À la question : Existe-t-il un scénario dans lequel cette trajectoire pourrait être inversée ? David Betz répond :
« Non. Je ne vois aucun scénario plausible permettant, dans le cadre des règles actuelles, de modifier significativement cette trajectoire. Il n’y a aucune véritable issue politique. Les partis antisystèmes, tels que Reform au Royaume-Uni, Alternative für Deutschland (AfD) en Allemagne ou le Rassemblement National en France, verront leurs perspectives électorales considérablement réduites par des procédés de «guerre juridique», c’est-à-dire de judiciarisation délibérée de l’adversaire politique, ainsi que par toute une panoplie de techniques éprouvées de défense du statu quo. Et même s’ils parvenaient à être élus et se révélaient réellement déterminés à changer les choses en profondeur, ces formations politiques se heurteraient à un mur d’obstruction administrative, à un sabotage bureaucratique constant. »
Par conséquent, attendez-vous à payer au prix fort la déstructuration culturelle orchestrée par les fossoyeurs de la civilisation occidentale qui nous gouvernent. Les mondialistes se battront jusqu’au bout contre les peuples.
Jacques Guillemain, Riposte Laïque